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samedi 27 décembre 2014

Le Danemark met fin à l’abattage rituel, mais maintient l'exploitation sexuelle des animaux

Le deux poids deux mesures de la cruauté envers les animaux

Et mourir de plaisir !
Cheptel ou harem ?
La cohérence des responsables politiques interpelle. En février 2014, au nom de la protection des animaux, le Danemark a rendu obligatoire d’assommer les animaux avant de les abattre, afin de limiter la souffrance. 

De fait, ce décret, qui a pris effet le 17 février, interdit l’abattage rituel tel qu’il est pratiqué par les juifs et les musulmans. Leurs représentants ont protesté en chœur à la télé danoise: atteinte à la liberté religieuse d’un côté, applaudissements de l’autre, car la viande halal dans des hôpitaux danois avait fait les gros titres à l’été 2013.

Conscient des risques de récupération, le ministre danois de l’agriculture, Dan Jorgensen, précise que "l’abattage halal demeure légal au Danemark, tant que l’animal est d’abord assommé". Or, les importations d’animaux abattus sans avoir été au préalable assommés demeurent, elles, autorisées. 

Or, au Danemark, un animal peut être utilisé pour des rapports sexuels (consentis ?) avec des humains

Des comportements européens pas si tabous 
On en passe et des meilleures
Alors qu'en février 2013 le scandale de la viande de cheval utilisée dans des produits surgelés prenait de l'ampleur et que François Hollande promettait des sanctions exemplaires mises en batterie par le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, et alors aussi que les orangs-outans font aujourd'hui l'objet de multiples programmes de protection, à Bornéo, Indonésie, une fondation qui milite pour la protection des orangs-outans a organisé il y a de cela 7 ans la libération d'une femelle alors âgée de 12 ans qui était détenue dans un bordel en tant que prostituée. Si les faits datent maintenant, il ne s'agirait néanmoins pas d'un cas isolé et la pratique serait même loin d'être rare. Plus près de nous, en Europe, les Danois ne s'en offusquent même pas: ce sont des pratiquants.

Rien n'interdit l'importation de viande danoise en France
puisque le Danemark est membre de l’Union européenne depuis 1973.  La loi qui considère parfaitement légal d’avoir des rapports sexuels avec toutes sortes d’animaux précise qu'il suffit "que l’animal ne souffre pas".

Et le commerce est florissant des clients qui payent pour du sexe tarifé avec des animauxassure le journal danois 24timer. Sur internet, des propriétaires font de la publicité pour proposer les services de leurs animaux. Le journal a contacté plusieurs d’entre eux, qui ont déclaré que leurs animaux se livrent à cette activité sexuelle depuis plusieurs années, et qu’ils "recherchent la stimulation sexuelle". Selon le journal, la "passe" est facturée entre DKK 500 et 1,000 (70 à 150 euros). 

"Peut-être que les animaux s’en moquent," suppute Torunn Knaevelsrud, directeur de l’Autorité norvégienne pour le bien être des animaux et la sécurité alimentaire, qui craint que les lois danoises et norvégiennes étant très proches, la pratique arrive en Norvège, où le législateur envisage donc de promulguer un amendement pour interdire les rapports sexuels avec des animaux. "Ces actes provoquent un dégoût moral. La question est de savoir si ce qui est immoral doit être rendu illégal. L’autorité norvégienne qui discute le nouvel amendement pour protéger les animaux soutient cette idée," dit Knaevelsrud.
L’un des souteneurs, propriétaire d’un bordel d’animaux au Danemark, a déclaré au journal que beaucoup de ses clients viennent de l’étranger et viennent de loin pour ses services. "Mais les clients nous disent qu’il est beaucoup plus simple de se payer un rapport sexuel avec un animal au Danemark que dans leur pays," explique le propriétaire de l'établissement d'abattage sexuel, ajoutant que beaucoup de ses clients viennent de Norvège, de Suède, de Hollande et d’Allemagne.

Et la viande de boucherie à l'exportation est-t-elle labellisée "nourrie au grain" ? En France, on a installé un système de traçabilité des viandes qui doit prévenir le retour de la "vache folle". Ces dispositifs sont destinés à renforcer l'identification de la viande bovine et des produits à base de viande bovine. Pas de risque -théorique- de viande fourrée sur nos étals.
Mais on soutient des thèses universitaires qui sautent le problème. Ainsi, à l'EHESS et sous la direction de Jean-Pierre Digard, les savantes recherches d'un bisounours, intitulées "Nous, on mange de la chair", approche socio-anthropologique du rapport à la viande au Danemark, ont été présentées le 19 octobre 1999 devant un jury composé de Régis Boyer (président), Jean-Pierre Digard, Bernadette Lizet (rapporteur), François Sigaut et Noélie Vialles, et ont reçu la mention très honorable avec félicitations du jury.

A table !
Pas faim...

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