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jeudi 7 mai 2020

Coronavirus: qui est le patient zéro de décembre 2019 en France ?

Le dernier patient zéro en France nous fait remonter le temps de l'épidémie  ?

Mi-mars 2020 : on a retrouvé le patient zéro du nouveau coronavirus, annonce la presse, en mode mineur

La France dispose d'un plan de réaction à l'épidémie, le saviez-vous ?
Sur le papier, la pandémie de coronavirus aurait donc pu être combattue par le plan Orsan - pour Organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles, dispositif national datant de 2014 -, et plus précisément le volet Orsan REB, consacré aux risques épidémiques et biologiques. Activé pour l'épidémie saisonnière de grippe de l'hiver 2014-2015, les attaques terroristes survenues à Paris le 13 novembre 2015, pour l'attentat survenu à Nice le 14 juillet 2016, ainsi que pour l'épidémie de coronavirus SARS-CoV-2 de 2020, il a été déclenché le... 23 février 2020.

Pourtant, sur le territoire national, et bien avant, des Français ont été atteints par le coronavirus et leurs symptômes alors confondus avec ceux de la grippe: volonté des acteurs politiques ou des scientifiques défaillants de minimiser le danger ? 
Le 3 mai 2020, reprenant toutes les PCR (tests par le nez) testées chez les patients atteints de pneumonie en décembre et janvier, le chef de deux services de réanimation dans les hôpitaux Avicenne à Bobigny et Jean-Verdier à Bondy, Seine-Saint-Denis, le professeur Yves Cohen, déclare que ses équipes ont découvert un cas positif au Covid-19 le 27 décembre 2019, âgé de seulement 43 ans et qui n’avait pas voyagé.

L'identification du tout premier malade n'est que l'une des nombreuses questions restées sans réponse avérée sur l'origine de la pandémie
liée au Covid-19. Au-delà de la polémique sur l'attitude initiale des autorités chinoises, accusées d'avoir tardé à réagir, à mesurer la gravité de la situation et à informer le monde, de nouvelles pistes s'ouvrent sur l'identité du "patient zéro", mais aussi sur la date de surgissement du virus. 
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne déclarera pas l'état de pandémie mondiale avant le 11 mars 2020.

Qui a attrapé pour la première fois le coronavirus du Covid-19 ?

En décembre 2019, le docteur Ai Fen, directrice du département des urgences de l'hôpital de Wuhan, signale les cas de commerçants du marché couvert de Huanan, à Wuhan, tenus pour être les premiers suspects. C'est Wei Guixian, 57 ans, vendeuse de poisson au marché de Huanan, qui s'est plainte la première, dès le 10 décembre. Elle consulte ce médecin qui, au vu des symptômes qu'elle prend alors pour ceux d'une grippe, lui prescrit des antibiotiques et la renvoie chez elle. Mais elle y manifeste une détresse respiratoire et sa fille insiste pour qu'elle soit hospitalisée. Or, face à une maladie dès alors "vraiment sérieuse", les médecins ne seront pas écoutés de leur hiérarchie. "Arrêtez de répandre des fausses rumeurs," leur répond-on dans un hôpital voisin du marché.
Bien plus tard, et trop tard, les autorités médicales chinoises reconnaîtront que, si elles avaient réagi plus vite "le nombre de malades aurait pu être massivement réduit"En effet, le 16 décembre, ce médecin avait reçu un autre patient, un homme de 65 ans qui jouera fin décembre un rôle majeur dans la détection du caractère viral de l'infection.
Selon la thèse officielle chinoise qui accuse ce médecin du Hubei Provincial Hospital of Integrated Chinese and Western Medicine, le docteur Zhang Jixian, se serait tu jusqu'au 17 décembre quand il informe alors les autorités qu'il ne s'agit pas d'une simple pneumonie atypique, comme les autorités le prétendront encore 10 jours plus tard, mais bien d'une forme inconnue de coronavirus. Le marché aux poissons de Wuhan, d'abord désigné aux soupçons de départ de l'épidémie, semble donc être un leurre, laissant perdurer le doute sur la véritable origine du mal - antérieure à décembre - et donnant le temps de la recherche d'une stratégie de communication et de mensonge. 

Le premier patient aurait été repéré dès le mois de novembre...
Le premier cas confirmé de Covid-19 remonterait en fait au 1er décembre 2019, selon une étude chinoise publiée dans The Lancet. Et il n'aurait eu aucun contact avec ce marché aux poissons. D'après la BBC, il s'agirait d'un homme âgé atteint de la maladie d'Alzheimer. Ce qui règle opportunément la question de l'authenticité de son témoignage.

Puis, selon des documents confidentiels du gouvernement chinois "consultés" ou confiés par le journal South China Morning Post, un quotidien en langue anglaise basé à Hong Kong, il s'agirait en fait d'un résident de la province de Hubei, où se situe Wuhan à l'épicentre de l'épidémie. 

Agé de 
55 ans, le patient zéro du Covid-19 aurait manifesté la maladie  dès le 17 novembre 2019, soit un mois plus tôt que ce que les autorités chinoises affirmaient jusqu'à présent.  Si Wei Guixian présentait pour beaucoup le profil du patient zéro, elle ne l'était donc pas. 
Selon les sources du journal, ce porteur originel du Covid-19 ferait partie d'un groupe de neuf cas - 5 femmes et 4 hommes âgés de 39 à 79 ans - contaminés à la même période. Le coronavirus se serait alors propagé de façon exponentielle : neuf cas en novembre, 27 le 15 décembre, 60 le 20 décembre, 266 le 31 décembre et 381 le 1er janvier 2020.

VOIR et ENTENDRE comment la Chine finit par fermer des hôpitaux de fortune suite à la baisse de l'épidémie:

L'improbable thèse de la piste américaine

Si la date du 17 novembre est désormais privilégiée comme celle du premier signalement d'un Chinois malade du Covid-19, des thèses complotistes font cependant remonter l'infection au mois d'octobre, avec la présence de… soldats américains de ... Trump!
L
e jeudi 12 mars, reprenant une partie des théories du complot développées sur Twitter sur le sujet, Zhao Lijian, 
porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a laissé entendre  que le coronavirus pourrait avoir été introduit par la délégation américaine participant aux Jeux mondiaux militaires organisés en octobre à Wuhan. "Les Etats-Unis doivent être transparents ! Les Etats-Unis nous doivent une explication!," a-t-il ainsi lancé. Depuis ce jour, imperturbablement et sous la raillerie des envoyés spéciaux de la presse française, Donald Trump  évoque désormais "le virus chinois" pour décrire l'infection, renvoyant la balle à Pékin.

En France, c'est à partir de l'Oise que le coronavirus s'est répandu.
A la date du 9 mars, les autorités françaises identifient neuf foyers épidémiques de coronavirus: l'Oise (la base militaire aérienne de Creil), la Haute-Savoie (La Balme-de-Sillingy), le Morbihan (le 1er mars, l'ARS Bretagne signale 7 cas testés positifs dans les communes voisines de Crac'h, Auray et Carnac), le Haut-Rhin (un rassemblement évangélique, du 17 au 21 février à Mulhouse), le Val-d'Oise et Ajaccio. 

Il faudrait citer
un dixième foyer de contagion, celui de l'Assemblée nationale, selon une analyse du quotidien Le Monde, avec 26 personnes la fréquentant déclarées contaminées le 16 mars, dont 18 députés. 
Les maires de Décines et de Meyzieu écrivent en outre au préfet pour demander le "principe de précaution" face à l'arrivée de 3.000 supporteurs turinois pour le match de Ligue des champions qui voit l'Olympique lyonnais accueillir le 26 février la Juventus de Turin. Le préfet autorise toutefois la tenue du match, ne considérant comme "à risque" que les habitants de Milan, en Lombardie, plus touchée par l'épidémie de "grippette". Le docteur Marcel Garrigou-Grandchamp, juriste de la Fédération des Médecins de France, écrit, sans succès non plus, au ministre de la Santé, Olivier Véran, pour demander le report du match car le club de Turin draine en réalité des supporters de toute l'Italie, y compris en Lombardie
Parmi ces foyers de contagion (clusters) de la maladie à coronavirus 2019 en France, ceux de l'Oise et du Haut-Rhin sont pointés comme sources majeures de la propagation du virus.
C'est donc là que démarre l'enquête sur l'épidémie de coronavirus en France, présentée le jeudi 9 avril 2020 par Baptiste Morin, dans sa chronique "Les indispensables", diffusée dans 24h Pujadas du 09/04/2020 présentée sur LCI par David Pujadas soi-même: "David Pujadas apporte toute son expertise" - un scientifique de plus ! - pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. On note au passage la foule des chefs de service des hôpitaux de France, des infectiologues, virologues et autres réanimateurs, professeurs et généralistes, spécialistes, sociologues et psy quelque chose pour assurer "on voit bien", "clairement" jusqu'à ce que soit décelées les limites de leurs connaissances : ils se répandent pourtant devant les micros et caméras et chaque matin en voit poindre un nouveau pour nous expliquer et nous faire comprendre...

Le 31 janvier 2010, 193 Français ont été rapatriés de Wuhan, le foyer de l'épidémie en Chine, une hypothèse écartée par le directeur général de la Santé, l'illustre Jérôme Salomon qui savait tout depuis qu'il collaborait avec la ministre socialiste de la Santé de François Hollande, Marisol Touraine. Prolongé dans ses fonctions par Agnès Buzyn, qui assure, avant de démissionner, avoir alerté Macron, Salomon est-il celui qui a alerté Buzyn, plutôt que son mari Yves Levy (INSERM) ? Buzyn a-t-elle menti ? Ou Macron a-t-il superbement ignoré les signaux d'alarme ? 
Les supputations se multiplient, hors des réseaux sociaux, preuve que le brouillage des pistes est orchestré d'en haut. 

En France, les trois premiers cas officiellement recensés le sont le 24 janvier 2020. Il s'agit d'un Français d'origine chinoise et de deux touristes chinois ayant séjourné à Wuhan, foyer d'origine du virus en Chine centrale. Ces trois personnes sont également les premiers cas annoncés en Europe. Deux d'entre elles sont hospitalisées à Paris, la troisième à Bordeaux. L'un d'eux meurt le 14 février. Âgé de 80 ans, ce touriste arrivé en France le 23 janvier 2020 décède dans le service de réanimation de l'hôpital Bichat, à Paris.

Six cas sont ensuite localisés dans la commune de La Balme-de-Sillingy, à quelques kilomètres d'Annecy en Haute-Savoie. Henri, un chef d'entreprise qui a récemment séjourné en Italie, est suspecté d'être le "patient zéro" du village, c'est-à-dire celui qui y aurait rapporté le virus.

Certains pensent que l'avion du transfert des Français de Wuhan - dont le laboratoire P4 franco-chinois installé sous le contrôle du Pr Yves Levy - n'aurait pas été désinfecté. D'autres soupçonnent un agent secret atteint à bord du vol Wuhan-Istres, et donc une intervention salutaire du Professeur Didier Raoult sur leur lieu de quatorzaine à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), ou encore qu'une hôtesse aurait été atteinte lors d'un vol Pékin-Paris en novembre 2019.D'Italie en Haute-Savoie ?Nul ne sait en fait comment le virus est bien pu arriver en France ?  

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