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jeudi 25 août 2016

Terrorisme ou burkini: Najat Vallaud-Belkacem est trouble

Les ruses de la ministre de l'Education finiront-elles par interpeller ? 

Najat Vallaud-Belkacem n'est pas nette, même sur la sécurité à l'école 

Ministre, yeux au ciel...
La ministre vient d'annoncer une série de mesures pour assurer la sécurité à l'école, 
mais sa présentation souligne ses travers et ceux de son administration.
Mercredi 24 août, Najat Vallaud-Belkacem présentait, avec son collègue de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, les mesures et les consignes de sécurité qui s'appliqueront aux établissements scolaires à partir de la rentrée. Elle est visiblement poussée à sensibiliser le personnel de l'Éducation nationale aux risques terroristes. Or, en cette rentrée, rien n'a changé Rue de Grenelle, ni l'idéologie, ni les effets d'annonce sans lendemain, ni l'amour des procédures bureaucratiques. 
La ministre révèle ainsi qu'un exercice portant sur un attentat-intrusion devra être réalisé avant les vacances de la Toussaint dans chaque établissement. Cette activité n'a rien d'exceptionnel: elle s'applique par exemple aux États-Unis, où les écoles peuvent être l'objet d'attaques sanglantes, comme ce fut le cas à Newtown, dans le Connecticut, en décembre 2012, et où professeurs et élèves s'entraînent à se protéger. Se protéger notamment contre eux-mêmes, puisque de gentils étudiants "récemment radicalisés" perdent la tête. Pourquoi passent-ils à l'acte? La faute à l'internet! Ainsi est évacuée la responsabilité des ouvrages scolaires et donc de l'enseignement par des professeurs partisans, vecteurs de la propagande de la FSU, du SNUipp au SNE-sup, en passant par la FSU, comme le sont celles de la presse et des politiciens.

La frilosité de la ministre s'apparente à du communautarisme

Se protéger, voilà une expression trop partisane qu'elle n'a pas pu reprendre. On se protège contre et, en France, la rhétorique règle la vie politique. Or, l'idéologie dominante impose de ne désigner personne contre qui il convient de se défendre, sauf classé à droite et implicitement nazi, car les intellos ont de ces raccourcis qui ne plaident pas en faveur de leur intelligence. 
Les 

En véhiculant les préférences du syndicat dominant son ministère, la ministre "féministe, laïque et progressiste" en fait trop.
"Nous prenons soin, par exemple, de ne pas aborder l'exercice d'intrusion-attentats en évoquant directement le sujet auprès des enfants les plus jeunes. [La consigne officielle, tombée de la rue de Grenelle, est de ne pas nommer l'ennemi: pour mieux le combattre ! Les collégiens sont-ils jugés pareillement immatures ? Les professeurs de lycée auront-ils reçu le message interdisant de préciser contre qui se protéger ? De purs esprits ? Des abstractions ? Des fantasmes, donc...] "Les enseignants et les personnels vont s'appuyer sur des logiques ludiques, jouer à se cacher ou à se taire dès que le professeur des écoles fait un signe particulier."  

Nombre d'enseignants se montrent plus que perplexes. 
Devant le vocabulaire employé, d'une part, "se cacher, se taire", des termes évoquant la crainte et choquants pour une institution qui doit ouvrir les esprits. Les pédagogues y voient d'autre part un contre-effet lié à l'idée du jeu associé à une situation dramatique. Jouer, pour se protéger, au "roi du silence" -un grand classique de l'animation en colo ou en camp de vacances (un joueur, le Roi du Silence, est assis -yeux bandés- sur une chaise au milieu du cercle des joueurs et protège un objet quelconque (carte, dé, clef) placé sous la chaise 
L’un après l'autre les joueurs doivent s’approcher sans faire le moindre bruit jusqu’à subtiliser l'objet -  peut décrédibiliser le risque d'agression. 

Najat Vallaud-Belkacem annonce également un accroissement de la formation des cadres. "Tous les recteurs et leurs équipes, soit 240 personnes, seront formés à la gestion de crise d'ici la fin de l'année 2016", assure-t-elle. Soit 14 personnes par académie. 
N'est-ce pas peu et un peu tard face à une menace terroriste qu'on peine à cerner depuis le début de l'année 2015 ? Les chefs d'établissement s'inquiètent quant à eux du rythme insuffisant des formations qui leur sont destinées. Une spécialité de la Rue de Grenelle, où les journées promises aux professeurs pour les préparer à la réforme des collèges n'ont pas toutes eu lieu, loin s'en faut. Et puis, il y a ce parfum bureaucratique, incongru quand il s'agit de traiter un sujet aussi grave que la sécurité des élèves. La clé de tous les problèmes porte un nom mystérieux : le PPMS, ou "Plan prioritaire de mise en sûreté", que chaque établissement doit mettre en œuvre puis réactualiser. 

Esbroufe annoncée
Vallaud-Belkacem ne maîtrise rien dans ce monde de technocrates discoureurs, plombé par des normes, des concepts et un jargon abscons garants de la réussite dans la hiérarchie et de la pérennité du système. 
Mais la ministre s'accommode fort bien du paraître politique qui promet une action dont on sait qu'elle rassure les parents mais ne protège personne. Le respect de la fragilité des tout-petits est un prétexte pour ne pas identifier le mal et le combattre.La ministre est-elle au côté des victimes potentielles ?

Najat Vallaud-Belkacem ne joue pas le jeu et s'oppose à Valls

Manuel Valls désavoue Najat Vallaud-Belkacem.
S’exprimant sur BFM TV et RMC sur les arrêtés anti-burkini pris dans au moins 30 communes littorales françaises depuis le début de l’été, interdisant le port de ce vêtement de bain cachant le corps et les cheveux, et apparu brutalement dans le sillage des attentats islamistes le premier ministre, Manuel Valls, a estimé jeudi 25 août que les arrêtés municipaux anti-burkini ne sont pas "une dérive". "Ces arrêtés ne sont pas une dérive. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public", a affirmé le premier ministre. Saisi par la Ligue des droits de l’homme, le Conseil d’Etat doit justement se prononcer jeudi sur la légalité des arrêtés anti-burkini.

Manuel Valls s'opposait ainsi à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, qui venait de déclarer  que la "prolifération" de ces arrêtés n’est "pas la bienvenue". "Jusqu’où va-t-on pour vérifier qu’une tenue est conforme aux bonnes mœurs", s’est indignée la ministre, sur Europe 1.
Les amateurs récemment convertis au burkini ont trouvé en la ministre un soutien attendu et prévisible.

Vallaud-Belkacem a accusé ces arrêtés de "libérer la parole raciste". 
"Rien n’établit de lien entre terrorisme, Daesh, et tenue d’une femme sur une plage (...) En excluant, on aggrave le problème de la République", affirme-t-elle encore. NVB est bel et bien sur la ligne de l'interdiction de toute stigmatisation des musulmans radicalisés dans les écoles. 

Va-t-elle déserter le gouvernement pour se rendre en Syrie ?

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