POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 30 novembre 2011

Hollande s'oppose à l'Allemagne sur la crise de la dette

Le candidat PS fait obstacle à l'entente franco-allemande en zone euro



La moustache de Bismarck
aurait poussé à Merkel,

mais c'est selon Montebourg !





Le candidat Hollande est-il vraiment européen ?

François Hollande s'est posé mercredi en opposant déclaré aux remèdes que la chancelière allemande entend administrer à la zone euro face à la crise de la dette, accusant au passage le président Nicolas Sarkozy de suivisme.

Le socialiste a en effet critiqué le "modèle européen" que, selon lui, essaie d'imposer la chancelière allemande Angela Merkel avec le consentement de Nicolas Sarkozy. A l'occasion d'une visite éclair à Bruxelles, Hollande a adopté la technique discourtoise de son ex-concubine Royal en prenant ainsi de vitesse le président français qui doit s'exprimer jeudi à Toulon sur la crise et l'Europe.
" Depuis plusieurs mois, c'est Mme Merkel qui décide et M. Sarkozy qui suit", a caricaturé François Hollande. Il est pourtant celui qui a capitulé devant Martine Aubry qui a troqué des sièges de socialistes avec Europe Ecologie-les Verts contre leur soutien au second tour de la présidentielle.
Mais Hollande insiste en assurant que, de son point de vue, la chancelière allemande essaie "d'imposer un modèle européen qui n'est pas nécessairement le nôtre".

Hollande a ouvert la voie à la xénophobie du PS

Le candidat socialiste dénonce une hégémonie allemande sur l'Europe
Il exprime la défiance socialiste envers la Cour de Justice européenne
prétend que s'il était président il s'insurgerait contre les propositions allemandes de changement des traités européens en vue d'un durcissement de la discipline budgétaire.
" Je n'accepterai jamais qu'au nom du contrôle des budgets nationaux, au nom de la coordination des politiques budgétaires, la Cour de justice européenne puisse être juge des dépenses et des recettes d'un Etat souverain ", a-t-il annoncé.
Le sujet est en effet au centre des discussions franco-allemandes entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

Mais Le PS pointe la paralysie de la BCE
Alors que Berlin refuse toute atteinte à l'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE), F. Hollande a aussi appelé à "faire jouer à la BCE un rôle actif" car "elle peut intervenir massivement sur les marchés pour briser la spéculation".

Hollande soupçonne un retour à l'empire allemand de Bismarck
Promettant de faire en sorte d'avoir "un rapport équilibré avec l'Allemagne" s'il était élu, François Hollande, estimant que l'amitié franco-allemande ne devait pas consister à ce que Berlin essaye "d'imposer ses propres règles".

" La responsabilité" de ce déséquilibre n'est pas tant celle de Mme Merkel, a-t-il jugé, que de M. Sarkozy, du fait de ses "renoncements", a accusé le candidat en campagne.

Selon notre Guillaume II socialiste qui tient des propos défaitistes depuis plusieurs semaines, cela tient notamment "à la faiblesse de la situation économique et financière de la France".

François Hollande a plaidé pour "un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance", pour "soutenir la croissance et l'emploi" en Europe.

Hollande s'en est pris à la chancelière allemande
Il a mis son intransigeance sur le compte de ses propres élections en 2013: " Je comprends tout à fait qu'un certain nombre de contraintes pèsent sur elle, y compris dans sa propre majorité", a-t-il insinué.


Certains socialistes ont développé la xénophobie de Hollande en germanophobie de

L'anti-européen Montebourg, à l'aile gauche du PS, se dévoile
Il a en effet accusé la dirigeante allemande de mener "une politique à la Bismarck" pour que l'Allemagne fasse "fortune" sur "la ruine" des autres pays de la zone euro.
C'est du lourd et du grotesque, à l'instar du personnage.

Le candidat ne dément pas: il confirme
Sous la méchante influence de Nono Montebourg, François Hollande a encore martelé que " Chacun doit se respecter, chacun doit comprendre l'autre ", prêtant également à l'Allemagne la volonté de dominer l'U.-E., répétant qu'il " ne peut pas y avoir un pays qui veuille imposer ses vues aux autres".

L'eurodéputé Harlem Désir, numéro deux du PS et ombre de la Ch'tite Brochen-Aubry, a lui aussi accusé le chef de l'Etat français d'avoir capitulé face à son homologue allemande, estimant en toute objectivité - mais par avance ! - que le discours de Toulon sera "une nouvelle supercherie".
Nicolas Sarkozy tient en "apparence un discours volontariste qui masque en réalité une série de renoncements imposés par l'Allemagne", a en outre analysé Harlem Désir avec le plus grand sérieux.

Il ne manquait plus que le P'tit Hamon pour reprendre le refrain...
Le porte-parole du PS a accusé Nicolas Sarkozy d'être un partenaire docile, impuissant, de l'Allemagne."

Tous fort embarrassés
Au cours de son marathon, outre les parlementaires socialistes européens, F. Hollande a été vu successivement avec la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, le socialiste belge Elio di Rupo pressenti comme prochain Premier ministre belge, le commissaire français Michel Barnier, en charge du marché intérieur et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

Rue89 observe que "le discours public sur la relation franco-allemande, depuis les années 60, est corseté par les non-dits, les interdits, les souvenirs." Ainsi, le site reconnaîtrait-il au PS le mérite de cesser de jouer les faux-culs ! Mais alors, de nos jours, il vaut mieux être immigré qu'européen...

Montebourg fait-il de l'antigermanisme primaire ?

Fait-il du " FN de gauche ", comme a répondu l'allemand bi-national Cohn-Bendit (traité en 68 « d'anarchiste allemand » par l'ex-chef communiste français Georges Marchais) Ils font tout bêtement du Nicolas Bedos !

Un trotskiste devient-il républicain en virant président socialiste du Sénat ?

Bel, patron trotskiste du Sénat
Que reste-t-il du respect républicain de la majorité démocratique ?

En 1999, Isabelle Adjani fit sa diva et refusa de se rendre à l'Élysée pour la réception du président.
Née en 1955 à Paris 17e, d'un père algérien, soldat dans l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale, et d'une mère allemande, la France l'a à l'évidence mal-traitée et elle le lui rend bien...

En 2009, des élus d'opposition avaient décidé de rester chez eux
Un vice-président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône et soutien du président mafieux, Jean-Noël Guérini (PS), avait déjà exprimé son sens aigu de la légitimité démocratique: " Je ne vais tout de même cautionner une régression," se justifie Jean-Pierre Maggi, maire PS de Velaux (8.500 hab.) depuis plus de 30 ans.
Or, cet habitué du Conseil général depuis presque 20 ans, ne connait pas et n'a jamais entendu parlé du frère de Jean-Noël Guérini. C'est d'autant plus étonnant que, déjà mis en examen dans une affaire de marché public et de favoritisme, et bien qu'ancien élu responsable de la décharge de la Vautubière, ait conservé les mains propres en particulier lors de la "transmission" de la décharge à une des sociétés d'Alexandre Guérini.
Messieurs Guérini et Maggi n'ont pas davantage eu connaissance des magouilles d'un élu communiste d'Aubagne - que les patrons et acteurs du BTP appellent gentiment "billet mauve", le premier élu gardé à vue dans ce dossier qui fait trembler la classe politique marseillaise, Alain Belviso, président de la communauté d’Agglo d’Aubagne.

Or, l'autre démocrate exemplaire en rébellion est son homologue, le "camarade-maire" Sébastien Jumel (conseiller général PCF) qui a lui aussi fait le choix de rester dans sa mairie de Dieppe (Seine-Maritime) et refuse de faire le santon: " L’Elysée ne me donne aucune garantie que je pourrai m’exprimer", explique-t-il. Le débat démocratique, c'est avec Didier Le Reste, de la CGT que Jumel le pratique.

En 2011, Jean-Pierre Bel arrive à la tête du Sénat
Le nouveau président du Sénat, le socialiste Jean-Pierre Bel (1951), élu président de la Haute Assemblée le 1er octobre s'est entretenu jeudi 13, à sa demande et pour la première fois, avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
Mais celui qui déclarait " Je souhaite que chaque élu de notre pays se sente concerné, écouté, entendu ", ne souhaite pas être son représentant auprès du Chef de l'Etat, élu du suffrage universel. Frère Rebsamen se félicite de ce refus de dialogue républicain: " Jean-Pierre Bel n’ira pas tous les mardis matin prendre ses ordres à l’Elysée... "


Un affront "républicain" ?
Bel a ses priorités... L'absence remarquée du président du Sénat à la réception des maires à l’Elysée du 23 novembre rompt avec la tradition de courtoisie républicaine. Dans son entourage, on fait valoir que d’une part Jean-Pierre Bel - pratiquement à la même heure- recevait au Sénat les maires d’Outre-mer, ce qui est une autre tradition, supérieure, celle-là, et d’autre part que l’invitation, jugée "tardive", de l’Elysée n’était pas adressée au président du Sénat en tant que tel mais …au sénateur Bel , élu de l’Ariège. Les trotskistes sont attachés au protocole...

Trotskiste un jour, trotskiste toujours
Issu d'une famille communiste, ses premiers engagements se font auprès des trotskistes dans des actions de solidarité avec les anti-franquistes.
Pour Didier Guillaume, sénateur de la Drôme : " C'est un ami de 25 ans. Nous avons le même parcours. Et nous avons les mêmes passions : le rugby et le Barça. Dans les années 80, on était surtout axés sur le militantisme. Jamais on ne pensait qu'on deviendrait maire, et qu'il serait un jour président du Sénat. À l'époque, notre mentor, c'était Jospin."

Le président du Sénat soumet la République au port du voile socialiste

Jean-Pierre Bel, ancien trotskiste de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR/NPA)

Le nouveau président du Sénat et candidat unique de la nouvelle majorité sénatoriale, le second personnage de l'Etat ira-t-il en revanche " prendre ses ordres " Rue de Solférino ?
Démocrate, mais point trop, il sautera plutôt le siège du premier secrétaire, Martine Brochen-Aubry, pour se jeter aux pieds de l'Ami Molette, le candidat. " C’est un authentique homme de gauche; les critiques les plus dures à son égard viennent de son parti ", avoue le sénateur PRG Yvon Collin. Alors que Jean-Pierre Bel soutient François Hollande à la primaire du PS, Martine Aubry l’a qualifié publiquement d' " opportuniste ".

" Un pur produit de l'appareil du parti, notamment de la 'Jospinie' ", un trotskiste, dit Jean Glavany. " Il a gravi les échelons du parti… "
Sénateur PS de l’Ariège parachuté du Tarn, ce socialiste de fraîche date (1983), il fut d'abord le petit maire d'un village déjà haut perché des Pyrénées, qui s'est élevé en retenant les leçons du trotskisme et en épousant la fille du président du conseil général de l'Ariège, Robert Naudi. Il a ensuite plusieurs vies sentimentales : n'a-t-il pas épousé il y a quelques années une jeune mannequin ...cubaine ? Leur fille Alicia a un an.

Il soutient les conseillers généraux dans leur fronde contre la réforme des départements.
Claude Bartelone, président de Conseil général de la Seine Saint-Denis, parmi ceux qui ont eu la légèreté de souscrire des emprunts toxiques, s'est rallié 58 présidents de conseils généraux avec à leur tête Claudy Lebreton, président de l’Association des départements de France (ADF) et du conseil général des Côtes d'Armor, qui se liguent avec le chef de la rébellion.
J.-P. Bel a finalement annoncé fin novembre le report après les élections de 2012 des états généraux des collectivités qui étaient prévus en février, .sous la pression des sénateurs UMP et centristes du Sénat qui avaient signifié leur refus de participer si cette manifestation n'était pas repoussée à l'automne, mettant en garde contre son caractère "partisan".

Prônant en outre une " rénovation démocratique " (sic), au moment des pourparlers d'accord pour le second tour de la présidentielle et des législatives, le nouvel arrivé s’est déclaré favorable à l’abaissement du seuil de constitution des groupes de 15 à 10 sénateurs, se soumettant donc à une revendication de leurs alliés, les 10 sénateurs EELV actuels.
La gauche participe ainsi à la sape, si modeste soit-elle, des institutions de la Ve République et travaille à leur affaiblissement par l'instillation de l'esprit de la proportionnelle qui nous avait valu une IVe République instable et donc impuissante.

La version socialiste de la démocratie est-elle bien républicaine ?
Le comportement discourtois de cet élèveur de truites bio n'est guère moins que totalitaire, vu l’étroitesse de sa majorité (à deux voix près, 177, soit deux de plus que la majorité absolue - et grâce aux 29 voix pour la centriste Valérie Létard-) et malgré cette nouvelle forme cohabitation qui rend l'anti-républicain velléitaire et hargneux, mais fragile.

Veillée d'armes
Lionel Jospin a fait décoller sa carrière politique hors du département. " Cette rencontre a été fondamentale ", se souvient-il.
Le 29 septembre 2011, Bel a déjeuné dans un restaurant de la place de l’Odéon, à Paris, avec l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, qui fut son voisin comme conseiller général de Cintegabelle (Haute-Garonne) et son mentor en politique.

A. Klarsfeld : "C.Guéant est un homme de droite raisonnable qui dit des choses évidentes"

Le bon sens, une chose au monde que le PS est incapable de partager
Arno Klarsfeld, le président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, revient sur son opposition au droit de vote des étrangers et soutient Claude Guéant en reprochant à une certaine gauche de l'associer au FN.

Atlantico : Vous venez de publier une tribune dans Le Monde où vous indiquez être " hostile au droit de vote des étrangers " non-communautaires aux élections locales. Pourquoi cette prise de position ?
Arno Klarsfeld : Le vote est lié à la citoyenneté depuis la Révolution française. Les Européens peuvent certes voter dans chaque pays de l’Union, mais il existe une citoyenneté européenne.


Le vote des étrangers non-communautaires est reconnu dans beaucoup moins de pays européens que la presse française ne veut bien le dire. C’est le cas au Royaume-Uni, mais pour les membres du Commonwealth uniquement (une sorte de citoyenneté existe donc bien, là encore). En Allemagne ou en Italie, les non-communautaires ne peuvent pas voter. Cette possibilité n’est offerte que dans de « petits » pays comme l’Irlande, les pays baltes ou scandinaves. Par conséquent, il n’existe pas de pays avec une immigration forte comme en France où les étrangers peuvent voter.

Dans notre pays, on considère que les étrangers qui entrent sur notre territoire sont amenés à devenir français. Après cinq années passées sur notre sol, il est possible de demander la nationalité française, si l’on accepte les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité et surtout laïcité et égalité hommes/femmes.

Disons les choses clairement : de l’autre côté de la Méditerranée, ces deux dernières valeurs ne sont guère partagées. Ce n’est pas être provocateur que de dire cela. Bien sûr cela engendre chez beaucoup de personnes hypocrites de gauche des cris indignés, alors que c’est un fait : dans les pays d’Afrique du Nord, l’égalité hommes/femmes est peu appliquée et la laïcité ne figure pas pour l’instant dans leur mode de vie.

Une vague fondamentaliste touche actuellement le monde musulman
. Elle touche aussi la France d’une certaine façon puisqu'une grande partie des Tunisiens de France
a voté pour des listes fondamentalistes lors des dernières élections tunisiennes. Selon moi, le moment n’est donc pas venu de donner le droit de vote aux étrangers alors qu’il existe encore des problèmes d’intégration : beaucoup de gens qui viennent d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne ne sont pas encore intégrés et n’ont pas encore intégré les valeurs de laïcité et d’égalité hommes/femmes.

Selon vous, une "vague fondamentaliste" touche réellement la France ?
Une vague fondamentaliste touche la France puisque qu’une grande partie des Tunisiens de France a voté pour des listes fondamentalistes. Mais le parti Ennahda qui a remporté les élections tunisiennes est plutôt un parti islamiste modéré... Toute religion peut être interprétée d'une manière ou d’une autre. J'utilise le terme "fondamentaliste" car ce parti prône un retour aux fondamentaux de l’Islam, où ne règne pas l'égalité hommes/femmes.

Vous êtes le Président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Vos propos ne sont-ils pas susceptibles de renforcer les difficultés d'intégration ?
Quand je dis que l’intégration en France n’est pas encore une réussite, je suis dans mon rôle. Je ne peux que constater les choses : en Seine-Saint-Denis, il y a des quartiers communautaristes avec une forte aspiration religieuse, par exemple.

Que pensez-vous donc de la proposition de loi socialiste de permettre aux étrangers non-communautaires de voter [et d'être éligibles] aux élections locales ?
J’y serais favorable si la plupart des étrangers était intégrée, s’il n’y avait pas cette vague fondamentaliste. Cela n’a rien à voir avec la provenance des étrangers. Mon point de vue repose sur les valeurs que certains étrangers n’ont pas encore acquises.

Une majorité d’étrangers ou seulement une partie des étrangers vivant en France ?
Écoutez, si une grande partie des Tunisiens de France a voté pour des listes islamistes alors que beaucoup d’entre eux vivent en France depuis plusieurs années, c’est bien la marque que l’intégration n’a pas été une réussite ! C’est une évidence de dire cela. Commençons par intégrer les gens qui sont ici. Les résultats du vote des Tunisiens de France lors des dernières élections tunisiennes ont montré qu'un peu plus de 30% d'entre eux avaient voté pour les islamistes ? Cela signifie donc que plus des 2/3 n'ont pas voté en leur faveur... Certes, mais le Congrès pour la République (CPR), le parti qui arrive en deuxième position, se situe à seulement 11% : c'est près de trois fois moins que les quelques 30% du vote des Tunisiens de France pour Ennhada qui arrive en tête.

Vous avez soutenu dernièrement Claude Guéant. Qu’avez-vous pensé de la Une de Libération de ce mardi matin sur le ministre de l’Intérieur titrée : " Guéant, la voix de Le Pen " ?
L’éditorial est scandaleux. Claude Guéant est un homme de droite raisonnable qui dit des choses évidentes. Malheureusement, lorsqu’on dit de telles choses, une partie de la gauche militante qui attend des postes et des récompenses essaye de diaboliser et de comparer un homme de centre-droit à un parti qui reste populiste et xénophobe, puisqu’il veut se débarrasser de toutes les considérations humanitaires en excluant des gens qui ont toutes leurs attaches en France.

Claude Guéant souhaite accepter moins d’étrangers en France. C’est différent du FN. Ces étrangers ne sont pas encore présents sur notre sol, la France n’a donc pas encore de responsabilité vis-à-vis d’eux. Parce que sinon, on a une responsabilité pour tous les Somaliens, les Ethiopiens, pour une bonne partie de la planète finalement.

Dès qu’ils sont sur notre territoire, nous avons la responsabilité d’être la patrie des droits de l’Homme, de les traiter dignement. Lorsqu’ils ont toutes leurs attaches en France, il ne faut pas les expulser. Mais nous n’avons pas la responsabilité d’accueillir nécessairement plus d’étrangers. Diminuer l’immigration légale correspond au droit de la nation.

Mais quand Claude Guéant indique vouloir connecter "les fichiers des étrangers résidant en France et les fichiers de Sécurité sociale", afin de "lutter contre ces fraudes spécifiques", ne vise-t-il pas directement les étrangers résidant en France ?
Claude Guéant a indiqué ce mercredi qu’il ne visait pas directement les étrangers.

Et n'oublions pas que
c'est François Mitterrand qui avait déclaré en 1989, qu'en matière d'immigration le seuil de tolérance avait été atteint dès les années 1970 ! Et que dire de Manuel Valls qui critique aujourd'hui Claude Guéant mais qui en juin 2009, alors qu'il se promenait dans la ville dont il est maire, regrettait devant les caméras la présence trop importante de noirs sur un marché : "belle image de la ville d'Evry... tu me mets quelques blancs, quelques white, quelques blancos", disait-il. Claude Guéant n'a jamais stigmatisé les étrangers à partir de la couleur de leur peau.

Ça ne vous agace pas de passer en permanence pour un soldat du sarkozysme
?
J’ai mon indépendance : sur plusieurs sujets, j’ai été le premier à exprimer mon désaccord avec les propositions UMP, notamment lorsqu’il fut question de supprimer le droit du sol.

Mais j’ai une grande affection pour Nicolas Sarkozy. Il a des années-lumière d’avance sur François Hollande. Je crois qu’il m’aime bien car il sait que je suis rationnel, gentil et raisonnable.
Propos recueillis par Aymeric Goetschy

Depuis quand un islamiste pourrait-il être "modéré "?

Islamisation rampante des rives sud et nord du bassin méditerranéen

Les islamistes -dits "modérés"- arrivent en tête des élections au Maroc

Le roi Mohammed VI du Maroc a nommé Premier ministre le chef du parti islamiste Justice et développement (PJD, présenté comme modéré), Abdelilah Benkirane (ci-contre, poing levé), à la tête d'une coalition gouvernementale hétéroclite.

La gauche et la presse de son sillage insistent sur la modération de ce parti
Un mois après l'accession au pouvoir du parti Ennahda en Tunisie, les experts de tout poil et les "décrypteurs" auto-proclamés se plaisent à assurer que le danger est mince. Ils nous endorment et les Indignés, comme les Citoyens vigilants, ont un grand coup de mou, à l'instar de l'Ami Molette, candidat consensuel de la gauche, qui ne s'est pas manifesté sur le sujet.

Certes le royaume du Maroc, n'a pas, contrairement à la Tunisie, connu cette année de contestations populaires de grande ampleur, mais ce succès devrait d'autant plus inquiéter les analystes professionnels. Mais il semble bien que les "pacifistes" de l'entre-deux guerre qui comptaient sur la ligne Maginot pour endiguer le nazisme, ont engendré de petits humanistes vertueux qui - béats - s'imaginent aujourd'hui que l'islamisme radical pourra être contenu du seul fait du Détroit de Gibraltar...


Nous proposons des analyses percutantes de l'actualité
Celles de chroniqueurs de l'émission de LCP présentée par Patrick Chêne avec
Denis Jeambar (ancien journaliste du Point et de L'Express, rénovateur du magazine VSD et actuel président du conseil d'administration de l'Institut pratique de journalisme),
Jean-Daniel Lévy (directeur de département à l'institut de sondages Harris Interactive),
Gérard Leclerc (ancien journaliste de France 2 et actuel président de la chaîne parlementaire de l'Assemblée nationale LCP)
et Anne Levade (professeur de droit constitutionnel et de droit de l'Union européenne à l'université de Paris-XII), le 28 novembre 2011.


L'émission commence par un affrontement entre Camille Bedin, secrétaire nationale en charge de l'Egalité des chances au sein de l'UMP (étudiante à l'Essec, ex-candidate à l'élection européenne de 2009 sur la liste Ile-de-France conduite par Michel Barnier et membre du Bureau politique de l'UMP) et un membre hargneux du PS et seul candidat à la présidence du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Thierry Marchal-Beck (ex-UNL et UNEF, responsable des " Jeunes avec Martine Aubry ", donc passablement aigri).

Parmi les sujets abordés:

- pourquoi la thèse du complot contre Dominique Strauss-Kahn (relancée par le journaliste Epstein) est stupide;
- candidatures à la présidentielle 2012: l'encombrement au centre.

VOIR et ENTENDRE les sérieux doutes des chroniqueurs unanimes sur la prétendue modération des islamistes, de l'Egypte au Maroc, en passant par le Tunisie:


Et si les agneaux se changeaient en loups ?

Arrêts maladie moins indemnisés, dès les classes moyennes

Le PS ajouté à la crise, ça commence à faire !

Le quatrième jour de carence du secteur privé ne serait pas instauré et le manque à gagner serait compensé par une baisse des indemnités versées par la Sécurité sociale en cas d'arrêt maladie.

Et la majorité d'opposition au Sénat veut en plus supprimer l'unique jour de carence des fonctionnaires lors d'un arrêt maladie, sur proposition de la rapporteure générale de la commission des Finances, Nicole Bricq (PS).
Aucune journée de carence ne sera donc plus tolérée dans la fonction publique, qui subira en outre une retenue supplémentaire. Cette charge nouvelle est le résultat d'une proposition de la commission des Finances du Sénat, à majorité de gauche, dans le cadre de l'examen du projet de loi de Finances pour 2012.
" Pour quelles raisons tous les agents publics devraient-ils perdre un jour de rémunération en cas de maladie ?", interroge Mme Bricq, non sans perfidie.

En revanche, les salariés du privé ne seront pas davantage sollicités en cas d'arrêt maladie.
" Dans le privé les conventions collectives couvrent intégralement 80 % des salariés, qui ne perdent donc pas de rémunération au cours des trois premiers jours de congés maladie ", expliquent les sénateurs pour justifier leur amendement qui doit encore être validé en séance.


Mais pour cela, le gouvernement a accepté la proposition socialiste d' un abaissement pour tous du plafond des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale
, de 2,5 à 1,8 Smic (près de 2 500 euros bruts mensuels). L'indemnité maximale tomberait ainsi de 48,40 € à 40,40 € par jour.
Ces indemnités sont équivalentes à 50 % du salaire brut, jusqu'au plafond de la Sécurité sociale. En abaissant ce plafond, le gouvernement et les députés veulent épargner les plus petits salaires, mais néanmoins assurer 200 millions d'euros d'économies pour remplir ses engagements et ne pas dépasser son objectif de 2,5 % d'augmentation des dépenses de santé en 2012.

Le principe de cette baisse, rendue publique par des parlementaires, a été accepté lors d'un petit-déjeuner de la majorité à l'Élysée du 29 novembre. La détermination de députés de la majorité a obtenu du gouvernement qu'en " échange de gages " il rejette l'idée de ce quatrième jour de carence qui avait soulevé les objections du secteur privé.
" Nous sommes arrivés à un bon accord. Il était important pour nous, de supprimer cette quatrième journée de carence dans le privé. Le Premier ministre nous avait demandé en échange de trouver des gages. On les a trouvés. Le reste du gage, c'est que la journée de carence s'appliquera à l'ensemble de la fonction publique et à tous les régimes spéciaux. Tout le monde sera mis au même niveau ", a expliqué, à l'issue de cette rencontre, Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

C'est pourtant à l'Assemblée nationale que reviendra le dernier mot.

mardi 29 novembre 2011

Législatives: PS et EELV passent un accord dans le dos des électeurs

Le PS fait la traite des roses dans six circonscriptions

La gauche molle se tend !

Le troc des investitures tourne au pugilat
Le samedi 10 décembre, le PS validerales candidatures pour les législatives de juin 2012, lors de sa convention d'investiture, effectuées dans la douleur.
La Ch'tite Brochen-Aubry a voulu que l 'accord PS-EELV comporte un volet électoral très généreux pour les écolos de sa petite camarade Cécile. Europe Ecologie-les Verts présentera des candidats au nom de la gauche dans 60 circonscriptions où une trentaine nourrit des espoirs de siège, 15 en cas de défaite.

Ainsi de nombreux socialistes ont-ils découvert qu'ils sont effacés de la photo.
Un socialiste anonyme -ou inventé- résume la situation : " Il y a un accord, mais des désaccords locaux profonds."
Alors les maires de Paris et Lyon, Bertrand Delanoë et Gérard Collomb, ont laissé éclater leur colère face à l'arrivée dans leurs villes de candidats écolos.
L'indignation est telle que dans de nombreuses circonscriptions la base humiliée laisse planer le risque d'une candidature dissidente du socialiste local contre l'écolo parachuté.

Et puis, en coulisse et carte à l'appui, les amis de Hollande stigmatisent ceux de Martine Aubry
Ils ont géré les négociations de l'accord et réglé des comptes, sacrifiant les circonscriptions des "hollandais". Un proche du candidat - identité inconnue: un sans-papiers? - affirme ainsi que "Aubry a fait en sorte que ce ne soient pas les siens qui aient à payer l'accord avec les Verts" : " En fait, elle a voulu protéger les siens plus qu'elle n'a voulu sacrifier les hollandais un à un", tente-t-il de relativiser.

Mais les Verts ne sont pas le seul sujet de discorde.
Le PS a promis de réserver des circonscriptions aux femmes, aux jeunes, aux représentants de la diversité. Mais certains ego vont souffrir.

Les circonscriptions explosives

6e circonscription de Paris: la braderie de Lille

Les caméras et l'attention se sont focalisés la semaine dernière sur la 6e circonscription de Paris, parce que l'accord PS-EELV brade, au sens propre du terme tant la gauche y est confortablement établie, cette circonscription à la patronne des Verts, Cécile Duflot, celle de l'ultimatum sur le nucléaire !
Parce que c'est une ex-strauss-kahnienne, une juive passée chez François Hollande, Danièle Hoffman-Rispal, fait partie de la rafle organisée par la Ch'tite Brochen-Aubry: dans son cas, la circonscription aussi est réservée à une femme !

Parce que la sexagénaire n'a pas du tout l'intention de se laisser faire, elle a déjà annoncé dans une tribune publiée sur rue89.com qu'elle serait candidate dissidente.
Parce que Bertrand Delanoë, qui ne veut pas du "parachutage" de Duflot dans sa ville, le maire de Paris est passé du rose au rouge.
Sa première adjointe et successeur désignée, Anne Hidalgo, est partie en guerre: elle aurait déjà créé son propre parti à cet effet: le "Parti socialiste indépendant" (de la Rue de Solférino).
Parce que la paire Delanoë-Hidalgo était très proche de Martine Aubry, qu'ils accusent d'avoir favorisé sa p'tite "copine" Cécile Duflot, ils se sont fait casser. Les primaires devaient rassembler.
Et derrière ce pataquès, c'est Paris 2014 qui se joue.

1ère circonscription de Lyon : Collomb en feu
Quant au volcanique maire de Lyon qui tient à préserver son image de droiture, Gérard Collomb est farouchement opposé au parachutage dans la 1ère circonscription de sa ville du vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes Philippe Meirieu, adhérent d'EELV. Et il le fait savoir haut et fort dès le 15 novembre, jour du bureau national du PS qui entérine l'accord avec EELV.
Collomb avait un candidat pour cette circonscription, et il compte bien le défendre, même s'il est dissident : Thierry Braillard, son adjoint aux Sports à la mairie. Gérard Collomb est d'autant plus révolté qu'il avait eu la garantie par François Hollande, aka l'Ami Molette, que Thierry Braillard serait le candidat PS. Le maire de la ville n'a jamais eu de bonnes relations avec Martine Aubry, et l'épisode ne devrait pas favoriser le rapprochement.


11e circonscription de Seine-et-Marne : la révolte molle du chargé de mission de Hollande
Les Verts n'avaient pas que Cécile Duflot et Philippe Meirieu à placer à tout prix, ils avaient Jean-Marc Brulé, élu régional d'Ile-de-France. Meirieu ne crée pas du désordre seulement dans les IUFM... Ce dernier voulait se lancer dans la 11e circonscription de Seine-et-Marne, mais elle était attribuée à Olivier Faure, secrétaire général du PS à l'Assemblée nationale et proche de François Hollande. Mais le jour du fameux BN du 15 novembre, Duflot et son bras droit Jean-Vincent Placé ont fait la loi. Ils ont convaincu Martine Aubry que les voix des amis de Brulé sont indispensables pour que le conseil fédéral des Verts valide l'accord PS-EELV.

Aubry a donc suggéré à Hollande de laisser à Brulé la 11e circonscription, promettant d'en trouver une autre à Olivier Faure avant la fin de la semaine. "Jusqu'à 16 heures, le mardi 15, j'étais le candidat, et à la sortie du bureau national, je ne l'étais plus", constate Faure, dépité de n'être qu'une variable d'ajustement. Quoi qu'il en soit, il ne compte pas quitter la Seine-et-Marne. Ni lui ni ses proches n'excluent la possibilité d'une candidature en dissidence contre le candidat écolo. Une de plus.

9e circonscription des Français de l'étranger : dans la diversité, ça déchire !
A ma droite, Faouzi Lamdaoui, chef de cabinet de François Hollande. A ma gauche, Pouria Amirshahi, membre de la direction du PS, proche du porte-parole Benoît Hamon et soutien de Martine Aubry. Deux immigrés pour une circonscription : la 9e des Français de l'étranger, qui compte seize pays d'Afrique. L'un et l'autre jurent avec la même conviction que l'investiture ne peut lui échapper, l'un, né à Constatntine, arguant de la légitimité du camp du vainqueur de la primaire, l'autre, né en Iran, de la légitimité du terrain.
Pouria Amirshahi est en effet depuis 2008 secrétaire national du parti à la coopération : "Cela fait trois ans que je bosse avec eux là-bas ! Je suis allé en Tunisie suivre la révolution, au Maroc, au Sénégal, pour le Forum social de Dakar", souligne-t-il.
Ses soutiens à la direction du PS pensent en outre que le match est biaisé, car Lamdaoui lorgnerait plutôt une circonscription en métropole. "Vous imaginez le chef de cabinet de François Hollande faire campagne à 2 000 kilomètres de Paris dans seize pays différents ?", insinue-t-on dans les couloirs de Solférino. Côté Hollande, on met en avant le fait que l'on réclame un vote des sections, ce que refusent les soutiens d'Amirshahi. "Pourquoi ? C'est absurde !" Le cas pourrait lui-aussi être sabré par un vote du BN.

6e circonscription de Seine-Saint-Denis - Élisabeth Guigou sacrifie un Juif
Si l'objectif de la droite en redécoupant la Seine-Saint-Denis dans le cadre de la réforme de la carte électorale avait été de mettre le PS dans l'embarras, ce serait gagné sur toute la ligne. En faisant passer de 13 à 12 circonscriptions le département, trois députés sortants doivent s'adapter : Claude Bartolone, Daniel Goldberg et Élisabeth Guigou. Claude Bartolone, président du département, a choisi sa circonscription, la nouvelle 9e. Restent les nouvelles 6e et 10e circonscriptions, la 6e étant plus favorable à la gauche. Goldberg et Guigou se la disputent donc, chacun arguant être plus chez lui que l'autre.

Sauf que Élisabeth Guigou est ancienne garde des Sceaux et toujours amie de Bertrand Delanoë, membre de la direction du PS et elle était de surcroît favorable à la Ch'tite maire de Lille à la primaire: ça valait bien un siège à une vertueuse au sens aigu de la justice !
Quelle que soit la raison qui a pesé le plus, le PS a pris le prétexte d'un gel de la 6e circonscription pour une femme. Mais si l'excuse n'était pas si grossière, elle ne "salirait" pas tant la base socialiste !
Goldberg dénonce le fait du prince (ou de la princesse). "Certains ont parlé de baronne...", nous lâche-t-il. Il n'exclut pas non plus d'être candidat dissident. Un de plus...

1ère circonscription de Charente-Maritime : gagée à la mère des enfants Hollande

"Elle va mieux, mais j'aurais aimé qu'on lui épargne cette affaire de La Rochelle." Cette confidence d'une proche de Royal (anonyme comme les autres sources...) résume le malaise général au PS face au parachutage, mais le "vent de révolte" ne se lève pas, tout juste une petite fronde de la base locale pour la forme, bien que la candidate soit battue partout où elle passe.
Le PS de Charente Maritime fait office d'assistance psychologique. Après la claque reçue lors de la primaire (moins de 7 % au premier tour), Maxime Bono, député-maire de La Rochelle, l'aide à se reconstruire en faisant don de sa personne: il a annoncé qu'il se sacrifierait en juin 2012 pour laisser la coquecigrue du marais se poser sur le perchoir de l'Assemblée nationale, bien qu'elle soit déjà présidente de région Poitou-Charentes et que son largage de la région soit donc programmé.

Cette circonscription est gagée: c'est la niche législative "Ségolène Royal"
L'amère Royal a eu l'arrogance de révéler que François Hollande lui a proposé le perchoir en cas de victoire de la gauche. Se croyant plus légitime, le premier secrétaire fédéral du PS dans le département Olivier Falorni est un démocrate aujourd'hui pétrifié qui veut organiser des primaires. Mais le BN du PS l'a réduit au silence lors de son BN du 22 novembre: cette circonscription est pour une femme ! Falorni dénonce le "parachutage de la honte". Mais qui connaît Falorni ?

Ainsi les républicains se verraient-ils imposer la monarchie des Ségollande au pouvoir quasi absolu.
Pour mémoire, rappelons que le parrain de deux des enfants Ségollande, Me Jean-Mignard est annoncé sur Marseille
pour prendre la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône.
La France va-t-elle être mise en coupe réglée ?

Un innocent meurt de l'hystérie collective à la pédophilie

L'homme présente mal: les mamans le harcèlent à mort

Des gens un peu simples ont voulu jouer leur rôle de parents, à l'extrême
Un retraité est mort d'un arrêt cardiaque à 65 ans à Brest, à la suite du harcèlement de familles.

Victime de l'hystérie collective

Le présomption d'innocence, seulement avec le soutien d'une association ?
Lundi à l'heure de la sortie des classes,
l'homme aurait été pourchassé par des parents d'élèves, qui le soupçonnaient de pédophilie. Selon le quotidien régional Le Télégramme, il a suffi que le retraité ramène une petite fille de trois ans à une mère inattentive. La mère, désireuse de détourner l'attention de sa négligence, aurait cédé à la panique, d'autant qu'une voisine l'aurait alarmée avec la présence d'une jeune enfant avec le retraité. Il n'en falait pas davantage pour que la mère prise en défaut décide de porter plainte.
La FCPE a-t-elle joué un rôle modérateur ou ne sait-elle qu'accuser, envenimer et défiler ?

La rumeur a encore tué
Les mamans se seraient montées la tête et la présence régulière de cet homme fut bientôt jugée "potentiellement" dangereuse aux abords de l'école maternelle. A sa décharge, l'homme avait pourtant l'excuse d'habiter à une cinquantaine de mètres de l'école.

Chasse à l'homme
Aperçu lundi aux abords de cette dernière, le retraité aurait été pris en chasse par une quinzaine de parents d'élèves, jusqu'à ce qu'il puisse se réfugier à l'entrée de son hall d'immeuble.

L'innocente victime n'avait aucun antécédent judiciaire
Pour Yves Floc'h, le chef de la sûreté urbaine de Brest, interrogé par le quotidien régional Ouest-France au moment de l'intervention des policiers, un enfant était en pleurs au pied de l'immeuble, avec ses parents entourant l'homme, désigné comme un pervers sexuel.
Ce qui aurait justifié son interpellation, menottage et placement dans le véhicule de police.
Mais l'homme fait alors une crise cardiaque.
L'affaire DSK a introduit la peur des poursuites chez les hommes


On peut Mourir de honte
Et Dominique Strauss-Kahn a survécu !
Il était indigne de menotter DSK, mais il était juste de jeter l'opprobre sur un pauvre homme.
Les policiers ont prodigué les premiers soins à la victime allongée sur la voie publique, puis les pompiers, puis le SAMU, mais elle n'a pu être réanimé et décèdera rapidement.

Ni bavure, ni méprise, mais bêtise humaine
Yves Floc'h observe en effet qu " aucun élément négatif ne peut être mis en exergue accréditant la moindre thèse que cet homme ait eu des intentions malveillantes à l'encontre d'un enfant ".


"Délit de faciès"
Le retraité était pauvrement vêtu et jugé négligé.

Gilbert Bécaud chanta 'L'Orange' (paroles de Pierre Delanoë, 1964):
(Oui, ça ne peut être que toi
(Tu es méchant et laid)
(Y'avait comme du sang sur tes doigts
(Quand l'orange coulait
Non, non, non, non !
(Oui c'est bien toi qui l'as volée
(Avec tes mains crochues)
Vous êtes fous
(Oui c'est bien toi qui l'as volée)
(Y'a quelqu'un qui t'a vu)

Vous vous trompez
Je courais dans la montagne
Regardant tout le temps
Les étoiles dans les yeux
Vous vous trompez
Je cherchais dans la montagne
L'oiseau bleu..."


Principe de précaution meutrier
Le 9 novembre dernier,
un homme a été giflé en pleine rue à Peyrehorade (Landes), après son signalement à la gendarmerie qui alerta les directeurs d'établissements scolaires de la présence d'un délinquant sexuel dans les parages.
Or, bien qu'il fasse l'objet d'une enquête, l'homme giflé par un père de famille n'était pas connu pour des agressions sexuelles.
Auparavant, une autre dénonciation avait visé un homme dans l'Ain, par le biais de tracts anonymes donnant la aussi sa description, invitant à une "
chasse au pédophile en série en liberté ".

Certains échappent en revanche à la vindicte populaire
Daniel Cohn-Bendit en tire gloire à la télévision
Lien PaSiDupes :
"D.Cohn-Bendit, pédophile reconnu, en liberté inconditionnelle au Parlement européen"

Pourquoi cette psychose des parents ?

Lien PaSiDupes :
"Luc Ferry a osé accuser, sans le nommer, un ancien ministre français d'avoir eu des relations pédophiles au Maroc".
Lien PaSiDupes : la gauche laïque ne veut avoir à connaître que des accusations visant des religieux et
Me Thierry Lévy soutient la gauche laxiste jusqu'aux cas de pédophilie pour "lever les tabous sur "les comportements un peu différents".
Aujourd'hui, un homme ne s'en est pas relevé.

Une autopsie est en cours, qui permettra peut-être de déterminer si la victime est décédée d'un trop grand stress ou si elle a pu être brutalisée par les parents.Il semble ce soir que le vieil homme n'aurait pas subi de sévices corporels.

On incriminera donc sans doute -et à juste titre- la presse et son goût du sensationnel, mais elle aura les moyens de se défendre contre l'évidence.
cf. photo ci-dessus

Mais une "responsable" politique est au premier chef responsable de ce type de délire de l'opinion.

Et cette écervelée a déjà des victimes sur la conscience:
- Septembre 2008: suite à une plainte d'un de ses élèves âgé de 15 ans pour violence (non sexuelle), un enseignant d'un collège de Saint-Michel (Aisne) a été retrouvé mort à son domicile vendredi 19 septembre.
C'est la perruche qui aspire au perchoir de l'Assemblée nationale !
De juin 1997 à mars 2000, Sa Cynique Majesté Royal - balayée à la présidentielle 2007, au congrès socialiste de Reims et à la primaire 2011 - fut ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin. La Gelée Royal mena alors une campagne médiatique tonitruante en matière de sécurité, s'attachant spécialement à la défense des droits de l'enfant et à la lutte contre la violence à l'école (loi de juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles, ainsi qu'à la protection des mineurs).
Mot d'ordre vertueux: donner droit prioritairement à la parole des enfants.

Mélenchon en instance de divorce avec le PS ?

Jean-Luc Mélenchon menace d'un "divorce à gauche" en cas de lien PS-centristes


On engage une procédure maintenant,

et on se pacse à l'entre-deux tours !



Mélenchon (FG) accuse Hollande (PS) de vouloir faire l'union au centre

Préoccupé moins de hausse du chômage que de magouilles électorales, le candidat des communistes a mis en garde mardi 29 novembre span style="font-family:verdana;">qu' un accord au centre ne peut aboutir qu'à "un divorce à gauche", répétant que lui-même ne participerait pas à un gouvernement comprenant des centristes. Imaginez un peu la perte pour la France !

Bayrou fait peur à l'extrême gauche
" Quand François Hollande tend la main à François Bayrou ", il "tranche d'une manière incroyable un débat constant des socialistes au cours des 15 dernières années", a craint sur France Inter le candidat Front de gauche à l'Elysée. Ce débat "consiste à dire: pas d'alliance avec le centre, alliance à gauche".
"J'ai dit depuis le début, au nom du Front de gauche: nous n'irons pas dans un quelque gouvernement que ce soit où il y aura des centristes", a averti l'eurodéputé (ex-PS).

Mélenchon veut l'exclusivité

" François Hollande propose de faire un trait d'union entre le centre et le Parti socialiste dont il sait qu'il aboutit à un divorce avec la gauche ", a dénoncé l'ex-socialiste en rupture avec le PS et fondateur du Parti de Gauche (allié au PCF dans le FG).

Mélenchon stigmatise les gouvernances socialistes en Europe !

" Cette orientation politique conduit tout droit à des Papandréou et des Zapatero, une politique d'austérité de gauche qui finit au même résultat que l'austérité de droite", a-t-il accusé.

Deux stratégies: socialiste ou communiste

Pour discuter de ce programme, Mélenchon a "deux méthodes.
Une, mauvaise, qui a consisté à faire un accord sur un coin de table", ce qui "donne lieu à un chaos programmatique et idéologique total", a-t-il observé à propos de l'accord PS-EELV, en se réjouissant que le candidat PS s'en dégage en partie: " Heureusement, parce que sur certains points, c'est de la folie, je pense en particulier à la question du droit de veto " à l'ONU.
Et l'autre méthode "c'est le débat public.
Je renouvelle l'offre de débat public ", a insisté Mélenchon, jusqu'ici éconduit.

François Hollande ne discute pas: il distribue des cadeaux
Le candidat du PS a assuré lundi qu'
il n'écarterait aucun de ceux qui auront appelé à voter pour lui dans l'entre-deux-tours de la présidentielle.

J.-V.Placé appelle la gauche à éteindre le feu qu'EELV a allumé

Qui sème le vent récolte la tempête



Hollande, c'est "Babar le roi des éléphants":
J.-V. Placé constate à regret que
Chatel a vu juste !




François Hollande n'est pas lié par la signature du premier secrétaire du PS !

Le candidat socialiste se déclare indépendant du Parti socialiste
Hollande est reparti à l’offensive, lundi, tentant de donner une " identité claire " à sa campagne, qui ne se résumera pas au projet socialiste ni à l’accord PS-EELV, puisqu’il n’est " pas le candidat d’un parti ".
En peu de mots, le député de Corrèze affirme son autonomie et son goût pour le travail en équipe....

Ca sert à quoi que Duflot et Aubry se décarcassent ?
Luc Chatel a en effet critiqué notamment les commentaires du candidat socialiste sur la dette française et sa position dans les négociations en cours avec EELV pour un éventuel accord électoral.
"Quand je vois aujourd'hui que François Hollande est capable de brader quelques circonscriptions électorales contre quelques tranches de centrales nucléaires, ce n'est pas responsable. Ce n'est pas ce qu'on attend d'un homme d'Etat".


Hollande ne se sent pas engagé par les accords PS-EELV
François Hollande a commencé par indiquer qu' il n'appliquera pas tout l'accord PS-EELV, mais seulement les mesures "les plus essentielles".

Jean-Vincent Placé (Europe Ecologie-les Verts) grimpe aux rideaux

Souverain, Hollande se désolidarise

Le candidat appliquera-t-il toutes les mesures de l’accord du 15 novembre entre les dirigeants socialiste et écologiste Martine Aubry et Cécile Duflot ? " Non ", a-t-il tranquillement répondu sur RMC, " j’appliquerai les mesures qui me paraissent les plus essentielles ". Voilà qui va aider les électeurs à se déterminer !

"Babar, le roi des éléphants", dont les histoires "endorment les enfants", fait également
tout pour grossir le nombre des abstentionnistes qui auront une panne d'oreiller.

Après ces nouvelles escarmouches entre son parti et le PS sur l'accord liant les deux formations,
Placé a voulu paraître zen mardi sur Europe 1 et a appelé à l'apaisement à gauche.

S'il fallait croire Placé !
La veille, le Verts avait pourtant enjoint le candidat PS à l'Elysée de " rectifier le tir ".
" Je ne suis ni dans la menace, ni dans le conseil ", a assuré le nouveau sénateur de l'Essonne, proche de Cécile Duflot, numéro un d'Europe Ecologie-les Verts.

François Rebsamen (PS) profère des menaces
Selon ce proche du député de Corrèze, Jean
-Vincent Placé "a intérêt à parler autrement".

Placé a alors dénoncé l'hégémonie du PS
François Hollande et Eva Joly "sont mécaniquement engagés par cet accord", a insisté Placé.
" Je ne veux pas d'oukase, de propos autoritaires", a répliqué le Verts.

Placé rétropédale
" Je voudrais qu'à gauche on débatte des vrais sujets. Je dis maintenant : halte au feu! Cet accord, il est là. Il vaut ce qu'il vaut, ce n'est ni la Bible, ni le Livre rouge, il a vocation évidemment à évoluer ".


Placé déplace le sujet

Rideau de CO2 écolo
Dans ce contexte d'affrontement, Placé s'en prend par avance aux parlementaires de gauche et écologistes qui en seraient, selon lui, "à attendre ce que dit le Château, comme ça se passe aujourd'hui avec Nicolas Sarkozy ", mais l'hypothèse d'un président "assujetti à une majorité qui lui dit: fais-ci, fais-ça".

"Il faut trouver un équilibre que nous n'avons jamais trouvé sous la Ve République
", a-t-il estimé.

"Il n'y a pas de rupture", a assuré l'écologiste, répétant:
"Halte au feu à gauche !"


Le perfide écologiste met le feu dans le camp socialiste
" Aujourd'hui, nous voyons, d'ailleurs dans les deux formations politiques PS et EELV, une tension entre ce qu'est le parti et ce qu'est le candidat ".

" François Hollande a dit le 16 octobre: 'je veux être le président d'une République équilibrée, contractualisé et décentralisée'. Je pense qu'il [Hollande]doit trouver son équilibre, y compris par rapport à son propre parti et par rapport à ses partenaires
", a recommandé M. Placé, ajoutant que c'est valable pour tous, et "

lundi 28 novembre 2011

EELV, un parti "extrémiste", observe Christian Jacob

Les écologistes totalitaires d'Europe Ecologie



Le droit de vote n'est PAS
une affaire de couleur de peau.

Le droit de vote pour tous
c'est un droit pour personne.


Christian Jacob a reproché à François Hollande (PS) de s'être allié à Europe Ecologie-Les Verts, un "parti extrémiste" qui a "renoncé à l'écologie pour le gauchisme".

L'opposition de l'UMP et du président Nicolas Sarkozy à l'offre du droit de vote aux élections locales aux étrangers issus de pays non membres de l'Union européenne a fait l'objet d'une interrogation de Francis Letellier au Soir 3 de France 3.
Le chef de file des députés UMP a pris clairement position, alors que le Sénat, à majorité de gauche, doit examiner une proposition de loi en ce sens le 8 décembre.
" Le fondement de notre République a toujours été basé sur un lien étroit entre la nationalité et la citoyenneté. Et jouer à écorner ce fondement de notre pacte républicain est dangereux ", a-t-il répondu.
Et d'ajouter: " C'est ce qui arrive à Hollande à partir du moment où le PS fait le choix de s'allier avec un parti extrémiste, choix que nous n'avons jamais fait ".


L'alibi écologiste d'Europe Ecologie-les Verts
EELV n'a "rien à voir avec l'écologie"
Comme on lui demandait de préciser ses propos, Christian Jacob a fait valoir que "les Verts (c'était) un parti d'extrême gauche". " Les Verts ont renoncé à l'écologie pour le gauchisme. Et quand Mme (Eva) Joly, a-t-il dit, fait des déclarations pour supprimer le défilé du 14 juillet, supprimer les commémorations du 11 novembre, elle n'est pas naïve. Ce ne sont pas des erreurs de langage. Elle est fondamentalement de gauche et à l'extrême gauche".

L'UMP met en garde les électeurs écolos sur les verres Verts
"Donc, a poursuivi le député-maire de Provins, à partir du moment où on rentre dans cette logique d'alliance avec un parti extrémiste, il y a danger".

Un seul choix républicain
rgb(255, 250, 250)" On acquiert la citoyenneté, c'est-à-dire le droit de vote et le droit de se faire élire en étant citoyen français, avec la nationalité française"
>, a-t-il conclu.

Le 13 novembre dernier, invité de BFMTV2012/Le Point/RMC, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, répondait aux questions d'actualité posées par Olivier Mazerolle.
Il avait alors souligné le respect de l'Union pour un Mouvement Populaire pour la procédure inscrite dans la Constitution:

BFMTV 2012 : Christian Jacob, l’interview par BFMTV