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jeudi 28 novembre 2019

Violences en tout genre : LREM ne sait plus que faire de son député Stéphane Trompille

LREM reste passive face à un député de l'Ain ingérable

Le groupe LREM refuse d’agir face à un nouveau cas de harcèlement sexuel de ses députés

Le député de l’Ain Stéphane Trompille est accusé par une ex-collaboratrice de propos écrits et oraux à connotation sexuelle dans l’exercice de ses fonctions. Des allégations corroborées par un collègue témoin de ces agissements présumés. Ce comportement aurait entraîné un arrêt maladie de la victime présumée dès janvier 2018, quelques mois seulement après sa prise de fonction.
Se drapant dans la présomption d’innocence pour étouffer l'affaire, son groupe parlementaire attend le jugement prud’homal, après une audience programmée le 13 février 2020
Par ailleurs, les deux anciens collaborateurs attaquent le député devant les prud’hommes pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’audience est prévue le 13 février devant les prud’hommes de Bourg-en-Bresse.

En attendant, Stéphane Trompille exclut de se retirer de la vie politique. 
Le mouvement, informé de sa situation, ne lui a pas demandé de modifier son activité...
D'abord adhérent MoDem en 2002, puis sympathisant socialiste en 2007, ce député LREM de la "société civile" en 2016 est assigné aux prud’hommes pour licenciement abusif par deux ex-collaborateurs dont l’une l'accuse de messages à connotation sexuelle. 
Entre autres griefs des plaignants, outre le licenciement sans cause réelle et sérieuse, le défaut de visite médicale à l’embauche ou encore l’exécution déloyale du contrat de travail par leur employeur. "Faux", réplique le député de la République en Marche, qui parle d’une vengeance après les avoir congédiés.

Sans attendre l'audience devant le Conseil des Prud'hommes de Bourg-en-Bresse début février 2020, l'élu de la République macronienne a d'ores et déjà annoncé qu'il ne compte ni démissionner de son mandat, ni se mettre en retrait afin d'assurer sa défense. Il se dit "trahi mais serein". Il a d’ailleurs porté plainte pour fausses déclarations.
On ignore si 'Osons le féminisme' ou #NousToutes est au nombre des plaignants, lorsqu'un élu de la majorité présidentielle est en cause.


Trompille s'est fait connaître avec le selfie d'un doigt d'honneur en plein congrès d'En Marche!

C'est dire que ce parlementaire de 36 ans a un dossier plus lourd qu'on ne pense. Son excuse: il venait d'être élu - les doigts dans le nez - délégué général du mouvement. 
Mais il a célébré cette ascension politique  - et cette reconnaissance de sa valeur par ses pairs - avec trois députés qui ont eu la bonne idée de marquer le coup avec un petit selfie où on voit Stéphane Trompille hilare en compagnie de ses deux acolytes frustrés, l'avenir de La République en marche, Pierre Henriet, 28 ans, député de la Vendée, et de Damien Pichereau, député de la Sarthe, 31 ans, co-responsable du groupe LREM sur le projet de loi relatif aux mobilités, qui fait… un doigt d'honneur.
Et, bien inspiré, le député de l'Ain n'a pas hésité un instant à publier leur photo sur Twitter, le 18 novembre 2017... 
 Tweetfail : le selfie doigt d'honneur d'un député LREM en plein congrès


Peu de temps après publication de ce tweet, Stéphane Trompille l'a supprimé, expliquant qu'il s'agissait d'une "erreur".
Non non c'est une erreur de post de ma part.
Cette photo ne devait pas être postée.

Trop tard. 
Ce type n'est pas qu'un "godillot"...


Trompille s'est fait épingler dès sa première année d'exercice de son mandat parlementaire, le 21 juin 2018

Il n'a pas hésité à exercer la fonction d'assesseur auprès du Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Bourg-en-Bresse, fonction incompatible avec un mandat de député et contraire au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs.

C'est probablement parce qu'il est employé de banque avec bac +2 dans le civil et dans un souci d'utilisation appropriée des compétences que LREM l'a placé à la fois à la commission de la Défense nationale et des Forces armées à l'Assemblée nationale et à la mission d'information sur le secteur spatial de défense dont il est nommé co-rapporteur !
Il est également membre de la CyberTaskForce (Cyberdéfense numérique), suppléant de la délégation française à l’Assemblée parlementaire de l'OTAN et membre du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC). Peut-être ne sont-ils pas tous au niveau de ce très distingué délégué du personnel CFDT...

Le député LREM de l'Ain, en état d'ébriété, Stéphane Trompille, a-t-il cherché la bagarre avec des Gilets jaunes ? 

Résultat de recherche d'images pour "Stéphane Trompille"Une vidéo postée sur Facebook montre une altercation – qui aurait pu tourner en pugilat — entre ce député LREM de l’Ain et des Gilets Jaunes. Des faits qui se sont déroulés au péage autoroutier d’Attignat et qu'il a lui-même confirmés  à la presse locale, ainsi qu’à la Voix de l’Ain, qui a consacré un article à l’affrontement.

"Je rentrais d’un rendez-vous dans une mairie" [sans précision du lieu], a expliqué Stéphane Trompille au journaliste de la Voix de l’Ain, auprès duquel il se justifie ainsi : "L’un d’eux m’a dit : "On va te retrouver". Quand j’entends aussi que je suis un privilégié, tout cela m’a fait perdre mon sang-froid. Et avec la fatigue… Je revenais aussi d’un déplacement, dans le cadre d’une mission d’information." Laquelle ? Où ?

Un Gilet Jaune présent témoigne que le député "éméché" a "pété les plombs". 
Le journal local rapporte aussi que certains sont témoins que le député était "alcoolisé" au moment des faits. "J’ai bu un verre à la mairie lors de mon rendez-vous, et une bière avec les Gilets Jaunes", a rétorqué le trentenaire à la Voix de l’Ain. Un verre et une bière et le fan de Macron ne se sent plus... 

La vidéo a été postée le week-end du 1er décembre sur Facebook. 
Pendant une minute, on y voit le député Stéphane Trompille, manifestement éméché, chercher l'affrontement avec un Gilet Jaune qui l'aurait préalablement menacé au péage autoroutier d'Attignat (Ain).  Stéphane Trompille repousse des manifestants qui s'interposent voulant éviter ainsi que l'incident ne dégénère, mais l'élu cherche à forcer le barrage.

Stéphane Trompille confirme "l'altercation" et livre sa propre version sur Twitter. Il aurait été menacé, lui et sa famille, alors qu'il "échangeait avec les gilets jaunes depuis une trentaine de minutes".
Il se justifie en invoquant des mises en garde "viriles": "J'ai explosé d'une colère malheureuse, mais sincère".
L'intégralité de la scène n'a pas été filmée. Impossible donc d'apprécier donc la réalité des menaces et la nature exactes des propos proférées de part et d'autre :.

Contacté par la presse, l'arrogant macronien n'a pas daigné répondre aux sollicitations.

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