Les réacteurs EELV se fissurent sur le PS
Supplique de Cécile Duflot
adressée à l'Ami Molette
Hollande et Duflot toujours en désaccord
Aucun accord pour 2012 n'a encore été trouvé sur le nucléaire entre les Verts et le Parti socialiste. Les négociations s'enlisent et le climat se détériore...
Le bras de fer s'est en effet intensifié mardi
Par ses annonces sur l'EPR (réacteur nucléaire de 3e génération), François Hollande a semblé opposer une " fin de non recevoir ".
D'abord, interrogé lundi soir sur l'avenir de la construction de l'EPR à Flamanville (Manche), dont les écologistes ne veulent pas entendre parler, le candidat PS à la présidentielle, a encore eu recours à la tactique du "si" qui laisse la porte ouverte à toutes les reculades. L'Ami Molette s'est déclaré favorable à une diminution de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% d'ici 2025, mais n'a pas été clair: " Je préserverai la construction d'un EPR SI toutes les règles de sécurité sont respectées.
Cette déclaration aurait pu avoir le mérite d'être ferme, puisque consécutive à l'ultimatum de la candidate Eva Joly, peu apprécié au PS : accord global arrêtant Flamanville avant le 19 novembre (date du Conseil fédéral d'EELV) ou " plus d'accord " possible. Mais Flamby a encore coulé.
La numéro un d'Europe-Ecologie-les Verts se fait plus accommodante
Parce qu'elle est en recherche de parrains parisiens aux prochaines législatives, Cécile Duflot n'a voulu ni " dramatiser, ni banaliser " la déclaration de François Hollande aux primaires. Mais elle s'est demandé, si cela signifiait " une fin de non-recevoir ", augurant d'une " stratégie faisant l'impasse sur le rassemblement de la gauche et des écologistes" .
Joly-Duflot attendent de Hollande des assurances
La technique de l'anguille
A EELV, on admet que les négociations de mardi matin ont été suspendues dans l'attente de précisions sur les intentions réelles de François Hollande.
Dans la journée, Duflot qui demandait une réunion " au plus haut niveau ", a reçu tour à tour un appel du candidat PS et du premier secrétaire, Martine Brochen-Aubry, l'ex-candidate refoulée Rue de Solférino. La direction bicéphale s'est concertée dans l'après-midi, a-t-on précisé au PS. Cherchant à se dérober, le candidat à la présidentielle a en effet cherché à gagner du temps face à EELV, disant souhaiter " trouver des solutions sur l'ensemble des sujets ". Une fin de non recevoir !
Le point chaud des discussions reste l'EPR
Les écolos ne veulent rien lâcher et font valoir des arguments de coût et de sécurité contre ce projet déjà engagé, qui depuis 2007 fait l'objet de multiples rappels à l'ordre par l'Autorité de sûreté nucléaire.
Côté socialiste, on minimise les tensions. A dix jours de la date butoir, Michel Sapin a assuré que " nous poursuivons le processus de discussions ", tout en opposant que sur Flamanville, Martine Aubry " partage totalement " la position de François Hollande. Une autre fin de non recevoir
Chantage du parti hégémonique de la gauche
Mardi soir, le patron des élus PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a fait porter la responsabilité du blocage sur EELV.
Il a en effet appelé les écologistes à " ne pas être prisonniers d'un symbole " avec l'EPR, prévenant que SINON " il n'y a pas d'accord possible " en vue de la présidentielle ...et des législatives ! Une "effraction" à l'esprit démocratique !
Christophe Borgel, chargé des élections au PS, s'est dit " optimiste " sur la possibilité d'un accord dans les dix jours. Le compte à rebours recommence...
Cécile Duflot aura-t-elle reçu le message ?
Au Monde.fr, jeudi 3 novembre, Cécile Duflot a démenti avoir décidé de se présenter à Paris. Mme Duflot insista pourtant sur ses intentions réélles, en écrivant qu'elle avait envie de "participer à cette aventure collective et politique que serait la constitution d'un groupe conséquent à l'Assemblée nationale".
Or, ce parachutage est particulièrement mal vu par l'équipe de Bertrand Delanoë, alors que Anne Hidalgo, première adjointe du maire de Paris, brigue la succession du maire de Paris en 2014.
Mais un siège de député en Ile-de-France, voire de maire de Paris, vaut bienune messe un EPR...
adressée à l'Ami Molette
Hollande et Duflot toujours en désaccord
Aucun accord pour 2012 n'a encore été trouvé sur le nucléaire entre les Verts et le Parti socialiste. Les négociations s'enlisent et le climat se détériore...
Le bras de fer s'est en effet intensifié mardi
Par ses annonces sur l'EPR (réacteur nucléaire de 3e génération), François Hollande a semblé opposer une " fin de non recevoir ".
D'abord, interrogé lundi soir sur l'avenir de la construction de l'EPR à Flamanville (Manche), dont les écologistes ne veulent pas entendre parler, le candidat PS à la présidentielle, a encore eu recours à la tactique du "si" qui laisse la porte ouverte à toutes les reculades. L'Ami Molette s'est déclaré favorable à une diminution de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% d'ici 2025, mais n'a pas été clair: " Je préserverai la construction d'un EPR SI toutes les règles de sécurité sont respectées.
Cette déclaration aurait pu avoir le mérite d'être ferme, puisque consécutive à l'ultimatum de la candidate Eva Joly, peu apprécié au PS : accord global arrêtant Flamanville avant le 19 novembre (date du Conseil fédéral d'EELV) ou " plus d'accord " possible. Mais Flamby a encore coulé.
La numéro un d'Europe-Ecologie-les Verts se fait plus accommodante
Parce qu'elle est en recherche de parrains parisiens aux prochaines législatives, Cécile Duflot n'a voulu ni " dramatiser, ni banaliser " la déclaration de François Hollande aux primaires. Mais elle s'est demandé, si cela signifiait " une fin de non-recevoir ", augurant d'une " stratégie faisant l'impasse sur le rassemblement de la gauche et des écologistes" .
Joly-Duflot attendent de Hollande des assurances
La technique de l'anguille
A EELV, on admet que les négociations de mardi matin ont été suspendues dans l'attente de précisions sur les intentions réelles de François Hollande.
Dans la journée, Duflot qui demandait une réunion " au plus haut niveau ", a reçu tour à tour un appel du candidat PS et du premier secrétaire, Martine Brochen-Aubry, l'ex-candidate refoulée Rue de Solférino. La direction bicéphale s'est concertée dans l'après-midi, a-t-on précisé au PS. Cherchant à se dérober, le candidat à la présidentielle a en effet cherché à gagner du temps face à EELV, disant souhaiter " trouver des solutions sur l'ensemble des sujets ". Une fin de non recevoir !
Le point chaud des discussions reste l'EPR
Les écolos ne veulent rien lâcher et font valoir des arguments de coût et de sécurité contre ce projet déjà engagé, qui depuis 2007 fait l'objet de multiples rappels à l'ordre par l'Autorité de sûreté nucléaire.
Côté socialiste, on minimise les tensions. A dix jours de la date butoir, Michel Sapin a assuré que " nous poursuivons le processus de discussions ", tout en opposant que sur Flamanville, Martine Aubry " partage totalement " la position de François Hollande. Une autre fin de non recevoir
Chantage du parti hégémonique de la gauche
Mardi soir, le patron des élus PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a fait porter la responsabilité du blocage sur EELV.
Il a en effet appelé les écologistes à " ne pas être prisonniers d'un symbole " avec l'EPR, prévenant que SINON " il n'y a pas d'accord possible " en vue de la présidentielle ...et des législatives ! Une "effraction" à l'esprit démocratique !
Christophe Borgel, chargé des élections au PS, s'est dit " optimiste " sur la possibilité d'un accord dans les dix jours. Le compte à rebours recommence...
Cécile Duflot aura-t-elle reçu le message ?
Au Monde.fr, jeudi 3 novembre, Cécile Duflot a démenti avoir décidé de se présenter à Paris. Mme Duflot insista pourtant sur ses intentions réélles, en écrivant qu'elle avait envie de "participer à cette aventure collective et politique que serait la constitution d'un groupe conséquent à l'Assemblée nationale".
Or, ce parachutage est particulièrement mal vu par l'équipe de Bertrand Delanoë, alors que Anne Hidalgo, première adjointe du maire de Paris, brigue la succession du maire de Paris en 2014.
Mais un siège de député en Ile-de-France, voire de maire de Paris, vaut bien
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