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lundi 25 novembre 2019

Violences conjugales: Philippe annonce un plan pour éradiquer le Mal

L'Edouard annonce un plan à forte tonalité sexiste et répressive

L'homme est-il un monstre pour la femme ?

Des manifestantes lors de la marche #NousToutes contre les violences sexistes et sexuelles, le 23 novembre 2019 à Paris.
L'hymne des femmes, datant des luttes féministes de 1971, a retenti: 
"A bas, à bas, le patriarcat", "Solidarité, avec les femmes du monde entier", entendait-on régulièrement dans le cortège.
Un  homme violent est-il un mauvais salarié qu'il faut licencier ?
Avec les ordonnances de protection des femmes, des mesures ont été prises avant Macron. En effet, la loi du 9 juillet 2010 a modifié les dispositions relatives aux violences conjugales en introduisant dans le système juridique français l’ordonnance de protection (articles 515-9 et suivants du Code Civil). Ces nouvelles règles sont applicables à tous les couples (mariés, concubins, pacsés) et mêmes pour des personnes séparées, qui ont été mariées, concubin(e)s ou pacsées. Et, le 23 mars 2012, la Cour d’appel de Douai a acquitté une femme qui avait tué son mari violent avec un couteau. Cette loi, puis d'autres, ont introduit dans l'arsenal juridique les bracelets électroniques d’éloignement interdisant au porteur de menace de dépasser un périmètre donné, ou encore les "téléphones grave danger" (TGD), qui permettent de bénéficier d’une assistance immédiate grâce à un boîtier spécial. Mais ces dispositions ne sont pas suffisamment mises en oeuvre pour endiguer le fléau des violences sexuées qui ne faiblit pas dans ce pays. 

Un an et demi après avoir déclaré la lutte contre les violences faites aux femmes comme la "grande cause du quinquennat"
, le premier ministre Edouard Philippe a annoncé lundi un plan de lutte contre les violences conjugales, une judiciarisation du phénomène au niveau de l'éradication du mal dans notre société multiculturelle.
Désormais, un mari violent ne sera plus seulement un mauvais mari, mais un mauvais père qu'il faudra dessaisir de son autorité parentale. Et de sa citoyenneté ? Au mari et au père, le projet gouvernemental en préparation ne reconnaîtrait plus que des devoirs, sans aucun droit paternel. D'autres suppressions de certaines "absurdités" s'ajouteraient à l'inscription dans la loi de l'"emprise" psychologique. Iront-ils jusqu'à la castration chimique et à la sélection génétique dans le don de sperme ?

Pour mettre fin à des "dysfonctionnements dont nous n'avons pas jusqu'à aujourd'hui voulu prendre conscience", selon Caroline de Haas, le gouvernement a annoncé une quarantaine de mesures susceptibles selon lui de provoquer un "électrochoc", en clôture des douze semaines du "Grenelle contre les violences conjugales" lancé le 3 septembre et clôt le 25 novembre 2019. En mars dernier, des milliers de personnes avaient défilé - un samedi - dans les rues de Paris et dans une trentaine de villes, dont Bordeaux - où Safia Mohammedi, mère à 32 ans de quatre enfants, a été tuée par son ex-mari. le 21 octobre 2019, de plusieurs coups de couteau -, pour dire 'stop' aux violences sexistes et sexuelles et aux féminicides, à l’appel notamment du collectif féministe #Noustoutes, qui a sur Internet "un site pour les femmes par les femmes" : sexiste ? 
Actif sur Twitter depuis juillet 2018, ce collectif a organisé, depuis, plusieurs actions de communication et de plaidoyer, notamment dans le sillage du 'Grenelle des violences conjugales' voulu par Marlène Schiappa, sous ministre sous emprise du lobbying sexiste des féministes. Comme l’année dernière, il organise dans plusieurs villes de France des manifestations contre les violences sexistes et sexuelles.

Ce samedi 23 novembre, décidé à "mettre la pression sur le gouvernement", le même collectif féministe organisa une "marée violette" de l'Opéra à la Nation, dénonçant le "mépris" du gouvernement. Près de 70 organisations, partis politiques, syndicats et associations ont fait défilé 40.000 hommes et femmes, tout comme plusieurs personnes connues, toutes orientations sexuelles confondues, dont les comédiennes Muriel Robin ou Adèle Haenel - laquelle accuse son réalisateur, Christophe Ruggia. d'"attouchements" et de "harcèlement sexuel", alors que, de l'âge de 12 à 15 ans, elle se rendait chez lui les week-ends - et Virginie Efira ou Julie Gayet.

Le pouvoir sous "emprise" féministe entend "mieux définir [c'est-à-dire limiter] dans notre droit ce que recouvre le terme de violences", en créant une "nouvelle circonstance aggravante pour les auteurs de violences dans le cas de harcèlement ayant conduit au suicide" - tout en sachant que le suicide n'est pas à cause unique mais plurielle -, ou encore en inscrivant dans la loi la notion d'"emprise" psychologique, qui "prépare souvent la violence physique", a détaillé le premier ministre lors d'un discours à Matignon, en présence d'une... douzaine de ses ministres.

Le chef du gouvernement a également confirmé que les règles régissant le secret médical pourraient être aménagées, pour permettre aux professionnels de santé de "signaler" plus facilement les "cas d'urgence absolue où il existe un risque sérieux de renouvellement de violence".

Certaines "absurdités juridiques" seront supprimées, comme l'obligation alimentaire "qui contraint les enfants à subvenir aux besoins de leurs parents, donc de leur père, y compris quand celui-ci a assassiné leur mère". Rien, en revanche, si un enfant est victime de sévices du fait de sa mère et tues, du fait de son "emprise" sur l'enfant: occasion égalitaire manquée, si les féministes sexistes voulaient démontrer qu'elles ne s'attaquent pas à l'homme, mais aux violences d'où qu'elles viennent dans la cellule familiale...

La lutte contre les violences conjugales est une aubaine face au mouvement social

Une fois de plus le sociétal vient au secours du politique. 
Une dizaine de réformes sociales soulèvent la colère de la population pourtant déjà échaudée par celle du droit du travail, imposée par la violence faite aux parlementaires des deux chambres et des deux sexes : fonction publique, assurance chômage, retraites sont en cours de discussion… 
Macron s'est offert une année 2018 tendue avec la réaction musclée des Gilets Jaunes et 2019 s'annonce explosive. 
Plusieurs réformes sociales devraient être mises en œuvre au cours de l'année 2019.  En 2014, le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis avoua: "notre priorité, c’est la croissance. Les problèmes de société seront traités, mais en temps et en heure". Adoptant la méthode inverse, puisqu'il dispose d'une majorité passée au bromure (anaphrodisiaque), comme les soldats en caserne, Macron considère pouvoir mener plusieurs réformes sociétales en un seul quinquennat: Hollande a donné tout ce qu'il avait dans le mariage homosexuel, mais Macron est sans limite (loi travail, réforme des retraites et PMA. Pourquoi pas, "en même temps" la GPA et la castration chimique des hommes violents).
Les féministes sauveront-elles les dossiers politiques sensibles de Macron ?


Les grands dictateurs du moment n'auront pas la chance d'Hitler, de Staline ou de Mao, Castro, Pol Pot, etc... auteurs de génocides, des crimes à la fois humanitaires et asexués.

Certaines de ces mesures seront inscrites dans une proposition de loi que porteront deux députés LREM en janvier, a confirmé Philippe. Ils ne sont pas encore désignés.

Il a indiqué que l'ensemble du plan bénéficiera de "financements massifs", confirmant le chiffre de 360 millions d'euros dédiés à la lutte contre les violences faites aux femmes "en une année" et non sur trois. L'une des organisatrices, Caroline De Haas, a cependant pointé un "manque de moyens" et une "absence de réponse à la hauteur de la part du gouvernement". Elle réclame un milliard d'euros pour la lutte contre les violences faites aux femmes, alors que le budget qui lui est consacré est de 361,5 millions d'euros annuels, selon le cabinet de la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes, Marlène Schiappa. Sans rapport en effet avec le coût de la présence de l'armée française au Sahel, dont le Mali.
Lien PaSiDupes : " Hôpitaux : un "plan d'urgence" à bas coût, 500 millions pendant trois ans "

"Agresseur, harceleur, t'es foutu, les femmes sont dans la rue"
"Dans 32 féminicides, c'est Noël", pouvait-on lire sur une pancarte, ce samedi.
La France a lancé sa première campagne nationale d’information et de lutte contre ce fléau en 1989. Elle fait encore partie des pays en Europe où est recensé le plus grand nombre de meurtres conjugaux. 
116 cas de féminicide en France depuis le début de l'année.

2 commentaires:

  1. Eradiquer le "mâle" ?

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  2. Les féministes, perturbatrices endocriniennes que les écologistes devraient prendre en compte... Urgence humanitaire !

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