Un vœu réalisé en aide aux familles les plus défavorisées
Xavier Darcos, le ministre de l'Education nationale, a expliqué lundi sur Europe 1 que son "interlocuteur, c'est la commune" en matière de service minimum d'accueil (SMA) dans les écoles primaires les jours de grève.
"Non, je ne les consulterai pas particulièrement puisque, je le répète, mon interlocuteur, c'est la commune", a souligné Xavier Darcos.
Xavier Darcos, le ministre de l'Education nationale, a expliqué lundi sur Europe 1 que son "interlocuteur, c'est la commune" en matière de service minimum d'accueil (SMA) dans les écoles primaires les jours de grève.
"Non, je ne les consulterai pas particulièrement puisque, je le répète, mon interlocuteur, c'est la commune", a souligné Xavier Darcos.
Peu soucieux du parcours du combattant qu'ils font subir aux familles, les syndicats ont élevé des protestations à l’annonce du ministre d'une nouvelle mise en place du SMA le 15 mai, jour d'une grève nationale à l'appel des principales fédérations de l'Education. Les bénéficiaires, ce sont au premier rang les familles les plus défavorisées qui, outre le surcroît de fatigue, doivent s’adapter et engager des dépenses ou perdre des journées pour assurer la garde des enfants.
Après une première journée d'expérimentation, le 24 janvier, le ministre avait annoncé qu'il allait "proposer que dans les deux mois nous trouvions un accord avec les représentants des syndicats, pour que nous puissions avoir un préavis de grève de 48 heures", faute de quoi, "et bien oui, nous passerons par la loi".
Les syndicats ont affirmé ce week-end n'avoir jamais été consultés depuis trois mois sur cette question.Le ministre indique que les geignards sont de mauvaise foi.
"J'avais dit aux syndicats que je maintiendrai le principe du service minimum d'accueil parce qu'il dépend des libertés des communes, je ne vais pas discuter avec les syndicats pour savoir si les communes s'administrent librement", a-t-il expliqué lundi, soulignant la volonté des syndicats de régimenter le pays, jusqu’au plus petites communes les plus reculées.
Sur la déclaration préalable, "contrairement à ce que disent les syndicats, nous avons déjà évoqué plusieurs fois ce type de question (et) ils ne peuvent être nullement surpris, sauf à être de mauvaise foi". Oh, mais nous n’avons pas d’exemples; çà ne s’est jamais vu !...
"J'avais dit aux syndicats que je maintiendrai le principe du service minimum d'accueil parce qu'il dépend des libertés des communes, je ne vais pas discuter avec les syndicats pour savoir si les communes s'administrent librement", a-t-il expliqué lundi, soulignant la volonté des syndicats de régimenter le pays, jusqu’au plus petites communes les plus reculées.
Sur la déclaration préalable, "contrairement à ce que disent les syndicats, nous avons déjà évoqué plusieurs fois ce type de question (et) ils ne peuvent être nullement surpris, sauf à être de mauvaise foi". Oh, mais nous n’avons pas d’exemples; çà ne s’est jamais vu !...
Il a aussi expliqué que "la grève des enseignants, c'est une grève d'enseignement", et que "souvent dans les milieux les plus modestes, une journée de grève, c'est un embarras double d'abord parce qu'on n'a pas classe mais ensuite parce qu'il faut faire quelque chose du petit garçon ou de la petite fille qu'on a à faire garder". Les enseignants-éducateurs de la FSU et du SNU-ipp seraient-ils anti-sociaux et indifférents ?
Rappelant qu’il s’agit bien d’ "une mesure à caractère social" réclamée en vain depuis des années par les familles, mais repoussée du pied par la gauche ‘juste’, le ministre a fustigé l'attitude des maires de gauche qui, comme celui –célibataire sans enfant- de Paris, ont déjà annoncé leur refus d'organiser un SMA. "J'ai même entendu le maire de Toulouse dire ‘moi je ferme toutes les écoles de ma ville, je refuse que quiconque entre’: il y a là une confusion des responsabilités", a-t-il dénoncé. Il y a même appropriation de bien sociaux communaux. Est-ce que par hasard les maires de gauche ne seraient pas les élus de toute la population ?...
"Je demande à voir ce qu'en pense l'opinion publique, ce qu'en pensent les parents", a-t-il dit. La PEEP est lente à bouger et la FCPE a tout donné pour la pesée des cartables, mais ne va pas tarder à se ressaisir…
Le Premier ministre François Fillon a pour sa part souligné lundi que la mise en place d'un service minimum d'accueil à l'école lors de la journée de grève du 15 mai était destinée à "venir en aide aux Français, sans en rien remettre en cause les mouvements de protestation". "C'est une disposition qui a été mise en place déjà dans le passé et que nous voulons remettre en place aujourd'hui", a rappelé M. Fillon sur France-Info. Cette mesure ne fait donc pas partie des Droits de l’Homme
"Les mairies qui ne veulent pas le faire ne le feront pas, les Français jugeront quelles sont les collectivités locales qui cherchent à se décarcasser pour venir en aide aux Français, sans en rien mettre en cause les mouvements de protestation", a-t-il déclaré. "L'efficacité d'un mouvement de protestation n'est pas totalement liée, je l'espère, à l'importance de la gêne qu'il occasionne aux familles", a ajouté le Premier ministre.
"Le fait que les enfants puissent être accueillis dans les écoles, je pense que c'est aujourd'hui une condition essentielle du respect des obligations du service public", a-t-il dit. "Le service public, c'est pour tout le monde et c'est tout le temps", a insisté M. Fillon .
C'est au pied du mur qu'on voit le maçon...
Le député-maire socialiste d'Evry (Essonne) Manuel Valls a indiqué lundi qu'il n'organiserait pas de service minimum d'accueil dans les écoles de sa ville le 15 mai, estimant qu'il fallait "respecter le droit de grève". La 'république du respect" exclut les familles.
Celui qui veut tout casser au PS pour faire du neuf est décidemment plus conservateur qu'il ne croie. "A Evry, comme d'habitude, dans les écoles nous essaierons de trouver des solutions avec les enseignants qui ne font pas grève, avec nos animateurs des centres de loisir pour pouvoir, là où c'est possible, accueillir les élèves. Mais je ne veux pas opposer, en même temps, les agents locaux du service public municipal aux enseignants qui seront en grève", a-t-il expliqué sur LCI.
Celui qui veut tout casser au PS pour faire du neuf est décidemment plus conservateur qu'il ne croie. "A Evry, comme d'habitude, dans les écoles nous essaierons de trouver des solutions avec les enseignants qui ne font pas grève, avec nos animateurs des centres de loisir pour pouvoir, là où c'est possible, accueillir les élèves. Mais je ne veux pas opposer, en même temps, les agents locaux du service public municipal aux enseignants qui seront en grève", a-t-il expliqué sur LCI.
L’éducation est-elle bien toujours un droit humain fondamental?
Les syndicats font-ils obstacle à l'obligation faite aux parents de faire instruire leurs enfants : c’est ce qu’on appelle l’instruction obligatoire… (loi du 28 mars 1882)
En France, l'école maternelle facultative est destinée aux jeunes enfants de 3 (parfois 2) à 5 ans. Et les tout-petits, trouveront-ils les crèches fermées pour cause d’immobilisme syndical ?
Apprentissage précoce à la prise d’otage ?
En France, l'école maternelle facultative est destinée aux jeunes enfants de 3 (parfois 2) à 5 ans. Et les tout-petits, trouveront-ils les crèches fermées pour cause d’immobilisme syndical ?
Apprentissage précoce à la prise d’otage ?
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