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mercredi 13 mai 2020

"Discovery", fiasco d'essais cliniques privilégiés par les savants et les media

Discovery, c'est désormais "Fiascovery"...

L'essai thérapeutique 'Discovery' destiné à trouver un anti-viral efficace contre le Covid-19 n'aura pas duré deux mois. 

Fiascovery hashtag on Twitter
Débuté le 22 mars 2020 pendant la pandémie de coronavirus de 2019-2020, le projet soutenu par Macron était piloté par l'INSERM et la bande de mandarins qui gravitent autour de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, dans le cadre du programme européen REACTing, dirigé par Florence Ader, infectiologue à l'hôpital de la Croix-Rousse de Lyon et mené en France dans les hôpitaux de l’AP-HP
En pleine pandémie, faute d'avoir anticipé le risque connu depuis 2002-2004, avec le SARS-CoV, agent pathogène du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) - sept coronavirus sont généralement cités comme pouvant contaminer l'humain et un huitième a été identifié - l'INSERM misait sur cet essai pour tester des molécules existantes et qualifier leur efficacité éventuelle qui se matérialiserait par une amélioration du statut clinique du patient. Mais les margoulins prétentieux durent suspendre l’essai clinique deux semaines plus tard car le Remdésivir n’était plus disponible !
Alors ils incriminèrent des problèmes de recrutement de volontaires, mettant en cause "la ferveur du public pour l'hydroxychlroquine". En vérité, les "savants" ne parvinrent pas à recruter les 3.200 bénévoles européens, dont 800 Français, lesquels refusèrent d'être traités comme des souris de laboratoire et condamnés par des tests "en double aveugle" qui prévoyaient un placebo pour certains cobayes sacrifiés au nom de la Science.
Karine Lacombe, le plan anti-Raoult du Big Pharma, se fait passer ...
Dès le 30 avril, le professeur Karine Lacombe déclara pourtant cyniquement que "si il est beaucoup trop tôt pour parvenir à une conclusion, le remdésivir (antivirus jeté dans les "jambes" du professeur Raoult et de l'anti-paludéen qu'il préconise en association) semble donner des résultats encourageants".

Le coût avoué de prise en charge et de gestion des données dans l'essai Discovery est élevé : 5.000 € par patient. Or, 3.200 patients européens atteints d’une forme grave de la Covid-19, dans au moins sept pays, dont 800 français, étaient escomptés, mais à peine plus de 700 Français avaient fait don de leur corps vivant... Et tous les candidats à l'expérience étaient français, à l’exception d’un patient luxembourgeois...

Si on fait le compte, chaque molécule ou combinaison de molécule (hydroxychloroquine, remdesivir, lopinavir et ritonavir) est donc testée sur seulement 150 patients dans le cadre de cet essai Discovery. Et encore ce calcul est-il trompeur, puisque ne sont pas inclus les patients auxquels est administré un placebo... 
La presse inventive - Radio France (Solenne Le Hen, journaliste... Santé à France Info) -  n'hésite pas à ajouter sa propre élucubration, tout en prétendant rendre "tout plus clair" : "Et en plus, bonne ou mauvaise nouvelle, l’épidémie se tasse, il est plus difficile de trouver des patients à inclure dans les protocoles."

Les Européens abandonnèrent le navire.
Parmi les problèmes de collaboration internationale suscités par la France, l'Espagne et l'Italie ont préféré rejoindre l’essai Solidarity de l'OMS (dont les critères méthodologiques sont moins contraignants et le coût très inférieur), le Royaume-Uni a monté son propre essai, baptisé Recovery et, début mai 2020, les discussions s'éternisaient toujours avec l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique et le Portugal, tandis que la Belgique ne participait toujours ni à Discovery, ni à Solidarity...

Les "scientifiques" savent qu’ils ont misé sur des médicaments existants dont aucun n’est le remède miracle qu'ils annonçaient.
Quoidenews TV - Le professeur Chabrière dénonce le projet ...
Le 30 mars, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, espérait "un premier retour" de l'essai Discovery pour début avril. 
Le 4 mai, Macron annonçait que des résultats seraient disponibles le 14 mai. Le président s'était encore aventuré: il dû présenter cette nouvelle échéance comme une "étape importante" et appela  à "rester prudent". 
Message repris par Olivier Véran, ministre de la Santé sans scrupules. Le lundi suivant, le paon avoua attendre les résultats "pour dans quelques jours"Et du côté de l’INSERM, on avoua que rien ne serait publié à cette date et on fixa désormais pour horizon la fin du mois de mai.

Ce qui s'appelle balader les patients et leurs familles.
Mais si Macron "assume", tout est pour le mieux dans l'électorat de LREM...

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