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lundi 5 mai 2008

Banal ! Dray, candidat à la tête du PS "par nécessité"

Et un de plus !
Ni banal, ni capricieux !
Julien Dray revendique la croix du mérite socialiste.... Il se défend de briguer le poste de premier secrétaire du Parti socialiste "par caprice" personnel, valorisant son ‘sentiment’ du travail collectif nécessaire pour rénover le parti après sa troisième défaite présidentielle consécutive.
Le porte-parole du PS a critiqué dimanche sur Radio J, une pratique qui lui est personnellement étrangère, un "raccourci politique" consistant à avoir le « sentiment » qu'il fallait résoudre en premier lieu la question du leadership. "C'est une mauvaise idée, une idée de facilité (...) qui sert celui qui est candidat mais pas le Parti socialiste", a-t-il estimé. "Ce n'est pas un plébiscite la désignation du premier secrétaire".


Rassurant et lucide
Il a poursuivi, puisque Radio J, la radio des jeunes et des quartiers, n’a rien à lui refuser : "Je ne suis pas là par caprice, par envie. Je suis là parce que je pense que c'est une nécessité aujourd'hui pour le Parti socialiste de changer, de se transformer", a-t-il considéré. Voilà un « sentiment » qui n’est pas ‘banal’…
"Non seulement, je crois que je peux gagner mais je crois que c'est nécessaire". Qui disait qu’il est lucide ? PaSiDupes vous fait ses plus plates excuses exprime ses regrets, comme on fait dans la presse…


Le pas banal Juju avoue sa solitude et son isolement Mais ce n’est pas extraordinaire : c’est même banal au PS. "La bonne solution, c'est de trouver une équipe qui permette de mettre toutes ses forces en mouvement (...) Pour ça, il faut quelqu'un qui ait un peu d'autorité, un peu d'expérience", a-t-il ajouté. Suivez son regard d’envie !
"Je veux recréer une famille qui a une discipline collective qui travaille ensemble, qui produit des idées, qui attire, qui met en mouvement la société", a souligné le quinqua, député de l'Essonne.

Pas envieux mais jaloux
Au passage, il a attaqué sans le nommer Manuel Valls, encore un autre candidat déclaré au poste de premier secrétaire et très présent dans les médias depuis quelques semaines.
"Moi, quand j'ai des choses à dire, je les dis au Bureau national" (du PS), a fait valoir Julien Dray. "Je ne les dis pas d'abord dans une interview à la presse. Je n'existe pas d'abord par la presse, j'existe par mon travail de militant". Les hostilités sont ouvertes …par voie de presse !

Le caporal Dray ne veut voir qu’une seule tête
Le camarade Valls a pris la réforme des retraites en exemple. Le Bureau national du PS a adopté mardi une position commune hostile à l'allongement à 41 ans de la durée de cotisation. Manuel Valls s'est prononcé depuis, samedi dans Le Parisien, en faveur d'une retraite "à la carte". Un couac, en somme et en Essonne.
Au PS, sur les retraites, "les voix ne divergent pas", a insisté Julien Dray. Manuel Valls n'est pas "l'alpha et l'oméga" du PS, a-t-il assuré. "Je ne pense pas que le coeur du PS soit dans la recherche coûte que coûte d'un accord avec la droite".
Le siège de Premier secrétaire du PS, pour Dray, c’est donc une affaire de cœur… Qui disait que Dray est un grand sentimental ? PaSiDupes connaît son monde !

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