François Fillon : « Il faut sauver la zone Euro », malgré le PS
François Hollande doit s'engager à réduire les dépenses pour combler le déficit et non pas augmenter les impôts, s'il veut "se grandir" et "démontrer sa capacité" à diriger l'Etat, a estimé François Fillon aujourd'hui à Vertou (Loire Atlantique, dans le fief de Jean-Marc Ayrault, plus connu par le surnom de La Voix de son Maître, du fait de sa communauté de vues avec l'Ami Molette.
Il s'est attaqué au " programme, aux propositions, aux promesses de François Hollande et du PS qui sont tout simplement irresponsables ".
"Irresponsable, la création de nouveaux emplois dans le secteur public, au prix d'une petite manoeuvre pour essayer d'en réduire le coût", a-t-il asséné.
"Irresponsable" aussi la promesse d'un retour à la retraite à 60 ans qui menace la "crédibilité de notre pays dans le monde", a poursuivi M. Fillon, qui ne se fait "toutefois aucune illusion" sur le fait que les socialistes reviendront sur cette promesse, selon lui, intenable.
"Irresponsable enfin le marchandage (entre le PS et EELV) sur le nucléaire", a lancé M. Fillon, citant avec gourmandise l'ex-Premier ministre Michel Rocard qui a dit dimanche qu'il ne fallait pas "attenter" au nucléaire dix ans avant la décrue des réserves pétrolières.
VOIR et ENTENDRE l'offensive de F. Fillon contre l'irresponsabilité du candidat PS:
François Fillon s'est exprimé devant une salle archi-comble.
Il a, dans un premier temps, visité l’entreprise Girard-Hervouet à Clisson. L’entreprise de construction métallique et de métallerie inaugurait ses nouveaux ateliers.
Le Premier ministre a demandé avec solennité aux militants de l’UMP de l’aider à expliquer aux Français " la gravité de la situation et la nécessité de poursuivre les réformes et les efforts engagés ".
Devant environ un millier de militants UMP, le chef de la majorité a fait la pédagogie de la gestion de la crise économique par Nicolas Sarkozy et le gouvernement, point de mire des "attaques grossières de la gauche".
Alors que F. Hollande est la cible d'attaques à droite comme à gauche, le Premier ministre a mis au " défi le député de Corrèze de "dire clairement que la dépense publique doit baisser dans notre pays" et que la hausse d'impôts ne peut suffire à diminuer le déficit.
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