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samedi 23 mai 2020

Les mandarins anti-hydroxychloroquine rameutent l'internationale scientifique

Pourquoi tant de haine, si ce n'est l'intérêt des patients ? 

"Une étude internationale suggère un risque accru de mortalité sous hydroxychloroquine" contre la Covid-19, titre Le Monde

La revue médicale Open Medicine, fondée à la suite... (Photo Thinkstock)Comme Les Echos, groupe LVMH de Bernard Arnault, soutien de Macron, qui titre "Coronavirus : la chloroquine inefficace et risquée, selon une large étude britannique", Le Monde fait campagne contre le traitement à base d'hydroxychloroquine prescrit par le professeur Didier Raoult.

L'étude, publiée par la revue médicale internationale 'The Lancet', diffuse une nouvelle information selon laquelle le protocole du professeur Raoult serait à risque, allégation qui n'est pas plus scientifiquement étayé que les essais cliniques 'Discovery', lesquels sont d'ailleurs en phase terminale et dont l'issue fatale ne fait plus de doute.
Que 'The Lancet' soit une revue britannique importe peu, pas plus que 'Discovery' soit européen, car ce qui compte et que ni Le Monde, ni Les Echos ne précise, c'est que cette revue est à maints égards suspecte, d'autant plus malsaine, en fait, 

La revue a "regardé 96.000 patients hospitalisés pour la Covid-19 dans le monde". Sauf qu'elle ne les a pas examinés, mais a étudié leurs dossiers et, au regard de ce qu'ont consigné des praticiens (dont on ne sait rien des partis-pris individuels), cette étude "ne montre aucun bénéfice des traitements à base de chloroquine ou d'hydroxychloroquine". 

Les journalistes de The Lancet sont ainsi plus futés que les "savants" dirigés par le professeur Florence Ader, qui ne sont pas parvenus à convaincre suffisamment de cobayes à accepter un placebo et  à se sacrifier "en double aveugle" pour l'avancée de la Science.  Première observation: aucun des 96.000 patients clamés n'a été traité par le professeur Raoult... 

Et que titre Le Monde ? "L’essai clinique Discovery englué faute de coopération européenne". Une vérité partielle visant à détourner l'attention de la participation attendue de 3.200 patients européens, avec un seul cas hors de France inclus dans les 700 Français sur les 800 espérés...

Et qui sont les 96.000? Quel pays ? Quel hôpital ? 
Combien sont Britanniques, sachant que le Royaume-Uni aura été le pays le plus frappé en Europe, pour avoir pris trop tardivement les mesures qui s'imposaient, à la différence de la Grèce, qui a pris des mesures préventives drastiques bien avant nos voisins d'Outre-Manche ?   

Comprimés d’hydroxychloroquine délivrés
en pharmacie, à Provo dans l’Utah, Etats-Unis
The Lancet s'autorise néanmoins à déclarer que, selon cette analyse rétrospective des dossiers, le traitement-cible de l'enquête serait associé à une hausse de la mortalité. La revue affirme que l'analyse des 96.000 dossiers médicaux - un travail de Romain - montre que le traitement se traduit chez les patients hospitalisés par un risque accru d’arythmie cardiaque et de décès. Le Monde assure une publication limitée à ces révélations suspectes de son journaliste Hervé Morin: elles sont réservées aux abonnés... 

L’hydroxychloroquine et la chloroquine ont-elles un intérêt dans le traitement du Covid-19 ? interroge Le Monde 
Récemment le JAMA, revue américaine à comité de lecture, le NEJM, un entre-soi scientifique de mandarins du New-Jersey, type 'Conseil scientifique' à la Macron, ou encore le BMJ, filiale en propriété exclusive de la British Medical Association, association professionnelle et syndicat médical officiel, seule instance habilitée à négocier les contrats des médecins, en co-gestion avec le gouvernement britannique : trois des plus grandes revues médicales mondiales, ont publié un avis selon lequel les résultats d'analyses n'apporteraient pas, jusqu'ici, de preuves décisives. 

Vendredi 22 mai, The Lancet, est monté au créneau:
son étude "suggère" [sic Le Monde et Les Echos] - mais affirme en fait, "en même temps" -  que, loin d’apporter un bénéfice aux patients hospitalisés, elles entraîneraient [incertitude] un risque accru d’arythmie cardiaque et de décès à l’hôpital. 
Deuxième observation : d'une part, le traitement du professeur Raoult est une bi-thérapie (il ne prescrit pas l'hydroxychloroquine seule, mais associée à un antibiotique) et, d'autre part, il prescrit cette combinaison thérapeutique à l'apparition des symptômes et ne la préconise plus lorsque les patients sont hospitalisés !
Quel intérêt The Lancet, Le Monde, Les Echos ou l'AFP ont-ils à fausser les analyses et à tromper la population ? 
Pour informer leurs lecteurs, les 'fact-checkers' du Decodex (Le Monde) pourront s'inspirer des recherches effectuées par PaSidupes : les "explications" de ce blog ne sont pas réservées à ses abonnés... 

'The Lancet', machine à cash à la pointe de la médecine, titre "en même temps" Le Monde...

Le journal Le Monde est conscient de participer à une infox.
"L’une des revues médicales les plus réputées dévoile la recette de son succès alors que le milieu traverse actuellement des turbulences," écrivait David Larousserie, le 13 août 2019. 
Et que révélait-il donc ?
'Sous l’empire des revues' (5|6). Tout un symbole. L’une des revues médicales les plus réputées, The Lancet, a ses bureaux pris en sandwich au milieu d’une douzaine d’étages dévolus à la banque Lloyds, à Londres, à quelques pas de la City. Pourquoi est-ce symbolique ? Parce que The Lancet n’est pas seulement un grand journal scientifique, c’est aussi l’un des fleurons du plus gros éditeur scientifique Reed Elsevier, connu autant pour la réputation de ses journaux que pour ses fortes marges financières. En 2018, les plus de 2.500 journaux du groupe ont représenté pour la maison mère (qui a aussi des activités dans l’organisation de conférences, l’analyse financière, le droit) un chiffre d’affaires de quelque 2,8 milliards d’euros, pour plus de 1 milliard de bénéfices, soit plus de 35 % de marge. Cette marge, depuis vingt ans, a toujours été au-dessus de 30 %, selon une étude parue en 2015 dans Plos One.
Marché scientifique, "marché lucratif " [vous pouvez faire un don !]L’histoire de cet éditeur résume assez bien la facette commerciale de ce monde de l’édition scientifique, tant honnie par une partie de la communauté. En 1880, cinq hommes d’affaires néerlandais reprennent le nom d’une maison d’édition, Elzevir, qui avait fait faillite en 1712 mais avait le prestige d’avoir notamment publié 'Descartes ou Galilée'. Pendant longtemps, ce nouvel éditeur, désormais nommé Elsevier, ne publiera que des encyclopédies, des manuels universitaires, des essais… mais pas de journaux.Ce temps arrivera après-guerre, avec la création en 1947 de son premier périodique, Biochimica et Biophysica Acta. Puis le groupe grossit à coups de créations mais aussi de rachats. Cette croissance prendra un coup d’accélérateur avec un éditeur anglais concurrent, Pergamon, fondé par le Britannique Robert Maxwell (1923-1991). Entrepreneur de génie, ce dernier saisit vite que ce nouveau marché des journaux scientifiques peut être des plus rentables, porté par la reconstruction du secteur académique et l’investissement public. Il multiplie les créations de titres, divisant les disciplines et ciblant des audiences certes faibles mais qui deviennent captives, ne pouvant se passer de ces journaux. « Si Maxwell créait trois fois plus de revues que ses concurrents, il gagnait trois fois plus d’argent », écrit le journaliste Stephen Buranyi dans The Guardian, en juin 2017, dans un article relatant la naissance de ce marché lucratif.
En 1991, Elsevier rachète Pergamon au magnat des médias, pour 440 millions de livres (488 millions d’euros à cours actuel), et enrichit son propre catalogue de 400 journaux, la plupart créés en moins de trente ans. Puis quelques mois plus tard, c’est au tour de The Lancet, journal fondé en 1823 et propriété d’une petite maison, Hodder and Stoughton."
"La suite est réservée aux abonnés", mais pourquoi ?

L'historique de cette réussite commerciale vous a intéressé ? 
L'actualité de The Lancet va vous passionner...

Il faut savoir que 'Elsevier' est certes une maison d'édition. Elle publie notamment un hebdomadaire d'opinion néerlandais, le plus important en termes de tirage et de ventes, mais qu'elle est elle-même une filiale de la multinationale néerlando-britannique RELX Group. En France, ce groupe gère l’organisation du Salon du livre de Paris, le Salon MCO (Marques-Cadeaux-Objets) et éditait le magazine Stratégies.

Or, qu'est-ce que Stratégies ?
Ce titre de presse (et site internet) a été repris de 1984 à 1991 par Marketing Services, puis par Reed Elsevier (1991-2013) et par l'éditeur Intescia (Edmond de Rothschild-PAI, 2013-2015). L’ex-employeur de Macron?

Sur son site, on peut lire que la banque Rothschild & Co est la maison-mère du Groupe Rothschild, centré sur trois activités : le conseil financier, la banque privée et la gestion d'actifs et le capital investissement. Fondée en 1817 à Paris, elle avait disparu après sa nationalisation par le socialiste Mitterrand, en 1981. David de Rothschild se sert alors d'une de ses holdings, la société de chemin de fer d'Orsay, pour lancer une toute nouvelle banque d’affaires, Rothschild & Cie.
C’est dans cette banque que Macron travailla pendant 4 ans à de grosses transactions. Cotée en Bourse, présente dans 43 pays et avec 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires pour un résultat de 268 millions d’euros sur le dernier exercice (clos le 31 mars 2015), la banque Rothschild tourne donc très bien depuis près de 200 ans !

Or..., en novembre 2018, Stratégies est racheté par Altice Media Group, ex-SFR group, créé en 2015 par Patrick Drahi - propriétaire de BFM - et Marc Laufer, et est intégré au groupe NewsCo (ECS / IEJ / #SUPDEWEB / Supdeprod / IMM / MediaSchool Exec/IRIS/ETS/EPH/). En 2016, les différents organes de presse du groupe SFR Presse ont bénéficié d'un total de 7.023.429 euros d'aides publiques cumulées versées par le contribuable. En 2017, NewsCo est racheté par Marc Laufer, sus-nommé. En 2018, Stratégies intègre le Groupe MediaSchool.

Or..., le groupe MediaSchool, qui gère 25 écoles spécialisées dans la communication, a racheté CB News (spécialiste de l'actualité de la publicité),
 une transaction menée par son créateur, Franck Papazian, (hôtels Mercure, Publicis) récompensé du titre d' "Homme des Médias de l’année 2018" par le 39ème Grand Prix des Agences, placé sous le parrainage et en présence de deux membres du gouvernement Edouard Philippe : Franck Riester, ministre de la Culture, et de Mounir Mahjoubi, alors secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances et du Ministre de l’Action et des Comptes Publics, chargé du numérique, le lundi 10 décembre 2018 à L’InterContinental-Le Grand (groupe  hôtelier multinational basé, comme The Lancet, au Royaume-Uni) .

3 commentaires:

  1. les essais falsifiés pour contredire les effets réels??

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    1. Les protocoles choisis par Discovery ne permettent pas de traiter équitablement le traitement de Raoult et de lui rendre justice: il prescrit une bi-thérapie (et non pas un anti-paludéen seul) et préconise son administration précoce (et non pas une fois aux urgences). Encore faut-il que l'Etat dispose de moyens de ďépistage et n'interdise pas la prescription de Plaquemil par les médecins de ville.
      Les détracteurs de Raoult n'ont rien à offrir aux patients, sauf le quitte ou double de la réa et de respirateurs en nombre tragiquement insuffisants.

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    2. Lance Setmai 24, 2020

      The Lancet, revue qui n'est pas indépendante, fait état non pas de l'examen de patiients mais de leurs dossiers soit une etude de 96.000 cas en 2 jours...
      Voila des journalistes surdoués! a moins qu'ils aient eu des a priori et des conclusions pré-etablies...

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