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mercredi 13 novembre 2019

Vers un tassement de la croissance, annoncé par la Banque de France


Elle met en garde pour le 4ème trimestre à 0,2%

Ce n'est la faute ni à Voltaire, ni à Macron, 
mais d'un ralentissement de l'économie mondiale...

La Banque de France abaisse à 1,3% sa prévision de croissance pour 2019.


Cette prévision reposant sur un repli possible de l'activité en novembre - les Gilets Jaunes peuvent-ils être incriminés ? - est fondée sur l'enquête mensuelle de conjoncture menée par la Banque de France auprès des chefs d'entreprises.

La croissance économique française devrait atteindre 0,2% au quatrième trimestre, soit un niveau inférieur au rythme de 0,3% par trimestre observé depuis le début de l'année, selon une première estimation dévoilée mardi par la Banque de France.

Cette prévision impute la responsabilité de ce désaveu des prévisionnistes à un repli possible de l'activité en novembre dans le bâtiment et l'industrie, après un mois d'octobre plutôt dynamique, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Selon la banque centrale française, après avoir repris de la vigueur en octobre, la production industrielle pourrait se tasser en novembre, les chefs d'entreprises interrogés anticipant un ralentissement, en particulier dans l'automobile
De même, "la croissance serait moins forte" dans le bâtiment en novembre qu'en octobre. 

A l'inverse, dans les services, l'activité devrait poursuivre "au même rythme" en novembre, après avoir «progressé modérément» en octobre, .

L'INSEE préfère s'en tenir aux trois premiers trimestres de l'année, quand la croissance française avait augmenté de 0,3% par trimestre, marquant sa résistance face au ralentissement économique mondial. Mais l'INSEE est un service de Bercy...

Même pour l'INSEE, au 30 septembre, l'"acquis de croissance" était de 1,2% - c'est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait à la fin de l'année si la croissance restait nulle au cours du dernier trimestre. Et, au vu des chiffres connus de novembre, la croissance pourrait en effet être nulle à la fin de l'année .

Sur l'ensemble de l'année 2019, l'INSEE, comme la Banque de France, maintient ses prévisions optimistes de croissance à 1,3% en France, après 1,7% enregistré l'an dernier. 
Bien dans son rôle, le gouvernement n'hésite pas à tabler, quant à lui, sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,4%, tandis que le FMI a revu mi-octobre sa prévision de croissance à la baisse à 1,2%. Contre 1,7% en 2018...

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