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lundi 14 novembre 2011

Duflot sacrifierait son siège de députée au nucléaire

Duflot : plutôt n'avoir "aucun député que renier ses convictions"



Consommateurs,
repentez-vous:
la fin du monde est proche !




Un accord semble impossible entre EELV et le PS

Les négociations pour 2012 arrivent à leur terme annoncé.
Alors que Cécile Duflot et Eva Joly assurent n'avoir rien lâché, Pierre Moscovici, député socialiste proche de François Hollande, a souligné au contraire les avancées réalisées par le PS sur le sujet du nucléaire et demandé aux écolos de réfléchir.

La sectaire piégée: "Nous n'allons pas transiger", lance Gro Éva Joly


Veuve noire




Interrogée dans Dimanche +, sur Canal +, Joly Eva reste arc-boutée. " Nous ne sommes pas prêts à brader nos idées pour quelques dizaines ou quelques quinzaines de circonscriptions, affirme-t-elle pour l'heure.
De plus, alors qu'on lui demandait si les écolos feraient des concessions sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes cher au député-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, ou sur le nucléaire, elle a fermement objecté: " C'est notre ADN."

Après avoir évoqué une nouvelle fois son voyage à Fukushima, la candidate EELV à la présidentielle a martelé : "Nous n'allons pas transiger." " Vous, vous ne ferez plus de pas dans leur direction, c'est à eux maintenant de dire si oui ou non, ils acceptent vos conditions ?
", lui demande-t-on. "Absolument", répond l'ancienne juge d'instruction.

Cécile Duflot est sur la même ligne rigide
Sur France 5, elle est restée catégorique à propos de l'EPR de Flamanville. "Ce n'est pas possible", a-t-elle glissé. "Quand on fait de la politique, on ne fait pas du troc, on fait de la politique parce qu'on a des convictions et on en a de très profondes sur le nucléaire", a-t-elle martelé.
Soupçonnée de marchander une alliance avec le PS pour sa candidature à la prochaine législative à Paris, elle a tenté de faire taire les media en allant jusqu'à assurer : "On est prêt à n'avoir aucun député si ça nous oblige à renier nos convictions les plus profondes."
Pour autant, la secrétaire nationale d'EELV a démenti avoir lancé "un ultimatum". "Nous sommes prêts et nous sommes favorables à un accord," a-t-elle finalement avoué.
Soufflant toutefois le froid et le chaud: " Il y a une possibilité que l'accord ne se fasse pas".

"François Hollande et le Parti socialiste souhaitent un accord de gouvernement avec les Verts. Nous voulons diriger le pays avec eux", a de son côté insisté Pierre Moscovici sur Radio J, conscient de la nécessité d'un apport de voix.

"Nous ferons l'EPR de Flamanville", insiste Moscovici

Il pose néanmoins certaines conditions.
"Nous avons fait des mouvements considérables... Quand on fait un accord, c'est sur la base du compromis (...). Nous avons mis sur la table des propositions très fortes, il faut que les écologistes réfléchissent aussi", a ainsi déclaré le député PS du Doubs. "Nous sommes sincèrement désireux de cet accord, mais je souhaite que ce soit un compromis et que ce ne soit pas uniquement les exigences des uns qui prévalent."


La veuve noire
d'Europe Ecologie-les Verts



Mais en fait, Moscovici ne démord pas
Selon le député socialiste, le PS serait allé aussi loin qu'il pouvait et aurait fait sur ce thème "des propositions qui sont d'une ambition extraordinaire" , comme de proposer de passer de 75% d'énergie électrique d'origine nucléaire aujourd'hui à 50% d'ici à 2025, de fermer certaines centrales ou de ne pas faire de deuxième EPR, a-t-il également fait valoir.

Mais concernant l'un des principaux points de discorde avec EELV, il ne flanche pas. "François Hollande a pris un engagement que je redis ici : s'il est élu président de la République, nous ferons l'EPR de Flamanville", a répété l'élu.

Un précédent socialiste dessert le PS face aux écolos


C'est au tour des socialistes de faire leur part du chemin, insite la veuve noire, rappelant la jurisprudence de la gauche plurielle, quand l'ancien Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, avait accepté d'abandonner le canal Rhin-Rhône ou le surgénérateur nucléaire Superphénix pour parvenir à un accord avec les Verts en 1997.

Une culture de l'épreuves de force et du compromis
" C'est la tradition de prendre en compte les exigences de ses associés ou partenaires ", a rappelé l'eurodéputée. M. Hollande doit "devenir le candidat qui va battre Nicolas Sarkozy et pour ça, il a besoin de nous", assure-t-elle.

Lien PaSiDupes: Greenpeace contre le nucléaire, pour la lampe à huile

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