POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 6 mai 2020

Covid-19: les patients zéro proviendraient des Jeux Mondiaux Militaires d'Eté

Une athlète française partage ses soupçons 

Les 'JO' militaires ont eu lieu en octobre dernier à Wuhan

La délégation française aux 7e Jeux mondiaux militaires d'été à ...

La délégation française était présente à l'
épicentre chinois de l’épidémie de coronavirus 
du 18 au 27 octobre 2019 à... Wuhan, en Chine. Or,  les milieux spécialisés dans la gestion de la crise sanitaire ne négligent pas cette hypothèse de l’origine de la diffusion mondiale de la Covid-19 à ces Jeux militaires mondiaux d’été (JMME), organisés par le Conseil international du sport militaire (CISM). Près de 10.000 personnes étaient réunies dans la capitale du Hubei quelques semaines avant que l'épidémie ne se déclare officiellement.

Certains sportifs ont été malades le mois suivant de ce qui pourrait bien avoir été déjà la Covid-19..Aucune preuve ne permet pour l’instant de valider cette hypothèse, mais la piste épidémiologique devra être explorée, du fait de témoignages rendus publics par les intéressés.

Les autorités chinoises ont évoqué cette hypothèse dès le 12 mars

Mais la France, dont sa presse aux ordres, avait écarté cette possibilité, la jugeant malveillante. La Chine suggérait ainsi que le virus avait pu être introduit en Chine par l’armée américaine, c’est-à-dire les athlètes militaires américains.

L'armée française balaie d'un revers de main toute contamination dès octobre lors des jeux militaires mondiaux à Wuhan. Pourtant, plusieurs participants à ces jeux militaires mondiaux d'été ont révélé être revenus malades de l'événement. Le patient zéro se trouve-t-il parmi eux ?
 
Elodie Clouvel et Valentin Belaud étaient présents à Wuhan fin octobre 2019 pour les Jeux militaires mondiaux.
Une sportive de haut niveau, la championne de pentathlon Elodie Clouvel, a en effet expliqué avoir été malade après les jeux, comme d'autres athlètes. Après consultation médicale, elle a conclu avoir été atteinte de la covid-19, a révélé cette sous-lieutenante - assermentée - dans la Gendarmerie nationale, fin mars à la télévision Loire7 (TL7) qui diffuse dans le département de la Loire, notamment à Saint-Etienne. 
"Il y a beaucoup d'athlètes des Jeux mondiaux militaires qui ont été très malades", avait-elle témoigné. "On a eu un contact avec le médecin militaire récemment qui nous a dit : je pense que vous l'avez eu parce qu'il y a beaucoup de gens de cette délégation qui ont été malades", avait-elle ajouté. Mais les propos rapportés ne sont pas exactement les mêmes selon l'organe de presse. Comparé Le Figaro ci-dessus et 20minutes, ci-dessous
"Je pense qu’avec Valentin on a déjà eu le coronavirus, enfin le Covid-19, parce qu’on était à Wuhan pour les Jeux mondiaux militaires fin octobre. Et en fait, il s’avère qu’après les Jeux mondiaux militaires on est tous tombés malades avec les mêmes symptômes. Valentin a loupé trois jours d’entraînement. Moi, j’ai été malade aussi. J’avais une grosse conjonctivite (…) c’était trop bizarre… j’avais eu des trucs que j’ai pas eus avant, a-t-elle déclaré. On ne s’est pas plus inquiété que ça parce qu’on n’en parlait pas encore mais c’est vrai qu’on rentrait de Wuhan et c’est à ce moment-là que le virus s’est développé et on a commencé à en parler."
L'hypothèse d'une contamination en octobre est "abracadabrantesque", soutient l'un des participants qui se confie anonymement. Cet officier  - qui porte clairement la voie officielle du ministère -  met en garde aussi contre la "bobologie" inhérente à une pratique sportive qui ne peut pas présager d'une infection par le coronavirus. Une autre sportive, Aloïse Atornaz ajoute ses doutes: "Je ne pense pas qu'il y ait eu de grands risques d'avoir été contaminés", a-t-elle estimé en écho. "On a vécu sous cloche", a-t-elle raisonné, comme si l'incubation de la covid-19 n'avait pas démarré autour du 18 octobre jusqu'en début novembre

Sur les réseaux sociaux chinois où se joue la guerre médiatique, l'hypothèse a aussi été émise que le virus ait été "importé" en Chine à l'occasion des JMME. 
La cycliste américaine Maatje Benassi a été soupçonnée. Pour en avoir le coeur net, elle a été testée. La réponse a été négative pour ce qui la concerne, en admettant que le test soit fiable à la date où il a été pratiqué.

Le ministère des Armées n'a pas pu refuser de communiquer.
Dans sa réaction tardive  - et mûrement réfléchie -  il égare lee raisonnement, insistant sur le fait qu'au moment des épreuves, "l'épidémie liée au à la Covid-19 n'était pas connue". Connu ou non, le virus a pu surgir aux JMME...
La délégation française qui a participé à l'événement était composée de 406 personnes dont 281 athlètes, une centaine de sportifs de haut niveau et 18 militaires blessés. Cette délégation "a bénéficié d'un suivi médical avant et pendant les jeux avec une équipe médicale dédiée composée de près d'une vingtaine de personnels. Si ce virus est alors inconnu, il n'a pu être repéré...
Il n'y a pas eu, dans la délégation française des JMME, de cas déclarés auprès du service de santé des armées de grippes ou d'hospitalisation pendant et au retour des JMME pouvant s'apparenter, a posteriori, à des cas de Covid-19", a-t-on complété au ministère. Le coronavirus a pu gagner en puissance et en virulence avec le temps, se renforçant au contact d'autres porteurs.
Si en octobre personne n'avait effectivement connaissance du coronavirus, ces commentaires de la ministre Florence Parly n'apportent aucune réponse fiable et crédible. 

Pas de tests rétrospectifs, oppose la "Grande Muette"

La délégation française aux derniers Jeux olympiques militaires.

La ministre Parly fait de l' "infox coronavirus"...
 
Le suivi médical qu'elle évoque pour preuve n'avait rien à voir avec la prise en compte de risques infectieux : il s'agissait plutôt de kinésithérapeutes et autres médecins du sport. Les sportifs qui auraient déclaré des symptômes ont pu consulter plus tard des médecins hors SSA (service de santé des armées). 
De plus, la réalisation de tests sérologiques rétrospectifs n'est a priori ni envisagée, ni envisageable. Aussi longtemps après les faits, les résultats ne seraient pas pertinents, dit-on au service de santé des armées. 

En Belgique, on oppose pareillement une fin de non-recevoir : "rien de concret ne permet de confirmer l'hypothèse" d'une contamination en octobre, assène-t-on. 
Pourtant, certains participants aux jeux - soit une délégation de 80 personnes - ont connu "fin novembre, début décembre des maux de gorge, de la toux ou encore des extinctions de voix, mais cela n'a pas nécessité des mesures particulières et n'a jamais été mis en lien avec la participation aux jeux militaires", ajoute-t-on au ministère de la défense belge qui est toutefois amené à s'interrogé depuis...

Cent dix pays étaient représentés lors de ces jeux militaires mondiaux. 
Tous ne participaient pas aux mêmes épreuves (31) et l'une d'entre elles a pu être l'occasion singulière d'une contamination d'un porteur-euse sain(e)...

http://www.leparisien.fr/resizer/3dmf6rTaKT65sttTeL-Pe3UxmjM=/932x582/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/3OWXQQZZGY4MTBCRFMGFXUN5OE.jpg

La moisson avait été bonne pour la France, la troisième nation la plus représentée après la Chine et le Brésil : 26 médailles d'or, 27 médailles d'argent et 29 médailles de bronze. Les sportifs français avaient aussi reçu le trophée du fair-play. La Chine avait récolté 239 médailles. La fête avait été réussie, dit-on. Les lendemains le sont nettement moins.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):