Mineur violeur récidiviste: la polémique enfle
Une situation abracadabrantesque
Agnès et Mathieu étaient en effet scolarisés dans le même établissement, le collège-lycée international Cévenol au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), un établissement privé sous contrat d'association avec l'état depuis 1971, créé pendant la dernière guerre par des pasteurs.
L'internat de l'établissement est mixte
Il comporte plusieurs bâtiments dispersés sur un campus sylvestre de 16 hectares offrant des chambres de 2 élèves. Le coût de la pension s'élève à 12 330€ (8 350 € à la semaine).
Les méthodes éducatives particulières de cet établissement attirent ou repoussent
Les chambres à disposition des élèves pendant la journée, sauf pendant les cours de 9h00 à 11h00 et de 13h30 à 15h30, les nombreuses activités organisées sur le campus ou au Chambon (ex: soirée electro house au collège), la liberté de circulation dans et hors l'établissement et la discrétion de l'encadrement interpellent d'autant plus que l'atmosphère de l'internat est notoirement agitée.
Un jeune violeur sous contrôle judiciaire auprès d'adolescentes
Une situation abracadabrantesque
Agnès et Mathieu étaient en effet scolarisés dans le même établissement, le collège-lycée international Cévenol au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), un établissement privé sous contrat d'association avec l'état depuis 1971, créé pendant la dernière guerre par des pasteurs.
L'internat de l'établissement est mixte
Il comporte plusieurs bâtiments dispersés sur un campus sylvestre de 16 hectares offrant des chambres de 2 élèves. Le coût de la pension s'élève à 12 330€ (8 350 € à la semaine).
Les méthodes éducatives particulières de cet établissement attirent ou repoussent
Les chambres à disposition des élèves pendant la journée, sauf pendant les cours de 9h00 à 11h00 et de 13h30 à 15h30, les nombreuses activités organisées sur le campus ou au Chambon (ex: soirée electro house au collège), la liberté de circulation dans et hors l'établissement et la discrétion de l'encadrement interpellent d'autant plus que l'atmosphère de l'internat est notoirement agitée.
Un jeune violeur sous contrôle judiciaire auprès d'adolescentes
On a appris hier que le garçon de 17 ans avait été mis en examen pour viol sur une mineure en août 2010 dans le Gard. Il avait ensuite effectué quatre mois de détention provisoire avant d'être placé sous contrôle judiciaire, il y a un an. La direction de l’établissement était-elle au courant du passé judiciaire du meurtrier présumé de la collégienne ?
De l'horreur à la fureur
Lors d’un rassemblement dans le XIème arrondissement de Paris en hommage à Agnès, l’adolescente violée et tuée en Haute-Loire, BFMTV a rencontré les grands-parents de la jeune fille.
VOIR et ENTENDRE leur "fureur" et leurs interrogations face à la réinsertion du meurtrier présumé:
L’équipe dirigeante a voulu se défendre
Selon elle, le collège-lycée Cévenol a eu connaissance des quatre mois de prison effectués par le lycéen, mais ignorait les motifs de la détention. " La direction a découvert, en même temps que les parents d'Agnès, l'effroyable vérité. Nous avions accepté dans notre établissement un jeune garçon convaincu de viol ", a déclaré Jean-Michel Hieaux, vice-président du collège, lors d’une conférence de presse organisée ce dimanche.
VOIR et ENTENDRE les éléments de défense de la direction de l'établissement:
VOIR et ENTENDRE les éléments de défense de la direction de l'établissement:
" Si nous avions su, nous n’aurions pas accepté "
Un peu plus tôt dans la journée, en marge de la marche blanche organisée en hommage à Agnès, Philip Bauwens, directeur, avait affirmé ne pas connaître la nature de " ses ennuis avec la justice ".
La justice doit-elle endosser la responsabilité des experts ?
" Si la justice dit que ce jeune est réinsérable (...), c'est notre mission que de pouvoir l'accueillir », a-t-il déclaré durant la conférence de presse, tout en précisant n'avoir pas été " informé d'obligation d'un suivi judiciaire, ni d'obligation d'un suivi thérapeutique ".
Jean-Michel Hieaux s’est également dit " sidéré que, par inconséquence et irresponsabilité, un système puisse permettre à un jeune particulièrement violent d'être accueilli dans un internat mixte, ouvert, en pleine nature ". " Nous ne sommes pas un établissement de rééducation et si nous avions su, nous n'aurions pas accepté " son inscription, a-t-il affirmé.
Un peu plus tôt dans la journée, en marge de la marche blanche organisée en hommage à Agnès, Philip Bauwens, directeur, avait affirmé ne pas connaître la nature de " ses ennuis avec la justice ".
La justice doit-elle endosser la responsabilité des experts ?
" Si la justice dit que ce jeune est réinsérable (...), c'est notre mission que de pouvoir l'accueillir », a-t-il déclaré durant la conférence de presse, tout en précisant n'avoir pas été " informé d'obligation d'un suivi judiciaire, ni d'obligation d'un suivi thérapeutique ".
Jean-Michel Hieaux s’est également dit " sidéré que, par inconséquence et irresponsabilité, un système puisse permettre à un jeune particulièrement violent d'être accueilli dans un internat mixte, ouvert, en pleine nature ". " Nous ne sommes pas un établissement de rééducation et si nous avions su, nous n'aurions pas accepté " son inscription, a-t-il affirmé.
Selon la direction, " il est urgent d'agir pour transformer le fonctionnement d'un système qui peut faillir aussi gravement ".
La mère d’Agnès conteste les déclarations de la direction
La mère d’Agnès conteste les déclarations de la direction
" Les administrateurs du collège étaient au courant" du passé judiciaire du lycéen", assure-t-elle ce dimanche sur BFMTV.
Elle déplore en particulier qu’ ils se sont fiés au " jugement des psychiatres qui suivaient" le tueur présumé et violeur de sa fille.
VOIR et ENTENDRE la maman de la victime poser les vraies questions:
Une marche blanche en hommage
Agnès, âgée de seulement 13 ans, avait disparu mercredi soir. Deux jours plus tard, les enquêteurs ont retrouvé son corps calciné. Le lycéen de 17 ans, principal suspect, a été mis en examen samedi soir pour viol et assassinat. Le meurtrier présumé, un récidiviste, est passé aux aveux et a admis la préméditation.
Ce dimanche, une marche blanche a été organisée en hommage à la victime au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire). Professeurs, famille, amis… Des centaines de personnes étaient présentes, dont Bruno Wauquiez, le ministre et fils de Madame Wauquiez, maire du village traumatisé.
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