Le professeur Bernard Debré soutient ses confères
Député UMP, Bernard Debré a dit lundi soutenir la grève des médecins urgentistes, "submergés" et "pas assez payés"
Le diagnostic du gouvernement est sûr:les terroristes faucheurs de passants
sont tous des déséquilibrés !
"Vous avez les médecins urgentistes dans les hôpitaux puisqu'il n'y a quasiment plus d'urgences ailleurs. Les médecins libéraux ont plutôt abandonné les urgences et les Français vont dans les hôpitaux même quand ce n'est pas une véritable urgence". Résultat, "les médecins urgentistes sont submergés, 60 à 70 heures, avec les difficultés relationnelles que vous savez (...), et en plus, ils ne sont pas assez payés", a déclaré B. Debré lundi sur France Info.
Député UMP, Bernard Debré a dit lundi soutenir la grève des médecins urgentistes, "submergés" et "pas assez payés"
Le diagnostic du gouvernement est sûr:les terroristes faucheurs de passants sont tous des déséquilibrés ! |
Les urgentistes donnent lundi le coup d'envoi d'une semaine de grèves des professionnels de santé, avant d'être rejoints par les généralistes, puis les spécialistes.
B. Debré dénonce aussi une atteinte à la médecine libérale
Le député soutient l'opposition des généralistes au tiers-payant généralisé, avec lequel "il n'y aura plus de médecine libérale". Les médecins libéraux dénoncent en effet le projet de loi Santé porté par Marisol Touraine, parlant d'une "étatisation insupportable" de la médecine.
Une agression concertée contre le secteur libéral. Six ans après la publication du rapport Attali, le gouvernement Valls II s'est déjà attaqué aux professions réglementées pour libérer la croissance, selon ses dires. Au risque de faire face à de nouvelles frondes, mais l'exécutif a lâché des concessions aux notaires.
Le député soutient l'opposition des généralistes au tiers-payant généralisé, avec lequel "il n'y aura plus de médecine libérale". Les médecins libéraux dénoncent en effet le projet de loi Santé porté par Marisol Touraine, parlant d'une "étatisation insupportable" de la médecine.
Une agression concertée contre le secteur libéral. Six ans après la publication du rapport Attali, le gouvernement Valls II s'est déjà attaqué aux professions réglementées pour libérer la croissance, selon ses dires. Au risque de faire face à de nouvelles frondes, mais l'exécutif a lâché des concessions aux notaires.
S'agissant de la généralisation du tiers payant, "évidemment, les Français sont d'accord", ironise B. Debré. Mais "le médecin ne sera plus libéral, il dépendra uniquement de la Sécurité sociale qui le paiera quand elle aura le temps. Il n'y aura plus de médecine libérale", a affirmé le député de Paris, par ailleurs chirugien et professeur de médecine.
Interrogé sur RTL, le député UMP Eric Woerth a lui aussi dénoncé la généralisation du tiers payant. "La gratuité des soins, c'est évidemment une dévalorisation de leurs propres actes. Aujourd'hui, il y a la CMU, il y a une gratuité des soins, personne n'avance les 23 euros d'honoraires quand on a la CMU. Je pense que le gouvernement ou l'assurance-maladie cherche à se faire de la trésorerie sur le dos des médecins".
"Il ne faut pas non plus considérer que tout est gratuit, la santé ne peut pas être totalement gratuite, il y a un reste à charge qui doit être pris, en tout cas un effort qui doit être fait", a insisté le député de l'Oise.
En cherchant à se faire valoir, la ministre a irrité les urgentistes
Le président de l'Amuf, Patrick Pelloux a jugé que les propositions de la ministre allaient "dans le bon sens", tout en démentant la levée du préavis.
En cherchant à se faire valoir, la ministre a irrité les urgentistes
Un accord est en vue avec les urgentistes, a clamé Marisol Touraine, avant même que les médecins aient pu prendre connaissance de ses propositions. Propices, selon elle, à la levée de leur grève débutée le jour même, en prélude à une grève des médecins libéraux, elle s'est empressée de déclarer devant les caméras: "Je viens de signer l'instruction concernant l'organisation de leur temps de travail qui va leur permettre de lever leur préavis", s'est hasardée la ministre à l'issue du Conseil des ministres.
Le président de l'Amuf, Patrick Pelloux a jugé que les propositions de la ministre allaient "dans le bon sens", tout en démentant la levée du préavis.
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