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lundi 18 mai 2020

Xavier Bertrand rappelle Macron au respect des gestes-barrière et donc des autres

Le président de Région porte ostensiblement son masque face à un Macron irrespectueux

La consigne présidentielle était le non-respect des gestes-barrière

Pourquoi un état d'urgence sanitaire si le président incohérent s'assoie sur ses consignes
, lors de la cérémonie d'hommage au général De Gaulle ?
Les officiels s'étaient pliés aux ordres de Macron, au péril de leurs vies
















Il y a quatre-vingts ans jour pour jour, Charles de Gaulle, alors inconnu du grand public, freinait l’avancée allemande à la bataille de Montcornet. Il venait d’être nommé à la tête de cette division composée à la hâte, réunion d’unités disparates. "Au moment même où l’ombre de la résignation et du renoncement s’étendait sur notre pays, l‘esprit de la résistance se leva", raconta le président Macron, cambré dans une raideur théâtrale derrière son pupitre, en bordure d'un champ d'éoliennes, escorté d'une poignée d'officiels en contradiction avec ce qu'on attend de personnages responsables et exemplaires.

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand a été la seule personnalité politique à garder son masque dimanche, lors de la célébration des combats de Montcornet, dans l'Aisne.
La bataille de Montcornet s'est déroulée le 17 mai 1940 dans l'Aisne entre des unités de la Wehrmacht et de l'Armée française, lors de la bataille de France, pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est une des tentatives de contre-attaque de l'armée française, devenue célèbre parce qu'elle était commandée par le colonel Charles de Gaulle qui prend initialement plusieurs points stratégiques, mais qui se solde par un repli, sur ordre, de la 4e division française cuirassée.
Interrogé par Oise Hebdo, Xavier Bertrand explique que l’Elysée avait demandé aux participants de retirer leur masque avant le début de la cérémonie mais qu'il a refusé l'incohérence.
"L'Elysée a fait retirer les masques à l'ensemble des élus présents. Mais ils sont à moins d'un mètre", a expliqué le président des Hauts-de-France à la chaîne locale.
Des photos ont révélé que le président Xavier Bertrand a opposé ses convictions aux volontés du président de la République pendant la cérémonie en hommage au général de Gaullece dimanche, en présence de Macron.

Oise hebdo prend parti

Le président de la région Hauts-de-France
"Xavier Bertrand s’est distingué" [sic] pendant la cérémonie en hommage à de Gaulle organisée dans l’Aisne ce dimanche 17 mai, estime le journal local de Compiègne qui diffuse notamment sur Creil, où se situe la base militaire qui fut le premier noyau épidémique de diffusion de la Covid-19
L’hôpital de Creil a accueilli à la mi-mars le premier patient français mort du Covid-19. Depuis, dix autres sont décédés et cinq soignants sont contaminés. L’établissement de l’Oise a traversé une longue période de "grand épuisement et parfois de la colère".
L'hebdomadaire est connu pour ses Unes morbides

L’Elysée avait demandé aux participants de retirer leur masque, précise Oise hebdo. L’élu a préféré rappeler que le Covid-19 est toujours là, hommage ou pas.
Xavier Bertrand a néanmoins échangé quelques mots avec Macron à l’issue de la cérémonie.

"Le masque n'était pas obligatoire sur le site compte tenu du fait que nous étions a l'extérieur et en mesure d'assurer la distanciation physique", a raconté après coup l'Elysée, tentant de sauver la face. "Du reste ceux qui ont souhaité le garder n'en ont pas été privé," commente la présidence...

Une tribune critique du gouvernement par Xavier Bertrand

L'ancien ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé avait déjà précisé 
sa position face au gouvernement le matin même.
Rendant hommage à Charles de Gaulle dans une tribune publiée dans le JDD, il établit un parallèle entre la défaite de la France en 1940 et la gestion du gouvernement face à la crise du coronavirus.
"Face à la menace, l'Etat n'était pas prêt. Il n'avait pas les équipements nécessaires: les avions manquaient. Pire, les gouvernements de passage avaient menti à la population crédule, leur laissant croire que la France attendait l'ennemi de pied ferme", écrit-t-il dans cette tribune. 
"Lorsque le conflit éclata, nous avons pris les mauvaises décisions" et "le courage des hommes n'a pas suffi pour combattre l'ennemi."

Suivez son regard.
Les décrypteurs de la presse n'ont pas tenté d'expliquer aux Français qui ont su lire entre les lignes...

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