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vendredi 10 juillet 2020

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Le test Covid19 'made in France' de NG Biotech est en fait chinois


Ce test ''français'' commercialisé par la société bretonne NG Biotech est en fait lune tromperie

La PME bretonne bénéficie de commandes et aides publiques sur la base d'une tromperie 

 
Milovan Stankov, fondateur de NG Biotech, et son fils Milovan Stankov-Puges,
 PDG de la société, dans leurs locaux de Guipry-Messac,près de Redon 
 
Depuis la fin mars, des articles de presse promeuvent la PME bretonne réputée avoir "mis au point" le premier test rapide français du Covid 19. Des documents montrent pourtant que l’essentiel du "NG Test" est acheté à un sous-traitant chinois. Seul l’assemblage final est effectué en France.
 
Le 5 juin 2020, Frédérique Vidal a apporté gloire et fortune aux dirigeants de NG Biotech, entreprise familiale sise à Guipry-Messac, dans la banlieue de Rennes (Ille-et-Vilaine): sa visite visait à vanter le savoir-faire français en jetant un coup de projecteur sur l’entreprise créée en 2012
Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Fredéric Vidal venait confirmer une commande de l'Etat pour 1,5 million de tests sérologiques de détection du Covid-19. Le montant du marché, tenu secret par la direction générale de la Santé, se situerait aux alentours de 15 millions d’euros. Un gros contrat pour cette PME de 30 salariés qui envisage de passer à 100 et qui vient de faire sortir une usine de terre en cinq semaines. 

"Je pense que c'est très important dans des conditions particulières que l'on puisse connaître le statut sérologique des gens, racontait alors Frédérique Vidal devant les dirigeants de l’entreprise, tout sourire. Cela donne une prévisibilité sur la production. La société NG Biotech a pris son risque, elle a investi. Il est normal que l'Etat soit à ses côtés.

La puissance publique a effectivement bien accompagné cette société. 

Dès le 31 mars, la Direction générale de l’armement lui notifiait un premier marché d’un million d’euros, accompagné d’une aide au développement d’un second type de kit de test (contactée, la DGA n’a pas répondu à nos questions). La Région Bretagne lui a également commandé pour un million d’euros de tests, et accordé une aide, sous forme d’avance remboursable de 250 000 euros, tandis que mi-mai, l’APHP confirmait de son côté l’achat de 100 000 tests, après d’autres commandes du département d’Ille-et-Vilaine et du CHU de Rennes. 

"Le premier test développé, fabriqué et validé cliniquement en France" !
Le marché des tests sérologiques rapides est très prometteur, mais aussi très concurrentiel. Depuis la fin mai, plus de 70 "biotechs" ont fait valider leur test par le centre national de référence (CNR), sésame qui autorise leur remboursement. Difficile d’émerger dans ce contexte. Mais NG Biotech a bénéficié de deux atouts. D’abord, son test est sorti très tôt, dès la fin mars. Ensuite, il est "le premier développé, fabriqué et validé cliniquement en France" comme l’annonce le premier communiqué de presse envoyé par la PME, le 31 mars. Dans les semaines qui suivent, NG Biotech bénéficie d’une couverture médias exceptionnelle pour une entreprise de cette taille, la société est qualifiée de "pépite" et son jeune PDG, Milovan Stankov Pugès, intronisé "chasseur de coronavirus". L'hebdomadaire Le Point relate que ce test sérologique est "dérivé d'un test de grossesse et d'un test d'antibiorésistance, commercialisé par NG Biotech dans 70 pays". Le PDG de la société explique qu’il "a été mis au point en un temps record". 
Extrait d’un communiqué publié par la société NG Biotech,
 le 31 mars 2020. (NG BIOTECH)

Le label, "made in France", semble avoir été décisif dans le choix de NG Biotech par l’Etat pour la commande de 1,5 million de tests annoncée par Frédérique Vidal. La Direction générale de la Santé (DGS) l’a confirmé à la cellule investigation de Radio France : "Cette période a montré la nécessité de disposer d’une filière de production nationale sur ce type de produits, explique-t-on à la DGS. C’était un engagement du gouvernement. Le choix de NG Biotech a été largement guidé par le fait que leur production est réalisée intégralement en France, sur un marché où la plupart des tests viennent d’Asie"

Un membre du cabinet de Frédérique Vidal se souvient également que "l’un des points saillants de cette opération, c’était de commander français." 
 

Un fournisseur chinois qui commercialise également ses tests sous sa propre marque. 
Pourtant, le test de NG Biotech est en réalité très largement chinois. Les tests rapides sont constitués d’une bandelette "papier" en nitrocellulose sur laquelle sont fixés les antigènes spécifiques du virus. Cette bandelette est ensuite insérée dans un boîtier en matière plastique qui va faciliter l’application d’une goutte de sang et la lecture du résultat du test. La bandelette est donc le "cœur" du dispositif. Or, comme NG Biotech l’a spécifié à l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) lors de la validation du "NG Test" (voir le document ci-dessous), elle est "réalisée par un sous-traitant chinois". D’après nos informations, NG Biotech importe en France les bandelettes sous forme de grandes feuilles, appelées "master sheets", qui sont ensuite découpées à Guipry-Messac et introduites dans les boîtiers. La seule fabrication effectuée directement par NG Biotech est celle de la "solution tampon" qui va faciliter la migration du sang dans la bandelette. 
Extrait d’un courrier de la société NG Biotech à l’ANSM. 
(NG BIOTECH)

Grâce à des documents internes à NG Biotech, le sous-traitant chinois a pu être identifié. 
Il s’agit du laboratoire Vivachek, qui commercialise par ailleurs des tests rapides sous sa propre marque dans un boîtier différent de celui utilisé par NG Biotech. Vivachek est un pionnier du test rapide Covid-19. Les tests sous marque "Vivachek" ont d’ailleurs également été validés par les autorités sanitaires françaises. Le 27 mars, quelques jours avant de lancer son opération de communication en France, NG Biotech passe une première commande de "master sheets" à son fournisseur chinois. Vivachek nous a confirmé être le sous-traitant de plusieurs laboratoires en Europe et en France, mais n’a pas souhaité nous spécifier si NG Biotech faisait partie de ses clients pour des raisons de confidentialité. NG Biotech invoque quant à elle le "secret industriel".
 
"Nous n’avons pas cherché à cacher quoi que ce soit" 
Le 7 juillet, Alain Calvo, directeur du développement et co-fondateur de NG Biotech, nie toute tentative de "cacher quoi que ce soit". "Je ne connais aucune entreprise du secteur qui n’ait pas recours à des fournisseurs étrangers", nous explique-t-il, "et notre communication est que nous avons développé ce test. Nous avons un savoir-faire dans le choix des composants, dans l’assemblage, et notre dispositif 'tout-en-un' est unique"

Ce boîtier plastique "autopiqueur" n’est pas non plus produit par NG Biotech.
Il est fourni par une société australienne, Atomo, qui a signé un accord de partenariat avec l’entreprise bretonne. Contacté une première fois le 1er juillet, Alain Calvo n’avait pourtant jamais évoqué ses sous-traitants chinois et australien. Le cabinet de communication missionné par NG Biotech avait au contraire spécifié que le gros atout du NG Test était son caractère "100% français". Une journaliste anonymée qui a couvert la visite de Frédérique Vidal à Guipry-Messac raconte : "Dans mon esprit, ça ne faisait aucun doute que c’était eux qui avaient inventé et qui produisaient eux même ce test. En tout cas, c’est comme cela que ça nous a été présenté ce jour-là par les représentants de l’entreprise.

Plusieurs spécialistes du secteur n’ont pas semblé surpris
"Les biotechs chinoises avaient plusieurs mois d’avance sur les européennes, explique l’un d’eux, elles se sont positionnées très tôt sur le marché. Pour être prêt dès le mois de mars, le temps imparti était très court. Il était plus simple de leur commander directement les tests". 
C’est d’ailleurs le choix qu’ont fait, et expliqué publiquement, trois concurrents français de NG Biotech : le laboratoire AAZ, installé à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts de Seine, les Alsaciens Toda Pharma et Biosynex. "D’ici septembre, je pense que nous serons en mesure de produire un test 100% européen, estime Larry Abensur, le PDG de Biosynex. Mais en attendant, nous faisons appel à un sous-traitant chinois, référencé, que nous connaissons bien, pour les bandelettes," annonçait-il en clair. De son côté, le PDG du laboratoire francilien AAZ, Joseph Coulloc’h explique qu’il est "toujours en pourparlers pour trouver des fournisseurs de réactifs, afin de réduire [notre] dépendance à un sous-traitant".
NG Biotech serait également en cours de développement d’un test dont il assurerait une plus grande partie de la production, telle que l’impression des bandelettes, mais il ne serait pas encore prêt. 

Les tests de certains concurrents français semblent plus performants 
Interrogé sur ce qui différencie NG Biotech de ces trois concurrents français, Alain Calvo n’a pas souhaité nous répondre, ne voulant pas "se livrer à un comparatif entre concurrents". Le développement et la fabrication de leurs tests semblent pourtant très similaires à celui de NG Biotech. Avec parfois de meilleures performances : d’après le CNR, le test de NG Biotech n’est pas interprétable pour la détection des IgM (les anticorps qui apparaissent au bout d’une semaine), mais seulement des IgG (qui apparaissent au bout de 14 jours). Alors que le test de Biosynex a été validé pour les deux types d’anticorps. "Nous ne sommes pas une société de négoce, affirme-t-il, nous sommes un fabricant". Au sens de la réglementation, NG Biotech est effectivement un fabricant. Mais peut-on parler d’un produit "français" quand il est la résultante de l’assemblage de composants étrangers ? "Tout le monde n’est pas capable de faire un test rapide performant", répond le co-fondateur de NG Biotech. 
"Nous assumons parfaitement le fait que notre test a été conçu, développé et produit en France" (NG Biotech à la cellule investigation de Radio France) 
Pour faire face à une demande qu’ils estiment en pleine croissance, les laboratoires français qui se sont positionnés sur le marché des tests ont tous embauché des dizaines de salariés et investi dans leur outil de production ces derniers mois. NG Biotech a ainsi construit, en quatre semaines, une deuxième unité de production juste à côté de son site de Guipry-Messac. "Il est sûr que c’est plus sécurisant lorsque l’on bénéficie d’une grosse pré-commande de l’Etat", fait remarquer l’un des acteurs de ce marché. NG Biotech, qui a bénéficié de beaucoup plus de commandes publiques que ses concurrents, a-t-elle tenté de capter l’attention en communiquant de façon ambiguë sur un produit "français" sans spécifier qu’il était, pour l’essentiel fourni par un laboratoire chinois, comme ses concurrents ? Alain Calvo affirme que non. Ce n’est pas ce que semblent avoir compris certains journalistes et décideurs publics.

jeudi 9 juillet 2020

Le Drian provoque la colère de la Chine sur Hong-Kong


La Chine met en garde la France après les propos de Jean-Yves Le Drian sur Hong-Kong



Toujours dans le camp des justiciers méchants, le ministre des Affaires étrangères, 75 kg tout mouillé, a lancé, mercredi, que la France ne va pas rester inactive sur la question hong-kongaise.
Au lendemain d’une intervention de Jean-Yves Le Drian devant la commission des affaires étrangères du Sénat, où il a annoncé « des mesures » -vagues- en réaction à la politique de Pékin envers Hong-Kong, la Chine a adressé, jeudi 9 juillet, une mise en garde à la France
« Les affaires de Hong-Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et aucun pays n’a le droit de s’en mêler », a déclaré devant la presse Zhao Lijian, le porte-parole de la diplomatie chinoise. Zhao Lijian a aussi dit espérer que « certains pays » fassent preuve « de prudence en paroles comme en actions » et agissent « de façon plus positive pour la stabilité de Hong-Kong ».
Mercredi, Jean-Yves Le Drian a déclaré que la France ne va pas rester inactive sur la question hong-kongaise. « Nous envisageons des mesures que je serai amené à diffuser le moment venu », a-distillé le matamore, soulignant vouloir le faire en « coordination » avec d’autres pays européens. « Il y a vraiment une rupture par rapport à la loi fondamentale de 1997, par rapport au principe “un pays, deux systèmes”, (…) donc on ne va pas rester comme cela », a insisté le fier-à-bras français.

Loi controversée sur la sécurité nationale à Hong-Kong

Pékin a imposé, la semaine dernière, une loi sur la sécurité nationale à Hong-kong qui vise à réprimer la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères, en réponse à la contestation lancée, l’an dernier, contre le pouvoir central dans l’ex-colonie britannique. Elle constitue le changement le plus radical pour Hongkong depuis sa rétrocession par le Royaume-Uni à la Chine en 1997. Les militants prodémocratie redoutent une érosion sans précédent des libertés et de l’autonomie dans le territoire.
Lors d’un point de presse commun jeudi à la mi-journée à Paris au Quai d’Orsay avec son homologue espagnole Arancha Gonzalez, Jean-Yves Le Drian a réitéré ses propos :
« Cette loi sur la sécurité est un acte très grave qui remet en cause, de notre point de vue, la loi fondamentale de 1997 qui validait la forme d’autonomie de Hongkong sous la référence “un pays deux systèmes”. »
« A partir du moment où il y a cette remise en cause des fondamentaux de justice, nous considérons que ces principes-là sont aussi remis en cause », a poursuivi M. Le Drian, ajoutant que, « par ailleurs, nos propres ressortissants peuvent eux-mêmes être victimes de ces nouvelles dispositions »« Nous aurons l’occasion de reparler de cette question au sein de l’UE lundi », lors d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, a encore souligné le ministre français.
De son côté, Arancha Gonzalez a estimé, jeudi, lors du point de presse, que « les règles du jeu, c’est un pays deux systèmes »« Il nous paraît important que ce système soit préservé dans ces conditions et dans sa mise en œuvre au quotidien », a-t-elle ajouté.
L’UE est restée, pour l’heure, très mesurée sur ce dossier, à la différence des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Elle a appelé la Chine « à éviter toute action qui saperait l’autonomie de Hongkong » mais n’a fait état d’aucune mesure de riposte.


réservé à nos abonnLes Etats-Unis ont, en revanche, menacé Pékin de nouvelles représailles après avoir déjà révoqué, en mai, le statut commercial préférentiel de Hongkong. Londres a, pour sa part, décidé de faciliter l’accès à la citoyenneté britannique aux Hongkongais, une annonce qualifiée « d’ingérence grossière » par Pékin. L’Australie a, de son côté, annoncé, jeudi, la suspension de son accord d’extradition avec Hongkong et l’extension des visas au profit des Hongkongai

Yassine E., trafiquant meurtrier de la gendarme Mélanie Lemée, craint un "lynchage"


La presse hypocrite parle d'un chauffard et son avocat fait du chantage au "lynchage" 
 
La diversité hors la loi crée un climat de violence anti-républicain en France

La gendarme de 25 ans a été fauchée à plus de 130 km/h par le fuyard 
  

L'avocat du meurtrier mis en examen pour le meurtre d'une gendarme de 25 ans qu'il a percutée en voiture dimanche, près d'Agen, a demandé mercredi à l'opinion publique de ne pas "lyncher" son client. 
L'homme de 26 ans a percuté la gendarme Mélanie Lemée à plus de 130 km/h en tentant d'échapper à un contrôle routier à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne) alors qu'il roulait sans permis - ni assurance - et transportait de la cocaïne, selon le parquet. 
Il a été mis en examen pour "homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" et encourt théoriquement la réclusion criminelle à perpétuité. 
"Il ne conteste absolument pas sa responsabilité mais conteste bien évidemment l'intention homicide dont le parquet a fait largement état", a déclaré mardi à la presse son avocat Me Edouard Martial, pénaliste venu de Bordeaux, dont le niveaux des honoraires est approprié à l'économie souterraine. 

"C'est un garçon qui est totalement effrayé par les conséquences de ce qui s'est passé et surtout par la qualification qui lui tombe dessus. (...) Il a bien retenu qu'on disait de lui qu'il était un meurtrier. De meurtrier à monstre il n'y pas long, et la qualification a d'ailleurs été employée sur les réseaux sociaux".
 
Le meurtrier trafiquant déplore que la gendarmerie soit chargée de l'enquête

"J'ai confiance en les juges", a commencé l'avocat. "Je leur demande d'être indépendants aussi de l'opinion publique, ce qui ne va pas de soi pour ce membre du barreau. Comment résister avec les réseaux sociaux et le déchaînement auquel on assiste ? (...) Ils s'autorisent tout, à juger, à condamner et à lyncher si on leur en laissait la possibilité, a grondé le conseil du trafiquant meurtrier. On fera avec mais notre voix ne restera pas silencieuse," a menacé l'avocat bordelais, à 140 km et 90 minutes par la route. 

L’avocat, qui partagera la défense avec sa consoeur du barreau d'Agen Me Isabelle Gillet, a déploré le fait que la section de recherche de Bordeaux soit chargée de l'enquête alors que la victime est gendarme : "on n'a rien trouvé de mieux que de désigner un service de gendarmerie pour enquêter sur un autre service de gendarmerie. C'est ça l'égalité des armes à la française ?". Et un Bordelais pour plaider à Agen.

Les honneurs militaires seront rendus à Mélanie Lemée jeudi à l'état-major de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, à Mérignac (Gironde), en présence de Gérald Darmanin, nouveau ministre de l'Intérieur sous le coup d'une plainte pour viol, qui a effectué une visite auprès des gendarmes de Port-Sainte-Marie mardi pour sa première journée comme ministre de l'Intérieur.

Marseille : Martine Vassal (LR) conserve la présidence de la métropole

L'union des gauches devra composer avec la droite

La présidente LR a obtenu une majorité de suffrages jeudi matin.

Martine Vassal
Martine Vassal 
Martine Vassal est confirmée à son fauteuil de présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence. La candidate des Républicains a rassemblé 145 voix dès le premier tour de scrutin jeudi matin. 
Les autres candidats ont obtenu des scores sanctions : Gaby Charroux (61 voix, PC soutenu par le Printemps marseillais), Jean-Pierre Serrus (22 voix, LREM) et Stéphane Ravier (11 voix, RN).

L'écrasante avance de Martine Vassal lui permet de rester en position de force dans le département, dont elle assure également la présidence. 
Cette victoire intervient après une contre-performance aux municipales où la droite a été contrainte de s'effacer au profit de Michèle Rubirola et du Printemps marseillais, grâce à l'apport de votes de Samia Ghali, laquelle doit répondre d'accusation de fraude aux pricurationsréalité, cette victoire de la gauche à Marseille a été également possible grâce aux divisions de la droite. Mais en gardant le contrôle de la métropole, Martine Vassal conserve la main sur un levier économique important et reste une figure incontournable de la droite dans le Sud-Est. Les divisions constatées aux municipales promettent de prochaines mises au point musclées à droite.

La gauche doit sa réussite à la mairie de Marseille aux divisions de la droite la plus bète du monde.
Mais en gardant le contrôle de la métropole, Martine Vassal conserve la main sur un levier économique important et reste une figure incontournable de la droite dans le Sud-Est. Les divisions constatées aux municipales promettent de prochaines mises au point musclées à droite.

Le suppléant d'une ministre de Macron est impliqué dans un trafic de drogue international

La ministre de la Ville a dû démissionner en catimini de son siège de députée LREM cette nuit 

Et encore un siège de moins pour la majorité LREM à l’Assemblée !


Un député n'est pas obligé de démissionner de l'Assemblée nationale, mais Nadia Hai l'a fait cette nuit.
La nouvelle ministre déléguée à la Ville Nadia Hai avait été élue en 2017 dans la circonscription de Trappes mais, normalement, à l'entrée d'un parlementaire au gouvernement, c’est son/sa suppléant(e) qui lui succède.

Un trafiquant de drogue  failli siéger dans la majorité présidentielle

"Il ne fallait pas qu’elle soit remplacée par son suppléant", raconte catastrophé un de ses collègues. Le suppléant en question, Moussa Ouarouss, référent Les Jeunes avec Macron, est soupçonné de trafic de drogue international. 
Bien connu dans le centre et les quartiers de Reims, Moussa Ouarouss, entrepreneur et Marcheur historique, a été mis en examen pour importation, transport, détention de produits stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs, en août 2019, dans le cadre d’une enquête portant sur un vaste trafic de cannabis entre la France et le Maroc. Ce que la titulaire ne pouvait ignorer lorsqu'elle a accepté de participer au gouvernement Castex, à l'appel de Macron.

Le journal officiel, en date de mardi, indique: "Démission d'une députée. Le Président de l'Assemblée nationale a reçu de Mme Nadia Hai, députée de la 11e circonscription des Yvelines, une lettre l'informant de sa démission à compter du lundi 6 juillet 2020. Acte est pris de sa démission."

Ainsi la majorité se rétrécit-elle un peu plus à l’Assemblée. Une partielle sera organisé dans les semaines qui viennent.

La circonscription de Benoît Hamon

Nommée à 40 ans ministre déléguée à la Ville, Nadia Hai avait battu sèchement le socialiste Benoît Hamon aux législatives en 2017, avant de se spécialiser à l'Assemblée dans les sujets dont elle a désormais la charge. 

Cette novice en politique avait éliminé le candidat socialiste à la présidentielle dès le premier tour des législatives, avant de s'imposer au second face au LR Jean-Michel Fourgous. Originaire de Trappes, cette conseillère de gestion en patrimoine pour la banque Barclays, titulaire d'un diplôme supérieur de banque, a travaillé 15 ans en qualité de conseillère en gestion de patrimoine.

Cette mère de famille avait co-fondé le Comité Femmes En Marche avec Macron (FEMM). Elle avait notamment axé sa campagne sur l'égalité des chances et la jeunesse, en revendiquant son inexpérience - et son manque de notoriété -, selon elle gage de renouveau. 

Le trafiquant franco-marocain était candidat à la... mairie de Reims.
La ville du couronnement des rois de France a failli passer aux mains d'un trafiquant de drogue.
En août dernier, l'interpellation et la mise en examen du suspect étaient restées secrètes, le parquet de Lille ne souhaitant pas communiquer sur cette affaire considérée comme sensible. Pourtant la lutte contre le trafic de drogue reste une des priorités de la politique pénale de la Chancellerie, et cette enquête, longue de dix-huit mois, est peu banale. Et pas seulement parce que la magistrate Adeline Hazan, qui fut maire de la ville (2008-2014), est aujourd'hui contrôleur général des lieux de privation de liberté, les prisons...
Révélée par le journal l'Union, la honte a rejailli sur LREM, deux mois plus tard. 

L'individu à la tête de ce trafic international entre le Maroc, la France et la Belgique, est un notable rémois.

Moussa Ouarouss, 33 ans, est un dirigeant d'entreprise, de surcroît député suppléant de La République En Marche (LREM) pour les Yvelines et cadre local de la majorité présidentielle à Reims (Marne), ville dont il est originaire. Le 21 août dernier, soixante kilos de cannabis ont été saisis dans un lieu de stockage de l'agglomération rémoise par les gendarmes de la section de recherche (SR) de Reims. Au total six hommes, dont Moussa Ouarouss, ont été interpellés et mis en examen pour notamment "importation, transport, détention, et cession de stupéfiants en bande organisée" dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille. A l'exception du député suppléant de LREM, tous sont connus des services de police et ont été écroués. Le trentenaire, lui, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction de quitter le territoire français.

Moussa Ouarouss nie ferme  toute implication et se dit serein. 
"Il y a encore trois mois, je menais une vie normale et maintenant je suis assailli pour une histoire dans laquelle il n'y a aucun élément contre moi," assure-t-il. Président de "Droit de cité", une association chargée de l'insertion des jeunes vers l'emploi, le trentenaire affirme avoir été seulement en relation avec l'un des mis en examen dans le cadre du travail qu'il mène dans cette structure. 
Issu d'une famille originaire du Rif marocain, l'homme politique qui a grandi dans une cité de Reims a gagné la confiance de la députée LREM Nadia Hai, élue  en juin 2017 à Trappes, dans l'ancienne circonscription de Benoit Hamon. "Il n'était pas très investi dans la circonscription et j'ai mis fin à notre collaboration en février 2018", explique l'élue.


C'est au parti socialiste rémois que Moussa Ouarouss a fait ses classes. Selon le journal, L'Union, le jeune militant a été exclu du parti pendant un an  pour avoir bloqué une serrure avec de la colle, un soir de vote. 
L'ambitieux s'est ensuite rapproché de la Macronie. En 2016-2017, à la tête de l'académie de boxe "Team Hamid Zaïm", Ouarouss a assuré avec quelques collègues de ring la sécurité de deux meetings du candidat Macron, en tant que responsable des jeunes avec Macron (JAM), ce qui lui aurait valu de cotoyer Alexandre Benalla.

A LREM, il n'occupe plus de fonctions depuis septembre: il est juste suppléant de la députée LREM!
En privé, Moussa Ouarouss revendique une proximité avec Macron aux côtés duquel il a été photographié (ci-dessus) lors de déplacements du candidat à Châlons-en-Champagne, Marseille, Metz ou Paris, où on l'aperçoit portant une oreillette, selon l'AFP. "Ce n'est ni un proche d'Emmanuel Macron, ni un visiteur de l'Elysée," dément-on à la présidence de la République. 
Le trentenaire dispose de multiples casquettes et sait faire parler de lui. En juillet dernier, Arnaud Robinet, le maire LR de Reims, posait ainsi à ses côtés dans son entreprise de biscuits. En commentaire sur son fil Twitter, l'élu indiquait "Visite d'une belle entreprise qui fait rayonner notre territoire".

Aujourd'hui Moussa Ouarouss crie au complot politique. 
"C'est parce que je fais partie d'un parti politique, on a voulu faire le buzz avec moi et salir mon image," dit-il. Le trentenaire accuse un des adversaires politiques de tous ses ennuis. 
Le cadre de LREM avait sollicité au printemps l'investiture de la majorité présidentielle pour les élections municipales à Reims, finalement accordée à son rival, l'avocat Gérard Chemla. Sollicitée, la direction de LREM, affirme que Moussa Ouarouss n'a plus aucune fonction au sein du mouvement et n'est plus membre de son comité depuis septembre, date à laquelle le parti a appris son implication présumée dans un trafic de drogue international. 

Que devient la plainte pour viol accusant Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur?


Le Garde des Sceaux Dupont-Moretti va-t-il ou non la faire remonter au sommet de la pile ?

Le promu est apparu bien morose pour sa première sortie officielle de Beauvau

Non seulement la droite le considère comme un traître au parti Les Républicains, mais les faveurs sexuelles qu'il aurait exigé d'une femme ont fait monter les associations féministes au créneau, dès l'annonce de sa nomination, vécue comme une insulte.


Les associations féministes, rappellent qu’il est toujours visé par une plainte pour "viol", " harcèlement sexuel" et "abus de faiblesse"Celui qui est aussi maire de Tourcoing (Nord) est visé, depuis 2017, par une plainte pour "viol", "harcèlement sexuel" et "abus de faiblesse". 

Après deux ans de bataille procédurale, la cour d’Appel de Paris a, pour des raisons de procédures, ordonné la reprise des investigations par un juge d’instruction en juin dernier. 

A Marseille : "Remaniement de la honte."
A Lyon : "Au demeurant, mon violeur est un excellent ministre." 
A Paris : "Gouvernées par la culture du viol."

Deux jours après l’annonce du gouvernement de Jean Castex, les collages féministes ont fleuri sur les murs de plusieurs villes de France pour appeler à la démission de Gérald Darmanin, tout juste nommé ministre de l’Intérieur. 

Conscient que l'exercice de sa position dominante contredit son discours de "République exemplaire", Macron a néanmoins fait savoir, par son entourage, que cette plainte ne constitue nullement "un obstacle" à la nomination de Gérald Darmanin au poste qu'il convoitait de "premier flic de France". 
En 2014, quatre policiers parisiens étaient en garde à vue, vendredi 25 avril au matin, dans le cadre d’une enquête sur un viol présumé commis sur une Canadienne, âgée de 34 ans, dans les locaux du 36, quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire parisienne. Les quatre fonctionnaires, deux gardiens de la paix et deux officiers, sont affectés à la brigade de recherche et d’intervention (BRI), l’ "antigang", prestigieuse unité chargée des filatures et des interpellations complexes et sensibles. Leurs domiciles ont été perquisitionnés vendredi, selon une procédure "assez classique" dans des affaires de viol, et des enquêteurs de l'inspection générale de la police nationale se sont rendus au siège de la PJ parisienne.

Et Jean Castex "a assumé" !
Mais la pression monte.  

Le principe de présomption d'innocence prévaut-il sur la réputation ?
 
L’affaire débute en 2009, quand Sophie Spatz a 37 ans et sort de plusieurs années de dépression à cause d’une histoire qui l’a traumatisée. Ancienne escort-girl, elle a été jugée par défaut et condamnée à une lourde peine pour avoir harcelé son ancien petit ami. Militante UMP, elle tape à toutes les portes pour tenter de faire effacer cette tache sur son casier judiciaire. "Cela peut paraître risible aujourd’hui. Mais elle a écrit à tout le monde. Même à Jean Sarkozy !", claironne Elodie Tuaillon-Hibon, son avocate.

Patate chaude passée de main en main, la jeune femme se retrouve dans le bureau de Gérald Darmanin, qui est alors chargé de mission au sein du service des affaires juridiques de l’UMP. Il promet de l’aider, d’intervenir auprès de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice. 
Selon le récit de la jeune femme, le jeune militant l’invite ensuite à dîner et lui demande, en contrepartie, de l’accompagner aux Chandelles, un club libertin, car "il ne peut pas y entrer seul". Après la soirée, toujours selon sa version, elle l’accompagne dans un hôtel où ils ont eu une relation sexuelle. 

Cette affaire autorise-t-elle cette promotion de Darmanin ? 

L'intérêt de Macron pour l'écologie suscite de forts doutes, mais le respect de la  femme encore davantage. 
Sophie Spatz a d’abord déposé une première plainte pour viol en juillet 2017. Celle-ci a immédiatement été classée sans suite, car la jeune femme ne s’est jamais présentée devant les enquêteurs pour expliquer sa démarche, malgré quatre convocations. "Elle avait peur d’y aller", justifie aujourd’hui son avocate. 
Celle-ci l'incite à déposer une seconde plainte. Mais elle connaît le même sort en février 2018. "Les auditions menées n’ont pas permis d’établir l’absence de consentement [de la plaignante]", notent alors les enquêteurs pour justifier leur décision. 
Comme la procédure le lui permet, la victime présumée saisit alors un juge d’instruction. Mais celui-ci rend à son tour un non-lieu. L’affaire paraît enterrée. 

Mais les associations féministes mènent deux années de bataille procédurale et la cour d’appel de Paris ordonne, le 9 juin, la réouverture des investigations. 
"Pour une raison technique, explique une source proche du dossier. Le juge d’instruction a rendu un non-lieu en se fondant sur le résultat des enquêtes passées. Or, il aurait au moins dû mener un acte d’investigation lui-même avant de prononcer ce non-lieu. Voilà pourquoi on revient au point de départ."
 
Le ministre de la Justice va-t-il se porter au côté de son collègue ?

Le dossier n’a pas encore été transféré à un juge d’instruction. Et sa désignation, une question de jours ou de semaines, sera déterminante. Celui-ci va reprendre l’enquête. "Jusqu’à présent, seul le strict minimum a été fait. Il faut aller plus loin », réclame déjà Marjolaine Vignola, autre avocate de Sophie Spatz. "J’ose espérer que le juge va prendre l’initiative d’organiser une confrontation entre notre cliente et Gérald Darmanin", poursuit de son côté Elodie Tuaillon-Hibon. 
 
La  position du tout nouveau ministre de l’Intérieur est connue et n'a jamais variée, mais il ne s’est pas encore exprimé sur ce dossier précis. Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec Sophie Spatz, assurant que celle-ci était consentante et "à l’initiative". Aujourd’hui, son entourage rappelle qu’il "s’est toujours rendu à toutes les convocations dans cette affaire". Et qu’il continuera à le faire, si besoin. 

Reste à savoir comment les policiers vont pouvoir enquêter sur leur ministre de tutelle. 
"L’accusé se retrouve en position d’avoir à orchestrer l’accompagnement des femmes victimes de violences par les professionnels de police", tempête ainsi l’association Osez le féminisme.
Puisque les policiers doivent pouvoir faire leur métier sans pression et menaces, sans une pétition, l'association  - créée par des militantes du Mouvement français pour le planning familial, du Parti socialiste, d'EELV, du Front de gauche et de l'UNEF -  appelle au "retrait" du ministre de l'Intérieur du gouvernement. 
Mercredi après-midi, elle avait recueilli plus de 6.000 signatures.

Une adjointe d'Hidalgo a "omis" de déclarer 250.000 euros à l'HATVP

Cette adjointe socialo-écolo comprend les plus défavorisés 

J'ma trompé, plaide-t-elle ...

Entre 2014 et 2020, Pénélope Komitès n’aurait perçu aucune rémunération pour son poste d’adjointe, selon ce que cette ex-cadre de Greenpeace a déclaré à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique
De gauche à droite : Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire
et Pénélope Komitès
 
A la vérité, elle gagnait 3 847 euros par mois

Premières casseroles d'une nouvelle batterie donc pour l’équipe d’Anne Hidalgo. 
A peine réélue, la maire de Paris doit faire face à son premier scandale. En effet, selon les informations du Canard enchaîné, l’une de ses adjointes, ex-déléguée à la maire du 12e chargée des affaires sociales, des solidarités et de la santé, Pénélope Komitès, désormais chargée de l’innovation et de l’attractivité, a omis de déclarer - unes de ses rémunérations auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Et pas n’importe lesquelles, puisqu’elle a passé sous silence l’entièreté des salaires qu’elle a perçu durant le précédent mandat d’Anne Hidalgo: six années d'argent de poche !
 
250.000 euros passés à la trappe : juste quelques SMIC d'électeurs précaires !

 

Dans sa déclaration d’intérêts déposée auprès de la HATVP le 22 mars dernier, Pénélope Komitès, 61 ans, a en effet indiqué avoir perçu… zéro euro de rémunération pour le poste d’adjointe à la mairie de Paris "chargée de toutes les questions relatives aux espaces verts, à la nature en ville, à la biodiversité, à l’agriculture urbaine et aux affaires funéraires", qu’elle exerçait durant la précédente mandature.
 
Or, pour cette fonction, elle a en réalité touché 3.847 euros net par mois entre septembre 2014 et mars 2020, selon le journal anarchiste. Au total, ce sont donc 250.000 euros que l’adjointe d’Anne Hidalgo a fait passer... à gauche. "Je ne sais pas très bien ce que j’ai foutu dans ma déclaration", a raconté la niaise au Canard enchaîné, avant d’ajouter : "Pourtant, j’avais mis du temps à la faire. C’est une erreur que je vais rectifier dès ce soir"... 

La HATVP a, quant elle, décidé de botter en touche.
"Normalement, quand il y a des omissions involontaires de la part des déclarants, nous avons des échanges avec eux pour leur demander de rectifier. Mais dans ce cas précis, nous ne sommes pas censés communiquer sur une déclaration qui ne devrait plus être enEN ligne, car le mandat en question est terminé".
Présomption d'innocence et prescription ?

mercredi 8 juillet 2020

Nokia: manifestations de salariés menacés de licenciements à Lannion et Nozay


Le Finlandais Nokia annonce 1.233 licenciements dans sa filiale française 

Nokia se recentre sur la Finlande, membre de l'Union européenne

L’équipementier Nokia veut supprimer un tiers des effectifs de sa filiale Alcatel-Lucent en France, soit la suppression de 1.233 postes.

Mercredi 8 juillet, des salariés du groupe finlandais Nokia manifestent à Paris contre l'annonce de la suppression de 1.233 postes dans sa filiale française 








Des salariés du groupe de télécommunication Nokia ont manifesté mercredi contre le plan annoncé de licenciement massif, annoncé au CSE (comité économique et social extraordinaire) le lundi 22 juin 2020. 
Le cortège est parti à 10h30 d'Edgard Quinet dans le 14ème arrondissement de Paris pour se rendre à l’ambassade de Finlande, située dans le 7ème arrondissement. 

Mobilisations de Nozay (Essonne) à Lannion (Côtes-d’Armor)

Rassemblement à Lannion devant les locaux de Nokia ce 23 juin suite au nouveau plan socialContre ce plan de licenciement massif, les salariés se mobilisent à Paris. A cette occasion, 458 salariés du site de Lannion, dans les Côtes-d’Armor, ont affrété un TGV spécial pour rejoindre le cortège des salariés du site de Nozay, en Essonne, où 831 licenciements sont prévus. Le maire, sans étiquette, est directeur commercial dans... l'informatique
Le groupe prévoit en effet de supprimer 402 postes à Lannion (Côtes-d’Armor) et 831 à Nozay (Essonne), ont précisé les représentants des salariés à l’issue du CSE.

"Plan mondial de réduction des coûts"

Le groupe prévoit un plan de départs volontaires et "des solutions de reclassement". Les emplois supprimés en France vont concerner des postes de recherche et développement (R&D), ainsi que des fonctions support.

Ces suppressions de postes s’inscrivent "dans le cadre d’un plan mondial de réduction des coûts" lancé fin 2018, indique Nokia, qui veut "intensifier ses efforts pour améliorer sa compétitivité et garantir sa performance à long terme", "dans un contexte de marché où la pression sur les coûts demeure très importante".

Nokia France veut supprimer un tiers des effectifs d'Alcatel ...
Pour l'heure, Radio Frequency Systems (RFS), Nokia Bell Labs France (NBLF) et Alcatel Submarine Networks (ASN), trois autres filiales françaises de Nokia, "demeurent en dehors du périmètre de ce projet", ajoute la direction.


Castex, étiquetté "homme blanc": retour de bâton pour la député Obono, LFI


La députée gabono-française surfe sur la vague d'antiracisme 

Pour avoir qualifié "d'homme blanc de droite bien techno", Jean Castex, 
le premier ministre fraîchement nommé par Macron,
 

la députée de la France insoumise s'est couverte d'opprobre et a été accusée de "racialisme" par une élus LREM. 
Le 3 juillet, l’Elysée annonce la nomination de Jean Castex à Matignon et le charge de former un nouveau gouvernement après la démission de celui d’Edouard Philippe. 

La députée sans filtre Danièle Obono publie aussitôt sur Twitter un message qualifiant le nouveau premier ministre, Jean Castex, "d’homme blanc", alors que, pour leur part, la gauche et les écologistes déplorent le choix politique de cet homme de droite, proche des milieux sarkozystesen lieu et place d’un proche de Juppé, ou d’une femme, ou d'une femme noire. 

La provocatrice La France insoumise inverse ensuite les rôles.
Elle partage quelques captures des attaques boomerang qu'elle s'est attirée, en pensant les Blancs assez lâches pour se laisser insulter, au nom de l'humanisme.

"Négresse", "macaque", "bonobo"... Voici une sélection allégée des injures racistes qu'a suscité la députée LFI, ces trois derniers jours, dans un contexte d'agressions racistes par les sympathisants racisés du Comité Adama.

Cette expression “homme blanc de droite bien techno & gros cumulard” ne passe pas dans les rangs de La République En Marche; quelques élus reprochent à leur collègue insoumise son “outrance”, voire son “racisme”. 
“Le racisme ordinaire des racialistes est le même que celui du RN. Seule la cible change”, lui rétorque ainsi la députée LREM Anne-Laurence Pétel, élue des Bouches-du-Rhône et dont la mère est membre du Parti communiste. 

Macron initiateur de la stigmatisation du "mâle blanc"

En 2018, l'ancien ministre de la Ville Jean-Louis Borloo avait remis au gouvernement son rapport sur les banlieues françaises.  Mandaté à l'automne par Macron, l'ex-patron de l'UDI avait consacré six mois de sa vie à travailler sur les pistes énoncées par le président, avant de proposer 19 'programmes' en vue d'une ambitieuse "réconciliation nationale".

Or, le 22 mai 2018, Macron avait soudain estimé qu’un plan élaboré par "deux mâles blancs" ne pouvait plus fonctionner dans la France d’aujourd’hui. 
La formule avait à l’époque indigné certains responsables politiques, comme 
Marine Le Pen qui dénonça "un argument racial" et la marque d’un “communautarisme”. Mais personne n’avait alors osé y redire à En Marche!

Danièle Obono se retranche aujourd'hui derrière cette caricature pour riposter à l'indignation de ses détracteurs. 
Obono répond qu’elle ne fait que reprendre une formule du président Macron soi-même lors de la présentation du plan banlieue de Jean-Louis Borloo qui sera finalement enterré.  
Elle rappelle que "quand c’est bibi, on applaudit et bravo, n’est-ce pas les député-es godillots". 

Cette riposte n’a pas impressionné les internautes et observateurs: le racialisme de l'un n'autorise pas le racialisme de l'autre, soutenue par ses amis de la France insoumise. 
"Quand Macron a parlé des ‘mâles blancs’, la bonne société a applaudi un président ouvert à la diversité. Quand Daniele Obono pointe la surreprésentation en politique [en France, Europe] des hommes blancs technocrates, les mêmes hurlent au racisme, déversent sur elle des injures ignobles. Tartuffes!”, a déploré le député Bastien Lachaud (LFI, Seine-Saint-Denis). 
Au côté notamment de Jean-Luc Mélenchon, ce député est impliqué dans les échanges violents avec les forces de l'ordre, que le Comité Adama et ses sympathisants accusent de violences racistes et de racisme. Le Tribunal correctionnel de Bobigny l'a condamné en septembre 2019 pour "actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation", à 6.000 euros d'amende, le 9 décembre, somme qu'il n'a pa personnellement payée
Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise, a fait de la surenchère: "Fachosvotre racisme à propos de la députée Danièle Obono est pitoyable d’indignité."