POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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samedi 31 mai 2008

Les mesures de sauvegarde du pouvoir d'achat, largement approuvées

Le cheval de bataille de l’opposition est une bourrique
OpinionWay a demandé aux sondés, pour LCI et Le Figaro, de lister les sujets abordés avec leur entourage, de façon spontanée, et à l'aide d'une liste de thèmes préétablis par l'institut de sondage. Les deux sujets, la grève et le pétrole cher, arrivent en tête des sujets de préoccupation, devant les mouvements sociaux autour de la retraite, le Festival de Cannes ou la situation en Birmanie. Les deux sujets phares de la semaine, la grève des marins pêcheurs et l'augmentation du prix du baril de pétrole, se recoupent.

Nicolas Sarkozy a annoncé une série de mesures de soutien d'urgence ou la création d'un fonds alimenté par des surplus de TVA sur les produits pétroliers, en réponse à cette crise qui peine à se dénouer et menace de s'étendre à d'autres pays méditerranéens (Italie, Espagne et Portugal).
Ces aides entrent dans le cadre de la lutte contre la baisse du pouvoir d'achat, qui fut un des thèmes phares de la campagne présidentielle du candidat Sarkozy et du harcèlement de l’opposition . Si la question n'est toujours pas réglée aux yeux des Français, les mesures gouvernementales rencontrent une approbation très forte parmi les sondés.
70 % d'entre eux se disent favorables à ce que l'on aide les pêcheurs et les routiers sous la forme d'un fonds alimenté par la TVA, et ce en dépit du scepticisme des responsables européens et de l'opposition hezagonale. La Commission Européenne a même jugé que ce serait un « mauvais signal » envoyé aux pays producteurs, qui pourraient augmenter encore leurs prix. Le soutien à cette mesure est presqu'aussi fort chez les électeurs de Nicolas Sarkozy (77 %) que de la gauche (69 %). La région de l'amère Royal, sa rivale malencontreuse, avait pourtant démarré la contestation...
Désirdavenir Royal avait fait une promesse médiatique de don (5000.000 millions d’euros), mais nul ne sait si elle a honoré sa promesse du versement correspondant : les photos tardent à venir…

OpinionWay a également sondé les Français sur la mise en place d'un crédit d'impôt lié à l'intéressement salarial et la possibilité pour les salariés de toucher leur participation immédiatement, quitte à payer des impôts dessus : 75 % et 68 % des sondés se disent tout à fait favorables à de telles mesures.
Là encore, l'approbation transcende les clivages politiques. La possibilité de toucher immédiatement sa participation est approuvée par
- 66 % des électeurs de Royal,
- 69 % de ceux de Le Pen,
- 72 % de ceux de Bayrou et
- 77 % de ceux de Sarkozy.
La majorité des salariés ne touchent ni intéressement ni participation, mais le président de la République a plaidé, lundi dans l'Oise pour un doublement en quatre ans des sommes distribuées au titre de l'intéressement en France. « C'est un instrument souple et c'est du pouvoir d'achat », a-t-il expliqué.

PS : des « reconstructeurs » pour neutraliser l’amère Royal et Bébert Delanoë

Sauver le PS du « pugilat » Royal et Delanoë annoncé

Des volontaires se sont désignés
pour remonter les ruines du PS.

Ce n'est pas nouveau:

« Tout reste à reconstruire »,
affirmait Marie-sEGOlène Royal en …1992.
« Il faut retrouver des idées », assurait-elle, il y a seize ans

VOIR et ENTENDRE : extrait de l'émission "l'Heure de Vérité" (Antenne 2) où François-Henri de Virieu, Arlette Chabot et Albert du Roy recevaient Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, en 1992. L'inscription de la politique dans la durée, l'exigence de solidarité, le souci d'une reconstruction de la gauche ("ouverture" ou "alliance"), la défense de ses valeurs, le souhait d'une politique plus proche des citoyens ... Tout y était déjà ou presque. Immobilisme innovant… Y compris le débat sur la frontière entre vie privée et vie publique, qui rendait François Hollande hilare.

Ségolène Royal, ministre de l'environnement (1992) envoyé par raph66

Demain dimanche, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Martine Aubry et Arnaud Montebourg confronteront leurs points de vue pour tenter de dessiner une nouvelle alliance, puis une nouvelle majorité, au congrès de Reims à la mi-novembre.
Les membres de ce "pôle des reconstructeurs" veulent proposer une alternative au duel "Ségolène Royal ou Bertrand Delanoë". Leur initiative tend à épargner au PS la répétition du fratricide congrès de Rennes entre Lionel Jospin et Laurent Fabius en 1990 et l’esprit de revanche du perdant lors de la compétition pour l'investiture présidentielle en 2012.
Participeront aux travaux de reconstruction, en présence de quelque 800 militants et cadres, Martine Aubry, maire de Lille, le ‘jeune lion’ Arnaud Montebourg, Jean-Christophe Cambadélis, le nervi de l’Assemblée Nationale et lieutenant de DSK, ainsi que le gris Claude Bartolone (1951), président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis et lieutenant de Fabius. L'ex-Premier ministre prendra part au déjeuner.
Pour représenter la gauche du parti à cette rencontre, Benoît Hamon (1967), a délégué Razzie Hammadi (ci-contre), un secrétaire national que Hollande a tenté en vain d’imposer à Orly. Pour son retour, Hammadi se présente comme un observateur "volontaire et attentif".

L'objectif du « pôle des reconstructeurs » est de privilégier "le débat de fond", selon « le Grec » strauss-kahnien, alias Cambadélis, initiateur avec le fabiusien Claude Bartolone de ce rapprochement audacieux.
Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius s'étaient en effet combattus sans ménagement entre fin 2004 et fin 2006, une division dont avait tiré profit Sa Cynique Majesté Royal pour imposer sa candidature à l'Elysée.
Ce cartel estime qu'à l'heure de "la deuxième phase de la mondialisation" marquée par les crises (financière, alimentaire, énergétique et climatique), "la gauche doit définir de nouvelles réponses", puisque la campagne présidentielle n’en a pas été l’occasion…. Ils constatent aussi que presque partout en Europe ces dernières années, la social-démocratie s'est faite battre, comme en Italie ou au Royaume Uni.

Au vestiaire des velléités, le projet -qui reste à concevoir- produira notamment « un autre modèle de croissance, crédible et réaliste, dans la mondialisation » et de « la rénovation » de la gauche. Encore du verbiage, car la réunion est déjà la troisième du genre et ses ambitions sont modérées. Elle n'a "pas d'autre statut qu'un espace de confrontation", d'autant qu'"on est au début du processus", selon ‘Camba’.
Si les amis de DSK et Montebourg, d’une part, doivent déposer une contribution commune pour le congrès, Titine Aubry et Lolo Fabius, d’autre part, avec leurs amis respectifs, devraient déposer la leur. C'est en septembre au plus tard que ces textes se fondront -ou non- en une seule motion pour le congrès.
A l’automne, si l'aventure se poursuivait encore, un porte-parole commun serait choisi, qui pourrait postuler à la succession de François Hollande. Le strauss-kahnien Jean-Paul Huchon vient de pousser Titine Aubry sur cette voie. Ce qui la barrerait de la course à l’Elysée, puisque, selon certains, elle ne serait bonne qu’à prendre la tête du gouvernement.

RAPPELS
Benoît Hamon, ancien rocardien, a été conseiller pour la Jeunesse auprès de Lionel Jospin, premier secrétaire du PS de 1995 à 1997 et membre du cabinet de …Martine Aubry, alors ministre de l'Emploi et de la Solidarité (1997-98), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000). En juillet 2007, il fonda -avec Noël Mamère- le think tank La Forge.
Les victimes de la baisse du pouvoir d’achat peuvent toujours se tourner vers ce député européen (depuis 2004). Il est membre de la commission des affaires économiques et monétaires, membre suppléant de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs.
Avec pour tout dipôme un bac +3 (licence d’histoire), il a néanmoins été directeur du planning stratégique de l'institut de sondage IPSOS de 2001 à 2004.
Il est clair qu’IPSOS est indépendant …

Razzie Hammadi
Né en 1979 à Toulon, en
2005 il devient Secrétaire national du MJS (Mouvement des jeunes socialistes). Proche un temps de la Gauche socialiste de Julien Dray, il rejoint la tendance Nouvelle gauche fondée par Benoît Hamon.
Au cours du mouvement contestataire contre le CPE (contrat première embauche), il fait activement participer le MJS contre la politique gouvernementale, aux côtés du front étudiant et salarié. Plus tard, il invitera les autres jeunes leaders syndicaux, comme Bruno Julliard (aujourd’hui élu municipal du … PS, contrairement à sa maman battue au Puy-en-Velay...) ou Karl Stoeckel à s'exprimer lors de manifestations du MJS.
Hammadi est actuellement membre du courant Nouveau Parti socialiste (NPS) au Parti socialiste. En 2006, il a soutenu Laurent Fabius à l'investiture du PS pour l'élection présidentielle.
En novembre 2007, il est désigné de Paris chef de file du Parti socialiste pour l'élection municipale à Orly pour prendre la place du maire sortant, Gaston Viens. Le parachuté reçoit le soutien appuyé de Flamby 1er. Au premier tour, il obtient moins de 14% des voix et la quatrième place. Royalement.

France Soir
« Venu mardi soir [5 février 2008] pour soutenir Razzye Hammadi, le Premier secrétaire, chahuté par des socialistes dissidents, poursuivi par ses opposants à la sortie, jusqu'à sa voiture, François Hollande a dû partir sur les chapeaux de roue». Prachutage raté, mais décollage réussi ! « Le Premier secrétaire était venu soutenir la candidature aux municipales de Razzye Hammadi, 28 ans, ancien président des MJS et symbole de la « diversité » et du […] « rajeunissement » du PS. » LIEN

Joakim Noah encore en délicatesse avec la police

Le fils Noah devra-t-il « se casser », comme le père ?
A une semaine d'intervalle, le fils aîné du Français préféré des Français a été interpellé deux fois par la police de Floride.

Joakim Noah a encore franchi la ligne blanche
Nostalgique de la France et de son père absent, il a été arrêté une bouteille de Cognac ouverte à la main dans une rue de Gainesville en Floride, dans la nuit de samedi à dimanche. (Lire PaSiDupes) Boire sur la voie publique constitue une infraction dans l'Etat de Floride.
Coup double. Par la même occasion, "Yooks" (son surnom) a été arrêté en possession de drogue. Dans ses poches, les policiers ont en effet trouvé un joint de marijuana. Noah a été inculpé de possession de moins de 20 grammes de marijuana et d’infraction à la législation sur la consommation d’alcool en public. Il a néanmoins été rapidement relâché, mais devra passer devant un juge dans le courant du mois de juin.
L’amende de 206 dollars ne lui a pas posé de problème et il a accepté de se soumettre à une période probatoire de six mois. Comme son casier judiciaire est vierge, un accord a pu être conclu avec les autorités judiciaires. "Il était plein [sic !] de …remords ; il a regretté de s’être mis en situation d’être inculpé et tenait vraiment à réparer", a commenté un représentant du parquet.

Joakim, multirécidiviste
Après une année en demi-teinte chez les Chicago Bulls pour sa première saison NBA, durant laquelle le double champion NCAA (universitaire) avec les Gators de Floride a été peu utilisé et également suspendu pour une bagarre avec son entraîneur, le petit Joakim Noah (2,09m), fils de Yannick Noah et inconditionnel de Barrack Obama, semble totalement libéré.

Fils de soixante-huitard
Le basketteur des Chicago Bulls qui vient de vivre sa première saison en NBA, le championnat nord-américain de Basket-ball, est le fils de l’ancien tennisman français ( né en 1960) et de Cécilia Rhode, Miss Suède 1978.
Yannick Noah, qui soutint bruyamment Sa Cynique Majesté Royal, est probablement un adepte de la prévention contre la répression.
En tant que père, ‘people’ socialiste et ancien vainqueur de Roland Garros, il se sent sans doute une triple responsabilité morale. Cà doit aller de soi, puisqu’il parraine de nombreuses associations caritatives, dont Les Enfants de la Terre, fondée par sa mère en 1988.

« Con mais populaire »
Or, son chanteur de père a également disjoncté en concert à Bruxelles (Lire PaSiDupes).
Sa vie personnelle n’est pas non plus irréprochable et sans excès : adepte lui aussi des boissons et substances enivrantes, Yannick ne voit donc rien de répréhensible dans la conduite de son fils. Noah, le père de cinq enfants, n’est certes pas en position naturelle de conseiller et d’éducateur. Il relativise le comportement de son fils et cette condamnation: "Dans les journaux, on parle beaucoup de mon fils, qui à 23 ans, a bu un coup avec des copains et qui est sorti avec un joint dans sa poche. Ça fait un flan pas possible et ce n'est pas fini. Il m'a appelé et m'a dit : 'Papa, je crois que j'ai fait une boulette'. Je lui ai dit : 'Oui, c'est une boulette mais ce n'est pas grave ! Change rien. Fais-moi plaisir, ne te fais pas choper la prochaine fois'. Je lui ai aussi dit que ça faisait 20 ans que je faisais le con et je suis encore populaire ! Alors tu peux faire la même chose". « Ça fait partie du jeu", a confié Yannick Noah sur les ondes de RTL.

Joakim Noah, une nouvelle arrestation et nouvel ace
En effet, alors qu'il conduisait en Floride, le joueur des Chicago Bulls s'est fait contrôler au volant de sa voiture, sans ceinture de sécurité ni permis valide.
Noah, le jeune, avait vu son permis suspendu …pour ne pas avoir payé une amende en Floride ! Et encore 200 dollars d’amende de plus, mais on ne compte pas chez les socialistes Noah.
Outre que la douane pourrait s’intéresser à son Cognac et à sa franchise, son club de NBA, qui n’est pas aussi intelligent et permissif que le père, n'apprécie pas ce type de comportement et encore moins la mauvaise publicité, risque sans doute de prendre des sanctions (amende, suspension...) de concert avec la NBA. Pas de souci, « il n’y a pas le feu au lac » : il peut en effet prétendre jouer pour la France, les USA, la Suède et même le Cameroun !

Joackim Noah, qui possède les nationalités française, américaine et suédoise, va rentrer en France dans quelques jours, pour se remettre les idées en place ! Et pourquoi ne re-‘joint’-il donc pas son papa cool en …Suisse ?

vendredi 30 mai 2008

«Il faut oser la réforme permanente», encourage Raffarin

Cà compense la « rentrée sociale permanente »…
Le 07 mai 2008, Le Figaro publia un entretien accordé par Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre. En voici le texte :

LE FIGARO Quel bilan dressez-vous de la première année de la présidence Sarkozy? J
Jean-Pierre RAFFARIN - De­puis un an, la France a franchi des étapes majeures de sa modernisation, grâce à l'initiative européenne de Nicolas Sarkozy, à la nouvelle pensée sur le travail et aussi au rôle international du président. Si les sondages ne sont pas au rendez-vous, c'est parce que les Français s'inquiètent davantage de leurs attentes que des réformes. Ils espèrent plus de progrès social. L'em­ploi s'améliorant, ils sont plus exigeants en terme de revenu.

Ça veut dire qu'on avait trop promis ?
Ça veut dire que les campagnes présidentielles sont trop généreuses, depuis longtemps en France.

Il n'y a donc pas eu rupture sur ce point entre Sarkozy et ses prédecesseurs?
Pas plus qu'entre Jospin et Royal. Mais dans l'action, la rupture est incontestable.
Pensez-vous toujours qu'il aurait fallu hiérarchiser les réformes ?
Il est vrai que c'est ma conviction. Je reconnais que la démonstration du président sur la simultanéité des réformes est convaincante. Il conserve sa vision de la réforme globale, mais je remarque néanmoins qu'aujourd'hui, des priorités se dessinent pour les mois à venir : le paquet social contrat de travail, retraites, représentativité , la réforme institutionnelle, et l'Europe avec la présidence française. Cette hiérarchie me paraît nécessaire.
Quelles marges de manœuvre reste-t-il pour les réformes ?
L'adversaire, c'est l'immobilisme. Nous avons devant nous mille jours de mouvement et de réforme. Il serait coupable de perdre du temps. Le champ de la réforme est très large, y compris dans un contexte de faible croissance. La situation internationale ne saurait être un prétexte à l'inaction.
Pourtant la majorité ne semble pas très allante…
Le président de la République est le premier réformateur de ce pays. Il est important qu'avec l'UMP et nos groupes parlementaires, nous puissions procéder aux débats préalables aux arbitrages que chacun devra ensuite assumer avec loyauté.
Partagez-vous les réticences exprimées à l'UMP sur la réforme des institutions? Non. Sur ces sujets de fond, je suis totalement sur la ligne d'Édouard Balladur. Chaque parlementaire ne pourra pas dessiner lui-même la réforme idéale, il faut donc rechercher des compromis. Le seul compromis qui me paraisse inacceptable, c'est celui qui ferait du Sénat la variable d'ajustement des négociations entre députés.
Etes-vous favorable au droit d'expression du président de la République devant le parlement?
Je souhaite que cela soit rare et solennel, donc devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles.
Faut-il prendre en compte le temps de parole du président dans les médias?
Je ne suis pas fermé à une discussion sur le sujet à condition que l'on reconnaisse que la parole présidentielle est, pour l'essentiel, au-dessus des partis.
Approuvez-vous la limitation du recours au 49-3?
Mon expérience de premier ministre me conduirait à être réservé sur un certain nombre de propositions qui limitent l'efficacité gouvernementale, par exemple la restriction du recours au 49-3. Mais je ne voudrais pas que la somme de nos réserves conduise à l'immobilisme. Il faut oser la réforme, et la réforme permanente, garante du mouvement, plutôt qu'un «grand soir» de la réforme.
Regrettez-vous la suppression du dispositif de contrôle de l'action du gouvernement par le Parlement?
Oui, et je souhaite que le Parlement renforce son pouvoir de contrôle.
Le PS lie la révision constitutionnelle à une réforme des modes de scrutin. Faut-il lui donner satisfaction?
Je ne suis pas pour négocier avec la gauche sur des sujets qui ne sont pas du domaine de la loi constitutionnelle. Cette loi doit trouver en elle-même ses propres équilibres.
Que ressentez-vous quand certains de vos anciens ministres disent que rien n'a été fait depuis vingt ans?
En toutes circonstances, au plan international comme dans notre action intérieure, j'assume mon bilan sereinement. Critiquer ses prédécesseurs est un travers national. Pour ma part, j'ai appris depuis longtemps à surmonter mes humeurs.
Comment va l'UMP ?
Mieux depuis la réorganisation post-municipales. Elle est plus offensive, et le travail est mieux partagé. Il faut poursuivre dans cette voie, offensive et collégiale.
Quand annoncerez-vous votre candidature à la présidence du Sénat?
Votre question est prématurée. La campagne sénatoriale ne doit pas gêner l'action réformatrice de cette session de printemps. Quand elle s'achèvera, vers la mi-juillet, nous verrons quels sont les candidats les plus aptes à porter une nouvelle ambition pour le Sénat et à valoriser le travail de ses membres.

Sapin : ni l’amère Royal, ni Bébert Delanoë n’est majoritaire au PS

Ils ne peuvent être candidats à tout, encore et toujours
Le député PS de l'Indre, Michel Sapin, estime que pour le poste de Premier secrétaire, l'amère Royal, , n'est "pas forcément" majoritaire dans le Parti socialiste, "loin de là", et que Bébert Delanoë ne l'est pas "non plus".

Dans un entretien au Nouvel Observateur paru jeudi, l'ancien ministre, proche de Désirdavenir Royal durant sa campagne présidentielle, estime que si "Ségolène Royal a été majoritaire au moment de la désignation pour la présidentielle"[…] peut-être le serait-elle encore aujourd'hui, mais elle ne l'est pas forcément, loin de là, comme candidate au poste de premier secrétaire".
Le secrétaire national du PS explicite sa pensée… "Les mécanismes sont d'une autre nature. J'espère qu'elle en a conscience". Il n'est pas sûr ! Mais, de qui parle-t-il, Royal ou Delanoë ?

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, "non plus n'est pas majoritaire dans le parti", poursuit-il. "Il ne pourrait l'être que s'il organisait un front ‘tout sauf Ségolène’, ce qui serait à la fois une erreur grave et un argument imbécile".
"Le paradoxe au PS, juge M. Sapin, c'est que ni Royal ni Delanoë, ni Hollande ne sont majoritaires tout seuls alors même que les idées qu'ils partagent le sont !" Parce qu'ils partagent des idées ? Mais lesquelles donc, puisqu'ils ne les précisent pas ?

Le rejet de l'une et de l'autre ne créerait pas un séisme...
Pour lui, il n'y a pas de risque de scission au PS en raison de la guerre des chefs. "On agite toujours cet épouvantail", mais rappelle-t-il, "il n'y a pas eu scission quand Rocard s'opposait à Mitterrand, ni plus tard au congrès de Rennes".
Michel Sapin juge "encore possible de convaincre les uns et les autres de faire émerger une autre démarche, qui ne soit pas celle du ‘ni-ni’, mais du ‘et-et’ ". Et une troisième candidate?


Présidente ou première secrétaire, il faut choisir
Sa Cynique Majesté Royal a déjà servi, mais est-ce une bonne raison pour penser, comme Sapin, qu’elle a "toute légitimité à défendre ses idées, sa personnalité, à contribuer au débat dans le parti et à défendre ses chances d'être candidate en 2012".
D’ailleurs, Sapin explique son désaccord sur "son objectif pour le congrès" de "déposer une motion, autrement dit de se compter dans la perspective d'être premier secrétaire". "En agissant ainsi, on confondrait les échéances".
Qui sera donc la troisième larronne?

PS : Hollande admet qu’il ne maîtrise rien

Hollande demande aux socialistes d'oublier leurs querelles
Le quotidien Le Monde accueille encore Hollande dans une de ses tribunes. Flamby 1er a-t-il longtemps galéré pour que le quotidien lui fasse à nouveau de la place ? L’ex de ce premier secrétaire en partance, comme son parti, ne gémissait-elle pas que l’opposition n’a pas tous les organes de presse à sa botte ? Il s’en faut de peu…





Chaque militant socialiste, comme Ayrault à propos du gouvernement, s’impatiente :
« Ce qui m'intéresse, ce sont les résultats »…





Le futur ex-premier secrétaire du PS se dégage de toute responsabilité et invite les socialistes à mettre de côté leurs rivalités pour poser les questions de fond.Ainsi souscrit-il à l'analyse de Cambadélis: le PS est une "pétaudière" ! (Lire Pasidupes)

Si François Hollande considère que le choix du candidat à l'élection présidentielle de 2012 ne doit pas se faire avant fin 2010, il lâche un instant le gouvernement pour se tourner vers ceux dont il a la responsabilité: "D'ici là, c'est un travail collectif que nous devons mener sur le projet et sur les modalités du rassemblement de la gauche." Et çà commence quand, après dix ans aux manettes?

Le recadrage du premier secrétaire, qui ne briguera pas sa propre succession lors du congrès du parti en novembre, intervient alors que des présidentiables socialistes comme Désirdavenir Royal, Bertrand Delanoë ou Martine Aubry, ont commencé à croiser le fer.
"L'unité est un combat, tant la propension aux querelles - parfois tactiquement entretenues - est récurrente", écrit François Hollande, qui croit pouvoir se vanter "d'avoir su les surmonter", en toute incohérence avec ce qui précède !

La tâche du suivant sera donc de réaliser ce que lui-même n’a pas été en capacité de faire. "La première qualité de mon successeur sera d'y parvenir sur la base d'une ligne politique cohérente présentée par une majorité regroupant, autour d'un contrat, ceux qui pensent tout simplement la même chose", ajoute-t-il. Hollande connaît donc la méthode ?
Le sage fixe la feuille de route. Lors du congrès, les socialistes devront "mener les débats nécessaires mais aussi (...) les clore par une décision qui s'impose à tous", recommande-t-il. "La discipline de vote - celle issue des délibérations des instances représentatives des adhérents et a fortiori des militants eux-mêmes - est la première condition de la crédibilité du PS." Les exemples des municipales à Orly ou de la cantonale dans le Pyu-de-Dôme pourront-ils servir de références ?

Et le Lao-Tseu de la rue de Solférino laisse un message à la postérité : "On ne peut
prétendre vouloir lutter contre l'individualisme qui ronge notre société et l'installer au coeur de notre propre formation politique", confie-t-il, en guise de testament politique.

Lao-Tseu ?

Ce ténébreux philosophe est considéré comme le fondateur du taoïsme, et l'un des personnages mythiques de la Chine ancienne, tout comme Confucius. Le tao vise à épurer l'homme et à le conduire vers la juste voie et la vertu. L'une de ses doctrines principales est celle du non-agir qui doit inciter l'humain à ne pas dépenser d'énergie inutilement.

jeudi 29 mai 2008

Au PS, l’heure est à la purge : le mitterrandien Michel Charasse, exclu

Selon l’A*P, « Michel Charasse choisit l'exclusion » !
L'A*P, mercredi 28 mai, 21h28, titre : « PS: Michel Charasse choisit l'exclusion »
Pourtant à 18h54 encore, pour la même agence de presse, mercredi 28 mai, il était plus coupable que victime : «
Michel Charasse exclu du PS par refus d'un compromis proposé par le parti »
A l’
*P, mercredi 28 mai, 19h18, on évoque une charrette : «
Michel Charasse et 19 élus du Puy-de-Dôme exclus du PS ».

Pour le PS post-mitterrandien, 44 ans de bons et loyaux services ne pèsent pas lourds. Michel Charasse, ancien ministre, grande figure du mitterrandisme, aurait choisi l'exclusion du
PS , selon la presse servile. Il a en effet refusé mercredi, comme 17 autres conseillers généraux du Puy-de-Dôme, un compromis proposé par la direction nationale dans un conflit départemental.

Le centralisme démocratique du PS
Ces 18 élus du Puy-de-Dôme ont apporté leur soutien à Jean-Yves Gouttebel pour la présidence du Conseil général. Or, ce candidat -et président sortant- avait été écarté par les militants socialistes, qui avaient préféré -de justesse- la sénatrice Michèle André, dans des conditions contoversées.
D'où une dispute de plusieurs mois avec suspension par le Bureau national (BN) des "coupables", mission d'étude par des missi dominici, puis proposition de compromis par la direction avec, en cas de refus, l'exclusion du parti.
"Nous refusons la proposition de compromis", a déclaré à Bertrand Pasciuto, président du groupe socialiste et apparentés du Conseil général du Puy-de-Dôme. "Nous leur avions fait lundi des propositions qui ont été balayées de la main", a-t-il assuré.
Crime de lèse-majesté Royal
Ce refus a été décidé de façon "solidaire" et unanime, a-t-il souligné, en précisant avoir reçu dès ce mercredi son courrier d'exclusion.
"Nous restons socialistes mais nous refusons que des minoritaires dirigent une majorité", a-t-il justifié, n'excluant pas la constitution d'une nouvelle formation.
Pour Stéphane Le Foll, bras gauche de François Hollande, ces élus rebelles portent "la responsabilité du clash" puisque "le compromis était une proposition d'équilibre". Vue de Paris…

Les termes du compromis
Avalisé mardi par un BN soumis, ce compromis prévoyait que M. Gouttebel, élu grâce à l'appoint de voix venues d'autres groupes politiques, reste en place. En échange, les conseillers généraux socialistes, dont M. Charasse, ancien ministre, se réunifieraient en un seul groupe, présidé par un socialiste qui soutenait Mme André, et non par un proche de M. Gouttebel. Un compromis socialiste, ailleurs, çà s’appelle une soumission.
Comme à Orly, en faveur de Razzie Hammadi, protégé de Hollande
Les 18 élus estimaient qu'il y avait eu des "irrégularités" lors du vote interne. "Ils ont bricolé la désignation de Mme André, ils ont bourré les urnes", accuse M. Pasciuto.
Le groupe favorable à M. Gouttebel a entamé une action en justice au tribunal civil, ainsi que devant la commission nationale des conflits du PS.
Le groupe rebelle était en désaccord avec plusieurs points du compromis dont ceux concernant la composition de l'exécutif départemental.
Du point de vue de l’intéressée,
Selon Michèle André, il s’agirait d’une "forme de jusqu'au-boutisme qui dépasse l'entendement". La presse partisane n’a pas eu la pudeur de taire un avis forcément partial. La préférée de Paris s’étend : "On ne peut que prendre acte des cassures et des blessures de ces personnes qui se mettent hors de la famille socialiste". « Ces personnes » ! La « république du respect », même pas en interne…

Gardien du "temple" mitterrandien
Michel Charasse, 66 ans, a été le conseiller du président disparu, et son ministre délégué du Budget. Connu pour ses bretelles, ses cigares, son franc-parler teinté d’humour, il est un personnage atypique de la politique. Atypique et libre. A l’honnêteté, au courage et au respect des militants de base, la bande à Flamby 1er préfère les insultes aux harkis et le racisme ordinaire de l’affreux Jojo Frèche en Languedoc-Roussillon. Frèche est toujours à la cour Royal.
Maire d'une petite commune, Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme) depuis 1977, Michel Charasse est également conseiller général depuis vingt ans (1988) et sénateur du Puy-de-Dôme depuis trente (1978 à 1988) puis depuis 1992.

Combien sont-ils avec un tel palmarès ?
Hollande ?

Les artisans taxis satisfaits des 25 mesures du gouvernement

Certaines mesures gouvernementales ne font pas la une de l’A*P…
Les 25 mesures pour les artisans taxi annoncés mercredi par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie,ont été accueillies avec satisfaction par leur fédération nationale, avec notamment l'augmentation d'un tiers de leur nombre à Paris d'ici à 2010: le nombre de taxis parisiens passera de 15.000 à 20.000 "d'ici à 2010", dont "1.200 nouveaux, fin 2008". Une augmentation qui n'a pas retenu l'attention des partis et syndicats... Alors, les agences de presse n'ont pas trop commenté, ni dénaturé ni dénigré !
Cette mesure, qui fait l'objet d'un protocole entre l'Etat et la profession à Paris, est assortie de 24 autres -"dont 13 de portée nationale"-, les autres étant réservées aux taxis de la région parisienne- résultent "d'une concertation approfondie et efficace" entre l'Etat et les artisans taxis, sur la base du rapport Chassigneux sur la profession, a-t-elle commenté.

Les taxis avaient mené deux journées d'action, les 31 janvier et 6 février, pour protester contre les propositions du rapport Attali qui recommandait notamment d'"augmenter le nombre de taxis" et préconisait d'attribuer des licences gratuites aux demandeurs inscrits à la fin 2007, alors que le nombre de licences est actuellement encadré.
Le président de la Fédération nationale des artisans taxis (Fnat) a exprimé sa satisfaction après l'accord signé mercredi.
"C'est un bon protocole, il renforce la réglementation alors qu'on était partis sur une déréglementation totale", a indiqué Alain Estival à La Rochelle où se tient jusqu'à vendredi un congrès annuel réunissant 250 professionnels.

Mercredi après-midi, M. Estival a également évoqué le problème du coût du carburant devant la ministre venue s'adresser aux professionnels à La Rochelle. Elle s'est engagée à "relayer" ces préoccupations "auprès de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde".
Le vice-président de la Fnat Jean-Claude Richard s'est félicité pour sa part de la mise en place en province d'un "index" pour la définition du nombre de licences délivrées.
Mercredi matin, Mme Alliot-Marie avait indiqué que les mesures annoncées feraient d'abord l'objet d'une "expérimentation" d'une année, en particulier la création sur l'autoroute A1 d'un "axe Roissy-Paris réservé aux taxis, aux transports collectifs et au covoiturage". "Si ça réussit, naturellement ça sera pérennisé. Et on peut aussi envisager de l'étendre", a-t-elle indiqué à La Rochelle.
"Gagner une demi-heure" sur le trajet entre la capitale et l'aéroport dégagera "un potentiel de 600 taxis", et un "forfait" sera établi sur ce trajet, a-t-elle souligné.
D'autres mesures, également matérielles, concernent "la visibilité" des taxis, avec "un nouveau lumineux plus clair permettant (aux usagers), grâce à un jeu de couleurs, de savoir si tel taxi est libre ou non".
Dans les grandes villes, les taxis "seront repérables par leurs couleurs" grâce à un système bicolore "sur le toit et les montants".
Le protocole prévoit également une plus grande "transparence sur les tarifs (avec) une facture détaillant le prix de chaque course".

L'ensemble de ces équipements sera "déployé à partir de 2009", a assuré Michèle Alliot-Marie.
Elle a aussi annoncé un "toilettage de la réglementation" qui devrait notamment, selon elle, permettre d'assurer un "transport scolaire supplémentaire", de même que celui de personnes malades.
Ces usagers pourront utiliser, comme moyen de paiement, "les chèques emploi service universel" (Cesu).

Avec ce protocole, les artisans-taxis ne sont évidemment pas perdants, mais M. Estival a estimé que "les premiers gagnants sont les clients"…
Le gagnant-gagnant.

Gazole: Des agriculteurs de Rebsamen rejoignent des marins-pêcheurs de l’amère Royal

La hausse du gazole, une arme saisie par la gauche

Des agriculteurs ont rejoint mercredi le mouvement des marins pêcheurs contre la hausse du prix du gazole
, certains bloquant jeudi matin deux dépôts pétroliers : il se trouve que ça se passe dans la région de Dijon, dont le président est Frère Rebsamen..
Deux dépôts pétroliers situés au sud de Dijon sont bloqués depuis 7h00 jeudi matin par "150 à 200 agriculteurs" à l'appel de la FDSEA (syndicat départemental des exploitants agricoles), pour protester notamment contre la hausse des carburants. "Nous bloquons ces deux dépôts pour protester contre la hausse des charges, notamment celle du fioul qui a augmenté de 70% depuis 2003", a déclaré Antoine Daurelle, responsable des jeunes agriculteurs (FJSEA) de Côte-d'Or.
La hausse du prix des "engrais (+30%) devrait satisfaire Les Verts alliés du PS. Autant que celle des produits alimentaires, celle des aliments pour bétail (+27%) sera pourtant exploitée. Elle est également dénoncée par les agriculteurs qui "attendent un geste fort du gouvernement au niveau des carburants que nous souhaitons à 0,40 euro le litre, et des allégements fiscaux", a ajouté le responsable syndical. Tout çà à la fois ?
"Nous sommes incapables aujourd'hui de répercuter ces hausses sur le prix de vente de nos produits, ainsi le carburant nous est facturé à 1,07 euro le litre contre 0,57 en juin 2007, c'est donc notre revenu qui baisse", a affirmé Gérard Berthaut, secrétaire général de la FDSEA de Côte-d'Or. Le prix des carburants pèse également sur le pouvoir d’achat des Français : ils n’en sont pas ravis, mais prennent leur part du fardeau. Mais ils ne disposent que de leur courage, à défaut de tracteurs avec remorques...

Une dizaine de tracteurs avec remorques placée en travers de la seule route d'accès à ces dépôts suffit à bloquer l'entrée principale, empêchant toute sortie de camions et pénalisant la population.
"Une délégation d'agriculteurs de la région de Bourgogne sera reçue par le ministre (de l'Agriculture) Michel Barnier cet après-midi" (jeudi) lors de son déplacement dans le département de l'Yonne voisin, a précisé M. Berthaut.

Mercredi, des signes de division commençaient à apparaître dans le mouvement des pêcheurs en grève, mais certains avaient poursuivi leurs actions contre le gazole trop cher, malgré une pression croissante des distributeurs et de la justice. L’aide du gouvernement, et donc la solidarité des Français, n’y sont pas étrangers.
Les pêcheurs français de Méditerranée ont décidé de poursuivre leur grève "au moins" jusqu'à lundi prochain. Ils ont tenté dans la journée de bloquer plusieurs sites pétroliers de la région marseillaise, mais les forces de l'ordre sont intervenues, sans incident, pour les déloger. Ils ont également lancé une action commando contre deux rayons poisson de deux grandes surfaces près de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).
Dans l'ouest de la France, quelques pêcheurs en grève ont fait parler d’eux en multipliant les actions: opérations escargot, péages gratuits, barrages filtrants, interceptions de camions de poisson ou actions dans des rayons poissonnerie de grandes surfaces.
Ces actions contre le prix du gazole ont été relayées, comme les jours précédents, par les agriculteurs dans le nord de la Bretagne, à Lille, Toulouse ou Montpellier.

Un agriculteur et un CRS ont été légèrement blessés lorsque les forces de l'ordre ont délogé des manifestants devant le dépôt pétrolier de Frontignan, près de Sète (Hérault, bloqué pendant huit heures par des agriculteurs, rejoints par des pêcheurs. La région Languedoc-Roussillon est présidée par l’affreux Jojo Frèche, un socialiste odieux qui n’a pas été exclu du PS, à la différence de Charasse, sans comparaison au plan éthique.
Quelques signes de division sont toutefois apparus parmi les pêcheurs, soumis à la pression économique et judiciaire croissante, mais aussi à l'impopularité du mouvement. Ils ont donc décidé mercredi de suspendre leur grève jusqu'à une réunion des ministres européens de la Pêche, les 23 et 24 juin, et en Poitou-Charentes, à La Rochelle, les pêcheurs ont levé le blocus des dépôts de carburant et du port avant de repartir en mer.
Sa Cynique Majesté Royal aurait-elle donc versé
les 500.000 euros
qu'elle a promis aux pêcheurs?
Qui a pu assister à la remise du chèque?...
Leurs confrères de la baie de Seine ont aussi levé le blocage de la raffinerie Total du Havre après une décision de justice du Havre.

La justice est également intervenue pour faire respecter la loi face aux exactions des grévistes violents: six manifestants ont été placés en garde à vue mardi à Caen après avoir été interpellés alors qu'ils vidaient un camion de poisson. Libérés mercredi, ils risquent des poursuites. De plus, vingt-neuf pêcheurs arcachonnais comparaîtront le 26 juin pour "vols, extorsion et dégradation" après des actions dans des poissonneries de grandes surfaces. Quelques sardines distribuées gratuitement devant caméras ne compensent pas les dégâts et gaspillages en période de baisse du pouvoir d’achat : les plus défavorisés ont dû en avoir gros sur le cœur.

Face à cette colère persistante, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier a annoncé l'extension aux patrons-pêcheurs du dispositif d'"aide sociale" exceptionnelle de 40 millions d'euros annoncé la semaine dernière pour les équipages. Il a lancé un appel à "l'esprit de responsabilité" de toutes les professions de la pêche.

Financement des syndicats et pouvoir d’achat

Les syndicats coûtent cher aux plus défavorisés aussi
La hausse du prix des matières premières ne doit pas faire oublier que les cotisations et subventions aux syndicats participent aussi de la baisse du pouvoir d’achat …
Or, les actions syndicales ne trouvent pas leur public. L’opinion les désapprouvent : ni les lycéens, ni les enseignants, ni la fonction publique ne sont suivis.

L’effet libertaire de Mai 68 ?...
Les Français ne se reconnaissent pas dans le syndicalisme qu’on leur propose.
Seulement 8% des actifs sont membres d’un syndicat, soit 4% de la population totale.
Ce taux est en moyenne de 6% dans le secteur privé, 15% dans la fonction publique et jusqu’à 25% dans l’éducation nationale, les transports ou les hôpitaux publics.
Autoritarisme
Une démocrate radicale, Sa Cynique Majesté Royal
, a proposé dans le journal Les Échos du 18 mai 2006 l'adhésion obligatoire à un syndicat de son choix : cette proposition a fait la quasi unanimité contre elle… Lien LesEchos
Les Français ne se reconnaissent pas dans le syndicalisme qu’on leur propose.
Seulement 8% des actifs sont membres d’un syndicat, soit 4% de la population totale.
Ce taux est en moyenne de 6% dans le secteur privé, 15% dans la fonction publique et jusqu’à 25% dans l’éducation nationale, les transports ou les hôpitaux publics. Lien : Liberté Chérie

Les syndicats coûtent aux Français
Le financement des syndicats est de la responsabilité de leurs adhérents
Chaque salarié ayant le choix de son représentant syndical, c’est à lui de choisir lequel il désire financer pour assurer ses intérêts.
Lorsque l’Etat finance par l’impôt un syndicat dans lequel peu de salariés se retrouvent, il les force à financer une organisation dont ils ne veulent pas.
Le montant des cotisations en France est le plus bas de l’Europe occidentale :
190 M€ en France, contre 900 M€ en Suède et 1300 M€ en Allemagne.
Pourquoi si peu en France ?
. Ces subventions publiques visent à financer certaines activités syndicales. Ainsi, la formation des élus prud'hommes ou la formation syndicale qui en 2000 représentait 213 millions de francs (32,47 millions d'euros)
Les syndicats d’activistes pèsent sur le pouvoir d’achat de tous les Français
Le financement des syndicats de salariés en France est une question récurrente dans le syndicalisme français et a été médiatisé par la découverte en 2007 d'une importante caisse noire d'une organisation patronale, l'
UIMM.
Les subventions publiques étaient estimées en 2000 à « au moins 600M de francs » (Lien Le Nouvel Observateur)
En fait, PLUS DE 900 MILLIONS POUR LE DIALOGUE SOCIAL (en millions de francs)
Subventions des ministères:283
Réductions d'impôts: 290
Gestion des organismes sociaux:340
TOTAL: 913

Le "principe" des 35 heures demeure, réaffirme Christine Lagarde

35h : Qui gouverne ? Les syndicats ou le gouvernement ?

Les syndicats, ce sont 4% de la population totale…
Les garanties qu’ils promettent aux salariés sont-ils à la hauteur des perturbations qu’ils créent dans nos vies et des pertes pour l’économie nationale et le pouvoir d’achat des Français ?

Xavier Bertrand a eu beau annoncer mercredi dans "Les Echos" que la loi permettra aux partenaires sociaux de négocier l'aménagement du temps de travail au-delà du simple dépassement du contingent d'heures supplémentaires, entreprise par entreprise, les commentaires partiaux pleuvent. Cette déclaration déclenche les interprétations de la presse partisane, téléguidée par les partis et les syndicats.
La presse fait campagne : Les agences de presse et la pensée unique
A*P
suggère de mauvaises intentions: "35h: le gouvernement déterminé à passer outre l'avertissement des syndicats". Seulement quelques heures plus tôt, l'agence de presse n'avait pas reçu de consignes et était moins incisive.
A* exprime un a priori : "35 heures: le gouvernement va passer outre l'avertissement de la CGT et de la CFDT"
R****** accuse: "Le gouvernement vide les 35 heures de leur substance"
Tous les titres sont négatifs. Pourquoi l’opinion ne le serait-elle pas, par conséquent ? La presse laisse-t-elle une chance aux Français de penser différemment ? Sa fonction est-elle de dénigrer ? Son rôle consiste-t-il à s’opposer au gouvernement ? Ce choix partisan du soutien des thèses de la gauche et de l’immobilisme, politique et syndical, est-il un service rendu au pays?

Le ministre met les syndicats face à leurs responsabilités
Xavier Bertrand estime en effet que les partenaires sociaux n'ont "visiblement (...) pas voulu se saisir" du sujet du temps de travail. "Nous avions prévenu les partenaires sociaux que nous irions plus loin et aujourd'hui, nous l'assumons pleinement en le faisant dans une clarté totale", souligne le ministre du Travail dans un entretien au journal "Les Echos" de mercredi.
La mauvaise foi des syndicats et donc d’une certaine presse
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a prétendu que c’est "un affront ou un défi, en tout cas une provocation". Il estime en effet dans un entretien publié jeudi sur lemonde.fr que "le gouvernement choisit de s'affronter à la CFDT et la CGT, qui plus est sur un sujet identitaire pour la CFDT, celui du temps de travail. » Selon ce partisan de l’auto-gestion, « il organise la fin des 35 heures dans la réalité". En conséquence, "l'élargissement de la mobilisation sur les retraites à la question du temps de travail est clairement posé", déclare-t-il, prévenant que "le gouvernement nous amène à réagir simultanément sur le temps de travail et les retraites. Cela nous entraîne dans une mobilisation globalisante, ce contre quoi j'ai toujours résisté y compris dans la CFDT".

Les intermédiaires syndicaux sont-ils représentatifs ?
Dans une mise en garde commune adressée au gouvernement lundi, François Chérèque et le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, évidemment suivis par Solidaires (SUD, non représentatif), rappelaient que la position commune négociée en avril entre les partenaires sociaux permettait "à titre expérimental de dépasser le contingent conventionnel d'heures supplémentaires", et que cela excluait "toute autre disposition". Ils prévenaient que le non-respect de cette règle et "l'adoption en catimini" de "mesures de déréglementation" ouvrirait "une nouvelle période dans les relations sociales". Le ‘catimini’ sur la place publique, c’est nouveau !

Les syndicats opposés à la démocratie directe en entreprises
A défaut de propositions, le Parti socialiste a réagi en dénonçant "avec force" le "contenu de l'avant-projet de loi sur la démocratie sociale que vient de présenter Xavier Bertrand".
"Il est inacceptable que le gouvernement se permette de dénaturer le texte de la position commune des partenaires sociaux sur la représentativité et la durée du travail, ce à quoi s'opposent l'ensemble des organisations syndicales, au mépris des grandes déclarations du Président de la République sur le respect des accords collectifs", a interprété le PS dans un communiqué. Les socialistes s'opposeront "totalement à toute nouvelle remise en cause de la durée du travail". La semaine dernière, le chef de l'Etat avait désavoué le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian, qui avait demandé "le démantèlement définitif du dispositif des 35 heures".

DuponD, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a violemment accusé Nicolas Sarkozy : il "a menti en disant la main sur le coeur qu'il ne toucherait pas à la durée légale du travail en France". Le nostalgique conservateur socialiste poursuit dans l’esprit à l’ancienne de la co-gestion : "Au point où les choses vont, il n'y aura plus de protection des salariés et il y aura une très grande disparité d'une entreprise à une autre". Le libéralisme, c’est oui ou c’est non ?

En revanche, Xavier Bertrand fait de la pédagogie
Il explique que, transposant la position commune, le projet de loi sur la "démocratie sociale fera une large place à la négociation dans l'entreprise et à la simplification, notamment sur les contingents d'heures supplémentaires et les repos compensateurs qui pourront être fixés librement".
"L'aménagement du temps de travail sur tout ou partie de l'année comme les forfaits en jours ou en heures pourront être négociés plus facilement dans les entreprises", souligne-t-il. "En l'absence d'accord, le cadre réglementaire s'appliquera". N’est-ce pas une garantie ? Ou un prime à l’obstruction ?

Les députés UMP saluaient mercredi la position de Xavier Bertrand. "Tout cela va exactement dans le bon sens", a déclaré leur président Jean-François Copé.

mercredi 28 mai 2008

Hollande refuse à Sarkozy le droit d’aller à Rungis hors campagne

Le PS assigne le Président de la République à résidence?
Sans outrance, le futur ex-premier secrétaire du PS, François Hollande, a considéré ce matin mardi que Nicolas Sarkozy se conduisait comme s'il était encore "en campagne", alors qu’il était invité à donner son « sentiment » sur la visite du chef de l'Etat avec son épouse Carla Bruni-Sarkozy à Rungis et son intervention sur RTL. (Lire PaSiDupes)
Attaché aux apparences plus qu’à l’action, au sujet du déplacement du Président au marché de Rungis pour "saluer la France qui travaille et qui se lève tôt", Hollande a énoncé le verdict socialiste sur Europe 1: "Il faut éviter ce type de communication qui peut paraître outrancière"… La presse libre est-elle invitée à diffuser le jugement socialiste?

Le PS entend dicter sa conduite au Président
Même si çà y contribue, "se préoccuper des Français, ce n'est pas se lever nécessairement tôt le matin", selon Hollande, qui, lui, estime que "c'est être capable de répondre à leurs questions". Celui qui sait est celui qui n’a jamais eu aucune responsabilité gouvernementale. "Nicolas Sarkozy est en campagne comme si d'ailleurs il était candidat : il reprend les slogans de sa campagne, il reprend les formules de sa campagne, les rites de sa campagne, les artifices mêmes de sa campagne," a-t-il répété.
Dans sa logique, le Premier secrétaire ne désigne jamais le Président de la République par son titre (sauf pour évoquer la fonction, dont il sait tout), mais par son nom de citoyen... Une façon de refuser le verdict populaire à la présidentielle et de maintenir le président dans son état antérieur de ministre et de candidat. Ne retrouve-t-on pas là, concentrés, tout l'esprit démocratique, la solidarité des battus et la cohérence socialiste empruntée à l'amère Royal ?

Le PS parle-t-il au nom de tous les Français ?
"Ce qu'on attend du président de la République, c'est non pas qu'il abandonne ce qu'il avait dit dans la campagne, mais qu'il soit en capacité d'atteindre les objectifs qu'il avait fixés aux Français", a insisté Hollande, admettant implicitement que la conjoncture économique internationale ne le place justement pas « en capacité d'atteindre les objectifs qu'il avait fixés aux Français". Faut-il, en 'bon' Français, qu'il s'en réjouisse ?
DuponT sur Europe 1, DuponD devant la presse
La Voix de Son Maître a fait écho. Le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, comme par hasard, a également estimé que "Nicolas Sarkozy est encore en campagne, c'était un discours de campagne [comique de répétition ?], bien fait, avec des promesses, mais ce qui m'intéresse, ce sont les résultats. Il a fait tellement de promesses [répétition pédagogique du prof devant des cancres?] ce matin [sur RTL] qu'on se demande comment il va pouvoir payer tout ça", s'est inquiété J.-M. Ayrault, très sincèrement anxieux, lors d'un point de presse.

Déni de crise économique internationale dans les propos socialistes
Alors que Nicolas Sarkozy a exclu une "politique de rigueur" du gouvernement, le premier secrétaire sur le départ a donné son sentiment : "cela échoue", faisant probablement allusion aux plans de rigueur de Mitterrand… Attentif à la situation économique internationale sans jamais la mentionner, Hollande a observé que "la rigueur, elle est déjà là". Il a poursuivi avec la liste de toutes les mesures que Jospin n’a pas eu le courage de prendre pour faire face aux retards d’adaptation de la France au monde moderne.
‘Modernisation dépréciée en ‘rigueur’
Dès 1997, Claude Allègre savait ce qu’il fallait faire et a tenté de dégraisser le mammouth, mais s’est heurté aux blocages des syndicats et du PS. Aujourd’hui, 11 années plus tard, Hollande continue à faire de l’obstruction et se livre à ses interprétations partisanes. "Les franchises médicales, ce n'est pas de la rigueur ? La modération salariale, ça n'est pas de la rigueur ? Les impôts multiples qui se sont abattus avec 10 taxes nouvelles depuis 2007, ce n'est pas de la rigueur ? Les réductions de dépenses publiques, la mise en cause d'un certain nombre de services publics, la baisse de l'encadrement dans l'Education nationale, ce n'est pas de la rigueur ? La suppression d'un certain nombre de sites - tribunaux, installations militaires- ce n'est pas de la rigueur ? Cessons de jouer sur les mots, il n'y a rien de pire d'ailleurs que les querelles de mots", a-t-il déclaré, dans l'incapacité de contenir son sens aigü de l'éthique politique et sociale.

Les socialistes soumis à l’ISF et au métro
François Hollande a également reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir oublié les salariés "qui se lèvent tôt" et qui "utilisent leur voiture" dans les mesures qu'il a annoncées pour venir en aide aux Français les plus touchés par la hausse du prix du pétrole.
"S'il est important de dégager un fonds pour des professionnels qui souffrent aujourd'hui - transporteurs, pêcheurs, agriculteurs - il ne faut pas oublier les salariés. Ca a été d'ailleurs la grande omission dans le discours de Nicolas Sarkozy ce matin : les salariés qui se déplacent, qui utilisent leur voiture, qui se lèvent tôt le matin" et "qui n'ont pas d'autre moyen pour se déplacer que d'utiliser leur voiture", a déploré Monsieur Hollande venu à Europe 1 en voiture de fonction avec chauffeur. Comme les grands … patrons du CAC 40 !
Il a demandé également que "les fonds qui vont être dégagés par les surplus de TVA" financent "la mesure du chèque transport" pour les salariés, ce qu’il n’a pas inventé, puisque la mesure est déjà annoncée ! Cet européen, cet excellent européen, a aussi estimé qu'il n’y a pas lieu d'attendre une décision au niveau européen, alors que des pays méditerranéens comme l’Italie ou l’Espagne et la Grèce, à la différence de l’Allemagne ou la Grande Bretagne, se joignent au mouvement de revendication des marins-pêcheurs...
Le président de la République a en effet annoncé mardi sur RTL que les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers alimenteront désormais un fonds pour venir en aide aux Français les plus touchés par la hausse du prix des carburants.
Le PS n’entend donc jamais rien ? Sa Cynique Majesté Royal est d'ailleurs bien trop occupée à ses problèmes de carrière et de rivalités au sein du PS pour se pencher sur les petites misères du peuple...
Le PS va-t-il bientôt exiger le bracelet électronique
pour le Président qui se lève avant les socialistes?

mardi 27 mai 2008

Education: la Palme d'or de Cannes instrumentalisée par le PS

Le réalisateur milite au côté de RSF…

PaSiDupes révèle ce que le PS dissimule


La Palme d'or 2008 du Festival de Cannes remportée par "Entre les murs", un film sur l'école, a embrasé mardi la séance des questions au gouvernement, avec une bronca socialiste contre le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
Le comportement du PS est extrêmement ambigu

Michel Ménard, député PS de Carquefou (Loire-Atlantique), qui posait une question sur les réductions d'effectifs dans l'enseignement, a illustré son propos par la Palme d'or, "formidable coup de projecteur sur la vie des collèges", selon lui.
Contrairement au ministre qui a fait carrière dans l’Education Nationale, Michel Ménard (1961), le député PS de Loire-Atlantique, doit son siège de député au soutien de l'Union Démocratique Bretonne, des Verts et du Parti communiste français pour se faire élire au 2e tour et son expertise en matière d’éducation n’est pas spécialement reconnue par ses pairs, puisqu’il est membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales. Ce qui n’empêche pas ce proche de Jean-Marc Ayrault de lancer : "Ce film montre la diversité du métier des enseignants, ne les découragez pas!", ce qui lui attira évidemment des exclamations réprobatrices des bancs de l'
UMP
.
Ce socialiste qui a fait des études d’instituteur, sans jamais enseigner, aime tellement l’enseignement qu’il a fait une carrière pépère de salarié de la Fédération des Amicales Laïques de Loire-Atlantique dans l'
agglomération nantaise. Il fait partie de ces enseignants qui n’ont jamais été en face d’élèves et qui peuplent les associations para-éducatives et constituent le réseau associatif qui militent à gauche. Ainsi, la Fédération des Amicales Laïques eqst-elle une composante de la Ligue de l'Enseignement, généralement nommée Fédération des Œuvres Laïques (FOL), laquelle maîtrise près de …30 000 associations, proches du SNU-ipp (FSU). Il continua pourtant d’apostropher Xavier Darcos, docteur de troisième cycle en lettres et sciences humaines et inspecteur général de l’Education.

"Vous cherchez à exploiter un film qui montre le dévouement des enseignants" a poursuivi le ministre. Les huées socialistes se sont amplifiées et des "Périgueux, Périgueux" ont commencé à s'élever dans l'hémicycle, parce que Xavier Darcos a perdu la mairie de Périgueux aux dernières municipales.

Alors que certains jeunes élus socialistes lettrés ( !) –et de moins jeunes– mimaient le long nez menteur de Pinocchio, Xavier Darcos a souligné ce qui aurait appelé n’importe quel parti honorable à plus de réserve. "Si je comprends bien, au palmarès de Cannes, il y a deux Palmes d'or, la Palme d'or du film ‘Entre les murs’ et la Palme d'or de la récupération par le Parti socialiste d'un film qui a été cofinancé par les services de Fadela Amara".
Co-produit aussi pas France 2, qui, jusqu’à plus ample informé, n’est pas hostile à la gauche.

Xavier Darcos a alors fustigé la "vision apocalyptique" des socialistes, la "fiction" dans laquelle ils vivent et "les attaques personnelles" contre lui. Les députés de la majorité se sont alors levés pour applaudir et soutenir le ministre.

Un deuxième fait aurait pu inspirer plus de pudeur aux socialistes.

En novembre 2007, Laurent Cantet avait souhaité parrainer certains de ses jeunes acteurs ou certains de leurs proches. C’est ainsi que Cantet a choisi un de ses acteurs primés à Cannes sachant que c’est un sans papiers , tout comme la mère d'un de ses partenaires à l'écran, rapporte France Info. Selon Réseau éducation sans frontière (RESF), en pointe sur le dossier des régularisations, d'autres proches de membres de l'équipe du film pourraient être dans la même situation. Une action concertée sur le collège Françoise-Dolto, dans le 20e arrondissement de Paris … (LIRE PaSiDupes à 'Paris XXe' ).

Or, en 2007, la tentative d’expulsion le samedi 26 mai, de Salif Kamaté, vers Bamako, à bord d’un vol d’Air France au départ de Roissy, suscitèrent des réactions d’indignation qui dépassèrent celles des passagers de l’appareil et de l’équipe du cinéaste …Laurent Cantet. L’affaire avait alors permis au Réseau Éducation sans frontières, de médiatiser les poursuites contre une Française retraitée disponible pour militer, Marie-Françoise Durupt, passagère soi-disant inopinée du Paris-Bamako du 28 avril. L’activiste de RESF avait en effet incité « directement MM. Ibbrahima Diakité et Samba Fofona, tous deux reconduits à la frontière, ainsi que les autres passagers du vol d’Air France, à la rébellion, par des cris et des discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l’autorité publique ».
Le réalisateur subventionné par le gouvernement n’en est donc pas un sympathisant, bien au contraire, et l’esprit d’ouverture du pouvoir ne mérite pas les attaques injustifiées du PS, qui gagne le bonnet d’âne et remporte la palme d’or dur de l’impudeur.


Le réalisateur Laurent Cantet, primé de la Palme d'Or lors du 61ème Festival de Cannes 2008, pour son film 'Entre les murs', est né en 1961 à …Melle (Deux-Sèvres), ex-circonscription de la présidente de la région Poitou-Charentes, Sa Cynique Majesté Royal.

Hyper-président, Sarkozy ne compte pas ses 35 heures

"Je suis au travail tous les jours pour chaque Français"
Cà nous change du "Je suis au travail tous les jours pour MOI, MOI, MOI" de Sa Cynique Majesté Royal.
Après Rungis à 5 heures du matin, le Président Sarkozy s'est rendu à RTL, pour un entretien, dont le magazine Le Point retrace le fil de l'intervention du chef de l'État:

Nicolas Sarkozy a commencé sa journée de mardi aux aurores. Accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy, le chef de l'État s'est rendu à 5 h 30 du matin à Rungis pour rencontrer les professionnels du Marché d'intérêt national. Pavillon des viandes, des fromages, des fleurs, le président de la République est allé d'étal en étal pour saluer la France qui travaille et qui se lève tôt. À l'issue de sa visite, Nicolas Sarkozy a pris la direction des studios de RTL pour être interrogé de 7 h 30 à 8 h 30 sur la vie quotidienne des Français, le pouvoir d'achat, le prix du pétrole, les transports, les retraites, les 35 heures et la réforme des institutions.

Pouvoir d'achat : "La vie est plus chère en France qu'ailleurs" "J'avais envie de parler à la France qui se lève tôt [...], aux personnes qui vont travailler, qui ne cassent pas les abris-bus, qui ne manifestent pas et pourtant qui ont autant de problèmes que les autres. La vie est trop chère, la vie est plus chère en France qu'ailleurs en Europe, ça ne sert à rien de nier cette évidence. Luc Chatel et Christine Lagarde vont défendre dans quelques heures le projet de loi sur la modernisation de l'économie (LME) qui prévoit notamment trois choses : la possibilité pour les fournisseurs et les distributeurs de négocier leurs tarifs, l'instauration de plus de concurrence entre les grandes surfaces, et la création d'une seule entité unique pour garantir la concurrence."
Et Nicolas Sarkozy d'enchaîner sur l'UE
"Je veux faire bouger la règle européenne. Je veux une fiscalité à 5,5 % pour tous les immeubles à haute qualité environnementale, ainsi que pour la restauration et les disques, et sur les vidéos. Il n'y a aucune raison que pour les livres la TVA soit à 5,5 % et pas pour les disques, qui sont un bien culturel aussi. C'est une réponse à moyen terme."
"Je veux mettre le paquet sur les énergies renouvelables"
Interrogé sur l'augmentation du prix des carburants, Nicolas Sarkozy reconnaît que "quand on fait son plein, on est affolé par l'augmentation des prix. Le pétrole a quasiment triplé, c'est en voie de quadrupler [...] Ayons le courage de dire aux Français que ça ne va pas s'arranger. La demande est de plus en plus forte et l'offre n'augmente pas." Pour y faire face, Nicolas Sarkozy propose trois réponses : "Je veux mettre le paquet sur les énergies renouvelables, je veux faire pour les énergies renouvelables ce que de Gaulle avait fait pour l'énergie nucléaire. Il y a aussi les économies d'énergie, c'est tout ce qu'on a fait avec Jean-Louis Borloo. Je vais me battre à Bruxelles pour qu'il y ait une fiscalité à 5 % pour tous les produits propres."
"Il n'y aura pas de politique de rigueur"
Nicolas Sarkozy ne fait pas de mystère de ses intentions. "Je souhaite maîtriser les dépenses pour que chaque centime d'euro soit bien utilisé, et en même temps, que dans la colonne des recettes cela augmente. Il n'y aura pas de politique de rigueur : non pas pour des raisons idéologiques, car cela échoue [...] Des gens très brillants et très honnêtes et très compétents s'y sont essayé bien avant moi. M. Barre a fait pendant cinq ans une politique qui a été communément décrite comme une politique de rigueur. Les Français attendent de moi des résultats, et pas une politique au jour le jour. Ça ne m'amuse pas de dire aux Français de cotiser 41 ans, mais ces réformes doivent être faites."

"Mon travail, c'est le plein-emploi, pas de gérer le chômage"
Nicolas Sarkozy a de nouveau vanté "la réforme que nous allons faire sur les chômeurs". "Le chômage va continuer de baisser. On est à 7,5 % [de chômeurs] [...] Mon travail, c'est le plein-emploi, pas de gérer le chômage. Il faut indemniser ceux qui n'ont pas d'emploi, mais ceux qui n'ont pas d'emploi doivent accepter l'emploi qu'on leur propose, sinon ils seront sanctionnés [après deux refus, NDLR] ou alors c'est injuste à l'endroit de celui qui travaille", a-t-il dit. Avant d'expliquer : "Je comprends les attentes, je suis le réceptacle de toutes ces attentes. J'espère que vous voyez qu'on est en train de faire bouger la France, de faire changer la France pour que chacun ait un emploi."

"Ce qu'on a fait commence à porter ses fruits"
Nicolas Sarkozy s'est montré optimiste face à la situation économique internationale en mettant l'accent sur ses résultats enregistrés par la France. "Depuis 13 mois que je suis à l'Élysée, le prix du pétrole a doublé, et en plus on a la crise des subprimes [...] Mais ce qu'on a fait commence à porter ses fruits, puisque la croissance est de 2,2 %, et de 0,64 % pour le premier trimestre [...] La baisse du chômage va continuer", selon le chef de l'État.
"Il y aura toujours une durée hebdomadaire du travail en France de 35 heures" Questionné sur la possibilité de rétablir l'équilibre des finances publiques dans un contexte tourmenté, le président de la République met l'accent sur le travail : "La cohérence du tout, c'est d'augmenter la production de richesse. Je suis partisan de maintenir une durée hebdomadaire du travail. Il y aura toujours une durée hebdo du travail en France à 35 heures. En revanche, je souhaite faire sauter tous les verrous qui empêchaient les Français de travailler. Je veux augmenter la recette, la richesse, le travail sur la base de la liberté de choix. Prenant l'exemple de l'activité touristique, Nicolas Sarkozy demande : "Est-ce que c'est normal que les touristes étant là le dimanche, les magasins soient fermés le dimanche ?"
"Consacrer les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers à un fonds d'aide"
"Je veux consacrer les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers à un fonds pour venir en aide aux Français les plus touchés par la hausse du pétrole. Ces recettes supplémentaires comprises entre 150 et 170 millions d'euros par trimestre seront affectées à ce fonds à partir d'un certain niveau dont nous allons débattre au sein du gouvernement. Je veux poser à nos partenaires européens la question : si le prix du pétrole continue à augmenter, est-ce qu'on ne doit pas suspendre la fiscalité pour sa part TVA sur le prix du pétrole ?".

Retraites : "Le passage à 41 annuités de cotisations est non négociable"
Nicolas Sarkozy s'oppose à la proposition de la présidente du Medef. "Laurence Parisot a le droit de demander de différer l'âge de la retraite à 63 ans et demi. Elle a le droit de dire ça. Mais je ne le ferai pas. Je ne l'ai pas proposé pendant la campagne présidentielle, donc je ne le ferai pas. Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français. Je mets en oeuvre tout ce que j'ai promis. Le passage à 41 annuités de cotisations est non négociable."

"La solution pour répondre au malaise de la fonction publique,
c'est de payer mieux les fonctionnaires" "Pour réduire la dette et le déficit d'un pays qui présente un budget en déficit depuis 35 années", Nicolas Sarkozy réaffirme que "la question du non-remplacement d'un départ sur deux de fonctionnaires à la retraite, ce n'est pas négociable." [...] "Si l'augmentation du nombre d'enseignants était la solution, je me demande pourquoi ils ne sont pas plus heureux : cela fait vingt ans qu'on parle du malaise enseignant, des élèves qui sortent du système en en maîtrisant pas les savoirs fondamentaux, et qu'on continue à embaucher." [...] La solution pour répondre au malaise de la fonction publique, c'est de payer mieux les fonctionnaires. Si les effectifs continuent à augmenter, on paiera moins bien."

"Pas d'augmentation de la redevance télé"
Nicolas Sarkozy a catégoriquement exclu toute augmentation de la redevance audiovisuelle pour compenser la suppression annoncée de la publicité dans l'audiovisuel public. "Je me suis engagé toujours à ce qu'il n'y ait pas d'augmentation de la redevance. Moi, ma politique, c'est de diminuer les taxes, les prélèvements, de libérer le travail."

"Je vais organiser des é tats généraux de la presse"
Nicolas Sarkozy souhaite la réunion d'états généraux de la presse écrite, radio et audiovisuelle, pour trouver des solutions aux problèmes économiques de la presse, en favorisant le portage à domicile des journaux et en multipliant les points de vente. "La démocratie ne peut pas fonctionner avec une presse qui serait en permanence au bord du précipice économique. Je vais demander à François Fillon de faire des états généraux de la presse, parce que nous avons un immense problème de distribution [...] Le problème d'Internet est considérable. Comment voulez-vous que les gens achètent un journal en kiosque quand il est gratuit sur Internet ? [...] La presse "a un problème de diversification, de seuil [...] Est-ce qu'il faut créer des groupes multimédias, alors qu'aujourd'hui tout est fait pour les empêcher ?", a fait remarquer le chef de l'État.

Armée : "Il y un travail de restructuration à faire et je vais le faire"
Sur la réforme des armées françaises, Nicolas Sarkozy a mis l'accent sur la nécessaire restructuration : "J'ai hérité d'une loi de programmation militaire où il faudrait, si je veux respecter les engagements, mettre six milliards d'euros chaque année dans le seul équipement militaire. Je le dis, il n'en est pas question." "La France ne peut pas baisser la garde. Je le dis aux militaires : je suis le garant, en tant que chef des armées, de l'efficacité de notre appareil de défense", a-t-il déclaré. Le président de la République a ensuite précisé sa pensée : "Il n'y a plus de service militaire, et il y a le même nombre de bases qu'à l'époque du service militaire. Il va falloir réduire le nombre de bases [...] Est-ce qu'on a besoin de 35 bases aériennes ? Il y a en une quinzaine où il n'y a plus un avion depuis 20 ans ! [...] Je ne baisserai pas la garde sur l'arme nucléaire française, sur l'équipement de nos armées, mais il y a tout un travail de restructuration à faire, et je vais le faire [...] Nos armées nos doivent pas être aveugles. L'armée doit disposer de son propre réseau d'information." Le président de la République a ajouté qu'il présenterait les "grandes orientations" sur la défense à la "mi-juin", et les restructurations "début juillet". Quant à la construction ou non d'un second porte-avions, le chef des armées a dit : "On a un peu de temps, la décision devrait être prise aux alentours de 2011/2012."

RER A : "Il y a un problème de gouvernance dans la région Île-de-France"
Revenant sur la modernisation de la ligne du RER A, aujourd'hui saturée, Nicolas Sarkozy a annoncé que la RATP "mettrait entre 250 et 300 millions d'euros sur un total de 500 millions d'euros". "Je demande au Syndicat du transport parisien [le Stif présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon, NDLR] de faire sa part du travail et de mettre l'autre moitié pour que les travaux commencent tout de suite : qu'on commande les nouvelles rames, et que d'ici à 12 ans, l'ensemble des passagers puissent en bénéficier [...] Il y a un problème de gouvernance dans la région Île-de-France. Je n'accuse personne, mais je ne peux pas être le seul à porter la responsabilité de ce qui va mal."
Pas de "désaccord avec François Fillon"
Le chef l'État est revenu sur sa décision de réunir à l'Élysée, et non plus à Matignon, les représentants de la majorité lors d'un petit déjeuner prévu le mardi : "J'ai pris cette décision en accord avec le Premier ministre", a-t-il précisé, tout en réfutant l'idée d'un "désaccord avec François Fillon".
Marchiani : "Nous verrons s'il y a matière à faire une grâce partielle" Interrogé sur la demande de grâce dont il a été saisi dans l'affaire du préfet Jean-Charles Marchiani, condamné à 1 et 3 ans de prison ferme pour corruption, Nicolas Sarkozy répond : "Honnêtement, je ne suis pas un enthousiaste des grâces, en tout cas des grâces totales [...] Nous verrons s'il y a matière à faire grâce partielle", a dit Nicolas Sarkozy, sans donner plus de détails.

"Je suis au travail tous les jours pour chaque Français"
En guise de conclusion à cette intervention qui a duré une heure, le chef de l'État a souhaité terminer sur une note positive : "Je comprends l'impatience des Français, mais mon objectif, c'est d'apporter des solutions. Je suis au travail tous les jours pour chaque Français. Le travail entrepris par le gouvernement portera ses fruits. Je ne me donnerais pas tant de mal si je ne croyais pas que cela est possible."