Face à la malhonnêteté socialiste, Hollande fuit ses responsabilités
et certains tarots lui donnent le zéro:
il est souvent appelé le fou !
Dans la crise au PS, François Hollande refuse de répondre
Signe de l'embarras côté PS, le candidat officiel s'est dérobé
Le candidat à la présidence de la République a fuit les journalistes qui l'assaillaient jeudi matin, lors d'un déplacement de campagne dans un Paris agité par le parachutage de l'écologiste d'Europe Ecologie Cécile Duflot.
En effet, l'incertitude planait toujours jeudi sur le sort de l'accord entre PS et Europe Ecologie-Les Verts après le retrait par la direction socialiste d'un passage sur le combustible nucléaire MOX dans le texte initial, nouvelle illustration de divergences profondes entre les deux camps, ajouté au désaccords persistants sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Nantes) et les suppressions de centrales nucléaires. Sans que les parachutages Verts en Ile-de-France ne soient affectés...
"Il n'y a aucune déclaration à faire de plus", a estimé l'Ami Molette, minimisant le conflit comme Benoît Hamon qui la veille n'y voyait que deux "interprétations" différentes d'un même accord signé: la gauche invente ainsi les accords de désaccord...
Pour son conseiller spécial, Jean-Marc Ayrault, le PS a "pris ses responsabilités". "La poursuite de la filière MOX est cohérente avec celle du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), puisque ce sera le combustible de cette centrale de nouvelle génération", a-t-il estimé, à la différence de ses partenaires.
Le désaccord sur la construction de cet EPR -voulue par le candidat F. Hollande, rejetée par les écologistes- a été constaté dans l'accord, a lourdement insisté le subtil Ayrault, estimant que, dans le texte validé par Martine Aubry et Cécile Duflot, il y avait " une ambiguïté sur l'avenir du carburant de cette centrale, le MOX".
La Voix de son Maître (comme on appelle Ayrault) fait porter l'entière responsabilité du retrait de ce paragraphe de l'accord aux écologistes qui auraient, selon lui, interprété ce passage sur la "reconversion à emploi constant" de la filière MOX (critiqué par EELV parce que contenant du plutonium hautement radioactif) comme l'abandon du MOX, y voyant un premier pas vers la sortie du nucléaire. Or, "ça n'est pas possible!" a-t-il clamé.
Faux, rétorque l'eurodéputé Yannick Jadot, porte-parole d'Eva Joly. "Le MOX, combustible très instable et dangereux à manipuler, n'est absolument pas indispensable au fonctionnement de la filière", a expliqué cet ex-directeur altermondialiste de campagne de Greenpeace, qui dénonce "les caricatures faites" sur le sujet, notamment en termes de "coût social et industriel".
Samedi, le conseil fédéral d'EELV doit valider -ou pas- le texte incluant la mention du MOX, les écologistes estimant que la disparition du paragraphe est un " problème interne au PS ".
Ce reniement socialiste sur le sort réservé à la filière est en tout cas l'illustration des désaccords profonds entre EELV et PS, divisé sur le nucléaire.
"On savait bien que le PS n'allait pas devenir antinucléaire en deux temps trois mouvements", a souligné Y. Jadot.
Pour Daniel Cohn-Bendit, le PS s'est mis au "garde à vous" sur le combustible après un coup de fil d'Areva, jugeant cela "pas très jojo".
Jean-Vincent Placé, conseiller de Mme Duflot qui assure que le passage incriminé a été rédigé avec Michel Sapin (chargé du projet présidentiel dans l'équipe Hollande), a dénoncé "un entourage très productiviste, pronucléaire", qui devient "extrêmement arrogant" autour du candidat PS.
Et de prévenir: "S'il y a des petits amis à lui qui mettent du blanco sur des textes vus par la première secrétaire du PS et la secrétaire nationale d'EELV, ce n'est pas un bon début. Cela peut même être le début de la fin."
Côté PS, on renvoie la balle: "Maintenant, les écologistes sont face à leurs responsabilités", a dit M. Ayrault.
Mais au-delà du nucléaire, c'est aussi sur le modèle de société que les divergences sont fortes entre socialistes et écologistes.
Pascal Durand, porte-parole d'EELV, explique: " Le PS et François Hollande restent dans une logique de relance de la croissance et de la production. Nous, nous portons un modèle qui tend vers la sobriété, la protection des ressources et donc la sortie du nucléaire".
En effet, l'incertitude planait toujours jeudi sur le sort de l'accord entre PS et Europe Ecologie-Les Verts après le retrait par la direction socialiste d'un passage sur le combustible nucléaire MOX dans le texte initial, nouvelle illustration de divergences profondes entre les deux camps, ajouté au désaccords persistants sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Nantes) et les suppressions de centrales nucléaires. Sans que les parachutages Verts en Ile-de-France ne soient affectés...
"Il n'y a aucune déclaration à faire de plus", a estimé l'Ami Molette, minimisant le conflit comme Benoît Hamon qui la veille n'y voyait que deux "interprétations" différentes d'un même accord signé: la gauche invente ainsi les accords de désaccord...
Pour son conseiller spécial, Jean-Marc Ayrault, le PS a "pris ses responsabilités". "La poursuite de la filière MOX est cohérente avec celle du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), puisque ce sera le combustible de cette centrale de nouvelle génération", a-t-il estimé, à la différence de ses partenaires.
Le désaccord sur la construction de cet EPR -voulue par le candidat F. Hollande, rejetée par les écologistes- a été constaté dans l'accord, a lourdement insisté le subtil Ayrault, estimant que, dans le texte validé par Martine Aubry et Cécile Duflot, il y avait " une ambiguïté sur l'avenir du carburant de cette centrale, le MOX".
La Voix de son Maître (comme on appelle Ayrault) fait porter l'entière responsabilité du retrait de ce paragraphe de l'accord aux écologistes qui auraient, selon lui, interprété ce passage sur la "reconversion à emploi constant" de la filière MOX (critiqué par EELV parce que contenant du plutonium hautement radioactif) comme l'abandon du MOX, y voyant un premier pas vers la sortie du nucléaire. Or, "ça n'est pas possible!" a-t-il clamé.
Faux, rétorque l'eurodéputé Yannick Jadot, porte-parole d'Eva Joly. "Le MOX, combustible très instable et dangereux à manipuler, n'est absolument pas indispensable au fonctionnement de la filière", a expliqué cet ex-directeur altermondialiste de campagne de Greenpeace, qui dénonce "les caricatures faites" sur le sujet, notamment en termes de "coût social et industriel".
Samedi, le conseil fédéral d'EELV doit valider -ou pas- le texte incluant la mention du MOX, les écologistes estimant que la disparition du paragraphe est un " problème interne au PS ".
Ce reniement socialiste sur le sort réservé à la filière est en tout cas l'illustration des désaccords profonds entre EELV et PS, divisé sur le nucléaire.
"On savait bien que le PS n'allait pas devenir antinucléaire en deux temps trois mouvements", a souligné Y. Jadot.
Pour Daniel Cohn-Bendit, le PS s'est mis au "garde à vous" sur le combustible après un coup de fil d'Areva, jugeant cela "pas très jojo".
Jean-Vincent Placé, conseiller de Mme Duflot qui assure que le passage incriminé a été rédigé avec Michel Sapin (chargé du projet présidentiel dans l'équipe Hollande), a dénoncé "un entourage très productiviste, pronucléaire", qui devient "extrêmement arrogant" autour du candidat PS.
Et de prévenir: "S'il y a des petits amis à lui qui mettent du blanco sur des textes vus par la première secrétaire du PS et la secrétaire nationale d'EELV, ce n'est pas un bon début. Cela peut même être le début de la fin."
Côté PS, on renvoie la balle: "Maintenant, les écologistes sont face à leurs responsabilités", a dit M. Ayrault.
Mais au-delà du nucléaire, c'est aussi sur le modèle de société que les divergences sont fortes entre socialistes et écologistes.
Pascal Durand, porte-parole d'EELV, explique: " Le PS et François Hollande restent dans une logique de relance de la croissance et de la production. Nous, nous portons un modèle qui tend vers la sobriété, la protection des ressources et donc la sortie du nucléaire".
La gauche s'est appropriée le nucléaire, sans savoir quoi en faire
Nicolas Sarkozy s'est invité dans ce duel à gauche en mettant en garde jeudi contre "les dommages considérables" pour l'industrie française qu'entraînerait une réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité.
"Ce serait irresponsable", a dit le chef de l'Etat lors d'un discours à l'Elysée à l'occasion du 3e anniversaire du Fonds stratégique d'investissement.
"Ce serait irresponsable", a dit le chef de l'Etat lors d'un discours à l'Elysée à l'occasion du 3e anniversaire du Fonds stratégique d'investissement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):