Sarkozy et son épouse à Rungis
Il est cinq heures Paris s'éveille,
avec Sarko
Rue de Solférino, le PS dormait encore à poings levésfermés lorsque le président de la République, Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, s’est rendu mardi vers 05h30 du matin à Rungis (Val-de-Marne) pour rencontrer les professionnels du Marché d'intérêt national (MIN).
Le président, dont la propagande d’opposition assure qu’il ne fait rien puisqu’il n’ouvre pas lui-même sa portière de voiture, a commencé la journée avant l’heure du laitier et des croissants chauds de Fabius. Le Président a commencé par visiter le pavillon des viandes, avant de se rendre au pavillon des fromages et terminer la visite par celui des fleurs. ll répond ainsi à l'invitation lancée par les grossistes en fleur qui étaient venus lui offrir le traditionnel muguet du 1er mai.
Le président, dont la propagande d’opposition assure qu’il ne fait rien puisqu’il n’ouvre pas lui-même sa portière de voiture, a commencé la journée avant l’heure du laitier et des croissants chauds de Fabius. Le Président a commencé par visiter le pavillon des viandes, avant de se rendre au pavillon des fromages et terminer la visite par celui des fleurs. ll répond ainsi à l'invitation lancée par les grossistes en fleur qui étaient venus lui offrir le traditionnel muguet du 1er mai.
"A quatre heures et quart, quand on est partis de la maison et que Carla m'a dit : 'Ce matin je viens avec toi', je me suis dit que c'était une journée qui commençait bien !", a plaisanté le chef de l'Etat, visiblement heureux de venir accompagné dans le plus grand marché au gros d'Europe.
Arrivé sur place peu après 05h00 du matin, le couple a arpenté pendant une heure et quart les pavillons de la viande, des fromages et des fleurs. Sans oublier une pause café-tartines dans une brasserie.
Vêtue d'un imperméable marron, très souriante, "madame Carla", comme l'a appelée l'un de ses interlocuteurs, a fait grande impression dans les allées, où certains l'ont trouvée "un peu pâlotte", d'autres "très belle".
"Bonjour, M. le président, mes respects, madame", a dit un boucher après avoir ôté son chapeau blanc de papier réglementaire.
Carla Bruni-Sarkozy, qui a reçu pas moins de six bouquets de fleurs en cadeau et a même proposé d'en acheter un, a multiplié les "Merci", "c'est gentil", "c'est adorable".
"Toi, t'attaques le fromage à 6h00 du matin !", lui a lancé le président au pavillon du lait, tandis que la Première Dame grignotait un minuscule morceau de camembert sur du pain. Née à Turin, la présidente a aussi accepté de poser devant d'énormes tomes de parmesan décorées du drapeau italien.
Arrivé sur place peu après 05h00 du matin, le couple a arpenté pendant une heure et quart les pavillons de la viande, des fromages et des fleurs. Sans oublier une pause café-tartines dans une brasserie.
Vêtue d'un imperméable marron, très souriante, "madame Carla", comme l'a appelée l'un de ses interlocuteurs, a fait grande impression dans les allées, où certains l'ont trouvée "un peu pâlotte", d'autres "très belle".
"Bonjour, M. le président, mes respects, madame", a dit un boucher après avoir ôté son chapeau blanc de papier réglementaire.
Carla Bruni-Sarkozy, qui a reçu pas moins de six bouquets de fleurs en cadeau et a même proposé d'en acheter un, a multiplié les "Merci", "c'est gentil", "c'est adorable".
"Toi, t'attaques le fromage à 6h00 du matin !", lui a lancé le président au pavillon du lait, tandis que la Première Dame grignotait un minuscule morceau de camembert sur du pain. Née à Turin, la présidente a aussi accepté de poser devant d'énormes tomes de parmesan décorées du drapeau italien.
L'Elysée avait annoncé que, "le chef de l'Etat aura à coeur de saluer ‘la France qui travaille et qui se lève tôt’ qui lui est particulièrement chère et qui contribue à la vitalité de l'économie française".
"Je suis au travail tous les jours pour chaque Français"
Nicolas Sarkozy est également accompagné dans sa visite par deux secrétaires d'Etat, Luc Chatel (Industrie) et Hervé Novelli (Commerce), deux paresseux notoires qui volent leurs augmentations de salaires. Avant l'arrivée du président, un comité de sympathisants … de la CGT a manifesté pour demander la régularisation de travailleurs sans papiers travaillant au MIN.
Lors d'une courte allocution en fin de visite, le chef de l'Etat a expliqué que "le président est là aussi pour ceux qui ne cassent pas les abribus et ne demandent pas de subvention".
Lors de sa visite, Nicolas Sarkozy a été interpellé à plusieurs reprises par des professionnels inquiets de la hausse des prix ou de la réforme de la Politique agricole commune (PAC).
"Tout est vraiment trop, trop cher", lui a dit une fleuriste. "Il faut inciter les gens à acheter français".
"S'il y avait une chose à faire ?", a demandé Nicolas Sarkozy. "Augmenter le pouvoir d'achat", lui a-t-on répondu.
Lors de sa visite, Nicolas Sarkozy a été interpellé à plusieurs reprises par des professionnels inquiets de la hausse des prix ou de la réforme de la Politique agricole commune (PAC).
"Tout est vraiment trop, trop cher", lui a dit une fleuriste. "Il faut inciter les gens à acheter français".
"S'il y avait une chose à faire ?", a demandé Nicolas Sarkozy. "Augmenter le pouvoir d'achat", lui a-t-on répondu.
Au pavillon des fromages, le chef de l'Etat s'en est pris aux quotas laitiers.
"On nous disait qu'il y avait trop de lait, maintenant on en a pas assez", a-t-il fait remarquer à un professionnel. "On va faire sauter les quotas. On ne va pas faire des quotas quand on manque de matière première".
Nicolas Sarkozy a aussi évoqué le cas des pêcheurs qui manifestent contre la hausse des prix du gazole.
"Si on peut mettre dans les prix du poisson l'augmentation du fioul, on sauve les pêcheurs", a-t-il fait valoir lors d'une discussion avec un professionnel de la mer dans un café. "Le poisson, on va vraiment s'en occuper".
A l'issue de cette visite, le président Nicolas Sarkozy sera interrogé en direct de 7H30 à 8H30 sur RTL où il a répondu aux questions des journalistes Jean-Michel Aphatie, Alain Duhamel et Christophe Hondelatte. Parmi les thèmes abordés au cours de l'entretien, citons "la vie quotidienne des Français, le pouvoir d'achat, le prix du pétrole, les transports, les retraites, les 35 heures et la réforme des institutions".
Le premier secrétaire du PS François Hollande a estimé aujourd'hui sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy se conduisait comme s'il était encore "en campagne", en commentant la visite du chef de l'Etat avec son épouse Carla Bruni-Sarkozy à Rungis et son intervention sur RTL.
RépondreSupprimer"Il faut éviter ce type de communication qui peut paraître outrancière", a déclaré M. Hollande sur Europe 1 au sujet du déplacement de M. Sarkozy au marché de Rungis pour "saluer la France qui travaille et qui se lève tôt".
"Nicolas Sarkozy est en campagne comme si d'ailleurs il était candidat : il reprend les slogans de sa campagne, il reprend les formules de sa campagne, les rites de sa campagne, les artifices mêmes de sa campagne".
"Ce qu'on attend du président de la République c'est non pas qu'il abandonne ce qu'il avait dit dans la campagne mais qu'il soit en capacité d'atteindre les objectifs qu'il avait fixés aux Français".
voilà ce que répond le PS.
Cela lui évite de se remettre en cause!
Reste à savoir maintenant quand la " Poitevine " qui veut toujours être dans les pas du Président ira, comme lui, à Rungis à 5 heures du matin. Si elle arrive à se sortir du lit...!
RépondreSupprimerAller saluer de si grand matin les Français qui doivent être debout très tôt ,je trouve que c'est cordial, sensible, le Président ne montre pas d'indifférence hautaine comme on en a connu avec d'autres,accompagné de la Première Dame de France, ma foi, ceux et celles qui évidemment y trouveront à redire le feront parce que c'est Nicolas Sarkosy et uniquement pour cela.
RépondreSupprimerPauvre Hollande...Nous savons bien qu'à la place du Président (...) " Flamby " n'aurait pas été rendre visite à la France qui se lève tôt mais à la France des assistés...qui se lèvent tard.
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