L’amère Royal, repoussoir de la gauche ? Elle s’en étonne!

Royal regrette l'absence de rassemblement autour d'elle après la présidentielle

Personne ne m’aime !

Désirdavenir Royal regrette qu'il n'y ait pas eu de rassemblement autour d'elle après l'élection présidentielle de mai 2007 pour "mettre la dynamique de (sa) campagne au service de la gauche", dans un entretien publié mercredi par le Parisien/Aujourd'hui en France. Serviable, avec çà !

La cohérence, selon Royal
"Ce qui aurait été cohérent après cette campagne, c'est de se rassembler autour de moi pour mettre la dynamique de la campagne au service de la gauche, de reconstruire un nouveau corpus idéologique et de voir si cela réussissait ou non", affirme l'ex-candidate à la présidentielle. Elle attend que çà vienne !

Couacs socialistes!
"Je constate que ça ne se passe pas pour moi comme cela s'est passé pour d'autres, François Mitterrand, Lionel Jospin...", observe l’amère Royal, évoquant deux leaders du PS qui ont pu se présenter plusieurs fois à la présidentielle. Cherchez la différence…

Un rassemblement autour de Sa Sérénité Royal après la présidentielle "aurait pu se faire", a expliqué son ex-concubin, François Hollande, sur RTL. Mais "elle avait, pendant la campagne, pris ses distances, à l'égard du Parti socialiste et c'était plus difficile après pour le Parti socialiste de l'adopter tout de suite dans un congrès comme premier secrétaire", a-t-il ajouté.

Ses prières seront-elles exaucées ?
"Là, on va voir ce que va être sa décision. Elle a pour l'instant engagé elle-même une réflexion, on va voir où cela conduit le Parti socialiste mais de toutes façons, ce sont les militants du PS qui choisiront non pas seulement une personne mais un vrai premier secrétaire", a poursuivi M. Hollande. Lui-même un ‘vrai’ Premier secrétaire… Encore un exemple vivant de cohérence ! Au PS, on ne parle que de ce qu'on connaît...

Royal attend que les militants aillent la supplier !
Alors qu'on demande à la p’tite présidente de Poitou-Charentes si elle veut prendre la tête du PS, elle indique qu'elle prendra sa décision "assez rapidement puisque les textes pour le congrès du PS de novembre doivent être déposés en juin". Suspens torride…
"Ce que je veux, c'est un PS qui change, qui soit en phase avec les défis de la France", affirme aussi la Poulidor de la Présidentielle estimant qu'il faut que le parti "compte plus d'adhérents". Mais, se plaint-elle, le PS a mal travaillé à sa réussite : ils ne seront pas payés ! "On avait promis il y a deux ans un PS à 700.000 adhérents", geint-elle, en jugeant "très important que le PS devienne un parti très attractif". La contradiction est palpable par tous avec sa candidature. Pourquoi est-elle la seule à ne pas la ressentir

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, considéré comme l'un des principaux rivaux potentiels de Désirdavenir Royal, a publié mardi un texte en vue du congrès du PS. Et l’amère Royal ?