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vendredi 9 mai 2008

Marianne réclame une ’épuration' des ‘sarkozystes de gauche’ !

La chasse aux sorcières des McCarthystes français

Et ils sont où les sarkozystes de gauche ?

PAR MAURICE SZAFRAN
(lettres capitales, à la différence de son titre…)

Il y a quand même des gens qui ne manquent pas de culot. Une campagne présidentielle durant [laquelle] une bonne partie de l'intelligentsia parisienne, de gauche cela va de soi (nous nous en voudrions d'en être là ) [pas de souci, Marianne regroupe les parias de la presse] , s'est battue bec et ongles pour soutenir, pour faire élire Nicolas Sarkozy. Les uns ouvertement, les autres sournoisement [des noms ?]. Les entend-on aujourd'hui faire leur mea- culpa ? Pas un mot [Faut-il les débusquer de leurs tanières ?]. Beaucoup ont même oublié qu'ils fournirent l'indispensable renfort à la victoire de la droite sarkozyste. Nous en gardons un souvenir cuisant et nous attendons d'eux qu'un jour ils s'expliquent [il faudra rendre des comptes !]. Nos colonnes leur sont d'ailleurs ouvertes.
Ecrivains journalistes, managers influents, proches du Monde ou du Nouvel Observateur, un pan entier de l'élite de gauche s'était entiché du leader de la droite pour des raisons qu'il ne cherchait même pas à occulter [dur, dur de ne pas appartenir à l’élite…]. Le modèle social français agonisait, affirmaient-ils: seule une rupture, quasiment néolibérale, avec la tradition socialiste aurait rendu la gauche dans leur esprit crédible. Mais le PS, à les entendre, était infichu d'opérer l'indispensable mutation. Au contraire, à droite, un homme jeune et sympathique [ce n’est pas commun à Marianne] se déclarait prêt à toutes les ruptures tant espérées. Un ralliement franc et ouvert de
cette intelligentsia-là au candidat UMP n'aurait pas été convenable, et ces gens-là le sont tellement. Ses tenants choisirent donc la stratégie du faux jeton.

Bien sûr, ils juraient leurs grands dieux, et sur tous les tons, une fidélité indéfectible à la gauche. Comment pouvait-on les soupçonner de désertion, eux, les icônes de la gauche intellectuelle et morale ? [intellectuel et moral ? C’est trop à la fois pour Marianne] N'avaient-ils pas donné suffisamment de preuves de leurs convictions ? Ils avaient des doutes sur « leur candidate », voilà tout.
Ségolène Royal n'était pas assez expérimentée, elle n'était pas familière des dossiers, elle accumulait les bourdes.[mensonges ?] Ils ne lui voulaient pas de mal mais, pour dire le fond de leur pensée, c'était « une Bécassine incapable de gouverner».[à Marianne, ils ne s’étaient donc aperçus de rien ?] En réalité,
ils l'assassinèrent [la gauche sarkozyste m'a tuer !]. Pour le compte de Sarkozy [et peut-être aussi du troisième larron Bayrou, non ?], ils firent le sale boulot: mettre Royal en pièces [elle appréciera...].

François Bayrou ? Ils clamèrent, jusque dans les saintes colonnes du Monde [un zeste d'aigreur?], qu'il n'était qu'un illuminé appelé à s'évaporer du paysage politique sans laisser la moindre trace. [prophétie quasiment réalisée] Ils ne se faisaient pas prier pour « reconnaître objectivement » que Nicolas Sarkozy était, lui,un vrai professionnel, crédible, efficace. Un portrait si louangeur, si complaisant.

Aujourd'hui, l'expérience qu'ils appelaient de leurs vœux est en cours. Voilà un an que leur « pro » est aux commandes. Or, aujourd'hui, les responsables politiques de tout bord, ainsi que les patrons, sont au comble de l'inquiétude. Rarement dans son histoire la France a été aussi mal gouvernée, tous en conviennent. [sauf à droite que Marianne devrait prendre en compte] Quel que soit le champ d'action, on ne rencontre aux manettes, à quelques exceptions près, que maladroits et amateurs. [le think tank de Marianne n’a donc pas été sollicité ?] Les Français l'ont si bien compris qu'il a suffi de quelques mois pour que le président perde le soutien de la moitié de son électorat (lire le sondage CSA/Marianne p.24). [sans omettre le courage des réformateurs qui perturbent les habitudes] Qu'en dit-elle la la pseudo-gauche sarkozyste ?

Les uns, Bernard Kouchner par exemple, récompensés de leur désertion par une promotion politique où ils se ridiculisent [à démontrer !], se sont établis dans un statut de courtisans. D'eux, il ne faut attendre que d'incessants reniement . Mais les autres ? Lang, Allègre et consorts, qu'ont-ils à nous dire aujourd'hui ? [à Marianne, seulement si ils ont du temps à perdre…]
Comment justifient-ils leur « sarkozysme de gauche » ? [Ont-ils à se justifier, et auprès de Marianne ?]
Daigneront-ils éclairer les Français qui les ont naguère écoutés avec respect et qui voudraient aujourd'hui comprendre ?
Comment ces leaders d'opinion, hautement cultivés, apôtres consacrés de la sacro-sainte modernité, se sont-ils à ce point égarés? [C’est Marianne qui le dit] Ne se sentent-ils pas responsables des dégâts politiques et culturels qu'ils ont entraînés ? [Depuis quand la gauche n’est-elle plus ni responsable, ni coupable ?] Car, enfin, il ne fallait pas être grand clerc [c’est pourquoi Marianne est du nombre ?] pour déceler, d'emblée [et a priori], la démagogie de le démarche sarkozyste. [Et faut-il être petit clerc pour lire dans Royal ou Bayrou ?] La campagne attrape-tout était une évidence: des assurances données aux riches, plus des promesses aux pauvres, additionnés à des engagements devant les classes moyennes, les libéraux, les étatistes, les démocrates, les républicains…[Et les journalistes de Marianne qui ne sont ni riches ni pauvres, ni libéraux ni étatistes, ni démocrates ni républicains ; mais que sont-ils ? Rien ?]

On pouvait, il est vrai, difficilement prophétiser l'avalanche de bourdes accumulées dès les premiers mois [tant que Marianne ne peut les nommer toutes ?]. Mais les contradictions, sinon l'incompétence, de cette troupe se voyaient à l'œil nu. [mais l’extralucide Szafran Irma a tout vu !] Pourquoi une partie de l'élite intellectuelle de gauche y fut-elle aveugle ? [Pourquoi ? si les lourds de Marianne ont encore tout vu ?] Maintenant que chaque faille se dévoile [Les voyants de Marianne sont-ils sûrs qu’il n’existe pas d’autres failles non décelées ?] et qu'on déserte en foule le camp sarkozyste [c’est l’exode ?],
cette intelligentsia-là n'a plus de voix. Seul André Glucksmann persiste et signe.
Ajoutant à l’entêtement une dose de malhonnêteté intellectuelle [ils ont de quoi s’entendre], il ose soutenir que Sarkozy président et Kouchner ministre se dressent en chevaliers des droits de l’homme face aux régimes antidémocratiques [le dialogue n’est pas une spécialité de Marianne] Le Russe Poutine, le Libyen Kadhafi [également reçu par l’espagnol Zapatero, premier ministre socialiste…] et le Chinois Hu Jintao en sont morts de rire [Il rit jaune ? Hommage à l’humour 'ground zero' de Marianne…].
Le sarkozysme de gauche s'est éteint. [Comme les prétentions du troisième larron et de son valet Marianne] Mieux, ses tenants voudraient nous faire accroire [voilà bien la marque de l’intello pourtant injustement méprisé à 1000 km à la ronde!] qu'il n'a jamais existé. Trop facile.[On ne trompe pas Marianne pour rien n’a été facile puisque rien ne lui a été donné, qui n’a rien reçu, qui n’est pas gâté]
ces gens-là sont en partie responsables de la défaite de ce qui fut leur camp et, surtout, de l'état pitoyable dans lequel la France se trouve plongée. Ils doivent rendre compte de leur itinéraire. [Encore rendre compte ? C’est l’épuration ? ]
Doués de la parole facile,
qu'ils nous expliquent maintenant s'ils sont, oui ou non, revenus de leur laisser-aller sarkozyste. [C’est un défi lancé par le tribunal populaire ?]
Alors quoi ? C'est facile de trahir ?
[Et d’accuser ? La présomption d’innocence, c’est pour les chiens de Marianne ?]
II n'y a plus de droite, plus de gauche, plus de centre ? [Plus de centre ? Et Marianne y est pour quelque chose; tout fout le camp...]
On peut changer de camp comme on change d'autobus ?
Avoir des convictions [à ne pas confondre avec blocage intellectuel], ça veut encore dire quelque chose ? [En quelle langue se faire comprendre de Marianne ?]
Marianne / 3 au 9 mai 2008
Pourquoi tant de mépris et de haine ?

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