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mercredi 31 août 2016

Passation de pouvoirs: les vacheries de Sapin à Macron

Les piques à peine voilées de Sapin à Macron lors de la passation de pouvoirs 

Sapin n'a pas cessé de planter des banderillesau cours de la passation de pouvoirs, ce mercredi à Bercy. 

Le cuistre en chaussettes roses,
risée de l'Europe
Michel Sapin a lancé à Emmanuel Macron un appel à jouer "collectif" et à "gauche". Ce proche de Hollande passe pour porter la parole du président et c'est un message pauvrement codé que vient d'envoyer Michel Sapin à l'ex-ministre de l'Economie qui reprend sa liberté.
Faute d'amateurs et de personnalités compétentes, Sapin a accepté un ministère élargi de l'Économie et des Finances
alors qu'
à 64 ans il peine déjà à assumer une tâche déjà trop lourde aux seules Finances et comptes publics. Chacun garde en effet en mémoire que Sapin a été dépassé par la charge de ministre du Travail et de l'Emploi (mai 2012-mars 2014), échouant à concrétiser la promesse présidentielle de l'inversement de la courbe du chômage en 2013 et la reportant à 2014...

Sapin n'a pu dissimuler sa détestation de son brillant cadet
Après deux années de cohabitation tendue à Bercy, le discours prononcé par Michel Sapin était pour le moins aigrelet: le coup de pied de l'âne ! Après s'être félicité de la réunion de deux ministères, l'Économie et les Finances, entre ses mains, sans imaginer un instant le risque couru par Hollande, le bras cassé est entré dans le vif du sujet: 
"Je veux dire combien ton travail, au-delà de ta fougue à parler de tous les sujets, a été profondément utile", a-t-il amorcé. "Faire quelque chose, c'est forcément créer du débat", a ajouté le ministre, évoquant par la bande les remous engendrés par l'adoption de la loi Macron l'été 2015
"La France a besoin de talents, tu en fais partie, mais aussi de stabilité dans la gestion de son administration", a poursuivi l'ancien député bientôt de retour dans l'Indre, critiquant implicitement le choix d'Emmanuel Macron d'abandonner le navire gouvernemental. 

Michel Sapin a ensuite accordé peu de crédit aux ambitions présidentielles de son rival de Bercy : "Je suis persuadé qu'il y aura du Macron II ou du Macron III, mais il faudra attendre quelques années", a-t-il assuré, laissant penser qu'Emmanuel Macron pourrait revenir en politique sous l'étiquette de ministre, plutôt que celle de président, et dans quelques années seulement.
 
Juge de tout en Hollandie, Michel Sapin nie avoir fait claquer le string d'une journalistemais reconnaît un fondement à la révélation de sa grossièreté, admettant un "geste inapproprié." Le ministre menteur sur les chiffres du chômage a pourtant décidé que les faits n'ont pas "la gravité d'un harcèlement ou d'une agression sexuelle". 

La crainte que Macron ne reste pas "à gauche" et rejoigne le centre 

Michou Sapin a surtout adressé à Emmanuel Macron un appel à jouer à gauche. "Tu inscrits ta démarche dans une vision collective", dit-il. "Je ne sais pas pourquoi, j'ai le sentiment qu'on continuera à entendre parler de toi, et c'est tant mieux. Dans l'intérêt du progrès, des progressistes, et de la gauche", a-t-il déclaré devant un Emmanuel Macron manifestement sidéré qui a toussoté et détourné le regard. 

Le ministre déserteur du gouvernement a en effet déclaré le 19 août "qu'il n'est pas socialiste". "Bonne chance Emmanuel, je souhaite que la bonne chance pour toi soit une bonne chance pour nous tous", a-t-il douté, invitant là encore l'ex-ministre à ne pas changer de trottoir et à rester loyal à François Hollande.

mardi 30 août 2016

Présidentielle 2017: Hollande expose le PS à "une élimination programmée dès le premier tour de l'élection présidentielle"

Arnaud Montebourg exhorte Hollande à ne pas se représenter

L'ex-ministre improductif du Redressement productif juge le bilan de son quinquennat "indéfendable"

Montebourg juge la candidature du président sortant synonyme de l'élimination de la gauche. Se tirant une balle dans le pied, il porte un jugement très critique des années Hollande dont il fait partie de mai 2012 à août 2014. "Il ne peut mener qu'à une élimination programmée dès le premier tour de l'élection présidentielle", assure-t-il.

Le candidat Montebourg se répète avec constance et conviction

Depuis sa "Fête populaire" de Frangy-en-Bresse (ex-fête de la Rose"), quand Montebourg a annoncé sa candidature à la présidentielle 2017, l'ancien ministre avait déjà invité François Hollande à renoncer à toute ambition personnelle.
Appel de Montebourg à Hollande
"Si je suis candidat au rassemblement d’une majorité de Français, c’est d’abord parce qu’il m’est impossible, comme à des millions de Français, de soutenir l’actuel président de la République", a affirmé A. Montebourg dans son discours de candidature.
Il a aussi invité François Hollande à "bien réfléchir à sa décision" de se représenter ou non, "en prenant en compte l’intérêt supérieur du pays".
L'ancien ministre de l'Économie et du Redressement productif a suspendu sa traversée du désert, revenant en politique avec son mouvement "Le Projet France", après l'avoir... désertée. 
Suite à ses déclarations contre la politique économique du couple exécutif prononcées à la Fête de la rose le 25 août 2014, le premier ministre Manuel Valls avait remis la démission de son gouvernement à Hollande, se débarrassant du même coup des franc-tireurs de son troisième gouvernement, Hamon, Filippetti et Montebourg.

Le quinquagénaire avait alors sollicité une bourse d'études pour suivre - en école privée - une formation courte au management commercial, puis s'était fait nommer vice-président du conseil de surveillance de la chaîne d’ameublement française Habitat, liée à la Cetelem (en Outre-mer et en Allemagne, notamment) où il a douillettement pantouflé de mars à juillet 2016.
Lire PaSiDupes - La société Cetelem est-elle homophobe ?: Cetelem véhicule une image blessante des homosexuels.

L'ancien ministre Arnaud Montebourg (PS) se désolidarise des gouvernements auxquels il a participé

"J'ai juste dit que le bilan était indéfendable" minaude-t-il "et qu'il ne devrait pas se représenter. Parce qu'on ne peut pas gagner avec un bilan pareil et surtout dès lors qu'on est soit même l'auteur de renoncements et de reniements. Ce sont des vérités que les Français peuvent partager", a accusé Nono Montebourg sur RTL

"Je pense que le choix que devrait faire en toute responsabilité et en toute liberté, en conscience, en se regardant lui-même, le choix que François Hollande devrait faire, c'est de ne pas se représenter, car il ne peut que mener à une élimination programmée [de la gauche] dès le premier tour de l'élection présidentielle", a insisté l'ancien ministre (2012-2014) de l'actuel président.

Nono Montebourg a annoncé sa candidature à l'Elysée le 21 août,
mais a fait savoir qu'il ne dira que le 15 décembre s'il se plie à la primaire organisée par le PS.

D'ailleurs François Hollande dira aussi "à la fin de l'année" s'il entend solliciter un nouveau mandat, via cette primaire. Les deux hommes se marquent à la culotte.

Arnaud Montebourg "est dans une stratégie qui vise à essayer de dissuader le président de la République", a constaté sur Radio Classique le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, toujours aussi perspicace.
A la primaire présidentielle socialiste de 2011, six candidats, François Hollande, Martine Aubry, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet s'étaient présentés. Nono s'était classé 3e loin derrière Hollande (39,17 %) et Aubry (30,42 %), avec 17,19 %.
Parmi les membres de l'équipe Montebourg de campagne se trouvaient notamment:Aquilino Morelle, qui sera conseiller du président Hollande et petit marquis chassé de l'Elysée pour trafic d'influence mais qui compara son éviction au ... génocide du Rwanda, 
Thierry Mandon
, IEP à 30 ans, actuel secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,

Roland Castro
, utopiste instable (UEC, UJS, maoïste, PCF et PS), 

ou
Christiane Taubira, militante indépendantiste guyanaise, PRG (comme Baylet), mère porteuse du mariage homosexuel et ministre laxiste de la Justice, 
Taubira lors du lancement de la campagne éthique
d’Anticor, lors de l'élection présidentielle de 2007
annoncée le 20 juillet 2016 devant un juge d'instruction le 24 août, dans l'affaire Anticor, suite à une plainte de 2013 pour prise illégale d'intérêts: la ministre était membre du conseil d’administration d’Anticor et dès 2006 de son comité de parrainage. Son trésorier, Philippe Petit, écrit : "Je n’ai rien contre avoir des élus au sein d’Anticor, mais, quand ils rejoignent un gouvernement, leur présence au sein du comité de parrainage devrait être mise automatiquement entre parenthèses."

lundi 29 août 2016

Arrêtés anti-burkini : quatre villes de la Côte d'Azur assignées en justice

Qui mettra un terme au forcing des musulmans radicaux sur notre société ?

La justice de France fait-elle le jeu de l'islam contre les Français ?

Succès de la manifestation anti-burkini à Palavas
Le comité contre l'islamophobie a assigné en justice quatre villes de la Côte d'Azur ayant pris des arrêtés anti-burkini.
Le comité contre l'islamophobie (CCIF) cherche à imposer le burkini en France, sur les plages et dans les piscines, en dépit du problème sanitaire qu'il soulève, et milite donc pour la suspension de leur arrêté anti-burkini, selon ce qui apparaît de la déclaration lundi de l'avocat de l'association.
"J'ai déposé un référé liberté pour la commune de Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Menton et pour Fréjus", a indiqué l'avocat niçois Sefen Guez Guez. L'audience aura lieu devant le tribunal administratif de Toulon mardi à 14h30 dans le cas de Fréjus, a-t-il précisé. Les dates des autres audiences ne sont pas encore connues.

Avec Me Sefen Guez Guez, le cas de Nice illustre le commerce florissant d'avocats en mal de notoriété qui, grâce aux juges influencés par le Syndicat de la Magistrature et interprètes partisans de la loi, accèdent soudain à la notoriété tout en participant au travail de sape de leurs confrères militants communautaristes par l’attaque discriminatoire devant des tribunaux administratifs de décisions de certaines municipalités, avec le concours de l'Association de défense des droits de l'homme (ADDH) membre de l’Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme (AEDH): une vaste entreprise, on le voit. Avocat au barreau de Nice, Me Sefen Guez Guez intervient d'ailleurs aussi bien à Wissous, Essonne, où le maire UMP a vu  se dresser contre sa décision le CCIF et son avocat niçoisqui ont déposé un recours au tribunal administratif de Versailles. Profitant que Valls et Cazeneuve n'ont le courage de légiférer que pour imposer la loi travail ou le mariage homosexuel, les juges ont débouté le maire et également condamné la ville à verser 1500 euros aux quinze plaignantes, dont plusieurs habitent la même rue, voire le même numéro

Vendredi, le Conseil d'Etat a suspendu l'arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet - sur la base d'un libellé maladroit - et assurant subjectivement que les tenues de baignade intégrales ne troublent pas l'ordre public.

Plusieurs villes voisines, comme Nice ou Menton, qui ont refusé de plier, ont décidé de continuer à verbaliser tant que leur arrêté ne serait pas formellement invalidé par les juridictions administratives.

Des élus veulent une loi qui s'applique à tous ?

La plupart des maires des villes balnéaires de la Côte d'Azur ont interdit cet été le maillot de bain intégral musulman ou "burkini", accédant à la demande de la population qui vit mal cette soudaine et nouvelle provocation après l'attentat islamiste qui a fait 86 morts le 14 juillet à Nice et malgré l'état d'urgence.

Plusieurs élus réclament par ailleurs une loi sur ce sujet. 
Candidat à la primaire des Républicains, Nicolas Sarkozy est aussi à l'écoute et veut une loi pour interdire le burkini.
Dans les Alpes-Maritimes, Antibes est la seule grande commune balnéaire du littoral dont le maire LR, Jean Leonetti, un proche du candidat à la primaire de droite Alain Juppé, n'a pas pris un arrêté similaire.

Dans les communes où l'interdiction avait cours, des femmes simplement voilées ont été invitées à quitter la plage, une situation qui a valu à la France d'être montrée du doigt à l'étranger: notamment le maire de Londres, très marqué à gauche et Pakistanais d'origine, le travailliste Sadiq Khan, pour tout dire.

Ces quatre villes assignées en justice sont Nice (LR), Menton (LR) , Roquebrune-Cap-Martin (LR) et Fréjus (FN).
Hommes et femmes européens en burkinis et poings levés
Douarnenez, dimanche 28 août 2016
Or, une trentaine de militants d'origine orientale, mais aussi européens, hommes et femmes vêtus de la tête aux pieds, se sont baignées à Douarnenez (Finistère) ce dimanche (ci-dessus) en solidarité avec les femmes musulmanes en burkini, sous influence. Ces Bretons habillés de pieds en cape de fichus de couleurs, foulards, robes longues pour aller se baigner - sur la plage des Dames - à Douarnenez, ville que le maire LR a prise à la gauche en 2008. Carhaix, communiste, est à une heure de route et dans les cinq départements de la Bretagne historique, les communistes ont fait 3,74% en moyenne, ce qui les a empêchés de fusionner au second tour et les incite à l'activisme.
"L'idée est venue lors du festival de cinéma", explique sans rire l'une des activistes. "Nous voulons être solidaires des femmes qui portent des burkinis et ne peuvent pas se baigner".

La suspension par le Conseil d'Etat de l'arrêté municipal de Villeneuve-Loubet n'intimide pas les maires.
Nombre d'entre eux refusent de céder: la "France insoumise", diraient les communistes ? Au total, une trentaine d'arrêtés anti-burkini ont été pris en France. Villeneuve-Loubet excepté, ils peuvent continuer à s'appliquer tant qu'une décision n'a pas été rendue à leur encontre.

Le burkini est une provocation politique des musulamans et de l'extrême gauche qui les soutient

Ces quatre villes assignées en justice sont Nice (LR), Menton (LR), Roquebrune-Cap-Martin (LR) et Fréjus (FN).
Or, au total, une trentaine d'arrêtés anti-burkini ont été pris en France. Pourquoi seulement quatre villes ciblées, donc ?

Opposé à une loi anti-burkini, Cazeneuve instrumentaliserait-il le burkini à des fins politiciennes ?
Le gouvernement résiste en effet à l'idée de légiférer. Dans un entretien au quotidien La Croix publiée ce dimanche, le ministre de l'Intérieur a le sentiment qu'une loi anti-burkini serait "inconstitutionnelle" et risquerait de créer "d'irréparables tensions"
Et de prêcher dans le désert. "En revanche, les musulmans doivent continuer à s'engager avec nous pour l'égalité hommes-femmes, l'intangibilité des principes républicains, la tolérance qui fait le vivre-ensemble", a rêvé Bernard Cazeneuve, décidément dépassé par le phénomène.

Le burkini, contraction des mots "burqa" et "bikini" est clairement attentatoire à la liberté de la femme, sans compter qu'il peut représenter un risque de noyade selon les situations locales dont le maire du Touquet fait état. Il suscite de  vives réactions populaire de rejet contre lesquelles ne peuvent aller leurs élus de proximité.
A Leucate, le maire LR Michel Py affirme que son arrêté a "montré son efficacité car depuis sa signature (le 17 août) je n'ai eu qu'un cas. Et à l'intervention de la police, ils ont quitté la plage sans qu'il y ait verbalisation".

Cequi relance la question de la révision de la Constitution, en sorte que cette entrave islamique à la liberté de mouvement puisse être interdit avec le voile intégral, car les pressions médiatiques d'organes de presse sont transparentes et ne reflètent pas la sidération populaire. BFMTV ne trompe personne en ne présentant que des témoins favorables ou indifférents au burkini et les a présentés toutes les sept minutes pendant plusieurs jours. Leur indépendance politique vis-à-vis d'un président Hollande extrêmement discret et fuyant n'est pas  davantage une de leurs valeurs journalistiques que l'objectivité déontologique... 
Or, la faiblesse du pouvoir socialiste libère la parole raciste de la communauté musulmane qui condamne l'impudeur des Européennes en Europe. 

A noter que
les activistes d'extrême gauche n'ont pas pris de bain militant à Cisco (Haute Corse) dont le maire PS - qui interdit les signes religieux ostentatoires -  a également annoncé son intention de maintenir son mesure anti-burkini...

Primaire à droite: les attaques nulles et non avenues de Fillon contre Sarkozy

Nicolas Sarkozy ne se "donnera pas le ridicule" de répliquer à François Fillon 

Nicolas Sarkozy entend ne pas tomber dans la bassesse ni se tromper de camp. 

Se plaçant dans la perspective du second tour et non pas d'un baroud d'honneur
lors d'une primaire sans lendemain, l’ancien chef de l’Etat a affirmé ce lundi qu’il "ne se donnera pas le ridicule" de répliquer à François Fillon. François Fillon, "a été un bon Premier ministre,"observe-t-il. 

"Je ne me donnerai pas le ridicule d’attaquer celui avec qui j’ai travaillé pendant cinq ans", a rappelé sur RTL l'ancien président candidat de la reconquête du pouvoir, après l'agression verbale à laquelle François Fillon s'est livré la veille, lors de sa rentrée politique à Sablé-sur-Sarthe. 

Son ancien premier ministre et challenger de la primaire de la droite et du centre, est l'auteur dimanche d’une série de coups bas assassins sur la probité en politique.

François Fillon a d'abord fait la leçon au vainqueur de la présidentielle de 2007, estimant qu' "il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable". L'ex-maire de Sablé-sur-Sarthe juge-t-il Sarkozy coupable, sans qu'aune décision de tribunal ne l'ait jamais condamné, en dépit des nombreuses suspicions dont l'accablent ses adversaires ? Il a bénéficié d'un non-lieu, c'est-à-dire que les soupçons n'ont encore jamais été étayésles éléments rassemblés par l'enquête ne corroborent pas les soupçons et ne justifient pas la poursuite d'une action pénale. C'est le cas dans l'affaire Woerth-Bettencourt qui ne lui a pas inutilement nui, puisqu'elle lui colle toujours à la peau...

Plus de dix ans que Nicolas Sarkozy traîne des affaires dans lesquelles il n'est pas poursuivi...


Ainsi, l'affaire Kadhafi déclenchée par le fils du dictateur déchu.
Trois jours avant le déclenchement de l'intervention militaire française en Libye, en mars 2011, et le renversement de son père du pouvoir,  Saïf al-Islam Kadhafi accuse - sans fournir de preuves - Nicolas Sarkozy du financement de sa campagne présidentielle par le régime libyen. Des accusations relayées - pendant la campagne présidentielle de 2012, par le site trotskiste Mediapart. Nicolas Sarkozy dépose plainte contre Mediapart pour "faux et usage de faux", "recel de faux" et "publication de fausses nouvelles", puis Mediapart dépose plainte à son tour contre Nicolas Sarkozy pour "dénonciation calomnieuse", mais en mai 2016, les magistrats rendent une ordonnance de non-lieu au bénéfice de Mediapart: la presse bénéficie de la protection de ses sources; elle est intouchable et peut donc porter des accusations calomnieuses. Impunément, y compris en période électorale, même présidentielle.

L'affaire des frégates de Taïwan ou d'Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan dure depuis 
janvier 2006
Celle des sondages de l'Élysée depuis octobre 2012 et le dossier de l'arbitrage de Bercy en 2008 dans l'affaire Tapie n'est toujours pas refermé, malgré la saisine d'un tribunal arbitral arbitrage, mode alternatif de résolution des conflits, soit parfaitement légale. Au plan mondial, la Cour permanente d'arbitrage (anciennement appelée Tribunal de La Haye) est une organisation arbitrale internationale. Depuis également huit années, l'enquête sur sur la régularité des marchés conclus entre l'Élysée et neuf instituts de sondage, dite affaire des sondages, n'a toujours pas abouti... Ces difficultés de la justice à justifier les soupçons n'interpellent pas Fillon. contraire, il les relaie et les
 instrumentalise.

Les affaires non jugées, poires pour la soif des juges militants


L'affaire Azibert est issue d'écoutes judiciaires effectuée sur... les téléphones mobiles personnels et les communications privées du président de la République en exercicedans le cadre de l'affaire Sarkozy-Kadhafi, alors que l'"état d'urgence" ne les justifie évidemment pas. Elles font l'objet d'une diffusion dans la presse révélant des conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog; les intérêts de la défense ne sont nullement protégés... 
Dans le cadre de cette affaire, Gilbert Azibert, ancien avocat général près la Cour de cassation, est... suspecté d'avoir renseigné Nicolas Sarkozy des avancées de la procédure judiciaire concernant l'affaire Woerth-Bettencourt - dans laquelle un non-lieu sera prononcé - en échange d'un possible appui à sa candidature à un poste convoité à Monaco. Qu'il n'ait jamais obtenu ce poste ne lève pas les soupçons...
Thierry Herzog dénonce ces écoutes judiciaires illégales et reçoit le soutien de 3 000 pénalistes pour lesquels l'écoute judiciaire d'un avocat, même sur une ligne détenue sous une fausse identité, constitue une grave atteinte au secret professionnel. Nicolas Sarkozy réclame aussi que "le droit au respect de la vie privée [ne soit pas] bafoué par des écoutes téléphoniques" et met en doute l'impartialité d'une partie de la justice, relevant notamment le fait que l'une des juges soit membre du Syndicat de la magistrature, classé à gauche de l'échiquier politique: nombre d'entre eux sont même communément qualifiés de "juges rouges". Dans une tribune libre, il compare ces écoutes à celle de la Stasi. 
En juillet 2014, Nicolas Sarkozy est mis en examen. 

Affaire Bygmalion
En juin 2014, alors que Christiane Taubira est toujours ministre de la Justice, le Parquet requiert "l'ouverture d'une information judiciaire contre X." "Les faits présumés de faux et usage de faux concernent les factures émises" pour la campagne de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012 par une filiale événementielle de Bygmalion. L' "abus de confiance" concernerait, lui, des soupçons de détournement de fonds au préjudice de l'UMP. Quant à la tentative d'escroquerie, elle se réfère au fait que ses dépenses de campagne auraient été volontairement minorées, afin de présenter des comptes susceptibles d'être validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, puis par le Conseil constitutionnel". "Ces comptes n'avaient finalement pas été validés, pour d'autres raisons, ce qui explique le chef de tentative d'escroquerie et non d'escroquerie"... Des investigations complémentaires tentent de démontrer que Nicolas Sarkozy aurait eu connaissance de ces artifices comptables. 
Or, le patron de Bygmalion, Bastien Millot, proche de Jean-François Copé et de Jean-Marc Morandini sur Europe 1, dans Le Grand direct des médias, est passé au service d'Anne Hidalgo, maire PS de Paris, dont il a soutenu la candidature en 2014.

Un sondage IPSOS commandé par Le Point confirmait la préférence de l'hebdomadaire pour Juppé.

Réalisé avant l'été et la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy, il plaçait son candidat en tête avec 48% bonnes opinions, perdant un point par rapport au mois de juin.

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Dans le détail, à 10%, Fillon n'était déjà pas très apprécié: 

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Fallait-il qui joue son va-tout et frappe un grand coup, au risque de se disqualifier ?
Nicolas Sarkozy reste d'ailleurs le premier sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, où il atteint les 970.000 abonnés, il se distingue nettement. Fillon n'en compte que 143.000, soit dix fois moins. Sur Twitter, mentionné 650.464 fois entre la fin juillet et la fin août, Nicolas Sarkozy devance très largement ses concurrents, Bruno Le Maire arrivant deuxième avec seulement 96.959 mentions.

Que s'est-il passé le 27 août pour que Fillon disjoncte gravement le 28 ?

Les candidats Sarkozy et Juppé sont à égalité - et Fillon troisième et éliminé - dans les intentions de vote pour le premier tour de la primaire, selon une étude TNS Sofres.
Nicolas Sarkozy est-il en passe de remporter son pari? Le candidat misait sur son entrée en campagne lors de laquelle il ferait feu de tout bois pour rattraper son retard face au favori Alain Juppé. Au terme de cette semaine chargée, avec notamment la parution de son livre de propositions - Tout pour la France - et son meeting de Chateaurenard dans les Bouches-du-Rhône, avec l'appui de des hommes forts de la région, Christian Estrosi et Jean-Claude Gaudin, l'ancien chef de l'État recueille en tout cas les fruits de sa volonté de reconquête selon les résultats du Baromètre de la primaire réalisé par TNS Sofres-Onepoint pour RTL, LCI et Le Figaro.

Dans cette étude produite après l'officialisation de son entrée en campagne pour la primaire, lundi dernier, mais avant la rentrée politique de ses principaux concurrents ce week-end, Nicolas Sarkozy progresse nettement dans les intentions de vote (quatre points gagnés depuis juin et six, selon tel autre) et fait maintenant jeu égal au premier tour avec Alain Juppé (34% chacun). Sur la même période, le maire de Bordeaux a vu les intentions de vote en sa faveur reculer de trois points dans l'hypothèse retenue par TNS Sofres: une primaire qui mobiliserait environ 2,9 millions d'électeurs.

Cette progression est particulièrement notable chez les moins de 35 ans, mais aussi parmi les catégories d'actifs, tandis qu'Alain Juppé conserve son avance chez les 35-49 ans et les retraités. L'ancien patron de LR bénéficie également d'une évolution du corps des votants. "Entre notre étude de juin et celle-ci, nous avons mesuré une progression des intentions de participation qui représente presque un demi-million d'électeurs supplémentaires, souligne Emmanuel Rivière, directeur du département Stratégies d'opinion à TNS Sofres. Nous avons également constaté une plus forte participation d'électeurs proches du Front national, tandis que ceux se réclamant du centre ont été moins nombreux."
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"Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen", a ensuite lancé dimanche celui que Sarkozy avait nommé à Matignon.

La méchanceté pure de Fillon est accablante pour le candidat
Une mise en examen par un juge d'instruction ne préjuge en rien de la culpabilité de la personne contre laquelle il existe "des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu'elle ait pu participer, comme auteur ou complice, à une infraction (article 80-1 du code de procédure pénale).
La présomption d'innocence est le principe selon lequel toute personne qui se voit reprocher une infraction est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement prouvée. Elle protège l'honneur et la réputation du mis en examen et s'impose à tous, donc à François Fillon.

Qu’en est-il en fait de la responsabilité pénale, civile et administrative du président de la République ?


Pendant la durée de son mandat, et mise à part l’hypothèse du "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat", dont la définition n’a pas été précisée, le président de la République est irresponsable politiquement et pénalement.
Le président "n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité" (art. 67). Cette irresponsabilité est absolue et permanente : elle est valable à la fois dans les domaines politique, pénal, civil et administratif, et aucune action ne peut être engagée contre le chef de l’État pour des actes accomplis en qualité de président, même après la fin de son mandat.
Pour les actes du chef de l’État qui ne relèvent pas de l’exercice des fonctions présidentielles, le président ne peut pas faire l’objet d’une procédure judiciaire ou administrative pendant la durée de son mandat. Il bénéficie d’une "inviolabilité", dont les parlementaires étaient jusqu’alors les seuls à disposer (art. 26).
Cette inviolabilité est complète, mais temporaire, puisqu’elle prend fin un mois après le terme du mandat présidentiel. Les droits des personnes tiers sont cependant préservés par la suspension de tout délai de prescription et de forclusion.


La situation du chef de l'Etat a été ainsi clarifiée par la révision constitutionnelle du 23 février 2007 portant sur le statut du président de la République et ses responsabilités pénale, civile et administrative. Fillon était alors sénateur.

"Ridicule de se déchirer sous les yeux ébahis des Français". 
"Il y a beaucoup de gens qui sont contre les primaires parce qu’ils ont peur que la droite revienne à ses démons de la division", a déclaré Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République trouverait d'ailleurs "parfaitement ridicule de se déchirer sous les yeux ébahis des Français qui souffrent et sont inquiets". 
"Je n’attaquerai pas mon ancien Premier ministre, je n’attaquerai pas mes ministres", a-t-il insisté. 

"Dans deux mois et demi, il faudra bien qu’on se rassemble"
, a fait valoir Nicolas Sarkozy, en lice dans cette compétition "pour proposer à la France l’alternance qu’ils attendent". 
A quoi attribuer la brutalité de François Fillon, que Jean-Jacques Bourdin qualifiait ce matin de "candidat de la raison" ?...  "Une liaison entre les chiffres (…) et la nervosité ambiante", analyse l’ancien président, alors que son ancien premier ministre ne décolle toujours pas dans les sondages.


Troisième, voire quatrième, dans les sondages,
l'ex-premier ministre se comporte comme s'il avait fait le deuil de ses ambitions personnelles.
 

dimanche 28 août 2016

Crise laitière: la Confédération Paysanne vise Bruxelles et non Lactalis

Bruxelles aussi concentre la colère des éleveurs

Etrangement, les éleveurs de la FNSEA s'en prennent à Lactalis

Une partie des producteurs laitiers, derrière le puissant syndicat FNSEA, a déclaré la guerre à Lactalis (Lactel, Bridel, Salakis, Galbani, Président, …), premier groupe laitier mondial, qu’ils accusent de pratiquer des tarifs trop bas. 
La FNSEA cible Lactalis qui serait donc le principal responsable du marasme dans lequel se trouvent de nombreux producteurs. 
Un blocus de la société a d’ailleurs été mis en place la semaine dernière.
Avec la crise laitière, la colère paysanne gronde à nouveau, notamment en Bretagne, à quelques semaines seulement du début du salon agricole, le SPACE de Rennes, qui pourrait être animé.
Lactalis, anciennement Besnier, est une entreprise française du secteur de l'agroalimentaire. Elle s'est hissée aux rangs de premier groupe laitier et fromager mondial, et de deuxième groupe agroalimentaire français, en volume de production en 2014, derrière le groupe Danone.

Toutefois,
la FNSEA n’est suivie dans son action ni par la Coordination rurale, ni par la Confédération paysanne.

Tous les sites français du groupe Lactalis sont visés
La Confédération paysanne est d’habitude beaucoup plus radicale dans ses formes d’action comme dans ses propositions. Il suffit de citer ses meneurs, l'altermondialiste Joseph (dit José) Bové,  membre fondateur d'ATTAC, "démonteur" (destructeur) du  McDonald's de Millau (1999), saccage de plants de riz transgénique en  "faucheur" de plants de riz transgénique et, en 2006, d'un champ de maïs OGM en Haute Garonne, condamné à de nombreuses reprises ("violence en réunion" pour séquestration de fonctionnaires de la préfecture de Rodez), ou Laurent Pinateléleveur bovins bio près de Saint-Étienne dans la Loire, en première ligne de la lutte contre la Ferme des mille vaches dans la Somme, placé en garde à vue à deux reprises , poursuivi pour "incitation à la dégradation" et pour "recel". Ces mêmes neuf militants ont vu leurs peines allégées en appel.

La première, la Coordination rurale, interroge: "Pourquoi ne cibler que Lactalis?"
Selon ces producteurs, les mauvais élèves ne sont pas forcément ceux qui sont montrés du doigt. "Pourquoi ne cibler que Lactalis ? Cette entreprise ne paye certes pas le lait à un prix rémunérateur pour les producteurs, mais quasiment aucune laiterie aujourd'hui ne le fait ! [en France et en Europe] Pire, certaines coopératives payent chez beaucoup de producteurs le même prix que Lactalis en tenant compte des prix A et B, sans être attaquées !".
La Coordination rurale (CR, deuxième syndicat agricole national) est un syndicat agricole apolitique qui a été créé en 1992, en réaction à la réforme de la Politique agricole commune (PAC): l'un des slogans de la CR est "des prix, pas des primes".

Le groupe Lactalis a dénoncé de son côté dans un communiqué publié jeudi les propos "irresponsables" des représentants de syndicats agricoles qui ont pris l'industriel pour cible principale. 
"La production laitière est très excédentaire en France et le groupe Lactalis est l'entreprise de transformation qui traite le plus d'excédents produits par les producteur de lait", a précisé l'industriel, qui souligne que le prix payé en France est "nettement supérieur" à celui pratiqué par les autres pays européens, notamment l'Allemagne, premier producteur en Europe.
Quant au MODEF (Mouvement de défense des exploitants familiaux, classé à l'extrême gauche)il déplore dans le journal communiste L'Humanité que Lactalis (qui produit les marques Bridel, Lactel ou encore Président) jouisse "d’une santé économique insolente" et qu'un PDG d'entreprise comme Lactalis soit classé 13e fortune de France. Sur le fond, le Modef constate que l’offre de lait a dépassé la demande, mais ne pousse pas l'analyse jusqu'à la condamnation de la politique de Hollande qui a plombé les exportations vers la Chine, mais aussi la Russie, du fait de son soutien au gouvernement rebelle en Ukraine.

La Coordination Rurale, elle, mène d’autres actions coup de poing

A Marmande, des milliers de litres de lait ont récemment été déversés, 
avec pour cible bien précise le domicile du ministre lot-et-garonnais Matthias Fekl, secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur. "Les politiques nous lâchent..." assure Sylvie Girard, responsable régionale de la Coordination rurale., mais rappelle (et PaSiDupes l'a indiqué plus haut) "quasiment aucune laiterie aujourd’hui ne paie un prix rémunérateur aux producteurs", visant (le blog le souligne à nouveau, à la différence de la presse étatique) certaines coopératives payent chez beaucoup de producteurs le même prix que Lactalis, sans être attaquées !". Les journalistes d'investigation peuvent se tourner vers LAÏTA, la première entreprise coopérative laitière du Grand Ouest, sise dans le Finistère qui compte huit députés PS (ou DVG) sur huit, dont Jean-Jacques Urvoas et Marylise Lebranchu.

Pourquoi  la Confédération Paysanne s'attaque-t-elle à Bruxelles et non au gouvernement français ?

Avec l’APLI, association des producteurs de lait indépendants, mais qui conteste vivement la légitimité de la FNSEAla Confédération Paysanne se refuse à partager la même cible que la FNSEA. Conscients de la globalisation du marché, ses adhérents réclament une régulation et une harmonisation européenne des règles et des prix.


Le 18 juillet dernier, le Conseil agricole de l’Union Européenne a présenté de nouvelles mesures qui permettent à Hollande de rester les bras croisés. Le commissaire européen à l’Agriculture l’Irlandais Phil Hogan, a annoncé le déblocage d’une nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros d’aides d’urgence, afin d’enrayer la spirale de baisse qui emporte les cours du lait depuis... deux ans et met en péril la situation de nombreux éleveurs.

Ces financements européens seront répartis dans deux enveloppes. 
La première, de 150 millions d’euros, pour inciter les producteurs de lait à réduire leurs volumes, avec un objectif d’une diminution de 1,4 million de tonnes de lait. Les agriculteurs seront rémunérés au prorata des litres non produits (soit environ 10,7 centimes d’euro le kilo de lait) .

La seconde tranche, de 350 millions d’euros, sera versée aux 28 Etats membres, qui pourront ajouter jusqu’à 100 % des sommes reçues, si cela n’encourage pas la hausse de la production mais plutôt des actions environnementales ou de formation.

De nouvelles "perfusions" donc, qui dispensent le gouvernement Valls de soutenir ses éleveurs et  qui font suite à aux millions dépensés chaque année en faveur des agriculteurs, sans que la courbe des prix du lait ne s'inverse, signe d’un modèle à bout de souffle.

Produire moins pour gagner plus, réclame l
a Confédération paysanne

Avec seulement 19,7 % des voix lors des dernières élections aux chambres d'Agriculture en 2013, la Confédération est particulièrement remontée contre sa rivale, la FNSEA, de Xavier Belin qui a validé le projet européen, stigmatise un "gigantesque plan de licenciement des éleveurs laitiers"
"Alors que tout le monde parle enfin de régulation, il est temps de mettre en place de véritables mesures pour les éleveurs avec une réduction imposée de la production couplée à des prix renforcés sur les premiers litres", explique la Confédération dans un communiqué diffusé par la presse.

Actuellement, les prix du lait sont descendus sous les 0,25€ le litre, alors que 0,35 € minimum sont nécessaires pour un revenu correct selon le syndicat paysan. "Les éleveurs sont déjà acculés par un système qu’aucun gouvernement européen n’a réellement souhaité remettre en cause. Désormais, des milliers d’entre eux pourraient être poussés vers la sortie."

Le syndicat exhorte aussi les gouvernants à cesser la distribution d’aides et de perfusions aux paysans, mais prennent les mesures pour que ces derniers puissent vivre de leur production : "il est temps de penser le soutien aux éleveurs pour engager la transition vers des modes de production plus autonomes, plus cohérents avec la réalité du métier et des besoins alimentaires. L’agriculture est un secteur qui peut créer de l’emploi si on ne le vend pas à un libéralisme éperdu qui ne se préoccupe pas des travailleurs, ni de l’environnement, des paysages, de l’alimentation, de la société dans son ensemble !".

La rentrée pourrait s’annoncer chaude et agitée,
particulièrement dans l'électorat de Bretagne !