La presse combattrait la culture française qu'elle ne s'y prendrait pas autrement
French bashing: tout ce qui vient de l'étranger est mieux...
Dans une cantine de Sarthe, c'est du porc ou rien ! Une décision absurde et stigmatisante, selon L'Obs. A Sargé-lès-Le Mans, Sarthe, on aime les rillettes et le maire de la commune, 64 ans, se demande bien pourquoi sa petite commune s'empoisonnerait la vie et les finances. Il a donc décidé de ne plus proposer une viande de substitution lorsqu’un plat de porc était au menu de la cantine de l’école. Pourquoi ? "Pour respecter le principe de laïcité". De quoi piquer au vif du problème...
Stéphane Fouéré, président de la fédération de gauche de parents d'élèves (FCPE de la Sarthe et administrateur national), en fait tout un plat.
Gag ! |
La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) n’en était pas informée, s'étonne ce défenseur de la co-gestion dans l'Education nationale. "C’est comme si Monsieur le maire avait tenté de faire passer ça sous silence, l’air de rien", commente-t-il, sans y croire: à 3 km du Mans, on n'est pas exactement dans le Nord du Mali, aux mains des djihadistes. "Cette décision est totalement inopportune et insupportable. Ce n’est ni plus ni moins qu’une provocation," s'exalte-t-il.
Au nom de la laïcité ?
Marcel Mortreau "argumente", un droit de la défense que cet avocat ne peut contester au maire, ni à aucun citoyen. "Mais connaît-il vraiment le principe de laïcité ?" interroge, condescendant, ce représentant de parents. Il fait la leçon à l'élu: "La laïcité, c’est le fait de respecter ceux qui croient et ceux qui ne croient pas en dieu, c’est apprendre à vivre ensemble." Le débat commence déjà à se gripper: le "vivre ensemble", quand on vient d'ailleurs, c'est apprendre et respecter les usages du pays d'accueil et non pas lui imposer les siens.
Me Fouéré poursuit avec des reproches. "Au lieu de vouloir à tous prix créer de la différence entre ses administrés, le maire de Sargé-lès-Le Mans ferait mieux de trouver ce que les enfants et leurs parents fréquentant les écoles de la commune ont en commun, ce qui les rapprochent. L'angle de vue de la FCPE est clairement biaisé. L'idéologie embrume l'esprit de son représentant qui ne réalise pas un instant que l'accusation de "créer de la différence" s'applique d'abord, et avant les autres, aux partisans du halal obligatoire "à tout prix" dans les écoles laïques et non pas aux enfants qui ont appris à manger de tous les plats. Les rillettes de porc au repas des cantines n'est certes pas un objectif sain (même au Mans), mais la faculté de raisonner sain semble ici prise dans les graisses chez S. Fouéré.
A preuve encore, son anathème sur les mangeurs de porc comme Marcel Mortreau. "Son choix contribue à stigmatiser une partie de la population : les parents et élèves de confession musulmane. Car il faut bien le dire: ce sont toujours les mêmes qui sont pointés du doigt." Pourtant, comment cet avocat explique-t-il que les Juifs qui, comme les musulmans, sacrifient à l'abattage rituel, n'ont jamais tenté d'imposer leurs usages religieux à la majorité des enfants des écoles ?
Gare à la stigmatisation, gronde la FCPE
Décidément braqué comme une parabole satellitaire sur La Mecque, l'avocat perd le Nord et de vue la définition qu'il a lui-même brandie. "La laïcité a une nouvelle fois bon dos", estime-t-il cette fois, considérant qu'elle s'applique aux seuls Chrétiens. Je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec ces mamans qui étaient interdites de sorties scolaires sous prétexte qu’elles portaient un voile. A leur différence, les bonnes soeurs ont abandonné leurs cornettes pour vivre avec leur temps et servir leurs semblables sans entraves. Comme leurs homologues masculins qui ont abandonné la djellaba soutane, elles ressemblent à des voitures de police banalisées, mais ont donné l'exemple - à tous et toutes (sauf aux avocat-e-s) - de ce que devrait être une parfaite intégration.
"Au nom de quoi devrait-on interdire à une partie de la population de participer à une sortie, à un repas, à la vie d’une école ?" interroge-t-il. Réponse: au nom de la laïcité !
L'empathie du cher maître pourrait prêter à sourire.
Il a en effet le sentiment que "ce genre de pratiques peut avoir des répercussions sur des élèves qui, pointés du doigt, se sentent exclus. Priver un enfant d’un repas important, souvent le seul de la journée, l’isoler, n’est absolument pas acceptable." Priver un enfant de nourriture! On atteint le délire. Chacun sait que la cantine trouve son origine dans le local d’abord mis à disposition pour y réchauffer et y manger le contenu de la gamelle. Pour peu qu'on soit ouvert sur le monde, on sait qu'aujourd'hui encore, toutes religions confondues et donc sans discrimination aucune, les enfants d'Angleterre peuvent choisir apporter leur "lunch box" (photo) pour midi.
"Parents et élèves ont besoin d’une écoute, d’un accueil, et non de se sentir "à part", affirme ce partisan. A l'en croire, la France serait l'Irak ou la Syrie et traiterait les musulmans, parents et enfants, comme des Chrétiens persécutés dans l'Etat islamique (ou Daesh). "Les parents ont besoin de confiance, d’être écoutés et de participer à la vie de l’école, alors que le fossé se creusent [sic] entre les relations familles/école," assure ce prosélyte du multiculturalisme.
En Sarthe, il n’y a pas que du cochon
"Le maire déclare que seul deux repas par mois sont à base de porc. Je trouve ce chiffre très étonnant : pense-t-il aux variantes lardons, rillettes et jambon ?" objecte le "baveux". Des rillettes à la cantoche? Europe Ecologie-les Verts va aller chercher des poux dans la tête de Najat Vallaud-Belkacem qui néglige les règles les plus élémentaires d'hygiène alimentaire de nos petites têtes blondes ou non. "Les établissements scolaires ne suivent aucune réglementation précise concernant le système des cantines. Cette décision est donc un choix purement politique, mais elle impacte l’ensemble de la société."
"Monsieur Mortreau explique que sa décision est également liée à une augmentation "de la charge de travail" auprès du fournisseur. Cet argument ne me semble pas non plus très pertinent dans la mesure où nous nous trouvons dans un département rural dans lequel le type de viande est suffisamment varié (les viandes sont certainement variées, mais "le type" de viande(s) au singulier?) pour ne pas poser de problème. Il n’y a pas que du cochon !" assure cet avocat de Saint-Nazaire, breveté à Montpellier. Plus sensible à la culture religieuse d'outre-Méditerranée que de France et de Bretagne, il prône une interdiction particulièrement mal-venue dans une région créatrice d'emplois dans la production et la transformation du porc. Il y avait du poulet "made in France", y en a-t-il encore? L'agro-alimentaire est sinistré sans que ça " pose de problème" à cet avocat social. La filière porcine peut bien être en grand péril et le sort des employés des abattoirs Gad menacé, comme celui du volailler Tilly-Sabco qui a dû se vendre à l'étranger, l'hôte de L'Obs n'en a cure.
Instaurer un nouveau système
Le parent FCPE ne craint pas d'aggraver son cas. "Parler de 'plat de substitution' a déjà une connotation stigmatisante," estime-t-il encore. Une idée fixe qui ne connaît pas le sens alterné. Le sectarisme dresse des barrages à gauche, tantôt le principe de laïcité, tantôt le dogmatisme, mais qu'il bloque notre société devient insupportable au quotidien, voire antirépublicain dans notre société chrétienne tolérante, sans appétence pour la conversion. Le prosélytisme pro-musulman de l'intelligentsia gauchiste est, pour le coup, "stigmatisante" pour la majorité des Français qui sont attachés à la culture de leurs parents et qui aspirent à vivre en paix, sans être montrés du doigt par les collabos d'une culture communautaire étrangère.
"Il ne devrait y avoir qu’un plat principal dans lequel les ingrédients ne varieraient pas, mais où l’élève aurait la possibilité de choisir sa viande," suggère le parent FCPE, dans le respect improbable du travail des personnels municipaux de restauration. "Qu’est-ce que ça peut faire de remplacer du porc par de la dinde ?" Le blanc de dinde est vendu 7,69 €/kg et la côte de porc 5,95 €/ kg, mais qu'est-ce que ça peut faire ? Et puis, de quel droit priverait-on de porc les petits blonds ? Les ayatollahs ne sont pas tous musulmans. Ils sont également écologistes et les municipalités dont on dit qu'elles ont des difficultés financières se sont vu imposer le bio. Et pourquoi pas des produits exclusivement issus du commerce éthique et équitable?
Les querelles partisanes alimentées par le multiculturalisme ne doivent pas rejaillir sur notre société. En revanche, le problème des allergies si délicat soit-il, doit être pris en compte, car vital, quant à lui. Mathias, 9 ans, est mort après un déjeuner à la cantine de son école, le 27 novembre 2014 à Jujurieux (Ain). Le décès serait dû "à une forme majeure d'allergie", selon les résultats de l'autopsie.
"Il ne devrait y avoir qu’un plat principal dans lequel les ingrédients ne varieraient pas, mais où l’élève aurait la possibilité de choisir sa viande," suggère le parent FCPE, dans le respect improbable du travail des personnels municipaux de restauration. "Qu’est-ce que ça peut faire de remplacer du porc par de la dinde ?" Le blanc de dinde est vendu 7,69 €/kg et la côte de porc 5,95 €/ kg, mais qu'est-ce que ça peut faire ? Et puis, de quel droit priverait-on de porc les petits blonds ? Les ayatollahs ne sont pas tous musulmans. Ils sont également écologistes et les municipalités dont on dit qu'elles ont des difficultés financières se sont vu imposer le bio. Et pourquoi pas des produits exclusivement issus du commerce éthique et équitable?
Les querelles partisanes alimentées par le multiculturalisme ne doivent pas rejaillir sur notre société. En revanche, le problème des allergies si délicat soit-il, doit être pris en compte, car vital, quant à lui. Mathias, 9 ans, est mort après un déjeuner à la cantine de son école, le 27 novembre 2014 à Jujurieux (Ain). Le décès serait dû "à une forme majeure d'allergie", selon les résultats de l'autopsie.
Le représentant de la FCPE fait de l'escalade sans le savoir
Celui qui, il y a un instant, se satisfaisait d' "un plat principal dans lequel les ingrédients ne varieraient pas, mais où l’élève aurait la possibilité de choisir sa viande", relève maintenant son niveau rêvé d'exigence. "Dans l’idéal, nous souhaiterions qu’un nouveau système soit mis en place : il y aurait un plat de viande (porc et non porc) [ce qui fait deux] et un plat végétarien." Et nous y voilà ! Le doux rêveur n'est pas gestionnaire des crédits municipaux. "Il suffit de faire preuve d’un peu d’imagination pour trouver des solutions," conclut l'individu.
Une évident pression politique de la gauche sur le maire sans étiquette réélu
"Pour le moment, nous n’avons pas encore eu de retour de la part des parents d’élèves de cette école, mais j’invite le maire à se rétracter pour que la situation ne s’enflamme pas davantage." On notera que si les familles ne bronchent pas et que le feu n'a encore pris que dans le cabinet de Me Fouéré.
"Pour le moment, nous n’avons pas encore eu de retour de la part des parents d’élèves de cette école, mais j’invite le maire à se rétracter pour que la situation ne s’enflamme pas davantage." On notera que si les familles ne bronchent pas et que le feu n'a encore pris que dans le cabinet de Me Fouéré.
"Monsieur le maire, à l’école, il ne faut pas créer de la défiance, mais plutôt instaurer de la confiance," plaide le moralisateur binaire. Sans commentaire !
"Il n'y a pas de religion dans les assiettes", dénonce quant à lui le Parti de gauche de la Sarthe dans un communiqué qu'il faut expliciter par leur soutien pro-palestinien. "Les élèves qui déjeunent dans les restaurants scolaires peuvent avoir des contre-indications alimentaires à propos des arachides, du gluten ou tout simplement être végétarien... La stigmatisation sur la viande de porc est tout simplement scandaleuse et raciste."
Pour Christophe Langevin, responsable de la société Restauval ouest, prestataire de services de la mairie pour la cantine scolaire depuis septembre 2014, sa société "n'a rien à voir avec tout cela." "Nous n'avons fait que répondre à un appel d'offres. Nous exécutons la prestation qu'on nous a demandé d'effectuer", affirme-t-il, précisant qu'elle ne comportait pas de plat de substitution. "Cela arrive depuis des années et dans plus de villes qu'on ne croit. Les cantines signalent juste que tel plat contient du porc, mais il n'y a pas de plat de substitution".
Une pratique légale, puisque dans un rapport de mars 2013, le défenseur des droits soulignait l'absence de réglementation sur le sujet. Un nouveau diktat va tomber.
Pendant la dernière guerre, comment appelait-on les Français qui pactisaient avec les occupants: des collabos ?
RépondreSupprimer