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mercredi 27 mai 2020

Macron prive les Français de la chloroquine pour protéger les populations tropicales...

Nouveau zigzag macronien: après l'avoir autorisée, Macron interdit la chloroquine en France, deux mois plus tard

Fin mars, le gouvernement autorise la chloroquine contre la Covid-19, mais encadre son utilisation
Paludisme - Planete sante
51 départements sont classés en "vigilance rouge" (avril 2020), 

soit neuf de plus qu’en 2018 infestés par le moustique tigre, 
vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou zika, 
dont la chloroquine améliore les symptômes
La délivrance de Plaquenil, médicament anti-rhumatismal dérivé de la chloroquine, et seul traitement possible de la Covid-19, est désormais encadrée par un décret paru jeudi 26 mars. Mais, "en même temps", ce décret interdit notamment son exportation: les pays en voie de développement sont ainsi pris en considération, du fait que les électro-cardiogrammes de précaution ne sont pas envisageables en Afrique ni au Proche-Orient comme en Europe. Ce médicament à base hydroxychloroquine, dérivé de l’antipaludéen chloroquine, n’est pas utilisable "dans la prise en charge du Covid-19 en (médecine de) ville", a souligné l’agence du médicament l’ANSM, alors que ce médicament fait l’objet d’une demande massive depuis plusieurs décennies dans les zones africaines exposées au paludisme.
Le décret prévoyait notamment la limitation de la délivrance du Plaquenil en officine à ses indications médicales strictes (polyarthrite rhumatoïde, lupus, et en prévention des lucites - allergies au soleil), et l’interdiction de l’exportation des spécialités contenant de l’hydroxychloroquine, mais aussi des médicaments contenant l’association lopinavir/ritonavir, antiviraux eux aussi expérimentés contre le Covid-19.

Il s’agit de
"protéger" les patients qui en ont besoin et d’"éviter les risques de rupture" des stocks et donc de leur traitement, à cause d’ordonnances "sans aucune justification", tentait d'expliquer le Dr Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.

Olivier Véran autorisait la chloroquine à titre dérogatoire
Le ministre de la Santé Olivier Véran, a pris un décret confirmant aussi, qu’à titre dérogatoire, "l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le Covid-19"
Cela doit se faire "dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile".

L’avis du Haut conseil de la santé publique
Le 23 mars au soir, Véran avait annoncé ce décret dont les mesures s’appuyaient sur l’avis du Haut conseil de la santé publique (HSCP), créé en 2004 et chargé de la modernisation de notre système de santé par la loi du même nom du 26 janvier 2016 - dont les membres de droit sont nommés par le ministre chargé de la santé -, qui excluait, hors protocole d’essai, l’utilisation de l’hydroxychloroquine en prophylaxie [prévention et traitement] sauf "pour les cas présentant des signes de gravité"
Actuellement présidé par Franck Chauvin (CHU Saint-Etienne) - qui a conduit, avec l'efficacité que la Covid19 a révélée, les travaux du HCSP sur la Stratégie nationale de santé ou le Plan national de santé publique, plan 'Priorité Prévention', le HSCP a été présidé jusqu'en 2017 par Roger Salamon, 73 ans, professeur à Bordeaux, INSERM et consultant à l’OMS depuis 1992.

Le professeur Didier 
Raoult est sur la liste initiale des personnalités nommées par Olivier Véran au 'Conseil scientifique Covid-19' présidé par Jean-François Delfraissy. 
Ce comité Théodule n'a aucune base légale à son fonctionnement, d'évaluation par les pairs, de procédure de nomination validée, alors qu'existent déjà Santé publique France, la HAS, le HCSP est pointée par une pétition sur l'urgence des libertés sur le site du journal Libération le 16 avril 2020.

Fin mai, Macron fait interdire la chloroquine

Revirement avec la fin de phase 1 de l'épidémie, alors que le pouvoir agite pourtant la peur d'une deuxième vague. 
Macron parviendra-t-il à protéger les Africains d'eux-mêmes ?

Le décret autorisant l'hydroxychloroquine, dérivé de la chloroquine, pour traiter le coronavirus Covid-19 a été abrogé par le gouvernement ce mardi 16 au soir. L'hydroxychloroquine,  dérivée de la chloroquine, est désormais interdite pour soigner le coronavirus, alors qu'elle était jusque-là administrée aux patients les plus durement touchés et, depuis plusieurs générations, partout où sévit le paludisme. C'est la conséquence du combat mené par le ministre de la Santé Olivier Véran, lequel a saisi le Haut conseil de la santé publique, pour que les membres qu'il y a nommés rende un avis défavorable. Suivant les recommandations du HCSP, le gouvernement a donc décidé d'abroger le décret autorisant l'hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. Les essais cliniques, eux, restent autorisés : la recherche ne peut être empêchée !...

Le HCSP s'est aligné sur les conclusions de l'étude a posteriori des dossiers parue le 22 mai 2020 de la revue The Lancet en pointe contre la chloroquine et l'hydroxychloroquine. 
Cette étude-éclair - de 96.000 dossiers de patients admis dans 671 hôpitaux de plusieurs continents différents, entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020, sans qu'on ait connaissance des protocoles observés, des dosages et des groupes d'âge rapportés - signée par quatre "savants" accusés de conflits d'intérêts avec des laboratoires concernés -  assène que ces molécules sont inefficaces contre le Covid-19 et même potentiellement toxiques. 
Les chercheurs ont signalé ce que la prescription n'a pas constaté en quelque 70 ans."Chacun de ces traitements était associé à une diminution de la survie à l'hôpital et à une fréquence accrue des arythmies ventriculaires", affirme The Lancet. Le taux de mortalité dans "les groupes médicaments" aurait été 34% à 45% plus élevé que dans le groupe témoin. Aussi, le risque d'arythmie serait cinq fois plus élevé avec la prise de ces deux molécules, en particulier avec la combinaison hydroxycholroquine/macrolide [antibiotique] (8% des malades contre 0,3% dans le groupe témoin). En somme, il mourait moins de personnes  laissées à elles-mêmes que de patients traités... Ainsi, les auteurs ont conclu : "Nous n'avons pas été en mesure de confirmer les bienfaits de l'hydroxychloroquine ou de la chloroquine, lorsqu'ils sont utilisés seuls ou avec un macrolide".
Sur la base de cette assertion, ce mardi 26 mai, l'Agence nationale de sûreté du médicament a indiqué, avouant des doutes, sa volonté de suspendre "par précaution" les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine en France. Dans un communiqué, l'agence a fait savoir : "Nous avons lancé auprès des promoteurs évaluant l'hydroxychloroquine, une procédure de suspension des inclusions de patients dans les essais cliniques menés en France.
Aberrations intellectuelle et médicale: il est précisé que les "patients en cours de traitement avec de l'hydroxychloroquine dans le cadre de ces essais cliniques pourront le poursuivre jusqu'à la fin du protocole".

Ce qui est toxique aux Français est bon pour les Africains...
Sur CNews ce matin, un professeur a avancé l'idée que la décision de la France pourrait se justifier par l'impossibilité des pays africains d'effectuer des électro-cardiogrammes avant d'administrer la chloroquine ...  En conclusion, la France n'est pas un désert médical européen, mais africain. 

Révélation de The Lancet, diffusée par O. Véran, la chloroquine prescrite massivement en zone tropicale et subtropicale est la cause d'un génocide dans les pays impaludés. 
Liste des pays comprenant des zones à risques frappées par ce nouveau génocide :
Afghanistan, Afrique du Sud, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Azerbaïdjan, Bahamas, Bangladesh, Belize, Bénin, Bhoutan, Bolivie, Botswana, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap-Vert, Chine, Colombie, Comores, Congo, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, Egypte, El Salvador, Equateur, Erythrée, Ethiopie, Fédération de Russie, Gabon, Gambie, Géorgie, Ghana, Guatemala, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Equatoriale, Guyana, Guyane Française, Haïti, Honduras, Iles Salomon, Inde, Indonésie, Iran, Iraq, Jamaïque, Kenya, Kirghizistan, Libéria, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Mauritanie, Mayotte, Mexique, Mozambique, Myanmar, Namibie, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Oman, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Panama, Papouasie-Nouvelle Guinée, Paraguay, Pérou, Philippines, République arabe Syrienne, République centrafricaine, république de Corée, République démocratique du Congo (ex Zaïre), République démocratique populaire du Lao (Laos), République dominicaine, République populaire démocratique de Corée, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Suriname, Swaziland, Tadjikistan, Tchad, Thaïlande, Timor-Leste, Togo, Turquie, Vanuatu, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Zambie, Zimbabwe.
Les Comoriens de métropole ou les Sénégalais, Maliens ou Burkinabés courent autant de risques en France qu'au bled !  
O. Véran a-t-il arrêté in extremis une guerre "bactériologique" ?... 

Le Plaquenil
(en France, ou Axemal en Inde et Dolquine et Quensyl) du laboratoire Sanofi, indiqué en rhumatologie dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et du lupus érythémateux disséminé pour ses propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices, est inscrit sur la liste des médicaments essentiels de l'OMS.

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