POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 5 mai 2020

Ndiaye annonce un site gouvernemental de sélection de l'information "fiable"

Macron, Ndiaye et Castaner débitent, mais Borne bafouille

La super-ministre écolo des transports cale sur une question

La mise en place d'un espace recensant les articles de presse jugés "fiables" a été annoncée le 30 avril dernier, 
Pour informer de l'activation de ce service de contestation des media insolents,  puisque ça semble exister, la porte-parole bourrin du gouvernement, Sibeth Ndiaye, si "gonflée" soit-elle, a toutefois préféré Twitter à un face à face avec la presse. Car Macron a des accès de colère et l'Edouard, des poussées de psoriasis, à  la moindre égratignure de leurs moindres faits et gestes. Ils ont donc décidé de lutter contre les "infox" ("fake news", pour les nombreux journalistes  amateurs de la langue de Trump et amateurs de "challenge", "pitch" et "biopic", "punch-line", "borderline", "process", "kiss'n go" et autre "coach", "burn-out", "turn-over" ou "lockdown", que les pseudo-initiés lâchent en s'excusant, sans compter les "scène de crime", "souhaiter le meilleur" ou "légende urbaine" (rumeur). qu'ils seraient bien incapables, par ailleurs, de placer dans une phrase intelligible complète et encore moins dans une conversation,  a fortiori un débat). 

La ministre des Transports Elisabeth Borne a été "interrogée" sur cette mesure  - les journalistes passent ainsi les acteurs politiques en jugement -  dans la matinale de LCI ce lundi 4 mai, et si elle ne se sentait pas vraiment coupable, du moins parut-elle mal à l'aise... 
 
 © Archives Charmet bridgemanart.Com
Se tordant les mains, bégayant et virant au rouge, Elisabeth Borne chercha les moyens d'esquiver par des réponses floues les questions pointues, rédigées et classées crescendo, d'Elizabeth Martichoux, sur cette mesure de défiance qui agite la presse, ce site recensant les articles de presse qui dérangent, sorte d' "index", retour 400 ans en arrière, au XVIe siècle et à la censure instaurée par l'Eglise face à la Réforme, quand elle fixa une liste de livres interdits aux catholiques.

"Est-ce que c'est le rôle d'un gouvernement de trier le grain de l'ivraie ou pas ? Est-ce que c'est légitime ?", interrogea Dame Martichoux. "Ce que je constate, c'est qu'il y a beaucoup d'informations, il y a beaucoup, euh... de gens qui se prennent pour des spécialistes de virologie ou d'épidémie. Je pense que c'est important que chacun puisse faire le tri dans ces informations (...)", soutint en préambule la ministre transportée sur un sujet glissant.

Les journalistes n'ont pas "attendu les consignes du gouvernement" pour faire leur travail, asséna péremptoirement la journaliste de LCI, ce que, pourtant, chacun demande justement à voir. 
Et, visiblement missionner pour défendre sa chapelle, la mère abbesse de rebondir : "Vous dites que [accusation] les Français sont suffisamment responsables pour affronter le déconfinement le 11 mai. Est-ce qu'ils ne sont pas assez responsables pour juger eux-mêmes de ce qui est fiable ou pas ?", demanda celle qui, comme ses confrères et soeurs, ne cesse de vouloir nous expliquer et nous dire ce qu'il faut comprendre... 
Un brin "cornered" comme on dit dans les bars branchés du 11e de Paris, Borne a vu alors arriver ses limites et tenté de réagir courtoisement à cette attaque frontale : "Je pense que c'est très bien que les media continuent de faire leur travail en traquant les fausses informations comme ils le font aujourd'hui". Réponse moralisatrice, mais à côté du sujet !

"Bon, vous êtes un peu embarrassée par cette initiative non?", affirma alors Martichoux, faussement interrogative. Et la ministre malmenée - comme une invitée dont la maîtresse de maison éclabousse la robe de sauce - de rétorquer : "Non (...) Les media font leur travail en traquant ces fausses informations, le site du gouvernement peut faire la même chose et les Français choisiront les sites qu'ils veulent regarder pour avoir les bonnes informations", a-t-elle assuré, pas vraiment convaincue. Les sites, soit, mais les réseaux sociaux ne sont pas seuls sur l'internet et la presse institutionnelle se répand sur ce "fumier", n'hésitant d'ailleurs pas à y ajouter ses détritus etcollectant au passage des parts de marché...

"Désinfox Coronavirus": est-ce un espace "fiable" parce que gouvernemental ?

Ce samedi 2 mai, l'illustre Ndiaye Sibeth a annoncé la création par le gouvernement d'une page Internet répertoriant des articles de presse jugés "fiables". Baptisée Desinfox Coronavirus, cette initiative totalitaire vise à  aider les "illettrés" à faire le tri entre les vraies et les fausses informations qui circulent au sujet de la pandémie, c'est-à-dire empêcher les Français de réfléchir par eux-mêmes et distribuer des graines de tournesol aux oiseaux ou formater les Français, quand les analyses et décryptages des chroniqueurs n'y réussissent plus. "Le gouvernement travaille à garantir à l'ensemble de nos concitoyens l'accès aux informations les plus fiables possibles, en temps réel", a expliqué Sibeth Ndiaye lors d'une récente conférence de presse aux relents nauséabonds, selon nombre de citoyens vigilants.

Le gouvernement s'essaie au "fact-checking" officiel : 
du "dazibao" à la Pravda ?... 

Est-ce que vous estimez que c'est une bonne initiative ? Bio ?
Réponse d'Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique


"Nous assistons à une prolifération, que je qualifierais d’inouïe, de fausses informations, (...) et qui peuvent entraîner des conséquences sanitaires lourdes", a regretté celle qui se vante de pouvoir mentir sans état d'âme pour protéger le président.
Elle prend l’exemple de fausses informations sur "de supposés traitements qui permettraient de vaincre le coronavirus". Et d'ajouter : "Le site du gouvernement ne fait qu’effectuer une forme de (...) recension de l’ensemble, sans choix réalisé entre les médias, de l’ensemble des fact-checking réalisés", a expliqué la porte-parole du gouvernement, précisant que cette page a "vocation à être supprimée une fois la crise sanitaire terminée".

A ceux et celles qui font encore confiance en Macron, LREM et ses sympathisants abusés, ainsi qu'aux suiveurs des mandarins du "conseil scientifique" et alliés:
VOIR et ENTENDRE un chapelet d'infox coronavirus à retrouver (prochainement ?) sur le site gouvernemental:


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):