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lundi 12 mai 2008

Ethylotests : Couac de Borloo ou couac de France Info ?

La presse, fabrique de couacs médiatiques
Couac’ ou ‘bling-bling’ appartiennent au langage médiatique régressif que la presse intellectuelle à bac plus deux juge adaptée à la population française. Elle s’adresse à elle par onomatopées pour s’assurer de sa bonne compréhension de ses messages. Demain, le borborygme primitif, la manip désinformative et l’intox pipi-caca ? Areuh-areuh !

Aujourd’hui, les flashes d’information ne sont plus même subliminaux : inutiles, puisque les profs de la FSU ont réussi à produire quelques crétins superficiels mais néanmoins prétentieux et trépidants qui savent tout sur tout et n’ont ni le temps de l’apprentissage ni le goût du débat d’idées. Ils veulent et obtiennent de l’information prédigérée, prête à l’emploi. Comment pourraient-ils libérer un créneau pour éviter de s’alimenter vite fait au resto de la désinformation rapide. Non au Happy Meal du MacDo’ mais Oui au Big Mac de l’A*P. La mondialisation de l’information passe par les journalistes engagés des agences de presse et les cuisinières suréquipées mais paresseuses de la presse papier, comme de la presse web. C’est tant pis si la manipulation rapide est grasse, salée et sucrée pour séduire les enfants et les grands enfants de Mai 68. Elle est même colorée, désormais, sur toutes les chaînes.

Un exemple ce matin d’intoxication alimentaire médiatique, livré avec les croissants en pleine campagne anti-graisses, trans et les autres : une atteinte à nos libertés ! Ce gouvernement chercherait-il à m’empêcher de faire ce que je veux de mon corps, moi, une fille de soixante-huitards du Larzac? A moi, on ne me la fait pas… Autre atteinte liberticide au saut du lit, donc ?
Après un week-end marqué par plusieurs accidents meurtriers sur les routes,
Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, a souhaité au journal télévisé de France 2 dimanche soir la mise en place d'éthylotests "obligatoires dans tous les débits de boisson" dès cet été.
"Je peux vous annoncer que demain au Conseil d'Etat, (la ministre de la Santé) Roselyne Bachelot adresse avec moi un décret, qui va rendre obligatoire dans tous les débits de boisson qui ouvrent jusqu'à deux heures du matin en gros (...) des éthylotests électroniques obligatoires, pour que chacun quand il sort puisse tester sa situation, son état", a expliqué le ministre.
"Dès demain ce sera au Conseil d'Etat et j'espère que pour l'été, ça sera obligatoire dans tous les débits de boisson", a ajouté M. Borloo. Le ministre a affirmé que la mesure avait été testée "dans 350 sites dans l'ouest de la France" et que les professionnels étaient d'accord, parce qu'"eux-mêmes sont conscients" du problème.
Le Français moyen serait tenter de penser que le gouvernement ne va pas rester les bras croisés et prendre des mesures. Or, précisément, Borloo avait même anticipé et annoncé le 7 mai dans un entretien au Parisien son souhait que "les éthylotests antidémarrage ne soient plus une option mais soient à terme installés en série sur les véhicules". Le ministère de l'Ecologie a d’ailleurs lancé mercredi 7 mai une nouvelle campagne de sensibilisation aux drames de la route qui joue sur la responsabilité de chacun, et rappelle le bilan quotidien des accidents: 13 morts et 300 blessés en moyenne en 2007.
Le week-end de la Pentecôte a été marqué par plusieurs accidents meurtriers sur les routes françaises, dont l'un, samedi soir près de Forbach (Moselle), a coûté la vie à quatre jeunes âgés de 15 à 26 ans. "D'une manière générale, on essaie de mettre en place les éthylotests anti-démarreurs. D'ores et déjà, il y a de belles alternatives: si vous avez un délit de conduite en état d'ivresse, le tribunal peut vous interdire d'avoir une voiture qui n'est pas équipée", a souligné le ministre.
Selon un témoignage recueilli par la gendarmerie la voiture, qui roulait à vive allure sur une route départementale limitée à 90 km/h, a arraché un poteau indicateur avant de s'immobiliser dans un champ après plusieurs tonneaux. Les victimes originaires de Saint-Avold et de Hombourg-Haut (Moselle) sont un adolescent de 15 ans et demi et un homme de 22 ans ainsi qu'une femme de 26 ans et d'une autre qui aurait environ le même âge. Et en quatre mois depuis le début de l'année, 26 personnes ont été tuées dans des accidents de la route en Moselle.

Mais c’est compter sans …la presse militante !
France Info nous gratifie de sa présentation ‘responsable’ des faits...
L’air de rien, la journaliste annonce que les débits de boissons devront être équipés d’éthylotests : première contrainte ! Et, deuxième atteinte aux libertés, ce sont les établissements qui ferment «après minuit » qui seront pénalisés. Or, dans la même plage horaire, la même chaîne avait diffusé la déclaration de J.-L. Borloo qui désignait les boîtes de nuit autorisées à fermer à …2 heures du matin. Ainsi la déformation de l’information conduit-elle dans le virage dangereux de la désinformation. Cette différence de deux heures pourrait passer pour anodine, mais c’est en fait une incitation à la révolte des jeunes qui veulent profiter de la vie jusqu’au bout de la nuit et ne supportent pas de se faire ‘sucrer’ deux heures de bonheur factice, même au risque de finir la fête à vive allure dans un poteau indicateur de route départementale limitée à 90 km/h, comme des victimes originaires de Saint-Avold et de Hombourg-Haut (Moselle), un homme de 22 ans et un adolescent de 15 ans et demi.

Minuit ou 2h00 du matin, ce n’est pas pareil…
Recueillir ensuite l’avis d’un syndicat pour suggérer que toute la profession pense comme un seul homme, et qu’elle est dans son ensemble insensible aux morts violentes sur la route, c’est de l’intox.
Si prendre l’opinion d’un seul, fût-il syndicaliste, c’était exprimer le sentiment de l’ensemble, ce serait trop facile ! Mais les media donnent dans la facilité et procède à des généralisations, à sa convenance. C’est ce qu’on appelle de la manipulation.
Si en effet donner la parole à la PEEP ou à la FCPE, c’était la même chose, et si diffuser l’opinion du Medef ou de FO ou de la CGT, c’était du pareil au même, il faudrait que ces organisations fusionnent et on pourrait réduire les effectifs de journalistes, comme dans la fonction publique ! …

La presse nous pollue. Et que fait le ministre de l’environnement ?
Car notre couche d’ozone n’est pas seulement attaquée par le CO2, mais aussi par les CFC de l’information qui ont pour noms A*P, R****** ou Le Parisien, sans oublier Bakchich, LePost ou Rue89 (et pourquoi pas Route68), tous autant qu’ils sont, comme Marianne, à la solde de Sarkozy! La couverture médiatique est également et plus sûrement menacée par ces chlorofluorocarbures que sont l’A*P, ou avec elle, certains organes de presse qui dépendent de ses dépêches et les transmettent sans trop y regarder.

Ce matin France Info manipulait sa bombe aérosol en tendant son micro à un professeur un soupçon orienté ! Cet agent extincteur, une sommité scientifique engagée, reprochait au ministre Borloo de réagir à chaud pour simplement ‘montrer qu’il existe’. En agent de l’industrie du froid venu de l’Est, choisi par France Info, il militait déjà probablement à l’époque de la canicule qui avait fait des ravages parmi les seniors. La presse vertueuse avait alors fustigé un gouvernement en vacances qui avait manqué de réactivité. Aujourd’hui, les mêmes, ou leurs semblables, réagissent violemment pour dénoncer l’hyperactivité des responsables politiques au gouvernement, simplement parce que leur parabole idéologique n’est pas orientée dans la même direction…

L’intox, c’est quoi si ce n’est ça.
La morosité ne serait-elle pas un gaz toxique récurrent que la gauche produit, recèle et largue dans nos lacrymales, lorsqu’est trouée la fine couche de ses idées?

2 commentaires:

  1. C long mais sympa à lire pour les faits, le point de vue et l'humour

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  2. Avez-vous soufflé dans le ballon?
    En attendant, cet article est interessant et plaisant

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