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dimanche 31 mai 2020

Les partisans de la chloroquine sont un noyau viral, selon Véran

Ministre clivant, O. Véran les traite de "sacré cluster d'irresponsables"

Le ministre de la Santé partisan, représentant d'une caste hautaine 

Méphisto, sourcilleux
godillot aux pieds plats
Les attaques de "sachants" parisiens font rage contre la chloroquine :
 elle vaut trois francs six sous, ce qui ne fait pas les affaires des laboratoires qui investissent sans lui trouver encore l'alternative lucrative qu'ils escomptent. Ils espèrent bien toucher toutefois le pactole au plus vite.

Le ministre de la Santé a interdit cette molécule offrant ainsi de meilleures chances d'aboutir aux laboratoires, tandis qu'un grand nombre de figures politiques continuent d'en soutenir la prescription, derrière le professeur Didier Raoult. Certains même, comme Christian Estrosi, ont été sauvés du coronavirus par la molécule controversée. 

Olivier Véran en a perdu ses nerfs et tapé du poing sur la table, selon Le Canard Enchaîné.

Le fondement des condamnations de la chloroquine (seule) par des "savants" liés aux laboratoires est battu en brèches et leur  crédibilité ne résiste pas aux témoignages autorisés qui se font jour au fil des guérisons associées à la bi-thérapie prescrite par le professeur de Marseille, un chercheur en virologie qui n'a pas cessé de voir des patients et de les soigner.  
Dès la mise en lumière médiatique de l'infectiologue Didier Raoult, les "mandarins" de Paris ont tremblé: ils n'avaient rien à proposer aux malades admis aux urgences, puis en réanimation, et ont opposé des protocoles rigides à respecter pendant que les malades mouraient, fautes de respirateurs disponibles. Les conseillers des gouvernements , membres des sociétés "savantes" et autres comités  - qui ont pourtant constitué le "conseil scientifique" de Macron - étaient pris en défaut: ils n'avaient pas prévu les masques de protection, ni les tests de dépistages ni les lits en quantités suffisantes, ni les effectifs et n'avaient pas d'autre choix que de railler, puis de polémiquer et enfin de réclamer la tête de celui qui était en mesure de tester et soulager, voire de soigner et guérir les malades de la Covid-19.
 
Le professeur Raoult s'est imposé comme la figure principale de la lutte contre le coronavirus en préconisant la chloroquine en bi-thérapie précoce contre le virus mortel, quand les gens mouraient en nombre dans les hôpitaux publics. La bi-thérapie qui sauvait des vies suscita aussitôt l'hostilité des "savants" qui collaborent avec les laboratoires, au mépris de la confiance que certains ont accordé au directeur de l'IHU Méditerranée infection de Marseille. La polémique suivie d'attaques frontales vise à faire passer au second plan dans l'opinion les défaillances des mandarins et la pénurie de moyens publics face à l'épidémie.  

Une étude, bidonnée par quatre médecins, que publia la revue scientifique britannique The Lancet, a définitivement jeté la suspicion sur les intentions scientifiques des "savants" qui cornaquent Véran, un député LREM que la revue 'people' Gala (Laura Carreno-Muller) a bombardé d'urologue à "neurologue". Cette publication prudente mais tendancieuse, auréolée d'une réputation acquise dans le passé, devait porter le coup de grâce au "savon de Marseille", selon Canteloup, plutôt qu'au SARS-CoV-2, en affirmant non pas seulement son inefficacité, mais la dangerosité de la chloroquine (seule), en dépit des témoignages de rescapés du virus, tel le journaliste Olivier Mazerolle

Un avis rendu public ce mardi 26 mai a tenté de mettre au pilori  le "Gérard Depardieu de la science", selon ses agresseurs de la pensée officielle. Appelé à l'aide par Véran, suite à l'étude britannique, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a recommandé l'arrêt de la prescription de la molécule. Car c'est la Politique qui domine la ScienceL'Organisation mondiale de la santé a suspendu provisoirement l'expérimentation du traitement. Et Donald Trump a suspendu à l'OMS ses allocations... 
<br>Les agresseurs ne s'attendaient pas à une contre-offensive de gauche comme de droite
 
Car, si Didier Raoult est en première ligne pour défendre la chloroquine, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignant ou encore Philippe Douste-Blazy sont à ses côtés. Pour le sectaire Olivier Véran, c'en est trop.
D'après Le Canard Enchaîné du 27 mai, le ministre des Solidarités et de la Santé s'est abandonné à la colère, face à des journalistes. "J'hallucine totalement face aux réactions de ces hommes politiques", a déploré l'ex-socialiste, comme Agnès Buzyn, "les mêmes qui hurlaient au scandale d'Etat parce qu'on avait laissé une trop grande liberté de prescription au Médiator demanderaient ma tête dans deux mois devant la commission d'enquête si on ne parlait plus de la chloroquine que sous l'angle du nombre de morts par complications cardiaques." 

Dans la foulée, le ministre a applaudi du bout des doigts "ceux qui ont découvert la prudence" comme Ségolène Royalelle qui avait supprimé des Tweets vantant la réussite du traitement prescrit par Didier Raoult. 

Les contradicteurs du ministre ont eu droit à un avertissement de Véran, considéré comme un "kéké" dans la presse... "Devant la commission d'enquête, je me ferai un plaisir de rappeler à leurs auteurs leurs paroles du passé qui ont bien contribué au bordel ambiant", a ainsi riposté le ministre de corps de garde. Et de conclure : "il y a quand même (...) un sacré cluster d'irresponsables politiques." Sauf que le ministre viral ne visait pas l'exécutif !  

Le Bon, la Brute et le Truand

Le politique et la médecine s'affrontent de plus belle.
O. Véran est un fauteur de troubles qui met à mal l'unité nationale souhaitable en période de crise sanitaire.
Tandis que l'urologue - qui s'était déclare "hyperactif" dans Gala plutôt que réflechi - prône la prudence face au coronavirus, et malgré le lancement d'un déconfinement progressif, le professeur en infectiologie estime que les Français sont en sécurité, au moins en PACA !, ne dramatisant pas l'hypothèse d'une deuxième vague de la pandémie de Covid-19 que l'exécutif envisage - après avoir négligé la possibilité de la première, malgré le précédent de 2003

Malgré leurs prospectives divergentes, O. Véran ne balaie pas d'un revers de la main l'expertise internationale de l'infectiologue, puisque le ministre évite de le "mettre au ban". "Je l’ai appelé hier. On en a parlé. Je l’ai prévenu de ma décision. Ce n’est pas ma décision, c’est une décision certes que je prends, mais sur la base des recommandations scientifiques", a ainsi nuancé le ministre fort en gueule - avec un cheveu sur la langue - au sujet de l'interdiction de la chloroquine. Ce qui en touche une au professeur sans bouger l'autre.
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samedi 30 mai 2020

Crise sanitaire : les Français font plus confiance à Didier Raoult qu'à Olivier Véran, selon un sondage

Les Français font davantage confiance au professeur marseillais Didier Raoult qu'au ministre de la Santé pour améliorer l'épidémie de coronavirus en France.



30% des Français disent accorder davantage de crédit au chercheur soignant qu'au politique polémiste Olivier Véran face à l’épidémie de coronavirus, selon un sondage YouGov pour Capital. 

A la question "faites-vous plus confiance au professeur Didier Raoult ou au ministre de la Santé Olivier Véran ?", 30% des Français disent lui accorder davantage de crédit qu'à Olivier Véran face à l’épidémie de coronavirus, contre 20% des sondés au ministre. 
A noter que plus d’un sondé sur trois n’accorderait sa confiance ni l'un ni à l'autre et que 15% de personnes interrogées ont répondu qu'ils ne savaient pas répondre à cette question. 

Le fondateur et patron de l'IHU Méditerranée, Didier Raoult recueille 37% de suffrages favorables dans le Sud-Est, alors que seulement 23% des sondés de la région Ile-de-France déclarent accorder du crédit à Olivier Véran, à égalité avec Didier Raoult. 

Concernant les catégories d'âge, Didier Raoult a la cote auprès des 55 ans et plus, qui sont 36% à lui faire davantage confiance qu'à Olivier Véran (19%). 
A l’inverse, les 18-24 ans penchent pour le ministre (28% contre 18% pour Didier Raoult). Les professionnels de la catégorie CSP+ sont également plus favorables au ministre de la Santé (30%) qu'au professeur marseillais (24%), alors que les catégories socio-professionnelles les moins favorisées votent plus de deux fois plus pour Didier Raoult (32%) que pour Olivier Véran (14%).
 
* Enquête réalisée en ligne du 27 au 28 mai sur 1016 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus.

"Monde nouveau" de Macron: il va chercher Moscovici pour la Cour des Comptes

Pierre Moscovici sera nommé mercredi à la tête de la Cour des comptes, annonce l'Elysée

Le poste de premier président de la Cour des comptes est vacant depuis janvier dernier, à la fin du mandat de Didier Migaud.
On prend les mêmes incompétents et on recommence.<br>Le président Macron va nommer l'ancien ministre de Hollande à Bercy et pistonné par le même au poste de commissaire européen aux Affaires économiques et financières Pierre Moscovici à la tête de la Cour des comptes, rapporte samedi 30 mai, le Journal du Dimanche. Le souci, c'est que Moscovici n'a jamais réussi quoi que ce soit: il a échoué à redresser la courbe de l'emploi et s'en allé pantoufler à Bruxelles où il ne laissera aucun souvenir.
Le poste de premier président de la Cour des comptes est vacant, depuis la fin janvier dernier, du mandat de Didier Migaud, nommé en 2010 par Nicolas Sarkozy. La Cour a très bien pu se passer de l'ex-trotskiste-lambertiste pendant ces cinq mois révolus.
Depuis le départ de Didier Migaud, l'intérim des fonctions de premier président est assuré par la doyenne des présidents de chambre, Sophie Moati.
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Perpignan: une colistière du candidat LREM soutient le candidat RN. ex-FN

Après Collomb qui s'allie au candidat Les Républicains à Lyon,  le "en même temps" de Macron joue à nouveau contre lui


A Perpignan, le RN Louis Aliot recueille une LREM repentante

La numéro 10 de la liste de Romain Grau assume dans un message publié vendredi et R. Grau oscille entre consternation et fatalisme. "Un peu étonné, mais pas complètement surpris", l’ancien prétendant macronien à la mairie de Perpignan vient d’apprendre qu’une de ses colistières votera pour le candidat du Rassemblement national (RN), Louis Aliot, au second tour des élections municipales, le 28 juin. "Il y a un électorat pour qui les digues ont déjà sauté. Même dans le mien", constate le député LREM, avant de décrire le "panorama hallucinant" de Perpignan. Entre "la cristallisation du vote RN" et l’exemple voisin de Béziers, qui "donne les coudées franches au RN pour ratisser à droite", selon Le Monde  - qui met des guillemets à ses propres amalgames, puisqu'il ne précise pas l'auteur -, Romain Grau - un proche à la fois du PS, de l'Union des démocrates et indépendantsdes Républicains et et La République en marche - en vient même à craindre que le barrage républicain, si étendu soit-il, "ne suffise plus". 

"Pour moi, c’est non au front républicain. Oui à Louis Aliot" 

"Si certains ont eu la tentation de Venise, [j'ai] celle de Béziers," assume la conseillère municipale, Josiane Cabannas, dans un message publié sur Facebook vendredi 29 mai,  après avoir remercié le LREM Romain Grau, candidat LREM à la succession du maire UMP/LR depuis 2009.

Jeudi 28 mai, Romain Grau avait annoncé qu’il se retirait de la course, "afin d’éviter l’accession de M. Aliot et du populisme à la mairie". Un choix guidé par "l’arithmétique" et le risque de voir s’installer, pour la première fois, l’ex-FN à la tête d’une municipalité de plus de 120 000 habitants. 

Une quadrangulaire qui pourrait profiter au RN
 
Elle s'est esquissée au soir du premier tour, le 15 mars. Largement en tête, Louis Aliot y dépassait les 36 %, alors que le maire LR sortant, Jean-Marc Pujol, dont les enquêtes d'opinion révèlent l'impopularité, notamment du fait de son laxisme juppéiste en matière de sécurité: avec 18,44 % des voix à l’issue du premier tour, il arrive en deuxième position, loin derrière Louis Aliot, dans un scrutin de pandémie au coronavirus qui a pourtant largement favorisé les sortants. De quoi satisfaire le parti de Marine Le Pen: Perpignan est en effet l'un des enjeux emblématiques du second tour pour l’ex-Front national. 

Romain Grau, lui, s’était placé quatrième, avec 13,17 % des voix, non loin derrière les 14,51 % d’Agnès Langevine, la candidate Europe Ecologie-Les Verts. Cette dernière doit annoncer dans les heures qui viennent sa décision de maintien ou de retrait au second tour.
 
"Dans une triangulaire, Louis Aliot part très largement favori. Mais dans un duel avec un maire sortant aussi affaibli, le pronostic est compliqué… ", admet l’historien spécialiste de l’extrême droite et de la cartographie électorale perpignanaise Nicolas Lebourg. 
D’autant que si une abstention massive est à craindre lors de ce second tour, qui se tiendra dans une situation sanitaire exceptionnelle trois mois après le premier, et à la veille des grandes vacances d’été, l’électorat RN a pour habitude de répondre présent. "Une chose est sûre, conclut Nicolas Lebourg, l’électorat d’En marche est beaucoup plus à droite ici qu’au niveau national. Alors, Aliot peut lui aussi y trouver une réserve."
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vendredi 29 mai 2020

Municipales: le socialiste Gérard Collomb s'allie à la droite pour sauver Lyon des griffes de LREM

Collomb justifie son alliance avec la droite et règle ses comptes avec LREM

BLOGGER a décidé de modifier sa plateforme,
mais n'est (vraiment) pas au point:
veuillez excuser le chaos sur ce blog;
Merci de lui conserver votre fidélité


Son choix est celui de la "continuité" pour "reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir"


L'ex-ministre de l'Intérieur de Macron - il l'avait distingué en le faisant ministre d'Etat - a ainsi justifié son "en même temps" pour un "monde nouveau" sans Macron. "Ce qui m'avait plu chez Emmanuel Macron, c'est qu'il pensait le futur et, finalement, on a abandonné cette vision globale", a regretté Gérard Collomb. 


Gérard Collomb repart sur de bonnes bases à la conquête de Lyon-métropole. 
Alors qu'En Marche! accumule les désertions et perd sa majorité à l'Assemblée nationale, l'état-major du parti du président est ulcéré et fustige Collomb, celui qui fut le 'primus inter pares' chéri, le "daddy" de Macron. Pour Stanislas Guérini, la potiche à la tête du parti LREM, Gérard Collomb "a franchi une ligne rouge". Pour le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, ancien socialiste comme Collomb, le maire de Lyon "se perd lui-même." 

Vendredi 29 mai, après l'annonce jeudi du retrait de sa candidature à la présidence de la métropole de Lyon au profit du candidat Les Républicains (LR), François-Noël Buffet, le parti présidentiel a donc retiré son investiture à celui qui fut le premier grand soutien politique de Macron, alors candidat à la présidentielle. . 

L'ancien ministre de l'Intérieur de Macron a justifié son choix.
"Il se trouve qu'à la métropole de Lyon l'aile la plus dure du RPR (LR) est peut-être celle qui combat justement François-Noel Buffet en le trouvant trop modéré. Les choses sont plus complexes...", a-t-il expliqué vendredi sur LCI. L'ancien socialiste a notamment mis en avant la proximité idéologique partagée avec le candidat de la droite, expliquant tenir à "tracer une ligne qui continue la politique" qu'il a menée à Lyon "depuis 20 ans."
<br>Cet accord du maire de Lyon conduit le candidat LREM à renoncer à briguer la métropole de Lyon. 
Le candidat de droite sur la ville Etienne Blanc, s'efface du même coup derrière Yann Cucherat, poulain de Gérard Collomb, à défaut du ticket que Collomb avait envisagé avec Fouziya Bouzerda, MoDem. Le pacte a été scellé mercredi dans le bureau de Laurent Wauquiez, le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes. "C'est un déchirement profond. J'ai été maire, puis président du Grand Lyon, pendant près d'une vingtaine d'années", a commenté l'ancien ministre ému d'en venir à ce renoncement inattendu.<br>Il y est en fait contraint par un score décevant au premier tour des élections métropolitaines: Collomb est arrivé troisième avec 17,3% des suffrages dans la course à la métropole. Or, celui qui est arrivé en tête au premier tour (22,56%) est le candidat EELV, Bruno Bernard, devant le LR Buffet (17,65), le LREM dissident Kimelfeld - qui avait refusé de lui rendre sa présidence de la Métropole à sa démission du gouvernement - se classant 4e (17). <br>Le choix d'une alliance était devenu inéluctable. "Pour l'avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir" avec la crise économique qui s'annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a justifié le maire. A ce titre, il préfère se tourner vers la droite plutôt que vers les Verts, arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon comme des métropolitaines, avec qui "il y aurait une rupture profonde", a-t-il affirmé.
Passe d'armes avec LREM

La République en Marche (LREM) n'a pas tardé à réagir à cette humiliation. Au commentaire du numéro un, Stanislas Guérini, jeudi, Gérard Collomb, a répondu : "Emmanuel Macron aussi a été un transgressif à sa manière, et je me souviens que lorsqu'il a démissionné du gouvernement (...) il y avait une ligne rouge qui était franchie. Par rapport à François Hollande, il faisait un acte qui était porteur pour l'avenir mais qui finissait aussi une histoire".
<br>La fracassante démission du gouvernement de Gérard Collomb, dès octobre 2018, alors ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, avait déjà ébranlé la macronie démontrant que l'élection de Macron était fondée sur un vaste malentendu. "Ce qui m'avait plu chez Emmanuel Macron, c'est qu'il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens", a commenté vendredi Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. La rupture entre l'ancien parrain du chef de l'Etat et son mouvement est à l'évidence consommée...

Ses anciens collègues LREM n'ont pas tardé à manifester leur rancoeur, ce vendredi matin. "Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour" et aujourd'hui, "ce choix le perd dans le champ politique. Dans cette attitude, il se perd lui-même", a asséné le tireur de LBD 40, Christophe Castaner sur RTL. "Je sais ce qu'il a apporté à La République en marche. C'est une mauvaise nouvelle pour lui, et pour nous", a ajouté le locataire de la Place Beauvau. "On pourrait regarder le parcours des uns et des autres, il y en a d'autres dont on pourrait dire qu'ils se sont perdus", a rétorqué Gérard Collomb, soulignant n'avoir jamais dévié de sa ligne "sociale réformiste. "Ça a été un des artisans de la conquête. Le voir aujourd'hui, sur l'autel d'une forme d'égoïsme, faire le choix d'une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit très profondément", a taclé de son côté la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, sur BFMTV et RMC.
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Sanctionné par Macron le-revanchard, et avant de tirer sa révérence, Collomb est déterminé à sauver Lyon... "C'est un moment important dans ma vie et en même temps une libération. Je vais avoir du temps pour profiter de ma famille et de certains plaisirs", a conclu l'ancien ministre d'Etat, évoquant le "sens du devoir accompli".

jeudi 28 mai 2020

Mourad Boudjellal provoque en affichant son appartenance religieuse

Il souhaite une bonne fête de l’Aïd à Christophe Dominici

Acteur arrogant du rugby, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal, se moque de Christophe Dominici

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Acteur arrogant du rugby, il épingle celui qui pourrait devenir prochainement l’homme fort du rugby, au club de Béziers et qui fait peur à cet aventurier du sport qui se fait rejeter partout où il passe.

L’ancien ailier du XV de France travaille en effet au rachat du club de Pro D2 par un richissime investisseur provenant des Emirats arabes unis et Boudjellal s'en inquiète dans sa rubrique 'Mourad de Toulon' diffusée sur Rugbyrama, qui appartient au groupe Eurosport, détenu à 100% par Discovery, Inc., un groupe de media de masse... américain, dont TLC, émissions de télé-réalité ou des drames médicaux.

Non sans un relent laïc d'islamophobie, Mourad Boudjellal souhaite un bon Aïd à Christophe Dominici, qui a fait une carrière de champion avec le Stade français Paris, avant de devenir entraîneur responsable des arrières après sa retraite pendant une seule saison

Le malveillant lui souhaite également bonne chance pour sa prochaine circoncision. On atteint le bout du bout ! 
Extrait:

"Le feuilleton de l’été, c’est le club de Béziers et Christophe Dominici avec ses investisseurs émiratis. Alors on va d’abord souhaiter une bonne fête de l’Aïd à Christophe Dominici. Il a fait un mois de ramandan et c’est la première fois de sa vie pour Christophe Dominici. Bravo pour ce mois de ramadan. Puis on va aussi te souhaiter bonne chance pour ton opération. Pas ton opération à Béziers mais ton opération si ton opération se fait, ce sera la circoncision. Et d’après ce que l’on m’a dit, pourquoi il faudra deux opérations."


Macron a rayé le président de Région de la liste des invités chez Valeo

Xavier Bertrand "choqué" de l'exclusion d'un président de Région  de la visite de Macron chez Valeo

Macron affiche la malveillance d'un revanchard susceptible 
 
Plan automobile : Xavier Bertrand est « choqué » d'être exclu de ...
Bertrand avait refusé la consigne de retirer son masque en présence de Macron

Le président de la région Hauts-de-France a été informé par le préfet du Pas-de-Calais qu'il n'est pas convié à la visite du président de tous les Français (et quelques autres), sauf Bertrand, dans l'usine du groupe Valeo à Etaples, ville passée à droite en 2008. 

Valeo est un équipementier automobile français. Le groupe a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19,1 milliards d’euros. Valeo emploie 113 600 salariés dans 33 pays répartis sur 186 sites de production, 21 centres de recherche, 38 centres de développement et 15 plates-formes de distribution. 

Une semaine après, Macron lui lâche le coup de pied de l'âne. 
Les deux hommes avaient eu un vif échange lors  de la cérémonie d'hommage au général de Gaulle, le 18 mai à Montcornet. Pour avoir comparé dans une tribune parue le matin même dans le JDD la situation du pays dans la crise sanitaire du coronavirus à l'impréparation de la France en 1940, Xavier Bertrand, ancien ministre, est sanctionné."L'Elysée a fait retirer les masques à l'ensemble des élus présents, mais ils sont à moins d'un mètre", avait justifié l'élu. "Le masque n'était pas obligatoire sur le site compte tenu du fait que nous étions a l'extérieur et en mesure d'assurer la distanciation physique", lui avait répondu l'Elysée sur BFMTV. 

Journée consacrée à la filière automobile, sans le principal acteur politique régional 

Macron présente ce mardi un plan de soutien à la filière automobile, durement touchée, notamment par la crise sanitaire, désormais responsable des difficultés des canards boiteux de l'industrie française. Conforama ou Camaïeu sont de ceux-là et comptent bénéficier des mannes gouvernementale et européenne.

Le teigneux est attendu à 15 heures à l'usine du groupe Valeo des Hauts-de-France en compagnie de Bruno Le Maire et Elisabeth Borne où il présentera le plan de soutien à la filière automobile. L'usine Valeo Equipements électrique moteurs d'Etaples est spécialisée dans la fabrication d'alternateurs pour les constructeurs automobiles. Son activité a été fortement affectée ces deux derniers mois par la baisse des commandes, mais a récemment rouvert ses portes.
 
<br>Le chef de l'Etat a d'abord eu un entretien à 9h15 avec Jean-Dominique Sénard, le PDG de Renault, avant de réunir les acteurs de la filière automobile pour faire le point sur l'impact de la crise et évaluer les moyens d'en sortir

Les ministres Bruno Le Maire (Economie), Elisabeth Borne (Transition écologique) et Muriel Pénicaud (Travail), ainsi que la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher, doivent participer à ces échanges qui réuniront une trentaine de personnes dans deux salles de l'Elysée pour respecter les consignes de distanciation. 
C'est à l'issue de cette réunion de travail que le président et les ministres "rendront les arbitrages sur le plan", a précisé l'Elysée. Le soutien sera notamment lié à des engagements des entreprises sur le maintien en France de la production, de l'emploi et du savoir-faire, a ajouté la présidence. 
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Olivier Veran ouvre les vannes des poursuites judiciaires contre Raoult

Pourquoi le Haut-conseil de la santé publique recommande-t-il d'arrêter la prescription d'hydroxychloroquine?

Le HCSP s'applique à lui-même le principe de précaution

En estimant qu'aucune donnée robuste ne permet à ce jour d'affirmer l'efficacité de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, le HCSP ne rend pas un avis médical, mais se couvre contre d'éventuels recours en justice, en cas de décès consécutif à la prescription de la bi-thérapie du professeur Raoult. Pire, cet avis, qui dégage chacun des membres du Haut-conseil de toute responsabilité, fournit des armes aux plaignants en fléchant les poursuites judiciaires vers l'IHU de Marseille et, singulièrement, son patron.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, veille-t-il donc ainsi sur la santé public?  Rien n'est moins sûr en vérité. Puisque son ministère est celui qui demande aux membres du Haut conseil (qu'il nomme) de réviser les "régles dérogatoires de prescription" de l'hydroxychloroquine et lui fait dire qu'au vu des connaissances actuelles, la balance bénéfice/risque est défavorable, c'est bien l'exécutif qui ouvre les possibilités d'action en justice, non plus contre le ministre ou les membres du Haut conseil de la santé publique, mais contre le prescripteur de la bi-thérapie. De quoi du même coup faire hésiter les chefs de service des hôpitaux publics.

Cette sujétion du Haut-conseil de Santé au gouvernement est avérée par ses avis fluctuant au rythme des changements de pieds du ministre Véran. L'avis du Haut Conseil de la santé publique sur sa recommandation de l'utilisation de l'hydroxyclorychine seule et pour des cas sévères et sans l'azithromycine est fortement controversé.
Chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches, professeur de maladies infectieuses et tropicales à l’Université de Versailles-Saint-Quentin et ancien membre de l'OMS, spécialiste de la maladie de Lyme, et ancien président de la commission spécialisée maladies transmissibles du... Haut Conseil de la santé publique (HCSP), le professeur Christian Perronne a dénoncé le 4 avril 2020 "une vision excessive et erronée de la médecine de la part des experts qui critiquent la méthodologie des divers essais du professeur Raoult. Sans remettre en cause le savoir de ces médecins, il faut faire preuve de flexibilité et de pragmatisme dans la situation actuelle." 
Et d'ajouter:
"Ce qui est surprenant, c’est que le décret paru au journal officiel (Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020) interdit l’usage de l’hydroxychloroquine aux malades atteints de formes pas trop sévères. 
Dans mon service, on essaie de traiter les malades et on a l’impression que le protocole du professeur Raoult fonctionne. J’ai recueilli le témoignage des infirmières de mon service; elles ont observé jour après jour qu’en donnant le traitement tôt cela a des résultats. Quand le profil devient sévère, c’est peut-être trop tard. Le protocole de traitement est bien toléré.
Dans l’étude chinoise, ils ont aussi regardé les patients traités par le Plaquénil pour des maladies chroniques (c’est-à-dire des patients qui prennent du Plaquénil depuis des années), aucun des patients n’a eu le Covid-19. C’est encore empirique; cependant les données exhaustives et parfaites, on les aura après la fin de la vague épidémique et cela sera trop tard."
Et encore:
Le principe de précaution prévaut dans la recherche médicale et de manière générale quand il s’agit de santé publique. Ce que je ne comprends pas c’est le changement de classement de l’hydroxychloroquine en janvier qui est passée de médicament en vente libre depuis des décennies en substance vénéneuse.
Beaucoup de chercheurs sont dans leurs habitudes de recherche. Sans remettre en cause les qualités scientifiques de tous les chercheurs conseillers, la crise actuelle demande une capacité d’adaptation. On doit intégrer une certaine forme d’urgence dans la médecine.
Ce sont la grande majorité des médecins de terrain qui sont en contact avec les patients qui appellent à l’usage de la chloroquine.
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a encore changé d'avis, cette fois pour assurer ses arrières. 
Sollicité ce samedi par le ministre de la Santé Olivier Véran pour se prononcer sur les règles de prescription de l’hydroxychloroquine suite à la publication d'une étude mettant en doute son efficacité, le HCSP a bien vu où est son intérêt personnel. Il "recommande" de ne plus utiliser la molécule pour le traitement du Covid-19 chez les patients, "ambulatoires ou hospitalisés, quelque soit le niveau de gravité". Concrètement, seuls les malades intégrés à un essai clinique pourraient continuer à en recevoir.

Dans leur avis, les membres du Haut conseil nient les remontées de guérisons effectuées par leurs propres collègues en médecine de ville comme dans les hôpitaux publics. Ils opposent l'hypothèse que les patients guéris l'auraient été tout aussi sûrement que sans la bi-thérapie qu'ils contestent ou non, en fonction des revirements politiques de l'exécutif. Selon eux, plus de quatre mois après le début de l'épidémie en France, "les données actuelles disponibles n'apportent pas la preuve d'un bénéfice sur l'évolution du Covid-19" de l'hydroxychloroquine, que celle-ci soit d'ailleurs utilisée seule ou associée à un antibiotique.

La presse se fait l'écho d'une étude partisane bidon, mélangeant tout. Ainsi, France Inter et son journaliste Mathieu Vidard (un "scientifique", détenteur d'un bac littéraire qui a découvert la science à travers Jules Verne, ou bouffon en noeud papillon, comme l'autre en bretellesHarold Hymanramassé à i-télé !) colportent-ils inconsciemment les preuves que l'étude publiée par The Lancet ne respecte pas le protocole précisé par le professeur Raoult: bi-thérapie et prescription précoce, lesquelles sont bafouées par les quatre signataires de l'article prônant le respect des protocoles classiques anciens et condamnant la chloroquine: lien France inter

Toutes les molécules chimiques sont toxiques
l'aspirine, le paracétamol ou la chloroquine ne font pas exception
La "balance bénéfice/risque [de la chloroquine] est défavorable", estiment les "savants" du Haut-Conseil mais, "au vu des connaissances actuelles" et face au coronavirus, la balance penche du côté de la mort. Or, les données "robustes" du  terrain permettent à ce jour d'affirmer l'efficacité de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, en phase précoce et lorsque le dépistage précoce est possible, ce qui n'a pas été le cas, faute de kits de dépistage.

Le professeur Raoult y peut-il quoi que ce soit si les Hôpitaux de France ont  dû attendre le 2 mars, avant que les kits soient disponibles - et leur usage encadré - en France? Alors que la Covid-19 faisait rage en Chine depuis fin 2019, l'OMS a commencé par imposer un protocole-type établi par l'Institut Pasteur de Paris, le 2 mars. Et, le  4 mars 2020, l'OMS a répertorié les laboratoires de référence officiels et les protocoles de développement à respecter.
C'est seulement le 6 mars que la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu son avis sur ces dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.

Un arrêté du  14 avril tente de pallier les pénuries et défaillances du système mis en place par O. Véran, si prompt aujourd'hui à se protéger:  
"Lorsque des difficultés d'approvisionnement en dispositifs médicaux de diagnostic in vitro empêchent les laboratoires mentionnés aux I et II de procéder aux examens en nombre suffisant pour faire face à la crise sanitaire, ceux-ci peuvent utiliser des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro ne disposant pas d'un marquage CE - mise en danger des patients ? -, lorsque les conditions suivantes sont remplies : "1° Le dispositif médical de diagnostic in vitro répond à des standards harmonisés ou spécifications techniques de l'Union européenne, il se conforme à la procédure de validation du centre national de référence des virus des infections respiratoires, notamment celui de la grippe [la "gripette" de Michel Cymes?], et est validé par ce centre avant sa mise en service ; " Le responsable du laboratoire informe le centre national de référence préalablement à la première utilisation de ces dispositifs et tient à sa disposition la documentation technique qui s'y rapporte. Il ne peut les commercialiser."
Un test diagnostique du SARS-CoV-2 n'a pas pu être effectué en cas de suspicion de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) à l'examen clinique et en complément à des examens approfondis (tomodensitométrie, etc.).

En revanche, alors que l’Agence nationale de sécurité des médicaments rappelait que les traitements expérimentaux, dont l’hydroxychloroquine que prescrit Didier Raoult, sont réservés aux hôpitaux et aux essais cliniques. le professeur Raoult a respecté son serment d'Hippocrate en soignant les malades. 
Face aux juges qui viennent d'obtenu le feu vert pour instruire à charge contre lui, Michel Amiel, médecin généraliste et sénateur-maire socialiste (puis LREM dont il a démissionné) des Pennes-Mirabeau, à la périphérie des quartiers nord, souligne que "la force de Didier Raoult, c’est qu’il n’a pas cessé d’être un praticien. Il soigne. Il est au contact des gens et des scientifiques les plus renommés. Je le respecte pour ça.

Le Haut-conseil rappelle également l'existence d'une toxicité cardiaque de la molécule, notamment associée à de l'azithromycine. Mais ils écrivent que leurs recommandations sont susceptibles d'évoluer en fonction des essais en cours et à venir. Le bénéfice du doute ne peut donc profiter aux patients.

Cet avis servira donc à étayer un décret qui devrait être pris prochainement pour modifier les règles de prescription de la molécule. En saisissant samedi le HCSP, Olivier Véran réagissait à la vaste étude du Lancet, publiée la veille, bien que viciée par les conflits d'intérêts des quatre signataires. Le ministre français de la Santé avait dès lors demandé au HCSP de proposer "sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription" de ces traitements.
Cet article, qui s'appuie sur des données portant sur l'étude-éclair de 96.000 patients dossiers de patients [seulement 3.016 patients ont reçu de l'hydroxychloroquine, et 6.221 de l'hydroxychloroquine associée à un un macrolide. Quant aux autres patients, ils forment le "groupe contrôle", terme pudique pour désigner l'échantillon tiré au sort à qui était administré un placebo, les cobayes sacrifiés "en double aveugle" à la Science, en dépit de la recommandation de Didier Raoult], dossiers en outre constitués sur six continents différents et dans l'observance incertaine de protocoles variables de (sur)dosage, de précocité ou de durée du traitement, et parue vendredi dans The Lancet, a conclu, en seulement quelques jours, que ni la chloroquine ni son dérivé ne se montrent à coup sûr efficaces contre le Covid-19 chez les malades hospitalisés. Rappelons que D. Raoult préconise l'administration précoce de sa bi-thérapie et non plus en phase grave d'hospitalisation... Selon cette étude, ces molécules augmentent même le risque d'arythmie cardiaque et de décès. D'autres études publiées récemment vont dans le même sens. 

En dehors des essais cliniques, et sans aucune proposition de traitement alternatif, la France a déjà restreint l'usage de l'hydroxychloroquine (HCQ) à l'hôpital uniquement et seulement pour les cas graves sur décision collégiale des médecins.

mercredi 27 mai 2020

Hydroxychloroquine: des avocats lancent une action collective pour annuler le décret de son interdiction

Ils veulent que soit rendue aux médecins la liberté de la prescription encadrée de la bi-thérapie à base de chloroquine

Trois avocats s'oppose à la privation autoritaire de liberté des médecins de traiter leurs patients avec de l’hydroxychloroquine associée, comme préconisé par le professeur Didier Raoult,  
Médaille pentacle, clé du Roi Salomon. Ce talisman comprend le ...
Talisman du roi Salomon
Les cabalistes, juges, médecins, journalistes ont-ils confisqué le pouvoir à Macron?
Par cette action collective en justice appelée 'Le droit de soigner et d’être soigné', ils souhaitent faire annuler le décret qui interdit aux médecins de prescrire ce médicament, mais également tenter de comprendre les enjeux de cette polémique. Saisi le week-end dernier par le ministre de la Santé Olivier Véran, le Haut conseil de la santé publique recommande ce mardi 26 mai de "ne pas utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19", hors essais cliniques. 

Cette limitation du champ des libertés des patients et des médecins entre-t-elle dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire' qui donne, en la matière, pleins pouvoirs à l'Etat ?
Or, à propos de l'AME, "Tout le monde a le droit d'être soigné", revendiquaient certains....
Le gouvernement admet qu’il n’y a pas de traitement et promet un vaccin "incessamment sous peu", alors que, sans attendre, de nombreux médecins savent comment soigner mais on ne leur en donne pas les moyens. Dans le même temps où Macron interdit la chloroquine en médecine de ville, il entretient la crainte d'une deuxième vague épidémique: la peur est-elle un mode républicain de gouvernance ?

Qu’est-ce qui motive l’interdiction de soigner et les menaces à l’égard des médecins qui, fidèles au serment d’Hippocrate décident de mettre en oeuvre tous les moyens disponibles pour sauver des vies ?
Pendant que les mandarins proches du gouvernement exacerbent les passions autour des traitements, conflits d’intérêts, conflits d’ego et autres, les patients et les soignants sont victimes avec pour conséquence des souffrances et des morts inutiles: 24.000, pour l'heure, selon Didier Raoult.

C’est pourquoi le collectif lance une proposition d’action collective pour récupérer les droits de soigner et d’être soignés.
Comme le collectif de médecins #COVID19-LaissonsLesMédecinsPrescrire, qui réclame depuis avril la liberté d'auto-prescription de l'hydroxychloroquine par les médecins de ville, ce collectif d’avocats souhaite prendre dès maintenant des mesures pour protéger nos droits de citoyens à venir, car ce genre d'oukaze risque de se reproduire, même si certaines statistiques laissent à penser que l’épidémie toucherait à sa fin.

Vidéo (39 mn): Le droit de soigner et d’être soigné, proposition d’action collective, présentée par Silvano Trotta, un lanceur d’alerte qui travaille en lien étroit avec le monde médical,  et Maître S.Manna (28 avril 2020)

Plus de 50% des médecins utilisent l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine (un antibiotique), précise  le site SERMO, dédié aux médecins, et indique 98% de succès.

Les médecins français n’ont plus le droit d’utiliser la chloroquine, sauf dans les cas avancés, sachant que cette bi-thérapie devient alors inefficace.

Extrait de l’article du Professeur Joyeux
(lien): Optimisme contre le Covid 19 (28-4-20)
"Le conseil national de l’ordre des médecins n’a guère été plus brillant, empêchant les généralistes ayant eu d’excellents résultats à moindre frais contre le Covid19, de le faire savoir à leurs propres collègues et au grand public. Alors que nous sommes en état de guerre et que chaque vie compte. 
On le voit bien tous les soirs, quand le directeur général de la santé compte les morts de cette guerre, sans donner le moindre conseil thérapeutique de santé à ceux, nombreux qui sont des malades potentiels. Il rapporte le plus souvent les décès des personnes de plus de 70 ans, arrivant trop tard dans les unités Covid et qui sont étiquetées en quelques jours ”patients LATA”, ce qui signifie pour eux Limitation et Arrêt de Thérapeutiques Actives. Ils finissent leur vie en sédation profonde.
À cette interdiction faite aux médecins généralistes, pourquoi pas à notre collègue Didier Raoult, s’ajoutent les risques de la poursuite de médecins qui ont pourtant sauvé des vies humaines ….
Combien de spécialistes de santé publique, qui ne voient jamais de malades, mais se proclament dans les médias en faveur d’études fondées sur la méthode du tirage au sort, choisiront le placebo s’ils sont atteints par le virus ? »
Des médecins s’insurgent contre la privation de liberté de prescrire et de  soigner et être fidèles à leur serment d’Hippocrate.

Christian Perronne le 27 avril 2020 (lien)
"L’évidence scientifique émerge de partout.. 98% de succès de la chloroquine… La France aujourd’hui a le record du monde de la létalité (mortalité) devant l’Italie, l’Espagne, le Portigal… Que vous imaginiez qu’on vous demande un placebo quand le traitement marche à 98%, c’est du délire scientifique, je ne peux pas admettre cela."
C’est pourquoi des médecins lancent de plus en plus des pétitions.
Témoignage d’un médecin : Jean Louis Bellaton

"Encore inscrit au Conseil de l’Ordre, je viens de soigner une dizaine de personnes atteintes du covid 19 et j’y suis passé moi-même sans encombre en n’hésitant pas à prendre Nivaquine + antibiothérapie.
Oui, on n’est pas certain de l’efficacité de ce traitement… mais alors, que proposer à nos patients ? Pour mes amis et parents, comme pour moi, je n’ai pas hésité."

Toxicité de l’hydrochloroquine ? J’en ai prescrit comme tous les autres médecins pendant 50 ans (sans qu’on m’emmerde) contre le palu et dans certaines affections rhumatismales sans le moindre incident, alors que j’ai dû hospitaliser des cirrhoses au paracétamol chez des non alcooliques, sans parler des hémorragies digestives sous aspirine…" 

Mensonge d’état : les médecins portent plainte contre le gouvernement français – 23-3-20 (8mn24) : lien

Un collectif de plus de 600 médecins et soignants a porté plainte contre le premier ministre et l’ancienne ministre de la Santé pour « mensonge d’État». #allezlesblouses

Cette nouvelle initiative a été lancée par trois avocats d’un même collectif, vendredi 22 mai pour faire annuler le décret qui interdit aux médecins de prescrire ce traitement.

Depuis plusieurs semaines, l'utilisation de l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 fat polémique.
Les avocats veulent "mettre fin à la polémique".
"Les généralistes ont fait des études, ils sont responsables de leur choix. Ils n’arrosent pas un champ, mais traitent une personne qu’ils connaissent bien. Pourquoi leur retirer la liberté fondamentale de pouvoir prescrire ?", s’est interrogé Christophe Lèguevaques, avocat à  Toulouse, l’un des initiateurs de cette action collective, avec deux collègues parisiens.
Ces avocats sont membres du collectif MySmartCab.fr, qui a aussi lancé des actions collectives au sujet du Linky, le compteur d’Enedis, de la 5G ou encore du Levothyrox.

A propos de The Lancet:
A propos des Ehpad:
Ils souhaitent aller plus loin dans leur démarche. 

Ces juristes ont également demandé la "communication de documents et d’informations permettant de vérifier les différentes déclarations" d’instances publiques et privées. Ils assurent vouloir ainsi  " mettre fin à la polémique" et , grâce à ces éléments, notamment à celle de la pénurie de masques, qui feraient office de preuves judiciaires, relate La Dépêche du Midi.

Enfin, une dernière action reste "secrète" et n’a pas été communiquée. 
Chacun peut participer grâce à un système d’abonnement à 3,50 € permettant d’obtenir "des informations mais aussi de générer un fonds de soutien pour les procédures".