POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 25 mai 2020

Avant The Lancet, Le Monde prenait déjà fait et cause pour les mandarins

Dès mars 2020, Le Monde menait la bataille pro-Buzyn-Levy 

"Coronavirus et hydroxychloroquine : le couple Buzyn-Lévy cible de publications mensongères," jugeaient en titre les Décodeurs 
Décodex : des extensions pour vérifier l'info directement dans ...
Quand le 'fact-checking' est détourné de sa mission vertueuse officielle et vire à la défense militante du pouvoir en place
Des messages accusent l’ancienne ministre de la Santé et l’ex-directeur de l’INSERM d’avoir saboté le travail de Didier Raoult et empêché le recours à ce médicament pour lutter contre l’épidémie, attaquaient la fact-checkeuse, Assma Maad, le 27 mars 2020 à 14h08, et encore quarante minutes plus tard. 

"Si tous ces faits sont confirmés, nous allons vers un des plus grands scandales d’Etat que la France ait connus." Sur les réseaux sociaux, des partisans de Didier Raoult, défenseur de l’hydroxychloroquine comme remède à l’épidémie de Covid-19, sont convaincus que si les résultats de son essai clinique ont été froidement accueillis par la communauté scientifique, la "caste médiatique" n’y est pas pour rien. Selon eux, les coupables sont tout trouvés [jugement ironique d'emblée]: l’ancienne ministre de la santé, Agnès Buzyn, et son mari, l’ex-directeur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Yves Lévy.

Des messages partagés des centaines de milliers de fois accusent la candidate à la Mairie de Paris et son époux d’avoir torpillé les travaux de Didier Raoult et de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection qu’il dirige à Marseille [Ce que fait Le Monde plus haut en évoquant un traitement qui, à la vérité, ne se réduit pas à une molécule, mais est une bi-thérapie incluant un macrolide]Le tout sur fond de soupçons de conflits d’intérêts. Parmi la multitude de publications, nous en avons sélectionné deux, extrêmement virales sur Facebook [Le Monde a déjà planté un décor tendancieux qui pointe "les réseaux sociaux" infames et crée les a priori hostiles du lecteur, avec les mots "partisans", "selon eux", "convaincus", "coupables tout trouvés", "accusent" et "soupçons". Manquent encore les mots "rumeur" ou "complot"].

Ce que disent les rumeurs
Dans un premier texte [qui n'est pas cité et sur lequel il n'est pas donné au lecteur de se faire une opinion personnelle], il est notamment écrit [tournure impersonnelle qui élude l'identité de l'auteur] qu’Yves Lévy aurait inauguré [conditionnel exprimant le doute personnel de la Décodeuse] le laboratoire P4 de Wuhan "d’où le virus est sorti", que celui-ci était en conflit avec Didier Raoult et qu’il a refusé des labels à son établissement, l’IHU de Marseille.

Le deuxième texte vise [terme militaire offensif] à son tour Yves Lévy, mais également Agnès Buzyn qui, "au mois de janvier, a classé la chloroquine, expérimentée par Didier Raoult, dans la catégorie des substances vénéneuses".
[on notera que la décodeuse ne se prononce sur le bien-fondé d'aucun des deux textes: "encore faut-il le prouver", dirait-elle: ils feront l'objet d'un amalgame].

Ces publications ont un but [la journaliste fait l'impasse sur la vérification des faits pour bondir directement aux intentions prêtées:] prouver que Didier Raoult a trouvé avec la chloroquine (il s’agit en réalité de l’hydroxychloroquine, un de ses dérivés) [la nuance est évidemment maîtrisée par le chercheur et l'approximation signalée n'est pas de son fait] le remède pour lutter contre le nouveau coronavirus, et que le couple Yves Lévy-Agnès Buzyn aurait agi [conditionnel de soupçon par la décodeuse] pour le décrédibiliser [Mme Maad fait-elle de l'information lorsqu'elle sonde ainsi les reins et les coeurs d'inconnus?]. Encore faut-il le prouver [ce qui vaut pour elle]. Ici, les techniques sont bien connues [nous sommes tombés sur une "sachante" rangée aux côtés des "savants" officiels]: mêler de vraies informations [lesquelles le sont-elles?] avec des faits détournés [lesquels?], voire inventés [assertion diffamatoire]. Les peurs et incertitudes engendrées par cette épidémie assurent à ces diatribes un succès certain [jugement de journaliste partisane: on attend toujours d'avoir accès à ce que cette dame qualifie de "diatribes", attaques violentes, sans doute à la hauteur de la violence des décès en nombre par incurie des acteurs, ministres et savants].

[Ce long paragraphe de conditionnement du lecteur conduit aux conclusions assénées par la décodeuse :] Yves Lévy était-il en conflit avec Didier Raoult, au point de « retirer leur label aux nouvelles unités de l’IHU de Marseille en 2018 » ?

PLUTÔT VRAI [remarquable "plutôt", du bout des lèvres: voyons donc à qui la faute...]
Yves Lévy est un médecin reconnu [la décodeuse n'a encore pas admis que le professeur Raoult l'est au moins tout autant], spécialiste dans le domaine du VIH [Raoult ne serait donc spécialiste en rien, ni en virologie, ni en épidémiologie]. En 2014, il a pris la tête de l’Inserm [coup de force?]. 
Cette institution est placée sous la cotutelle des ministères de la santé et de la recherche. Lorsque sa femme, Agnès Buzyn, a été nommée ministre de la santé en mai 2017, des soupçons de conflits d’intérêts ont émergé. Dès la prise de fonctions de cette dernière [FAUX: prise de fonction mai 2017; retrait le 30 juillet de l'année suivante], un décret avait été pris [non pas spontanément, mais sous la pression] pour retirer au ministère de la santé la cotutelle de l’Inserm [lequel serait devenu une affaire de famille!]. Mais la situation a continué à créer l’embarras, poussant M. Lévy à retirer en 2018 sa candidature pour un second mandat.
[L’opacité de la procédure de nomination est critiquée par le journal médical The Lancet. Yves Lévy est reconduit comme président de l’INSERM par intérim le 11 juin 2018, alors que son épouse est sa ministre de tutelle. Mais, le 30 juillet 2018, face à l’embarras dans lequel elle plongeait le gouvernement, il retire sa candidature à un second mandat  Le 11 octobre 2018, il est nommé conseiller d'Etat en service extraordinaire, sur proposition de la ministre de la Justice. Selon Le Figaro sa nomination est déjà entachée du soupçon de copinage]Le 24 octobre 2018, à l'Assemblée nationale, le député centriste des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle (groupe Libertés et territoires, LTdéclare que la ministre de la Santé a fait des "efforts" pour "promouvoir son mari".
Entre Didier Raoult et Yves Lévy, il y a bien eu un différend [pourquoi donc ce "plutôt vrai", si tout est avéré?] L’infectiologue marseillais a été l’un des premiers à dénoncer un possible conflit d’intérêts entre l’Inserm et le ministère de la santé [le professeur Raoult est alors lui-même chercheur de l'INSERM]. Il s’est aussi montré très critique envers l’institution, comme l’explique le journaliste Hervé Vaudoit, auteur de L’IHU Méditérranée Infection [pub confraternelle masquée : élément d'appréciation non négligeable, ce collègue n'est pas un scientifique. Il a été correspondant de Libération dans le Sud-Est pendant près de 20 ans] : "Avec des articles (…) pour déplorer que l’Inserm ait, depuis trente ans, fait sortir la recherche médicale des hôpitaux universitaires, il pouvait difficilement espérer le soutien indéfectible d’Yves Lévy." [La liberté de parole du professeur dérange, mais s'il est établi dans la ville portuaire de Marseille, c'est que c'est une capitale régionale ouverte sur la Méditerranée et lieu cohérent d'observation des maladies tropicales à virus, tel le paludisme].

Le conflit s’est cristallisé autour des statuts et labels de l’IHU de Marseille [fondé par le professeur Raoult après un long combat pour en faire un haut-lieu de recherche et de traitement doté d'une organisation plurielle innovante et originale en France]. Ces instituts hospitalo-universitaires bénéficiaient, depuis leur création en 2010, d’un statut de fondation de coopération scientifique, qui leur accordait une large autonomie et liberté de recherche. Or Yves Lévy plaidait pour l’abandon de ce statut, selon le journaliste Hervé Vaudoit [il s'agissait de centraliser et encadrer, donc de couper les ailes aux IHU]. Quand Mme Buzyn a annoncé vouloir changer ce statut en septembre 2017, l’annonce a provoqué la colère [mot excessif à la mode: "indignation" et "révolte" face à cette tentative totalitaire de récupération par les mandarins parisiens] de M. Raoult, qui s’en est ému dans la presse. Matignon a été contraint d’intervenir.

Autre motif de courroux [justifié par cette deuxième attaque ciblée concertée] en 2018, l’Inserm et le CNRS ont retiré leur label aux unités de recherche de l’IHU de Marseille [Le Monde ne précise pas le(s) prétexte(s) invoqués: l'intérêt des patients est-il que Raoult soit empêché?]. Une conséquence de cette bataille engagée entre les deux hommes, selon le camp Raoult [et le lecteur objectif, en dépit de la sale besogne de la décodeuse]. L’Inserm explique au Monde [entre-soi médiatico-politique] que cette décision n’émanait pas d’Yves Lévy seul [l'époux de Buzyn n'assume pas !]:

"Les projets d’unités de recherche sont évalués par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, puis par les instances d’évaluation de l’Inserm : commissions scientifiques spécialisées et conseil scientifique [peut-on parler de mafia de mandarins?]. Ces dernières émettent un avis sur lequel la direction de l’Inserm se base pour accepter ou non la création ou le renouvellement de l’unité avec un label Inserm. La décision a été prise à la suite du processus décrit" [Macron ne fait pas autrement: il attribue aux autres la responsabilité de ses coups bas].

En outre, la même année, un autre organisme de recherche [mais déjà impliqué précédemment], le CNRS, a également retiré son label aux unités de l’IHU dirigé par M. Raoult [pourquoi l'IHU de Marseille est-il le seul à faire tant d'ombre à Paris ?]. Or, le CNRS n’a jamais été dirigé par M. Lévy [si ce n'est lui, c'est donc son frère, dit le loup à l'agneau...].
Indice politique: les instituts hospitalo-universitaires (IHU) sont des établissements de formation et de recherche médicale créés grâce à la politique d'"investissements d'avenir", initiée par le président de la République, Nicolas Sarkozy, en 2009. Or, les époux Buzyn-Lévy sont socialistes. Yves Lévy a été conseiller spécial pour la santé au cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, ex-députée (2007-2017)  de l'Isère, comme l'actuel ministre de la Santé, Olivier Véran. 
Yves Lévy a-t-il participé à l’inauguration du laboratoire P4 à Wuhan "d’où le virus est sorti" ?

A NUANCER [!]
Un laboratoire P4 est un établissement de haut confinement consacré à l’étude des micro-organismes "pathogènes de classe 4", c’est-à-dire très dangereux. En Chine, ce centre de recherche, sis [ah ah ah !] à Wuhan, a été conçu en coopération avec la France, au lendemain de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère de 2003 [en clair, on parle ici du SARS impliquant un virus de la famille des coronavirus, connus surtout pour provoquer de simples rhumes, capables de sauter les barrières de l'espèce, passant du bétail à l'homme et acquérant de nouvelles caractéristiques en mutant, et apparu lui aussi en Chine dans la région de Guangdong, celle de Canton et de Shenzhen, centre commerçant frontalier de Hong Kong].

Un accord entre les deux pays a été signé en 2004, afin de développer la prévention et la lutte contre les maladies infectieuses émergentes. Le projet a été mené en collaboration avec le laboratoire P4 Inserm Jean-Mérieux à Lyon. L’inauguration s’est déroulée le 23 février 2017 en présence du premier ministre d’alors, Bernard Cazeneuve, et d’Yves Lévy, qui faisait partie de la délégation française.

Jusque-là, les publications Facebook [seule indication de sources] disent vrai. Mais elles tombent dans le complotisme [c'était annoncé !] lorsqu’il est écrit que le nouveau coronavirus serait né dans ce centre de recherche chinois, situé à Wuhan, la ville où est apparu le SARS-CoV-2. Les chercheurs du laboratoire P4 de Wuhan ont démenti cette fausse information [d'ordinaire, les Français sont très suspicieux en matière d'information d'origine chinoise] : "Ces rumeurs ont gravement nui à nos chercheurs, en première ligne, et sérieusement perturbé notre mission de recherche pour combattre l’épidémie."

L’Inserm précise d’ailleurs que "es coronavirus sont des agents pathogènes de classe 3 et pas de classe 4 : il n’y a donc pas de nécessité de les étudier dans un laboratoire P4" [sauf en cas de mutation et c'est l'une des caractéristiques de ce coronavirus que l'INSERM ne maîtrise pas non plus...]. Les travaux se poursuivent toujours pour déterminer avec certitude [ambitieuse mission non réalisée depuis 2003] l’origine de ce nouveau virus. Mais comme l’indique l’Institut Pasteur, il est très probablement d’origine animale [la probabilité n'étant pas une certitude].
[Une autre petite nuance échappe à notre décodeuse: Yves Lévy s'est fait peu à peu évincer du laboratoire P4 et, avec sa déchéance de paternité le PDG de l'INSERM a perdu la garde et jusqu'à l'accès à l'information de ce qui s'y passe].
Agnes Buzyn a-t-elle classé la chloroquine dans les substances vénéneuses le 13 janvier, "alors que l’épidémie se répandait en Chine" ?

L’ancienne ministre de la santé est accusée [victime?] d’avoir barré volontairement [personne ne l'"accuse" d'agir "à l'insu de son plein gré" !] l’accès à l’hydroxychloroquine [inscrite sur la liste des médicaments essentiels de l'OMS], "alors que cela fait cinquante ans qu’elle est en vente libre". Les auteurs [anonymés] de ce message s’interrogent : "Comment ne pas voir aussi le conflit d’intérêts avec la décision d’Agnès Buzyn qui, au mois de janvier, a classé la chloroquine, expérimentée par Didier Raoult, dans la catégorie des substances vénéneuses ?"

FAUX
[Pris sur avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, ANSES, affiliée à cinq ministères), de l'environnement et du travail en date du 12 novembre 2019, un arrêté [signé de Jérôme Salomon]a bien été pris le 13 janvier [tout de même!] afin de modifier la liste des substances vénéneuses, des substances aux principes actifs dangereux pour la santé [quel est l'élément nouveau justifiant ce déclassement ?]. [Indiquée en rhumatologie dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et du lupus érythémateux disséminé pour ses propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices], l’hydroxychloroquine est depuis en effet [évidence suspecte sur le motif] "classée sur la liste II" [jusqu'alors listes I et II] [Motif avancé : "principe de précaution dans le cadre d'une procédure antérieure à la pandémie mondiale"]. Vendue sous la marque Plaquenil, le médicament est délivré désormais obligatoirement sur ordonnance. [L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ANSM, notamment, est chargée de l'exécution de cet arrêté. L'agence est dirigée par un politique, accessoirement docteur en psychiatrie, Dominique Martin, qui a notamment été directeur des programmes à Médecins sans frontières (MSF) et conseiller social auprès du préfet de Paris, puis conseiller technique, de 2001 à 2002, au cabinet de Bernard Kouchner, ministre de la Santé, avant de prendre la tête de la branche des risques professionnels à la Caisse nationale d'assurance-maladie en 2011].

Mais Agnès Buzyn n’a pas agi en pleine épidémie de Covid-19 [la belle affaire!]. Cette décision n’a pas été prise en début d’année, mais quelques mois avant [ce qui change quoi à ce coup de pied de l'âne ? Le classement de la molécule sur les listes I et II datait de 1990, soit près de trente années d'exposition de la population à un produit "toxique" ! ]. L’Agence nationale de sécurité sanitaire avait donné son feu vert à cette nouvelle classification le 12 novembre, quelques semaines avant l’apparition du nouveau coronavirus 
[Buzyn affirme toutefois avoir informé Macron en 2019 et le Canard enchaîné révèle que Laurent Bili, ambassadeur de France à Pékin, a alerté le Quai d’Orsay et l’Elysée dès le mois de décembre 2019 sur les dangers du virus alors signalé à Wuhan, soit plusieurs semaines avant son arrivée en Europe. Or, le ministre des Affaires étrangères n’a organisé le rapatriement des ressortissants français que fin janvier.].

Agnès Buzyn a-t-elle déclaré que "ce serait une hécatombe, et qu’il n’y avait pas de remède" ?

FAUX
"Il y a quelques semaines, Agnès Buzyn a dit avoir su que ce serait une hécatombe, et qu’il n’y avait pas de remède" [ni d'effectifs et de lits d'hôpitaux], lit-on sur les réseaux sociaux. Cette phrase n’a jamais été prononcée telle quelle [on finasse?] par l’ancienne ministre. Il s’agit d’une interprétation [affirme Le Monde !] de ses "regrets" rapportés dans un article du... Monde publié le 17 mars. Celle qui avait quitté son ministère pour être candidate à la Mairie de Paris, après le retrait [démission pour faits de perturbation sexuelle] de Benjamin Griveaux, avait confié [sic!], deux jours après le premier tour des municipales : "Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous."








Dans un billet publié par Marianne le 18 mars, un avocat a commenté ses déclarations en employant le terme d’hécatombe : "On peut déduire de ses propos le caractère criminel du comportement des décideurs publics dont c’était la responsabilité de prendre toutes les mesures permettant d’affronter la catastrophe et d’éviter une hécatombe." Ce texte a été très relayé sur Facebook [déplore la journaliste spécialisée en désinformation], et repris dans d’autres messages. Contactée par [le zélé] Le Monde, l’équipe d’Agnès Buzyn a indiqué que cette dernière avait "repris son activité de médecin le temps de la crise", et que "la campagne est suspendue ainsi que toute activité de communication liée " [sans rapport avec le fond du sujet, d'autant que tous les candidats à la mairie de Paris sont logés à la même enseigne].

Il n’existe toujours pas de "remède" contre le nouveau coronavirus. Le traitement à base d’hydroxychloroquine, préconisé par [le Professeur] Raoult dans son essai clinique, divise encore. Actuellement, le Haut Conseil de santé publique [dépendant du minitre de la Santé] recommande de ne l’utiliser que dans les cas sévères de Covid-19, à l’hôpital et avec l’avis des médecins [ce qui est la pratique observée depuis le départ à Marseille].

Plus d’une centaine d’études sont en cours ou en passe d’être lancés [lancée(e)] dans le monde pour trouver un traitement contre le Covid-19 [S'agissant de 'Discovery', les essais cliniques sont sur le point de cesser, faute de participants]. Un essai européen de grande envergure coordonné par l’Inserm, Discovery, a démarré le 22 mars. Les résultats préliminaires devraient être connus d’ici environ deux semaines [gag: ils ne le sont pas à ce jour].

Non, "Le Monde" n’a pas qualifié de « fake news » les recherches du professeur Raoult sur la chloroquine [quand on se sent morveux, on se mouche dans le coude...]

Le 16 février, le professeur Didier Raoult diffusait une vidéo sur YouTube et sur le site de l’institut (IHU Méditerranée Infection) qui l’emploie [il en est en vérité le créateur et patron !] dans laquelle il expliquait l’état de ses recherches et l’espoir qu’il mettait dans un traitement à base de chloroquine contre le coronavirus.
Cette vidéo était intitulée "Coronavirus : fin de partie". Nous avons qualifié ce titre de "trompeur" [surprise] et l’avons signalé comme tel à Facebook, avec qui nous avons noué un partenariat de lutte contre les fausses informations [la page de l'Elysée intitulée 'Desinfox Coronavirus' est du même tonneau: elle a dû fermer pour atteinte aux libertés de pensée et d'expression, tout en  discriminant les organes de presse, mais Le Monde pactise en revanche avec les GAFA...] . A aucun moment nous n’avons parlé de "fake news" comme le prétend M. Raoult aujourd’hui [si ce n'est 'fake news', c'est 'infox'. Et quoi qu'il en soit, les Décodeurs démontrent avec cet article que Le Monde est de parti-prix].

L’article que nous avons écrit [absence de lien !] relatait [à quelle date ?] les recherches de M. Raoult (qui estimait alors "que le coronavirus était l’infection la plus facile à traiter"), tout en enjoignant [ordonnant expressément ??] à nos lecteurs d’avoir "une lecture prudente de cette annonce" [crime de lèse-majesté?]. Cette évaluation n’a pas abouti à une quelconque censure de la vidéo de M. Raoult [la moindre des choses de la part d'un journal...], mais à une simple mise en garde [légitime ?] à l’attention des utilisateurs de Facebook [nuance !] avant qu’ils décident de la visionner [volonté dissuasive, première "mise en garde" en effet, avant censure].

Le professeur Raoult s’est ému [un terme inapproprié] du fait que nous ayons signalé sa vidéo [signalement veut dire demande de censure] – et en l’occurrence son titre – par la voix du chargé de communication de l’IHU Méditerranée Infection. Ce dernier a cependant convenu que le titre d’origine pouvait poser problème, et l’a remplacé par un autre, plus mesuré [lequel]. Cette rectification nous a amenés à retirer notre avertissement sur la vidéo [avertissement et non susceptibilité, nuance].

Plus largement [généralisation a posteriori, dernier verre "pour la route"], Didier Raoult a relativisé à plusieurs reprises aux mois de janvier et février 2020 la portée de l’épidémie en cours : "Ce virus n’est pas si méchant", déclarait-il notamment au JDD début février. [En 2003, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rapporté un total de 8.096 cas probables des SARS signalés, dont 774 décès (taux de létalité de 9,6%). 
En février, Buzyn et Macron - informés en avaient-ils anticipé 342.295 morts dans le monde et 5,3 millions de cas recensés? 
Plus de 28.367 décès confirmés Covid-19 en France, tout en restant les bras ballants et en pleurnichant?

2 commentaires:

  1. https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(03)00806-5/fulltext

    Published:November, 2003

    Il suffit de traduire ce texte de 2003 et l'on comprend aisément pourquoi l'hydroxychloroquine a été classée dans les substances vénéneuse en décembre 2019.
    Dés décembre et même avant, certaines personnes dans les hautes sphères étaient bien informées de l'apparition d'un coronavirus.
    Le seul traitement utile est bien celui indiqué dés 2003.
    Donc qui avait le pouvoir et le savoir pour faire interdire cette molécule en vente libre depuis toujours?
    Lisa

    RépondreSupprimer
  2. Votre lien affiche "This page does not exist"...

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):