Dans l’intox, France Info plus fort que la FSU
Absence d’unité
« Forte mobilisation des enseignants contre les suppressions de postes », titre Ouest France, partisan, mais modéré. D’ailleurs le non-dit est révélateur du malaise : « Au cortège réunissant enseignants et …personnels administratifs (probablement affectés par les suppressions de postes d’enseignement) s'étaient joints des parents d'élèves de la FCPE, ainsi que des lycéens de l'UNL ». Mais pourquoi ne pas dire que ni les parents de la PEEP, ni les lycéens de la FIDL n’étaient de la fête ?
En tête de la manifestation, le secrétaire général de la FSU était seul : aucun syndicat ne s’était joint au défilé, seulement les sous-syndicats constitutifs de la FSU. Gérard Aschieri a déclaré: "On est dans un conflit où on n'a pas de réponse [seulement la réponse de la grève ?] ; il faut que le gouvernement fasse un geste pour renouer le dialogue".
A ses côtés défilaient les autres guignols du même syndicat : Gilles Moindrot, secrétaire général du SNU-ipp, syndicat d'enseignants du primaire, et Frédérique Rolet, porte-parole du SNES-FSU, syndicat du second degré. Promenade entre membres de la famille : même les cousins n’étaient pas là !
A propos de l'annonce par le président Sarkozy d'un projet de loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles en cas de grève, Gérard Aschieri a estimé qu'il s'agissait d'un "leurre et d'une diversion". Les mères qui ont vaqué à leurs occupations habituelles auront apprécié que les profs de la FSU se détournent de leurs problèmes de garde.
"Il y en a ras-le bol de ces guignols qui ferment les usines, qui ferment les écoles", scandaient des manifestants, tandis que d'autres criaient "Darcos vous entend pas. Résistance!" ou "élèves, parents, profs, même combat". Ce que le faible nombre de manifestants n’a pas démontré.
Parmi les parents d'élèves de la FCPE Ile-de-France venus manifester, se trouvait le nouveau président de la FCPE Jean-Jacques Hazan, élu samedi à la tête de la principale fédération de parents d'élèves. La PEEP, en revanche, était absente.
Guerre des chiffres
20.000 personnes ont défilé dimanche 18 mai après-midi à Paris entre la place de l'Opéra et Bastille contre les suppressions de poste prévues dans l'éducation, selon le chiffre communiqué par la préfecture de police.
Selon la FSU à l'initiative de cette manifestation, plus de 35.000 personnes participaient à cette manifestation. La fédération n’a pas mobilisé à la hauteur de ses espérances. Pourtant, s'étaient joints de nombreux parents d'élèves de la FCPE, ainsi que quelques lycéens, mais de nombreux retraités et les militants des quatre saisons et tendances diverses, parmi lesquels un fort contingent de trotskistes.
Alors, pour France Info, qui voit double, et suscite un doute sur ses informations, les estimations s’envolent à 40.000 et même 45.000 selon ses estimations revues à la hausse. Une agence de presse française solidaire lui emboîte derechef le pas et garantit 45.000, pas un de moins !
L’information consiste-t-elle à plaire à ses camarades et à intoxiquer l’opinion ?
Pas de cogestion
Les syndicats reçoivent lundi "une lettre les invitant à venir (le) voir", afin de discuter des réformes. "Discuter, débattre c'est chercher des accords mais ce n'est pas de la cogestion", a prévenu Xavier Darcos, le ministre de l’Education.
Réagissant aux déclarations du ministre, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, a évoqué un "petit geste" qui n'est toutefois "pas à la hauteur des attentes et de la mobilisation", avec cette lettre que les syndicats vont "regarder attentivement".
Deux intersyndicales sont prévues lundi pour décider des suites de la mobilisation.
En réponse à la manifestation, le ministre de l'Education, a exclu sur Europe 1 tout retrait des projets de réforme du gouvernement.
"Quelle que soit la dimension des manifestations et leur aspect rituel d'ailleurs (...) jamais elles ne l'emporteront sur la légitimité démocratique de ce gouvernement qui a reçu mandat de réformer", a déclaré Xavier Darcos.
Absence d’unité
« Forte mobilisation des enseignants contre les suppressions de postes », titre Ouest France, partisan, mais modéré. D’ailleurs le non-dit est révélateur du malaise : « Au cortège réunissant enseignants et …personnels administratifs (probablement affectés par les suppressions de postes d’enseignement) s'étaient joints des parents d'élèves de la FCPE, ainsi que des lycéens de l'UNL ». Mais pourquoi ne pas dire que ni les parents de la PEEP, ni les lycéens de la FIDL n’étaient de la fête ?
En tête de la manifestation, le secrétaire général de la FSU était seul : aucun syndicat ne s’était joint au défilé, seulement les sous-syndicats constitutifs de la FSU. Gérard Aschieri a déclaré: "On est dans un conflit où on n'a pas de réponse [seulement la réponse de la grève ?] ; il faut que le gouvernement fasse un geste pour renouer le dialogue".
A ses côtés défilaient les autres guignols du même syndicat : Gilles Moindrot, secrétaire général du SNU-ipp, syndicat d'enseignants du primaire, et Frédérique Rolet, porte-parole du SNES-FSU, syndicat du second degré. Promenade entre membres de la famille : même les cousins n’étaient pas là !
A propos de l'annonce par le président Sarkozy d'un projet de loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles en cas de grève, Gérard Aschieri a estimé qu'il s'agissait d'un "leurre et d'une diversion". Les mères qui ont vaqué à leurs occupations habituelles auront apprécié que les profs de la FSU se détournent de leurs problèmes de garde.
"Il y en a ras-le bol de ces guignols qui ferment les usines, qui ferment les écoles", scandaient des manifestants, tandis que d'autres criaient "Darcos vous entend pas. Résistance!" ou "élèves, parents, profs, même combat". Ce que le faible nombre de manifestants n’a pas démontré.
Parmi les parents d'élèves de la FCPE Ile-de-France venus manifester, se trouvait le nouveau président de la FCPE Jean-Jacques Hazan, élu samedi à la tête de la principale fédération de parents d'élèves. La PEEP, en revanche, était absente.
Guerre des chiffres
20.000 personnes ont défilé dimanche 18 mai après-midi à Paris entre la place de l'Opéra et Bastille contre les suppressions de poste prévues dans l'éducation, selon le chiffre communiqué par la préfecture de police.
Selon la FSU à l'initiative de cette manifestation, plus de 35.000 personnes participaient à cette manifestation. La fédération n’a pas mobilisé à la hauteur de ses espérances. Pourtant, s'étaient joints de nombreux parents d'élèves de la FCPE, ainsi que quelques lycéens, mais de nombreux retraités et les militants des quatre saisons et tendances diverses, parmi lesquels un fort contingent de trotskistes.
Alors, pour France Info, qui voit double, et suscite un doute sur ses informations, les estimations s’envolent à 40.000 et même 45.000 selon ses estimations revues à la hausse. Une agence de presse française solidaire lui emboîte derechef le pas et garantit 45.000, pas un de moins !
L’information consiste-t-elle à plaire à ses camarades et à intoxiquer l’opinion ?
Pas de cogestion
Les syndicats reçoivent lundi "une lettre les invitant à venir (le) voir", afin de discuter des réformes. "Discuter, débattre c'est chercher des accords mais ce n'est pas de la cogestion", a prévenu Xavier Darcos, le ministre de l’Education.
Réagissant aux déclarations du ministre, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, a évoqué un "petit geste" qui n'est toutefois "pas à la hauteur des attentes et de la mobilisation", avec cette lettre que les syndicats vont "regarder attentivement".
Deux intersyndicales sont prévues lundi pour décider des suites de la mobilisation.
En réponse à la manifestation, le ministre de l'Education, a exclu sur Europe 1 tout retrait des projets de réforme du gouvernement.
"Quelle que soit la dimension des manifestations et leur aspect rituel d'ailleurs (...) jamais elles ne l'emporteront sur la légitimité démocratique de ce gouvernement qui a reçu mandat de réformer", a déclaré Xavier Darcos.
Que la petite fête entre amis continue
Une autre journée d'action est prévue le samedi 24 mai, à l'appel de 19 organisations dont la …FSU, l'UNSA-Education (non représentatif), le SGEN-CFDT, les parents d'élèves de la FCPE, l'UNL dont Florian Lecoultre, l'UNEF. Et la FIDL et la PEEP ?
Certains appellent aussi à participer à la journée pour les retraites solidaires le 22 mai. Et c'est un jeudi de plus, dans le respect des lycéens...
Une autre journée d'action est prévue le samedi 24 mai, à l'appel de 19 organisations dont la …FSU, l'UNSA-Education (non représentatif), le SGEN-CFDT, les parents d'élèves de la FCPE, l'UNL dont Florian Lecoultre, l'UNEF. Et la FIDL et la PEEP ?
Certains appellent aussi à participer à la journée pour les retraites solidaires le 22 mai. Et c'est un jeudi de plus, dans le respect des lycéens...
"L’information consiste-t-elle à plaire à ses camarades et à intoxiquer l’opinion ?"
RépondreSupprimerC'est certain, parce que les détails du rapport de la cour des comptes dont il est question ici : http://galeric.blogspot.com/
Personne n'en dévoile les détails qui rendent tout à fait légitime voire même indispensable, l'action actuelle de notre gouvernement.