Dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 mai, les premiers pêcheurs qui protestent contre la hausse du prix du gazoil filtraient l'accès au pont de l'île d'Oléron et à La Rochelle, empêchant les camions transportant des produits de la mer de s'y rendre.
Peu après 8 heures samedi matin, les pêcheurs ont enlevé leurs véhicules qu'ils avaient immobilisés toute la nuit sur la chaussée mais ils continuaient d'obliger plusieurs camions à rebrousser chemin. Une quarantaine de pêcheurs ont mis en place un barrage filtrant à l'amorce du pont vers l'île d'Oléron, sur le continent, pour empêcher le ravitaillement en poissons des grandes surfaces de l'île.
A La Rochelle, les pêcheurs ont par ailleurs repris à 7h30 le blocage du port de plaisance des Minimes, qu'ils devraient lever, comme hier, à 18 heures. Ce blocage représente une gêne importante, environ 500 bateaux transitant en moyenne dans le port au cours d'un week-end de printemps.
Pourquoi ces pêcheurs sont-ils plus réactifs que d’autres à la flambée internationale du prix du baril, qui a plus que triplé en un an ? Pourquoi Poitou-Charentes, plutôt que Nord-Pas-de-Calais ? Ou que Languedoc-Roussillon ? Les présidents socialistes de ces régions, Daniel Percheron et l’affreux Jojo Frèche, sont-ils moins persuasifs ou moins combatifs, voire teigneux que Désirdavenir Royal en Poitou-Charentes?
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