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vendredi 8 mai 2020

Epidémie: Macron a détruit 360 millions masques en pleine pénurie

Philippe passe aux aveux et justifie: "Ils ne pouvaient pas être utilisés"

Les masques disponibles ont été brûlés: 
les Français n'ont pas eu à apprendre à les placer...

Incinération des déchets : la métropole est-elle prête à se ...

La presse aux ordres embrouille tout plutôt que d'informer: "l'Etat a-t-il fait brûler par erreur des masques utilisables pendant l'épidémie de coronavirus ?" interroge La Dépêche, détenu par le radical Jean-Michel Baylet, ancien ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales dans les gouvernements socialistes de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve ! 

Seuls 19 millions de masques ont pu être sauvés d'un stock jugé périmé par erreur, sur un total de 616 millions, selon une enquête du Monde. Selon l'ancien directeur général de la Santé, le Pr. Benoit Vallet (2013-2018), prédécesseur de Jérôme Salomon, bien plus de masques auraient pu être sauvés. 
Mais l'Edouard Philippe nie en bloc tous les chiffres.

Pour mémoire, VOIR et ENTENDRE comment la doctrine officielle a changé et qui est porteur des nouveaux messages :

Alors, des masques chirurgicaux utilisables ont-ils oui ou non été brûlés pendant la pénurie face à la crise sanitaire du coronavirus en France ? 

Une révélation potentiellement explosive, puisque les soignants ont cruellement manqué de cet outil essentiel au début de l'épidémie.
Au départ, en mai 2017, les stocks stratégiques de l'État comptaient 717 millions de masques, selon le quotidien du soir. Parmi eux : 616 millions dataient de 2004-2005, mais sans date de péremption. Le reste, 98 millions de masques, avait été acquis entre 2014 et 2016. "Or, en mars 2020, il n’en restera plus que 117 millions. En moins de trois ans, les stocks ont été divisés par six ! ", souligne le journal.

19 millions de masques sauvés des flammes ?
Aux protocoles scientifiques démentiels responsables de la létalité au coronavirus s'ajoutent les règlements appliqués à l'aveugle...
Les millions de masques brûlés étaient-ils vraiment périmés et inutilisables ? S'agissant de yaourt, la date de péremption est à considérer avec intelligence. Nos "sachants" de la haute fonction publique en sont-ils dépourvus ? La date limite de consommation (DLC) de votre yaourt est dépassée depuis plusieurs jours ? Vous pouvez encore le manger ! C’est l’enseignement des tests menés sur une soixantaine de yaourts répartis en six familles (nature fermes, nature brassés, fruits en morceaux, fruits mixés, aromatisés, laits fermentés). 

Bataille de chiffres entre Le Monde et Matignon sur des masques sauvés de la destruction.
"Une part substantielle des 616 millions de masques datant de 2005-2006 aurait sans doute pu être mise en circulation", assure Benoît Vallet au journal  Le Monde.
Initialement, une expertise d'une entreprise belge aurait conclu à leur non-conformité, mais des études plus récentes affirment le contraire.
Au final, seuls 19 millions de masques auraient échappé à la destruction, révèle le quotidien. Et de conclure : "Les conseillers du premier ministre, Edouard Philippe, découvrent, consternés, que depuis plusieurs semaines, des millions de masques issus des réserves étatiques, dont une part non négligeable était sans doute utilisable, sont consciencieusement brûlés…"
Des accusations auxquelles a répondu le Premier ministre lors de la présentation du plan de déconfinement ce jeudi. 

Edouard Philippe maintient sa version.
Il a sorti une chronologie visant à contester les chiffres publiés par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans Le Monde. Pendant l'épidémie de coronavirus, un stock de 75 millions de masques périmés depuis décembre 2019 a été retrouvé, indique le premier ministre. Mais, première lacune, Philou ne précise pas leur date de fabrication.
"Quand on les trouve à l'hiver-printemps 2020 et qu'ils sont périmés, vous pouvez vous dire qu'il est peut-être absurde de les détruire, ce qui normalement devrait être le cas, a expliqué le premier ministre. Mais bien de les garder, de vérifier si on peut les utiliser et c'est ce que nous avons fait." Selon lui, 75 millions de masques chirurgicaux ont ainsi pu être récupérés.
L'Edouard a ensuite évoqué un autre stock de 360 millions de masques.
A défaut de transparence de Philippe, on peut penser qu'il ne veut s'exprimer que sur le reliquat de masques sauvé du stock de 660 millions. "On a regardé dans ce qui était périmé ce qui pouvait être utilisé. Il n'y en avait pas beaucoup qui pouvaient l'être (...) mais on les a fait tester par la Direction générale de l'Armement (DGA) et l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le premier sous tutelle de Le Drian et le second, de Véran.

Et de conclure : "Cela nous a permis de dire qu'ils pouvaient être utilisés non pas comme masques chirurgicaux, mais comme des masques grand public (...) , ce que nous avons fait". Au final, selon lui, 85 millions de masques ont pu être récupérés sur ces 360. Le reste sera bien détruit. Or, l'AFP et L'Express, notamment, écrivent que "selon le premier ministre, un stock de 360 millions de masques a été détruit, car "ils étaient périmés" depuis trop longtemps". 
Bataille de chiffres donc : 19 millions de masques sauvés des flammes, selon Le Monde, 160 millions, selon le premier ministre. 
Qui croire ? Pas plus que la préfecture de police de Paris qui publie des chiffres  au soir des manifestations...

Repentance de Philou : "Certains seront distribués gratuitement et d'autres pourront être... achetés", a-t-il indiqué, ajoutant que le gouvernement "a limité le prix des masques chirurgicaux". "Une enveloppe de 5 millions de masques sera distribuée chaque semaine par l'État et les préfets pour que les plus vulnérables puissent disposer de masques gratuits", a précisé le premier sinistre, rappelant que "l'Etat finance 50% des coûts d'acquisition des masques supportés par collectivités territoriales". "C'est pas cher", commentait Hollande...
Quand l'Etat paie, c'est le contribuable qui passe à la caisse, mais de quoi se plaint-il ?

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