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vendredi 8 novembre 2019

Sondage : 73 % des Français ont une mauvaise opinion de la politique du gouvernement en matière d'immigration

Mais les quotas annoncés sont bien accueillis: 
le terme est juste trompeur et mal compris !  

Encore un sondage manipulateur : après l'IFOP, Odoxa-Dentsu Consulting
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73% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de la politique du gouvernement en matière d'immigration, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié jeudi 7 novembre. Sachant que l'immigration ne serait pas la cinquième roue du carrosse des préoccupations des Français, mais seulement leur 7e plus important souci, une contre-vérité fondamentale entachant la suite, en plein débat plus que houleux sur la montée de l'islam politique et des violences à caractère religieux.

27% auraient une bonne opinion de la politique gouvernementale en matière d'immigration. Dans le détail, seuls les sympathisants LREM lui sont en fait favorables (à 68%). Les sympathisants des autres formations de gauche comme de droite rejettent tous la politique du gouvernement dans ce domaine.

Interrogés sur les principales mesures présentées par le gouvernement, avant même qu'ils aient pu réellement les étudier, les sondés déclarent y être plutôt favorables, a priori. 
L'instauration de quotas d'immigration par métier les séduit : 61% des personnes interrogées estimeraient que c'est une bonne mesure (39% une mauvaise). Seuls les sympathisants de La France insoumise (à 51%) et ceux du Parti socialiste (à 52%) estiment majoritairement qu'elle est mauvaise. Les sympathisants RN, eux, sont partagés, 50% estimant que c'est une bonne mesure et 50% pensant le contraire.

Il y a tromperie sur la marchandise

Les quotas annoncés ne sont pas limitatifs, mais sélectifs
Le sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro tombe à pic pour le gouvernement : 61% des sondés sont ainsi favorables à l'instauration de quotas d'immigration par métier, assure-t-il dès le 7. 
Or, c'est le mercredi 6 novembre qu'Edouard Philippe a présenté ses vingt mesures qui constituent les grands axes de sa politique migratoire et que, sans attendre (ni le précéder ?)  Odoxa ouvre également son sondage sur deux jours, à chaud donc, sous l'effet des commentaires de la presse, avant que les sondés ait pu réaliser qu'il n'a nullement préconisé des quotas classiques, restrictifs à l'ancienne, mais des quotas élitistes, adressés aux étrangères performants dans les secteurs où nos universités et nos grandes écoles ont échoué à former les hommes et les femmes dont le pays à besoin et au détriment des pays en voie de développement qui devront empêcher la fuite de leurs cerveaux pour pouvoir préserver leur avenir...
Les "objectifs chiffrés" (quotas avant passage au blanchiment sémantique) sont illusoires.
Des "quotas" ou "objectifs chiffrés" d'immigration professionnelle vont être fixés chaque année, pour que la "France recrute" les cerveaux dont elle manque, non pas dans l'Union européenne, mais dans les pays moins attractifs. Un cas de libre circulation des personnes que les 'No Border' (transnationaux) rejettent...
Or, les plus optimistes estiment que seulement 10% des migrants économiques sont concernés par les critères annoncés de sélection. Si Macron cherche à faire illusion à une partie de la droite, en fait, il ne trompe personne.

Guillaume Peltier dénonce l’"immense carabistouille" d’Emmanuel Macron. Si le vice-président délégué des Républicains se félicite du futur délai de carence pour l’accès aux soins des immigrés et la mise en place d’objectifs professionnels pour les secteurs en tension, il estime que c’est très insuffisant et dénonce ce nouvel "en même temps" de l’exécutif sur l’immigration. 
"Nous sommes sur cette question dans l’absolu macronisme, le 'en même temps'. Une dose de bonne intention et en même temps, une immense carabistouille, une immense illusion", a-t-il dénoncé mardi matin sur Europe 1.
Bien sûr que la question des quotas, nous y sommes favorables s’il s’agit de limiter l’immigration, et de remplacer l’immigration sociale par une immigration qualifiée. Certes. Mais c’est tellement insuffisant", a développé le député d'Eure-et-Loir. "Il n’y a rien sur la réforme de l’aide médicale d’Etat que l’on souhaite limiter aux seuls cas d’urgence. Il n’y a rien sur l’expulsion des clandestins et des déboutés du droit d’asile. Il n’y a rien sur la suppression des filières de mafias de passeurs. Il n’y a rien sur la création de centres de traitement des demandes d’asile", a-t-il énuméré.
Et d'ajouter : "La politique commande de s’attaquer à la vraie cause d’un problème. Quelle est la cause de l’immigration aussi ? La misère et la détresse des pays du Sud", a souligné l'élu LR. "A quand un vrai plan Marshall de coopération et de co-développement des pays du Sud, conditionné à des contreparties strictes,  retour des clandestins, création d’administrations d’état-civil, politique de visas beaucoup plus stricts. On peut régler la question de l’immigration, mais il faut de l’autorité, de la fermeté et de la sagesse."

Plus de 90% plébiscitent l'encadrement des flux migratoires et des aides sociales 

96% des sondés approuvent le durcissement des conditions d'accès aux soins médicaux pour les étrangers en situation irrégulière :  63% sont favorables et 33% très favorables. 37% y sont opposées. 
Seuls les sympathisants EELV y sont majoritairement opposés à 59% et ceux de LFI sont partagés (50% pour et 50% contre).

66% des personnes interrogées sont favorables au durcissement des critères de regroupement familial. Seuls les sympathisants EELV sont opposés (à 57%) à ce renforcement des exigences.

Bizarrement, 
Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro dissocient immigration, santé, couverture sociale et éducation
Ils interrogent les Français sur les thématiques qui ont le plus d'importance à leurs yeux et ils relèguent l'immigration en 7e position, loin derrière la santé (cf. accès aux soins, ci-dessus), le pouvoir d'achat et les questions de sécurité sociale. 

Les idéologues d'
Odoxa, franceinfo et Le Figaro n'envisagent pas que
les Français les plus défavorisés sont les premiers exposés et ils assurent donc que seuls les sympathisants de droite (LR et RN) placent l'immigration en 3e position derrière la santé et le pouvoir d'achat...

Cette enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.005 Français interrogés par internet les 6 et 7 novembre 2019, suivant la méthode des ...quotas.

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