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jeudi 14 mai 2020

Vaccin contre le coronavirus: Sanofi donnera la priorité aux USA

Pour alimenter la polémique,  les pleutres de la presse française se retranche derrière l'AFP

Le Point, Libération ou L'Obs plagient l'AFP avec son accord, de peur d'irriter le laboratoire français, pourvoyeur de rentrées publicitaires 

L'article du Point est le copié-collé de la dépêche de l'AFP

Le 13 mai 2020, Sanofi a annoncé qu'il réservera probablement aux Etats-Unis la primeur d'un éventuel vaccin contre le nouveau coronavirus, car les autorités américaines ont investi dans son développement

"En évoquant la perspective de réserver aux Etats-Unis la primeur d'un éventuel vaccin contre le Covid-19 parce qu'ils collaborent à son développement, Sanofi a provoqué une levée de boucliers dans le monde, de nombreux dirigeants et organisations appelant à un accès "équitable et universel". Les italiques soulignent les immenses précautions prises par l'AFP et, à sa suite, par les lâches organes de presse institutionnelles qui reprennent mot pour mot le titre et la dépêche de l'agence de presse préférée de l'Elysée sur sa page "Desinfox Coronavirus".

Le laboratoire français, l'un des plus grands spécialistes des vaccins du monde, collabore depuis la mi-février avec l'Autorité pour la recherche et le développement avancée dans le domaine biomédical (Barda), qui dépend du ministère américain de la Santé et qui a apporté 30 millions de dollars.

Conséquence de cette prise de risque financière, les Etats-Unis auront "le droit aux plus grosses pré-commandes" et pourront ainsi bénéficier d'une avance de plusieurs jours ou semaines sur le reste du monde, a affirmé mercredi le directeur général de Sanofi Paul Hudson, dans un entretien à [avec] l'agence Bloomberg.

Texte exact de l'agence de presse, 
publié "par L'Obs avec AFP le 14 mai 2020 à 11h25"



Un tel vaccin "doit être un bien d'utilité publique et son accès doit être équitable et universel", a réagi jeudi la Commission européenne, qui a organisé début mai un téléthon mondial pour financer la recherche d'un vaccin ayant permis de rassembler 7,4 milliards d'euros de contributions. Le gouvernement américain n'a pour sa part pas participé à cette levée de fonds, préférant faire cavalier seul.

Réactions tout aussi indignées en France où la président Emmanuel Macron [coucou du paysage politique français] juge "nécessaire que ce vaccin soit un bien public mondial, extrait des lois du marché", selon l'Elysée.

"L'égal accès de tous au vaccin n'est pas négociable", a abondé le Premier ministre français Edouard Philippe après s'être entretenu avec le président du conseil d'administration du groupe pharmaceutique Serge Weinberg, qui a "donné toutes les assurances nécessaires quant à la distribution en France d'un éventuel vaccin Sanofi". [Toute la question reste de savoir quand et après qui ! ]

Un vaccin ou un traitement contre le [LA] Covid-19 devrait même être fourni "gratuitement à tous", insistent plus de 140 personnalités [lien], dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le premier ministre pakistanais Imran Khan dans une lettre ouverte. [la Seine-Saint-Denis réclame-t-elle le remboursement ?]

Motivée moins par l'humanitaire que par la politique et experte en communication sur la misère de l'Afrique afin d'attirer des fonds, l'ONG radicale Oxfam, a pour sa part dénoncé des déclarations "tout simplement scandaleuses". 

Des "pourparlers" avec l'Europe

Une reprise de la dépêche de l'AFP, ré-écrite:
"La réaction au sommet de l’Etat ne s’est pas fait attendre".
Le ton est donné !
Face à la levée de boucliers, le géant pharmaceutique [transnational, comme les ONG...] assure qu'il n'y a aucune inquiétude à avoir quant au fait que certains pays seraient privés d'un tel traitement.
De fait, le monde "ne sera pas démuni" si un laboratoire comme Sanofi trouve un vaccin, a estimé le virologue Bruno Lina [Université Claude Bernard de Lyon 1], membre du conseil scientifique français [de Macron], tout en regrettant de devoir systématiquement accéder à une "préférence nationale" aux Etats-Unis.

Aux Etats-Unis, la Barda "se mobilise rapidement" et "travaille tôt avec les industriels" pour "s'assurer que les capacités de production soient en place et les risques partagés", a plaidé jeudi Paul Hudson lors d'une conférence organisée par le Financial Times.

"C'est un modèle rodé, mais [qui] n'existe pas en Europe" [fait-il observer aux plaignants inorganisés et empêtrés dans leurs propres règles et règlements] où "la prochaine étape sera [d'élaborer] l'instrument [ ! ] pour garantir que nous soyons capables d'assurer la production [ ! ] en Europe et dans le reste du monde", a-t-il ajouté. [Les Français ont de grandes réserves de colère et de droits de l'homme, mais sont en pénurie de moyens d'application de leurs concepts d'égalité et de solidarité qu'ils prônent]

"L'objectif, c'est que le vaccin soit disponible à la fois aux USA en France et en Europe de la même manière", a promis le patron du groupe pour la France Olivier Bogillot, dans un entretien à la chaîne BFMTV. [Mais, comme Macron, il nous parle d'objectif...]

"Les Américains sont efficaces en cette période. Il faut que l'UE soit aussi efficace en nous aidant [assistanat à tous les étages !] à mettre à disposition très vite ce vaccin", a insisté M. Bogillot [patron de Sanofi France depuis le 1er mars 2020], rapportant être en "pourparlers" avec les autorités européennes ainsi que des pays comme la France et l'Allemagne.
[Docteur en économie (Université Lyon I), titulaire d’un master en économie de la santé et santé publique et diplômé en biologie moléculaire et physiologie, Olivier Bogillot a travaillé chez Merck KGaA, Amgen ou encore Bristol-Myers Squibb. Il a rejoint Sanofi en 2015, en qualité de directeur exécutif « Global Policy » et était, depuis 2017, le directeur de cabinet du directeur général de Sanofi et coordonnait les activités du Comité Exécutif.Par ailleurs, Olivier Bogillot siège au conseil d’administration du Leem (Les Entreprises du Médicament), depuis octobre 2019. Il préside également la Fédération Française des Industries de Santé (Fefis) depuis décembre 2019 où il a remplacé Jean-Luc Bélingard [PDG de bioMérieux depuis 2011]. En qualité de président de la Fefis, Olivier Bogillot assure la présidence du Comité stratégique de filière (CSF) des industries et technologies de santé et représente également la Fefis au Medef. Créée en 1975, la Fefis regroupe plus de 3.100 entreprises adhérentes totalisant 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 455.000 emplois directs et associés].
Il faut donc que les Etats européens la Commission "assurent rapidement le financement de la recherche", a affirmé le président du Conseil européen, Charles Michel, tout en rappelant que "les virus n'ont pas de nationalité".

Sanofi table sur un vaccin prêt d'ici à 18 à 24 mois
 
En temps normal, "développer un vaccin, ça prend dix ans", "on essaie d'accélérer toutes les phases", a argué le responsable de Sanofi [tandis que les mandarins du Conseil scientifique de Macron et autres "sociétés savantes" établissent des protocoles].

L'autorité européenne du secteur, l'Agence européenne des médicaments a, elle, évoqué jeudi un possible vaccin d'ici un an, mais prévenu qu'il s'agissait du scénario le plus optimiste. [Redonner espoir aux "gens qui ne sont rien" ?]

Selon la London School of Hygiene and Tropical Medicine, 157 candidats vaccins sont à l'étude, dont 11 sont entrés en phase d'essais cliniques.
jdy-mhc-neo-cha-mra/cbn

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