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samedi 30 novembre 2019

Les Républicains (LR) réunit son Conseil national pour "relever la tête"

Les investitures aux municipales de 2020 créent des dissidences aussi bien à LR qu'à LREM 

'Les Républicains', qui appartient à la majorité au Parlement  de Strasbourg, réunit son Conseil national ce weekend

L'objectif, samedi à Paris, est de "relever la tête" à quatre mois des municipales. Mais le temps est aux dissidences, comme on peut en constater une quinzaine dans les rangs de la majorité présidentielle, et de nouvelles, programmées pour ce moment, risquent d'être annoncées en sorte de brouiller le message de rassemblement du nouveau président Christian Jacob.

Le Conseil national, sorte de parlement du parti convoqué deux fois par an, se tient quelques semaines après l'élection de Christian Jacob, qui a succédé à Laurent Wauquiez.

"On va essayer d'être les plus interactifs possible et de supprimer les discours" promet Christian Jacob, chiraquien historique et ancien chef des députés LR à l'Assemblée, qui travaille depuis son arrivée à reconstruire le parti en s'appuyant sur sa base.

400 personnes sont attendues à 14h00 au siège du parti, rue de Vaugirard, et non pas à La Mutualité où ce type de réunion a habituellement lieu - ce qui permet au parti d'éponger une partie des 200.000 euros qu'avait coûté l'élection imprévue.

Une séance de questions-réponses avec la salle et la présentation d'une "nouvelle méthode de travail" sont au programme de ce "conseil national de lancement", autour de 12 thématiques, explique la présidente de l'instance, Annie Genevard.
Autorité de l'Etat, emploi, mais aussi réchauffement climatique ou fractures territoriales: "on va retrouver nos fondamentaux sur le régalien, mais on va aussi sur des pistes de plus en plus importantes aux yeux des Français et qui sont à nos yeux mal traitées ou insuffisamment traitées," ajoute A. Genevard.
Chacun de ces forums, piloté par un vice-président, planchera une fois par mois avec des représentants du terrain (élus, société civile) jusqu'à un "congrès des idées" prévu début juillet.

Pour A. Genevard, il faut "que la droite, absente du deuxième tour de la présidentielle en 2017, relève la tête. Jusqu'à présent, elle courbait l'échine sous le coup de défaites électorales. Je voudrais qu'avec ce Conseil national la droite porte un nouveau regard sur elle même et se dise oui, nous pouvons redevenir une force d'alternance".

Christian Jacob, qui n'a pas oublié son passage à la tête de la CNJA (le syndicat "jeunesse" de la FNSEA) dans les années 1990, veut aussi
mettre sur les rails un "grand mouvement de jeunesse" à l'horizon de la rentrée 2020.
L'ambition est claire: "qu'on soit le premier parti politique à avoir un vrai mouvement de jeunesse qui soit autonome dans son budget, ses actions et sa gouvernance", affirme Jacob, un président qui s'est engagé à ne pas se présenter à la présidentielle de 2022.
Avant le Conseil, une centaine de Jeunes LR ont appelé par voie de presse à "la refondation d'une droite sociale, attachée au mérite et à l'égalité des chances, résolument soucieuse des plus précaires".

Les démissions à LREM briseront-elles les illusions des Macron-compatibles ?
Comme les députés socialistes déçus du macronisme et démissionnaires, les juppéistes passés à LREM réalisent que les macroniens ne les considèrent pas et les tiennent loin des décisions. L'herbe n'est pas toujours plus verte chez les autres...  

Le président de la fédération de l'Hérault, Sébastien Pacull, vient de démissionner, suite au choix de LR de soutenir le maire sortant de Sète, soutien de Macron. S. Pacull pourrait présenter sa propre candidature à la mairie, à la tête d'une liste "d'union des droites" soutenue par le RN.

A Marseille, le président de l'influente fédération des Bouches-du-Rhône, Bruno Gilles, a refusé de se retirer devant sa rivale Martine Vassal, présidente du conseil départemental depuis 2015 et présidente de la métropole d'Aix-Marseille-Provence depuis 2018, et choisie par LR pour les municipales.

A Paris aussi les arbitrages d'investitures à la municipale conduisent à des dissidencesvendredi, le maire LR du XVIIe Geoffroy Boulard vient de lancer sa campagne sans référence à aucun parti, ni même à la droite ni au centre.

Et Christian Jacob compte les défections de députés LREM las des mauvais traitements et des choix politiques de Macron, singulièrement depuis son projet d'encadrement de l'attribution de l'AME (aide médicale de l'Etat - en fait, du contribuable - , un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins). Lien PaSiDupes : Immigration et santé : des députés LREM veulent maintenir en l'état l’accès aux soins des clandestins
 
Ajoutées à son "manque d'ancrage territorial", ces démissions donnent du parti du président une image déplorable que confirment les sondages. Lien PaSiDupes : Réforme des retraites : deux Français sur trois soutiennent la grève du 5 décembre

vendredi 29 novembre 2019

Erdogan estime Macron "en état de mort cérébrale"

Qui supporte encore Macron dans le monde?

Incidents diplomatiques : après l'OTAN, la Turquie

Résultat de recherche d'images pour "Macron Erdogan"Le président turc Recep Tayyip Erdogan a taclé son homologue français Emmanuel Macron ce vendredi 29 novembre, le jugeant en "état de mort cérébrale". 
Une observation qui rend la monnaie de sa pièce à l'arrogant et qui consacre une escalade des tensions et le caractère tranchant de Macron, à une semaine d'un sommet crucial de l'OTAN à Londres, à l’occasion des 70 ans de l’alliance atlantique.
Erdogan ne fait que reprendre les termes insultants du président français, lequel avait jugé l'OTAN en état de "mort cérébrale". Recep Tayyip Erdogan ne fait que lui retourner le compliment, déclarant : "Je m'adresse depuis la Turquie au président français Emmanuel Macron, et je le redirai à l'OTAN. Fais d'abord examiner ta propre mort cérébrale". "Ces déclarations ne siéent qu'à ceux dans ton genre qui sont en état de mort cérébrale", a commenté le président turc lors d'un discours à Istanbul.  

Ces propos sans langue de bois sont une riposte aux condamnations initiales émises jeudi par Macron de l'offensive lancée le mois dernier par la Turquie en Syrie contre une milice kurde appuyée par les pays occidentaux. 

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avait demandé à être reçu à Paris jeudi 28 novembre pour rencontrer le président Macron

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et le président français lors d’une conférence de presse à l’Elysée à la suite de leur rencontre, jeudi 28 novembre, à Paris.
Le représentant des 193 Etats-membres de l'ONU comptait bien mettre les choses au clair avant le mini-sommet de Londres des 3 et 4 décembre. Une première explication de texte suite aux propos indignes de Macron jugeant l'Organisation des Nations unies en "état de mort cérébrale" , qui ont provoqué de vives réactions de soutien de l’Alliance atlantique dans les capitales européennes. 
Macron assume pourtant sa grossièreté au point de se féliciter d’avoir " réveillé" l’Alliance, en proie à "une déconnexion criante et inacceptable ", a-t-il insisté.


"Ce ne sont pas des déclarations, ce sont des insultes", s'insurge paradoxalement l'Elysée

Macron attend "du président Erdogan qu'il clarifie les choses". L'ambassadeur turc à Paris a même  été convoqué au Quai d'Orsay. 
Lors de son entretien avec The Economist, "le président de la République a posé les termes d'un débat qui nécessite des réponses de chacun des alliés, mais peut-être plus particulièrement de la Turquie", a ajouté le président français, habitué à mettre en cause ses interlocuteurs et à se dédouaner. 

"Il y a cette
question de l'opération turque en Syrie et de ses conséquences, la résurgence possible de Daech (...) mais il y en a d'autres encore sur lesquelles ce sont des réponses sur le fond qu'il nous faut", a accusé Macron dont on attend des propositions plutôt que des invectives.

Les relations Macron-Erdogan exacerbent les tensions avec l'OTAN
Or, Ankara est membre de l'Alliance atlantique, comme la France, et le sommet crucial de l'OTAN à Londres la semaine prochaine s'annonce houleux. Recep Tayyip Erdogan et Emmanuel Macron, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre britannique Boris Johnson doivent se réunir en marge de ce sommet pour discuter de la Syrie. 

Le mois dernier, Ankara a lancé une incursion dans le nord-est de ce pays visant la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), qualifiée par la Turquie de "terroriste", pour des raisons historiques locales. Mais les pays occidentaux ont critiqué cette opération et Macron s'est cru autorisé à faire de la surenchère en insultant l'OTAN.

Les dirigeants turcs accusent Paris d'ignorer les préoccupations sécuritaires de la Turquie liées à la Syrie frontalière. "Qu'as-tu à faire en Syrie, toi ? Moi, j'ai le droit d'y entrer pour lutter contre le terrorisme. Mais toi, qu'as-tu à y faire ?", a lancé Erdogan. "Personne ne fait attention à toi. Tu as encore un côté amateur, commence par remédier à cela", a ajouté Erdogan à l'encontre de Macron. "Lorsqu'il s'agit de fanfaronner, tu sais très bien le faire. Mais lorsqu'il s'agit de verser à l'OTAN l'argent que tu lui dois, c'est autre chose"
"Il est tellement inexpérimenté ! Il ne sait pas ce qu'est la lutte antiterroriste, c'est pour cela que les Gilets Jaunes ont envahi la France", a-t-il encore asséné.

Suite à l'agression verbale de Macron déclarations jeudi, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, avait accusé la France de soutenir le terrorisme. 
"Il est déjà le parrain d'une organisation terroriste qu'il reçoit constamment à l'Elysée. S'il dit que son allié est l'organisation terroriste (...) il n'y a vraiment rien à ajouter", avait-il martelé.

Réforme des retraites : deux Français sur trois soutiennent la grève du 5 décembre

Le sondage Odoxa-Denstu Consulting contredit celui d'Elabe pour BFMTV (lien PaSiDupes)

Les Français estiment que le mouvement du 5 décembre est justifié

Résultat de recherche d'images pour "soutien greve 5 decembre"Ils sont à la fois pour un alignement des régimes de retraites et pour la mobilisation général de jeudi 5, révèle un sondage Odoxa-Denstu Consulting pour Franceinfo et Le Figaro. Il estiment en effet qu'il s'agit d'une mobilisation contre la réforme de l'ensemble du système des retraites et non pas contre la fin des régimes spéciaux.

Dans une large coalition, syndicats, partis d'opposition et Gilets Jaunes (espèce déclarée en voie d'extinction, mais qu'on ressort aux moments opportuns) appellent à faire grève et à manifester le 5 décembre contre le projet de "système universel" de retraite censé remplacer les 42 régimes existants. 
Une mobilisation qui s'annonce très suivie, notamment dans les transports, mais qui bénéficie d'un large soutien des Français, selon ce sondage Odoxa-Denstu Consulting pour Franceinfo et Le Figaro publié jeudi 28 novembre.
66% des Français estiment que cette grève est "justifiée", selon cette étude, ce qui témoigne d'un basculement important de l'opinion
Le mois dernier, cette mobilisation était en effet considéré "pas justifiée" par 57% des sondés, mais à l'époque la question portait sur la seule annonce des syndicats de la SNCF de faire grève à partir du 5 décembre.

67% jugent cette mobilisation avant tout contre l'ensemble de la réforme du système des retraites et pas spécifiquement contre la fin des régimes spéciaux, contrairement à ce qu'ont caricaturé les membres du gouvernement ces dernières semaines. 
Jeudi 21 novembre la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait dénoncé sur Franceinfo "des revendications très corporatistes" des syndicats qui, selon elle, ne veulent pas de la réforme "parce qu'ils ne veulent pas la disparition d'un régime extrêmement avantageux".
"Les Français doivent quand même réaliser que ce sont aujourd'hui des syndicats qui défendent des régimes spéciaux extrêmement déficitaires qui sont payés par nos impôts et donc ce sont des revendications très corporatistes", avait polémiqué Buzyn. "Ce sont des gens qui ne connaissent pas la réforme et qui juste ne veulent pas d'une réforme parce qu'ils ne veulent pas la disparition d'un régime extrêmement avantageux", a-t-elle poursuivi, assurée et hautaine.
"Emmanuel Macron a perdu la bataille de la com'", conclut l'institut de sondages. 
Ce soutien à la grève est d'autant plus remarquable que 4 Français sur 10 (6 sur 10 en région parisienne) reconnaissent qu'ils seront perturbés par ce mouvement social et 65% d'entre eux sont persuadés que le gouvernement va tenir bon, "quitte à devoir subir un long conflit social". 

Sondage a été réalisé sur internet les 27 et 28 décembre auprès d'un échantillon de 1.005 Français représentatif [?] de la population.

Grèves du 5 décembre: Macron fébrile, Delevoye reçoit tous les syndicats de nouveau

Le haut-commissaire aux Retraites recevra "toutes les organisations syndicales entre maintenant et le 5 décembre"

"Entre maintenant et le 5 décembre, comme il était prévu, chacun au moins une fois", a-t-il annoncé vendredi matin sur la chaîne LCI.

Résultat de recherche d'images pour "fureur de delevoye"
"La loi [ce qui restera du projet de loi] sera votée avant la fin de la session parlementaire du premier semestre 2020"avait indiqué le Premier ministre Edouard Philippe devant le Conseil économique, social et environnementale, le 12 septembre, a rappelé Jean-Paul Delevoye. Mercredi, "il a reprécisé le calendrier; moi je suis en cours de discussions avec les organisations syndicales; nous allons accélérer un peu le calendrier" des entretiens, a-t-il ajouté.

"Je terminerai un peu avant le 5 décembre mes rencontres, pour faire en sorte que le 8, le 9 ou le 10 je puisse en présenter les conclusions au premier ministre et de là, avant la fin de l'année, il précisera le projet, son architecture et le passage au Parlement".

Reculade de Macron et Delevoye

A propos de la "clause du grand-père"
Elle repousserait la réforme aux seuls nouveaux entrants aujourd'hui dans le monde du travail, mais Delevoye a précisé que "cela fait partie des hypothèses, mais sa généralisation effectivement est écartée".
"Nous avions préconisé que si la loi était votée en 2020, c'était la génération 1963 (qui était concernée), pourquoi ? Parce que c'était la génération qui avait 62 ans en 2025", a-t-il expliqué.
Mais "ce projet-là, c'est sur les 40, 50, 60 prochaines années, c'est pas à une année, deux années, cinq années près", a-t-il assuré, précisant que "ce débat est sur la table, c'est la borne que j'ai proposée dans mon rapport mais elle peut parfaitement changer".
"Faut-il une date unique? Selon les situations, on peut avoir une diversité de situations qui amène une diversité de réponses", a-t-il concédé. "Tout est sur la table."

Les régîmes spéciaux ont un avenir.
"J'ai 350 réunions d'ici la fin de l'année. Il y a une multitude de situations, comment voulez-vous imposer une durée, une transition, un chemin identique alors qu'il y a tant de diversité?", a observé le haut-commissaire. "Il y aura un temps (de transition) adapté."

Des promesses intenables
Sur le déficit prévu du régime, Delevoye a répondu: "Nous ferons en sorte qu'il y ait une règle d'or dans le système universel, où il n'y aura pas de déficit."

Les syndicats maintiennent quant à eux la pression.
SNCF, RATP, Air France, DGAC, EDF, poids lourds, raffineries, enseignants, étudiants, policiers, éboueurs... les appels à la grève reconductible se sont multipliés pour le 5 décembre, gonflés par les centrales CGT, FO, FSU, Solidaires - à l'exception notable de la CFDT, mais avec la participation de la confédération des cheminots -, des organisations lycéennes FIDL, MNL, UNL et étudiante UNEF, sans la FAGE, premier syndicat étudiant, qui n'appelle pas à la mobilisation le 5 décembre prochain.

 

Black Friday bashing, nouvel interdit écologiste, diktat infantilisant et méprisant

Un 'bloc Friday' impose son idéologie dans Paris anti-Black Friday

Youth For Climate et Extinction Rebellion s'immiscent dans nos vies



Ces associations qui se prennent pour des directeurs de conscience verte ont organisé une opération 'Block Friday' ce vendredi dans plusieurs villes et doit s’articuler dans la capitale autour du blocage d’un "commerce majeur", une cible parmi d'autres.

La version Block Friday du Black Friday importé des Etats-Unis, comme Hallowe'en ou la langue américaine (dont nos bobos-écolos se gargarisent en persillant leur langage de mots - écorchés comme veaux de lait en abattoir - sans pour autant savoir construire une phrase correcte), Block Friday, depuis quelques jours, ce sont des slogans sur des tracts virtuels qui pourrissent les réseaux sociaux aussi sûrement que les panneaux publicitaires à l'entrée des villes et villages: "L’abus de production nuit gravement à la planète", " surconsommer tue" ou encore "stoppons la grande braderie de la planète" révèlent un terrorisme qui n'a d'équivalent que ceux dénonçant le réchauffement climatique, mais tend vers une dictature de type khmère rouge. A chaque fois, ces mots sont accompagnés d’un même hashtag #BlockFriday appelant à une opération pacifique dans la forme (on l'espère), mais violente, sur le fond: une agression vertueuse des citoyens jusque dans l'intimité de leurs domiciles. 
Ce vendredi sera "noir" de grosses opérations commerciales, de publicités à gogo et d’orgies de prix cassés, certes, mais la paire vertueuse ne prend pas en considération les petites bourses qui se feront plaisir, comme les parents qui utilisent chaque année l'ARS à l'achat de "sneakers" (tout bêtement des 'baskets', non, des 'chaussures de sport'...) de marque et de prix. Vive les sabots de sport façonnés pendant les longues soirées d'hiver au coin de la cheminée dans du bois de châtaignier vieilli !

"Non au consumérisme mortifère !" hurlent les croque-morts verts
Les organisateurs de ce mouvement rétrograde de décroissance économique sont paradoxalement 'Youth for Climate (YFC) et Extinction Rebellion (XR)
YFC (en français 'La Jeunesse pour le climat') est incarné par une jeune fille à tête de mort de 16 ans qui semble porter toute la misère écologique du monde sur ses frêles épaules d'adolescente triste et méchante. Si être jeune, c'est vivre et  vivre en harmonie avec son époque plutôt qu'à celle de ses parents, cette jeunesse-là est inadaptée, si ce n'est moribonde. 
Quant à XR, non pas l'i-phone (!), mais Extinction Rebellion (encore de l'anglais), il est incarné par son co-fondateur américain Roger Hallam, dont les propos antisémites  sur l’Holocauste - publiés mercredi 20 novembre par le quotidien allemand Die Zeit - viennent tout juste de provoquer la nausée. Pour lui et ses adeptes, la Shoah n’était "qu’une connerie [fuckery] de plus dans l’histoire humaine". Et il se justifie : "le fait est que des millions de personnes dans notre histoire ont été régulièrement tuées dans des circonstances terribles ". Il cite ainsi l’exemple du génocide au Congo, dans lequel "les Belges sont venus au Congo à la fin du XIXe siècle et l’ont décimé"...
Est-ce donc un hasard pure (et respirable) que le député LFI Adrien Quatennens, déclare apprécier le mouvement et plus particulièrement ses méthodes d'action non-violente - "violence passive" consistant à générer des retards dans la vie de ses concitoyens par des occupations de lieux publics et des blocages - et que Mediapart décrivent favorablement XR et YFC (on dirait des noms de robots ou des de bâtiments de stalag) "nés en 2018 dans un contexte de (re)prise de conscience de l’urgence environnementale, qui avait été étouffée par les fausses promesses du 'développement durable' ? Les jeunes n’ont pas encore forcément tous saisi à quel point cette notion est trompeuse, mais ils ont compris qu’ils avaient été trompés sur la gravité de la situation", estime le site révolutionnaire trotskiste et... complotiste.

Ils organisent une série d’actions dans une trentaine de villes
– à l'imitation de la grève mondiale pour le climat – visant notamment à "occuper et bloquer de manière festive des "temples" de la consommation". Objectif : Dire "non au consumérisme mortifère". Contre le complot mené un siècle et demi par l'auteur de 'J'accuse", Emile Zola, avec "Au Bonheur des Dames"(1883), roman entraînant le lecteur dans le monde des grands magasins, l’une des innovations du Second Empire...

"Vendredi 29 novembre, c’est le Black Friday : un jour de soldes intensives [je dirai 'intensifs' parce que je ne suis ni un activiste XR donneur de leçons, ni un pro de la presse] et d’achats compulsifs, symbole du capitalisme le plus néfaste. Dévorant notre monde, épuisant ses ressources naturelles, multipliant les écocides, exploitant les plus faibles, et creusant les inégalités sociales au nom du mythe de la croissance infinie. Le consumérisme finira par nous détruire si nous n’agissons pas avant", notent les membres de XR qui prévoient plusieurs actions à Paris, alors que le Black Friday doit générer 6 milliards de dépenses en France, cette année. Et donner un coup de boost pouce à la courbe du commerce dont Macron ne manquera pas de s'enorgueillir.

Convergence des luttes écologistes millénaristes
Les millennials, la génération Zl et tous ceux qui s'en remettent à nous [et les "abstinence-only"?] , nous leur disons : "La fin du monde est dans douze ans [2031] si l'on ne fait rien pour le changement climatique", Alexandria Ocasio-Cortez, interrogée par Ta-Nehisi Coates, MLK Now, 22 janvier 2019. "J'aimerais vraiment qu'on ait plus que douze ans. Mais ce sont nos poumons qui étoufferont à cause des feux de forêt. [...] L'atermoiement climatique est le nouveau négationnisme climatique."  AOC sur Instagram Live.
"C’est la première action que nous faisons avec Youth for Climate. Nous nous rejoignons pour dire qu’un autre modèle est possible et que le Black Friday n’est pas nécessaire. C’est le symbole même du consumérisme", déplore un membre anonyme de XR, proche de la coordination, avant de donner plus de détails sur les actions.

"Chaque groupe local en France est autonome et choisit lui-même ses partenaires et le type d’action qu’il souhaite organiser. Ça peut être une manifestation à vélo, des actions de pocket message consistant à laisser des messages dans les habits des magasins rappelant que la surconsommation détruit la planète (et non pas ces messages intempestifs laissés  à des inconnus lorsque le clavier du portable dans la poche compose des numéros subrepticement] ou encore des extinctions des vitrines ou des remplacements de publicités. A Paris, nous comptons bloquer un commerce majeur de la capitale", assure-t-il. Déjà ciblé par les membres de XR et plus récemment lors des un an des Gilets jaunes, le centre commercial Italie 2 devrait être épargné.

Les commerçants, comme les agriculteurs, sont désignés à la vindicte de justiciers
Italie 2 à Paris: entrave par XR à la liberté de commercer
Le centre commercial Italie Deux, situé dans le 13e arrondissement, porte encore les stigmates du 16 novembre dernier et le blocage de 17h par XR en octobre dernier est dans toutes les têtes. Son propriétaire, Hammerson PLC, est un groupe britannique d’investissement, de développement et de gestion immobilière (détenteur aussi des Terrasses du Port à Marseille, des "3 Fontaines" à Cergy (Val-d'Oise) ou de Nicétoile à... Nice. Mais à la veille du Black Friday, les commerçants se préparent à recevoir d’abord les clients. "Je ne comprends pas trop pourquoi on est devenus une cible. Mais je croise les doigts. C’est le premier jour de l’activité la plus importante de l’année jusqu’à Noël. Et elle est très importante pour nous", explique une commerçante. "Italie Deux a déjà trinqué", réagit-on chez XR, qui a dans le collimateur une zone commerciale du centre de la capitale. Suivez son regard vers Le Bon Marché Rive Gauche et La Samaritaine ou, à la rigueur, un Sephora, puisqu'ils sont détenus par LVMH, dont le propriétaire, Bernard Arnault, est devenu la première fortune au monde, annonce-t-on précisément aujourd'hui.

Mais, dans cette coordination, certains se montrent sceptiques face à des actions contre des centres commerciaux et visent les directions. "Il faudrait [vaudrait", mais à XR, on n'a pas affaire à des lumières] mieux cibler des sièges sociaux", note un membre de XR présent lors du blocage du Châtelet en octobre dernier.
Il est désormais plus radical, ce vendredi, et proche des idées d’ATTAC, des altermondialistes à qui la violence ne fait pas peur. Quand ils n'en sont pas issus ou encore membres, certains groupes locaux se sont d’ailleurs associés à l’association (loi 1901, subventionnée) pour leurs actions. 
Par ailleurs, entre 50 et 100 militants des groupes ANV-COP21 et Amis de la Terre ont installé des barricades de bottes de pailles et formé des barrages humains ce jeudi devant le centre Amazon de Brétigny-sur-Orge (Essonne).

La libre circulation des migrants, ça va; celle des biens, ça ne va plus !
Les entreprises françaises de commerce électronique, tels VentePrivée (Veepee, propriété de Jacques-Antoine Granjon, un complice en affaires de Xavier Niel (Free ou groupe Le Monde) et Marc Simoncini (Meetic), le déstockeur Showroomprivé (groupe Carrefour) ou CDiscount (groupe Casino) devraient être épargnées et bénéficieront de ces actions protectionnistes.

Loi anti-gaspillage et Green Friday

Dès lundi, la ministre de la Transition écologique du banquier Macron, Elisabeth Borne, s'est faite la porte-parole des lobbies, alertant contre la pollution que génère le 'Black Friday', mettant en garde contre "la frénésie de consommation" liée à cette journée de promotions. 

En commission, les députés ont suivi le gouvernement, donnant leur accord à une interdiction des campagnes de promotions du 'Black Friday', qui donne l’impression aux consommateurs de bénéficier de soldes, alors que ce n’est pas la période : les "gens qui ne sont rien"  ne font la différence, mais leurs porte-feuilles, si ! 
Cet amendement au projet de loi anti-gaspillage, un interdit de plus, adopté dans la nuit de lundi à mardi, doit encore être examiné dans l’hémicycle à partir du 9 décembre. C’est la députée non-inscrite et ancienne ministre socialiste de l'Ecologie Delphine Batho qui porte cette mesure et veut mettre fin au 'Black Friday', au nom de la lutte contre la "surconsommation".

Du côté de la mairie de Paris, on soutient le Green Friday. 
La Fédération Envie, Altermundi, DreamAct, Emmaüs, Ethiquable et le Réseau francilien du réemploi sont les membres fondateurs de l’association 'Green Friday', comme on a le "Père Noël vert" pour faire concurrence au traditionnel Papa Noël rouge... Son objectif est avant tout de faire prendre conscience aux "gens qui ne sont rien" des impacts sociaux et environnementaux des achats, et d’impulser des nouveaux modes de consommation. Tous les commerçants qui participent au Green Friday s’engagent à ne pas faire de promotion le jour du Black Friday et à reverser 10 % de leur chiffres d’affaires du jour à une association de sensibilisation à la consommation responsable. L'argent circule...

En octobre 2019, à la suite de l'occupation d'un centre commercial parisien par Extinction Rebellion, l'
ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique (!) et ancienne ministre de l'EnvironnementSégolène Royal, appela à la répression rapide d'un mouvement qu'elle juge violent
Commentant également cette action, le journaliste Daniel Schneidermann dénonça en revanche le désintérêt des media français pour les actions non-violentes et pour la question de la décroissance. 

jeudi 28 novembre 2019

Violences en tout genre : LREM ne sait plus que faire de son député Stéphane Trompille

LREM reste passive face à un député de l'Ain ingérable

Le groupe LREM refuse d’agir face à un nouveau cas de harcèlement sexuel de ses députés

Le député de l’Ain Stéphane Trompille est accusé par une ex-collaboratrice de propos écrits et oraux à connotation sexuelle dans l’exercice de ses fonctions. Des allégations corroborées par un collègue témoin de ces agissements présumés. Ce comportement aurait entraîné un arrêt maladie de la victime présumée dès janvier 2018, quelques mois seulement après sa prise de fonction.
Se drapant dans la présomption d’innocence pour étouffer l'affaire, son groupe parlementaire attend le jugement prud’homal, après une audience programmée le 13 février 2020
Par ailleurs, les deux anciens collaborateurs attaquent le député devant les prud’hommes pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’audience est prévue le 13 février devant les prud’hommes de Bourg-en-Bresse.

En attendant, Stéphane Trompille exclut de se retirer de la vie politique. 
Le mouvement, informé de sa situation, ne lui a pas demandé de modifier son activité...
D'abord adhérent MoDem en 2002, puis sympathisant socialiste en 2007, ce député LREM de la "société civile" en 2016 est assigné aux prud’hommes pour licenciement abusif par deux ex-collaborateurs dont l’une l'accuse de messages à connotation sexuelle. 
Entre autres griefs des plaignants, outre le licenciement sans cause réelle et sérieuse, le défaut de visite médicale à l’embauche ou encore l’exécution déloyale du contrat de travail par leur employeur. "Faux", réplique le député de la République en Marche, qui parle d’une vengeance après les avoir congédiés.

Sans attendre l'audience devant le Conseil des Prud'hommes de Bourg-en-Bresse début février 2020, l'élu de la République macronienne a d'ores et déjà annoncé qu'il ne compte ni démissionner de son mandat, ni se mettre en retrait afin d'assurer sa défense. Il se dit "trahi mais serein". Il a d’ailleurs porté plainte pour fausses déclarations.
On ignore si 'Osons le féminisme' ou #NousToutes est au nombre des plaignants, lorsqu'un élu de la majorité présidentielle est en cause.


Trompille s'est fait connaître avec le selfie d'un doigt d'honneur en plein congrès d'En Marche!

C'est dire que ce parlementaire de 36 ans a un dossier plus lourd qu'on ne pense. Son excuse: il venait d'être élu - les doigts dans le nez - délégué général du mouvement. 
Mais il a célébré cette ascension politique  - et cette reconnaissance de sa valeur par ses pairs - avec trois députés qui ont eu la bonne idée de marquer le coup avec un petit selfie où on voit Stéphane Trompille hilare en compagnie de ses deux acolytes frustrés, l'avenir de La République en marche, Pierre Henriet, 28 ans, député de la Vendée, et de Damien Pichereau, député de la Sarthe, 31 ans, co-responsable du groupe LREM sur le projet de loi relatif aux mobilités, qui fait… un doigt d'honneur.
Et, bien inspiré, le député de l'Ain n'a pas hésité un instant à publier leur photo sur Twitter, le 18 novembre 2017... 
 Tweetfail : le selfie doigt d'honneur d'un député LREM en plein congrès


Peu de temps après publication de ce tweet, Stéphane Trompille l'a supprimé, expliquant qu'il s'agissait d'une "erreur".
Non non c'est une erreur de post de ma part.
Cette photo ne devait pas être postée.

Trop tard. 
Ce type n'est pas qu'un "godillot"...


Trompille s'est fait épingler dès sa première année d'exercice de son mandat parlementaire, le 21 juin 2018

Il n'a pas hésité à exercer la fonction d'assesseur auprès du Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Bourg-en-Bresse, fonction incompatible avec un mandat de député et contraire au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs.

C'est probablement parce qu'il est employé de banque avec bac +2 dans le civil et dans un souci d'utilisation appropriée des compétences que LREM l'a placé à la fois à la commission de la Défense nationale et des Forces armées à l'Assemblée nationale et à la mission d'information sur le secteur spatial de défense dont il est nommé co-rapporteur !
Il est également membre de la CyberTaskForce (Cyberdéfense numérique), suppléant de la délégation française à l’Assemblée parlementaire de l'OTAN et membre du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC). Peut-être ne sont-ils pas tous au niveau de ce très distingué délégué du personnel CFDT...

Le député LREM de l'Ain, en état d'ébriété, Stéphane Trompille, a-t-il cherché la bagarre avec des Gilets jaunes ? 

Résultat de recherche d'images pour "Stéphane Trompille"Une vidéo postée sur Facebook montre une altercation – qui aurait pu tourner en pugilat — entre ce député LREM de l’Ain et des Gilets Jaunes. Des faits qui se sont déroulés au péage autoroutier d’Attignat et qu'il a lui-même confirmés  à la presse locale, ainsi qu’à la Voix de l’Ain, qui a consacré un article à l’affrontement.

"Je rentrais d’un rendez-vous dans une mairie" [sans précision du lieu], a expliqué Stéphane Trompille au journaliste de la Voix de l’Ain, auprès duquel il se justifie ainsi : "L’un d’eux m’a dit : "On va te retrouver". Quand j’entends aussi que je suis un privilégié, tout cela m’a fait perdre mon sang-froid. Et avec la fatigue… Je revenais aussi d’un déplacement, dans le cadre d’une mission d’information." Laquelle ? Où ?

Un Gilet Jaune présent témoigne que le député "éméché" a "pété les plombs". 
Le journal local rapporte aussi que certains sont témoins que le député était "alcoolisé" au moment des faits. "J’ai bu un verre à la mairie lors de mon rendez-vous, et une bière avec les Gilets Jaunes", a rétorqué le trentenaire à la Voix de l’Ain. Un verre et une bière et le fan de Macron ne se sent plus... 

La vidéo a été postée le week-end du 1er décembre sur Facebook. 
Pendant une minute, on y voit le député Stéphane Trompille, manifestement éméché, chercher l'affrontement avec un Gilet Jaune qui l'aurait préalablement menacé au péage autoroutier d'Attignat (Ain).  Stéphane Trompille repousse des manifestants qui s'interposent voulant éviter ainsi que l'incident ne dégénère, mais l'élu cherche à forcer le barrage.

Stéphane Trompille confirme "l'altercation" et livre sa propre version sur Twitter. Il aurait été menacé, lui et sa famille, alors qu'il "échangeait avec les gilets jaunes depuis une trentaine de minutes".
Il se justifie en invoquant des mises en garde "viriles": "J'ai explosé d'une colère malheureuse, mais sincère".
L'intégralité de la scène n'a pas été filmée. Impossible donc d'apprécier donc la réalité des menaces et la nature exactes des propos proférées de part et d'autre :.

Contacté par la presse, l'arrogant macronien n'a pas daigné répondre aux sollicitations.