"Chemise arrachée": vision réductrice et complice d'un lynchage
Licencié pour s'être rendu coupable de participation à "l'épisode' (sic) dit de la "chemise arrachée" sur le DRH, mais pas que
![]() |
Exfiltration du DRH, torse nu, par des gardes du corps |
Le "lynchage" du DRH par un délégué CGT d'Air France et des non syndiqués en colère à l'issue d'un CCE avait conduit à la mise en accusation des agresseurs, lors de ce que la presse qualifie maintenant d'"incidents" qui fut en fait une chasse à l'homme d'intimidation de plusieurs cadres de l'entreprise, en octobre dernier à Roissy.
Suite aux violences commises lors du comité central d'entreprise (CCE) du 5 octobre dernier, 4 salariés d’Air France ont été licenciés pour faute lourde. Une cinquième personne fait l'objet d'une procédure de licenciement spécifique. "On les condamne fermement", a indiqué Mathieu Santel, porte-parole du syndicat Sud aérien.
Le ministère du Travail a annoncé lundi que la ministre Myriam El Khomri a validé la décision d'Air France.
"Cette décision est cohérente avec le licenciement des quatre autres salariés impliqués dans le même dossier, qui ne bénéficient d'aucun mandat syndical et dont le cas n'est donc pas soumis à l'autorisation de l'inspection du travail", ajoute-t-il.
Vengeance de classe à #AirFrance. 3 salariés licenciés. Le gouvernement actionnaire est complice.— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 12 novembre 2015
"Le salarié concerné conserve bien entendu la possibilité de former un recours de la décision de la Direction générale du travail devant le tribunal administratif", conclut le ministère, soulignant la valeur toute symbolique de la décision ministérielle, prochainement contredite par un juge "social"...
Non à cette provocation, l'Etat doit exiger l'annulation des 3 licenciements à #airfrance. Solidarité! https://t.co/mCuhqfi8Ld via @europe1— Eric Coquerel (@ericcoquerel) 12 novembre 2015
La Direction générale du travail (DGT) avait décidé de "procéder à un complément d'instruction", selon le ministère du travail.

X. Broseta avait été contraint de fuir les militants cégétistes en colère en escaladant une grille, sa chemise ayant déjà été arrachée sur lui.
VOIR et ENTENDRE les faits de violences syndicales niés par les syndicats d'extrême gauche:
Le délégué et les quatre autres salariés licenciés doivent répondre de "violences en réunion" les 27 et 28 septembre au tribunal correctionnel de Bobigny.
La CGT dénonce l'esprit de "vengeance" de la ministre
Le directeur des ressources humaines d'Air France, agressé par des salariés à l'issue d'une réunion annonçant un plan de "restructuration" menaçant 2.900 postes. |
"Ma fille est révoltée (par ces images), déclare le DRH. Je lui dis que c'est le prix à payer parfois pour la démocratie. Le monde est fou. J'ai été le visage de la France, mais quel visage ?". Et d'ajouter : "Nous ne sommes pas dans un esprit de vengeance".
"On est dans une logique de répression et de mise de pression par la direction. Ces licenciements sont faits sans preuve à l’appui [sic]", raconte en revanche le syndicaliste haineux.
"On est dans une logique de répression et de mise de pression par la direction. Ces licenciements sont faits sans preuve à l’appui [sic]", raconte en revanche le syndicaliste haineux.
Dans un communiqué, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, celui à la moustache à la Staline, a jugé "proprement scandaleu[se]" la décision de la ministre du Travail, y voyant une "attitude revancharde" du gouvernement à la suite du conflit sur la loi travail.
Et ce n'est pas une première: en juillet, le ministère avait déjà annulé un refus de licenciement émis par la direction du travail concernant un délégué CGT de Sodexo, après une grève jugée "illicite" par le Tribunal de Grande Instance.
Une décision dont la droite pourra se prévaloir lors de l'alternance politique.
Tels des terroristes d'al-Qaïda au Maghreb islamique, des syndicalistes de la CGT, avec à leur tête leur délégué Mickaël Wamen, avaient en effet pris en otages deux cadres de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord et les avaient séquestrés pendant près de trente heures à l'intérieur du site, début janvier 2014.

VOIR et ENTENDRE l' "absence de preuves" ci-dessus et la mauvaise foi du syndicat révolutionnaire SUD-aérien ci-dessous :
Vincent Martinez, l'agresseur des cadres d'Air France, dénonce l'esprit de "vengeance" de la ministre du Travail de Valls et Hollande.
Le ministère du dialogue social valide le licenciement de Vincent Martinez, délégué #CGT d'Air France. pic.twitter.com/hnXW9MDAxs— MJCF Bobigny/Drancy (@JCBobignyDrancy) 8 août 2016
Air France: Martinez dénonce l'attitude "revancharde" du gouvernement faut dire que la #CGT sont des non violent pic.twitter.com/xzJc5iT4Jt— 9266 (@MulticultureIIe) 8 août 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):