En hommage aux soldats morts au combat
Le 11 Novembre 1918, l’Armistice est signé, les combats s'arrêtent
Le 11 Novembre 1918, l’Armistice est signé, les combats s'arrêtent
Très vite, la nouvelle se répand dans les tranchées. Les soldats vont enfin réapprendre à vivre, après 4 années passées terrés dans leurs tranchées, le fusil à la main, prêts à bondir au coup de sifflet donnant l’ordre de l’assaut, la peur au ventre, et à mourir pour les leurs. Ils allaient enfin revoir leur femmes, leurs enfants, leur famille et la liberté.
Beaucoup ont dû réapprendre à se servir d’un couteau et d’une fourchette, à vivre en société. Beaucoup sont restés traumatisés par la violence des combats. On découvrait les "Gueules-cassées", blessés à vie, sourds, amputés, gazés…
La Grande Guerre a meurtri le paysage comme les peuples combattants.
Les Poilus l’ont surnommée "la der des der"
Ceux qui sont morts pour que leurs descendants restent libres et indépendants ignorent que certains d'entre eux considèrent que leur combat aura été inutile, pour des lopins de terre et des ego... Ils se déclarent, qui pacifistes, qui humanistes, mais sont tous incaples du don de soi pour que vive la nation, le pays des ancêtres et des enfants qui ne se laissent subjuguer ni soumettre à aucune puissance, ni idéologie que celle de la patrie. De retour au pays, chacun est accueilli en vainqueur, en héros.
Quelques romans des soldats-auteurs, parmi lesquels, Le Feu d'Henri Barbusse, (Prix Goncourt 1916), Les Croix de bois de Roland Dorgelès (Prix Fémina 1919), et La Vie des Martyres, 1917 ou Civilisation 1914-1917 (Prix Goncourt 1918) de Georges Duhamel ont frappé durablement les esprits et servi de terreau à la propagande pacifiste et anti-militariste.
Mieux, Romain Rolland (1866-1944) reçut et accepta en 1916 le prix Nobel de littérature (1915) qui récompensa en pleine guerre pour sa recherche de la paix "au-dessus de la mêlée" dans son œuvre, Jean-Christophe, prénom que François Mitterrand donna à son fils aîné.
Le prix Goncourt 2011 récompense L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni
Ce " meilleur ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année" couronne un bouquin "lourd et indigeste" (Le Nouvel Observateur). L'auteur, né en 1963, raconte la France militaire de la seconde guerre mondiale, assénant des contre-vérités : "En 1939 la France était prête à affronter dans d'excellentes conditions les batailles de 1915", et narrant des guerres d'indépendance indochinoise et algérienne qu'il n'a pas davantage connu en dehors des livres et de la propagande pacifiste, anti-française, de surcroît: "La France est une façon de mourir ; la vie en France est un long dimanche qui finit mal".
Une prime à l'Histoire revisitée et dénaturée, mais honorée, avec insouciance.
Le 11 novembre 2011, les pacifistes continuent donc d'hypothéquer la terre irriguée du sang des "morts pour la France", pour que vivent ceux à qui seule importe désormais la planète: ils étaient paysans et ouvriers, défavorisés et étudiants, Africains et immigrés, tous fiers de leur appartenance. Aujourd'hui, ils écrivent toujours beaucoup, mais réalisent aussi des films, marchands et en se défendant d'appartenir à cette communauté territoriale où à l'infini s'étendent pourtant les cimetières de Vimy, canadien, ou les 410 cimetières qui recueillent 129.237 tombes britanniques dans la Somme, et l'ossuaire de Douaumont, la nécropole où reposent 16.000 soldats simplement français ou la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette qui compte plus de 20.000 tombes de soldats morts entre octobre 1914 et septembre 1915.
Il existe à Dieuze en Moselle, le plus important Mémorial aux Soldats Français de 1914–1918 tombés sur le sol roumain: est-il plus honorable ?
Et quel est aussi l'avenir du Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie sur le quai Branly: il date de 2002. Il célèbre la mémoire des 23 000 soldats morts pour la France, français et harkis, ainsi que celle des victimes civiles. Ses chances de survie ne sont-elles pas meilleures ?
Dès 1920, les écrivains se désolidarisent des anciens combattants
André Maurois a déjà dessiné les traits humoristiques du Major Bramble, quand Radiguet se concentre sur les amours adultères de la femme d'un soldat au front dans le Diable au Corps (1923).
Opposé à la fresque épique de Paul Valéry et à l'élévation d'un monument au Soldat inconnu, Georges Duhamel entend alors lutter contre le risque d'amnésie historique et de dénaturation du Sens de l'Histoire.
Aux mémoires seront opposés des anti-mémoires... Avec Les Hommes de Bonne Volonté, Jules Romains s'en tiendra à une représentation documentaire et anonyme.
Et passe le devoir de mémoires, au profit des fables édifiantes et de la guerre des genres ! Les héros seront soumis à la route du fer et de l'acier. Le devoir de mémoire sera dédié à la décolonisation.
Les pacifistes, des destructeurs de liberté
Au nom des beaux sentiments, les Aristide Briand et les Roger Martin du Gard ont entravé les efforts du Général De Gaulle pour la modernisation de notre armée. Ils ont mis notre armée en situation de faiblesse malgré la montée du nazisme, au vu et au su des idéologues, inconscients et démagogues. Les armées nazies ont envahi le territoire national: les pacifistes (souvent internationalistes) avaient placé notre sécurité derrière la fameuse ligne Maginot et le rempart de leurs écrits édifiants: les Thibault,
Roger Martin du Gard et Jean Giono avaient applaudi aux accords de Munich: "Tout vaut mieux que la guerre", écrivit le premier, un pacifiste absolutiste, au second, un idéaliste.
Il faut enfin parler des sacrifices consentis par les citoyens, hommes et femmes, pendant cette longue guerre qui a fait une multitude d'orphelins.
Que nous réservent donc nos intello-bobos défaitistes qui en ce 11 novembre s'élèvent déjà contre les sacrifices demandés aux plus défavorisés, dans la crainte d'un indécent appel à leur propre contribution, et qui prédisent la banqueroute nationale, avant même que les agences de notation n'aient désigné la France au chaos ?
En 1917, on fusillait les déserteurs.
En 1917, on fusillait les déserteurs.
Des pénuries, des famines, des épidémies, nos anciens les ont vécues… Les femmes étaient réquisitionnées pour travailler aux usines d'obus, à la place de leurs maris, ou aux champs, à la place des hommes partis en guerre.
Le 11 novembre 1918 est pour toutes et tous la fin d'une boucherie, le début d’une période de paix et d'un nouvel espoir de paix. Dans la solidarité et l'honneur.
Lire aussi: "Défendre sa culture, est-ce vraiment basculer à l'extrême droite ? "
Lien PaSiDupes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):