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lundi 28 novembre 2011

2006-2011: la gauche s'attaque au droit de vote des Français

2006: référendum sur le droit de vote et d'éligibilité des ressortissants étrangers



Mars 2006:
référendum sur le vote immigré
à la mairie communiste de Saint-Denis


Une mascarade de l'extrême gauche

Le référendum était illégal mais Didier Paillard, le maire communiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) n'avait pas hésité à défier la loi pour consulter sa population à forte proportion immigrée: un habitant sur quatre est étranger.
Le tribunal administratif de Cergy l'avait pourtant jugé illégal, le 23 février précédent.
" Etes-vous favorable au(x) droit(s) de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales ?" Français, naturalisés ou étrangers, en situation régulière ou non, tous les habitants majeurs de la ville pouvaient participer à cette manifestation. Et le oui l'avait emporté par 64,11% des voix, soit 7.027 électeurs. La participation s'est élevée à 30,99%.

Illégale et pourtant soutenue par la plupart des chefs de file de la gauche
De nombreuses personnalités de gauche, des républicains, dont François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (les Verts), Olivier Besancenot (LCR/NPA), Arlette Laguillier (également trotskiste, mais de Lutte Ouvirère), Danielle Mitterrand (PS) ou Mouloud Aounit (PCF et Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples, MRAP) ont apporté leur soutien à l'opération.
"Il n'est pas normal que dans notre pays ceux qui vivent ici ne puissent voter aux élections locales, alors qu'ils y travaillent et y payent des impôts", a estimé François Hollande qui a réaffirmé que cette question serait une priorité pour les socialistes si les urnes leur sont favorables en 2007.

Les droits de vote et d'être éligible sont indissociables de la citoyenneté

La gauche "abîme" la citoyenneté française

En 2012, François Hollande, le candidat socialiste à la Présidence de la République, approuve toujours qu'en 2006, ils ont " voulu donner à cette consultation la légitimité du suffrage universel ", comme le soulignait Didier Paillard, maire PCF de Saint-Denis,
. "Comment un habitant de Saint-Denis qui est arrivé d'Algérie dans les années 50 (...) peut-il comprendre qu'il a moins de droits que son voisin italien, espagnol, portugais ou français ?", a-t-il demandé.
Aujour'hui, il s'agirait de déléguer nos pouvoirs à des hommes et femmes non membres de l'Union européenne et de nationalité étrangère, aussi bien turque que hélvétique ou russe que norvégienne.

Concrètement, le vote était ouvert aux résidents étrangers de Saint-Denis qui avaient été inscrits depuis un an, le 19 décembre 2005, sur une liste électorale complémentaire et parrallèle à la liste "normale". Selon la mairie, 4488 nouveaux inscrits (sur 36 200 électeurs), dont 55 % d'étrangers, soit 2468, avaient été enregistrés depuis l'annonce de ce scrutin. Les résultats n'avaient de valeur que symbolique et anti-républicaine.

Six semaines plus tard, deux hommes cagoulés et armés ont menacé treize élus de la ville de Saint-Denis réunis à l'hôtel de ville, sans faire de blessés.
Selon des témoins, les agresseurs recherchaient des places pour la finale de football de la Ligue des champions. Le maire communiste a alors dénoncé un "acte de banditisme dangereux et insupportable".
Mais a-t-il déploré l'échec de sa politique de prévention ou du nombre insuffisant de caméras de video-protection et a-t-il aussi dénoncé les "incivilités" des deux nouveaux électeurs présumés, victimes du système libéral ?...

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