La France ambitionnait d'être parmi les 5 premières nations: elle est au 7e rang
La France quitte Rio avec 42 médailles, mais avec peu de titres olympiques
L'AFP assure qu'avec 42 médailles à Rio, les Français ont fait mieux qu'à Pékin, mais aussi qu'à Londres en 2012: 10 médailles d'or, 18 médailles d'argent et 14 médailles de bronze pour un total de 28 sports, dont le rugby à sept et le golf, ajoutés par le CIO en 2009.
La France a remporté le plus grand nombre de médailles de son histoire aux Jeux olympiques d'été de 1900 à Paris avec 101 médailles dont 26 médailles d'or (record historique de médailles d'or). Elle a obtenu lors de cette olympiade la première place des nations: rappelons qu'elle était pays organisateur.
La France quitte Rio avec 42 médailles, mais avec peu de titres olympiques
Pour BFM TV, aucune exagération n'est de trop pour glorifier le quinquennat:
JO "historiques", "record de médailles" et... drapeau tricolore
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La France a remporté le plus grand nombre de médailles de son histoire aux Jeux olympiques d'été de 1900 à Paris avec 101 médailles dont 26 médailles d'or (record historique de médailles d'or). Elle a obtenu lors de cette olympiade la première place des nations: rappelons qu'elle était pays organisateur.
Hormis cette moisson de records remontant aux JO d'avant-guerre, la délégation française a remporté 15 titres olympiques aux Jeux olympiques d'Atlanta de 1996 contre seulement 10 à ceux de Rio en 2016 (moins que les 11 médailles d'or à Londres en 2012) qui ont permis de remporter 42 médailles, "battant" d'une seule médaille les 41 des JO de Pékin en 2008 et d'Anvers en 1920.
Il conviendrait aussi que l'AFP et les journalistes débusqueurs de "vrai ou faux" (tel Antoine Krempf sur France Info) d'observer que la France supporte mal la comparaison avec les pays européens.
Ainsi la Grande-Bretagne rafle près de trois fois plus de médailles d'or que la France, sur un total de 67 (mais 42 à la France) et si nos voisins d'Outre-Rhin obtiennent quant à eux le même nombre total de médailles, l'Allemagne en arrache 17 en or, contre 10 à la France qui brille davantage dans l'argent, plutôt au deuxième rang qu'au premier.
Or, Thierry Braillard affiche sa "ravitude" !...
A l'heure du bilan, nul ne souligne l'absence de la Russie.
Depuis plusieurs mois, la Russie est au centre de plusieurs scandales de dopage. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a écarté 68 athlètes russes qui contestaient la décision de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de les priver de Jeux. La sauteuse en longueur Darya Klishina, qui s’entraîne aux Etats-Unis depuis plusieurs années et répondait aux critères posés par l’IAAF, sera la seule représentante de l’athlétisme national sur la piste au Brésil. Cette décision n’a pas été remise en cause par le CIO, qui se devait d’afficher une certaine sévérité, au moins dans le ton, eu égard au contexte politique actuel. Les candidats russes devaient pouvoir justifier de contrôles antidopage effectués par des organismes opérant en dehors de Russie et ne devaient pas avoir déjà été contrôlés positifs au cours de leur carrière.
La France n'en profitera pas... Mieux, les handballeuses, battues en finale par la Russie, récoltent l'argent.
Ni le ministre, ni donc l'AFP ne s'attarde non plus sur les grandes déceptions des Bleus. A la perche, Renaud Lavillenie obtient l'argent quand l'or était considéré comme acquis et, en nage libre, Florent Manaudou à qui l'or était promis n'a pris que l'argent. L'épéiste Gauthier Grumier s'est rabattu sur la médaille de bronze. La génération dorée du handball masculin s'est contentée de la deuxième marche du podium.
Les "Experts", handballeurs français doubles champions olympiques en titre, n'ont pas réussi à signer un triplé historique. Estimons-nous toutefois heureux que l'équipe de France - Karabatic et Onesta, l'entraîneur, en tête - n'ait pas détruit un plateau de télévision comme celui de l'Equipe TV, comme en août 2012, pour se calmer les nerfs...
On a pu apprécier les médailles d’argent de Mélina Robert-Michon au disque, ainsi que celle en bronze de Dimitri Bascou sur le 110m haies.
La liste est plus longue encore, monsieur le ministre ravi
Les footballeuses françaises nourrissaient de grands espoirs après leur quatrième place à Londres il y a quatre ans. Mais à Rio, elles s'inclinent en quarts de finales. Pas contre leur bête noire, l'Allemagne. Pas contre les hégémoniques américaines. Mais contre le Canada, un adversaire qui semblait à leur portée, qui a fini en bronze.
Zéro pointé pour les relayeurs du 4x100m français, chez les dames comme chez les messieurs. Sur une épreuve où les Français peuvent traditionnellement accrocher un podium, les Bleus et les Bleues n'ont cette fois pas réussi à se qualifier pour la finale.
Il conviendrait aussi que l'AFP et les journalistes débusqueurs de "vrai ou faux" (tel Antoine Krempf sur France Info) d'observer que la France supporte mal la comparaison avec les pays européens.
Ainsi la Grande-Bretagne rafle près de trois fois plus de médailles d'or que la France, sur un total de 67 (mais 42 à la France) et si nos voisins d'Outre-Rhin obtiennent quant à eux le même nombre total de médailles, l'Allemagne en arrache 17 en or, contre 10 à la France qui brille davantage dans l'argent, plutôt au deuxième rang qu'au premier.
Or, Thierry Braillard affiche sa "ravitude" !...
A l'heure du bilan, nul ne souligne l'absence de la Russie.
Depuis plusieurs mois, la Russie est au centre de plusieurs scandales de dopage. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a écarté 68 athlètes russes qui contestaient la décision de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de les priver de Jeux. La sauteuse en longueur Darya Klishina, qui s’entraîne aux Etats-Unis depuis plusieurs années et répondait aux critères posés par l’IAAF, sera la seule représentante de l’athlétisme national sur la piste au Brésil. Cette décision n’a pas été remise en cause par le CIO, qui se devait d’afficher une certaine sévérité, au moins dans le ton, eu égard au contexte politique actuel. Les candidats russes devaient pouvoir justifier de contrôles antidopage effectués par des organismes opérant en dehors de Russie et ne devaient pas avoir déjà été contrôlés positifs au cours de leur carrière.
La France n'en profitera pas... Mieux, les handballeuses, battues en finale par la Russie, récoltent l'argent.
Emouvante détresse d'un grand champion hué par le pays-hôte, au mépris de l'esprit olympique |
On a pu apprécier les médailles d’argent de Mélina Robert-Michon au disque, ainsi que celle en bronze de Dimitri Bascou sur le 110m haies.
La liste est plus longue encore, monsieur le ministre ravi
Les footballeuses françaises nourrissaient de grands espoirs après leur quatrième place à Londres il y a quatre ans. Mais à Rio, elles s'inclinent en quarts de finales. Pas contre leur bête noire, l'Allemagne. Pas contre les hégémoniques américaines. Mais contre le Canada, un adversaire qui semblait à leur portée, qui a fini en bronze.
Zéro pointé pour les relayeurs du 4x100m français, chez les dames comme chez les messieurs. Sur une épreuve où les Français peuvent traditionnellement accrocher un podium, les Bleus et les Bleues n'ont cette fois pas réussi à se qualifier pour la finale.
L'aventure s'est arrêtée en quarts de finale pour les Bleus de basket, défaits par l'Espagne. S'incliner contre un adversaire de ce calibre n'a certes rien d'infamant, mais l'ampleur de la déroute (92-67) laisse un ressenti de débâcle aux coéquipiers de Tony Parker, lequel méritait mieux pour son dernier match international.
Le cyclisme sur piste avait débuté avec une médaille de bronze en vitesse par équipe, un peu décevante, mais de tout de même encourageante. Puis plus rien. Gregory Baugé, François Pervis, Virginie Cuef et les autres n'ont pas réussi à monter au sommet de la piste.
On attendait aussi beaucoup des volleyeurs français, après leur victoire en ligue mondiale en 2015 et leur titre de champions d'Europe. Earvin Ngapeth, Antonin Rouzier et leurs coéquipiers n'ont pas démérité, offrant même au public des coups d'anthologie, mais ils se sont heurtés aux murs italiens, américains et brésiliens. Ils ont été éliminés dès les phases de poule.
En tennis, Tsonga blessé, la paire Mahut-Herbert éliminée dès le premier tour, Christina Mladenovic qui s'en prend à la fédération pour une histoire de tenue, Benoît Paire viré l'équipe de France pour mauvais comportement... Le bilan du tennis français n'est pas très flatteur. Gaël Monfils se hisse en quarts de finale et s'incline face au Japonais Kei Nishikori.
L'escrime a balayé l'affront de Londres 2012, mais en individuel, même si les escrimeurs(ses) français(e) ne sont pas passées loin, à l'image de Lauren Remby, 4e à l'épée. Et, on l'a vu, Gauthier Grummier empoche le bronze à l'épée, alors que le numéro 1 mondial était en droit de rêver à l'or olympique.
La dernière fois que l’équitation française avait ramené deux médailles d’or des Jeux, c’était en 1948. A Rio, l’équipe de France de concours complet (Astier Nicolas, Karim Laghouag, Mathieu Lemoine, Thibaut Vallette) a été sacrée championne olympique, douze ans après son dernier titre. Et Astier Nicolas a ensuite gagné la médaille d’argent en individuel. Puis ce fut au tour de l’équipe de France de saut d’obstacles (Pénélope Leprévost, Roger-Yves Bost, Kevin Staut, Philippe Rozier) de remporter la médaille d’or. Quarante ans après son père, qui avait gagné à Montréal en 1976 dans la même épreuve, Philippe Rozier est lui aussi devenu champion olympique.
Les médailles sont arrivées là où on ne les attendait guère.
Des obscur(e)s se sont hissés au niveau des grands
"C'est un nouveau moi qui arrive. Une résurrection", a commenté le "TGV de Culoz". On aurait aimé qu'il en fût de même pour les autresOn attendait aussi beaucoup des volleyeurs français, après leur victoire en ligue mondiale en 2015 et leur titre de champions d'Europe. Earvin Ngapeth, Antonin Rouzier et leurs coéquipiers n'ont pas démérité, offrant même au public des coups d'anthologie, mais ils se sont heurtés aux murs italiens, américains et brésiliens. Ils ont été éliminés dès les phases de poule.
En tennis, Tsonga blessé, la paire Mahut-Herbert éliminée dès le premier tour, Christina Mladenovic qui s'en prend à la fédération pour une histoire de tenue, Benoît Paire viré l'équipe de France pour mauvais comportement... Le bilan du tennis français n'est pas très flatteur. Gaël Monfils se hisse en quarts de finale et s'incline face au Japonais Kei Nishikori.
L'escrime a balayé l'affront de Londres 2012, mais en individuel, même si les escrimeurs(ses) français(e) ne sont pas passées loin, à l'image de Lauren Remby, 4e à l'épée. Et, on l'a vu, Gauthier Grummier empoche le bronze à l'épée, alors que le numéro 1 mondial était en droit de rêver à l'or olympique.
La dernière fois que l’équitation française avait ramené deux médailles d’or des Jeux, c’était en 1948. A Rio, l’équipe de France de concours complet (Astier Nicolas, Karim Laghouag, Mathieu Lemoine, Thibaut Vallette) a été sacrée championne olympique, douze ans après son dernier titre. Et Astier Nicolas a ensuite gagné la médaille d’argent en individuel. Puis ce fut au tour de l’équipe de France de saut d’obstacles (Pénélope Leprévost, Roger-Yves Bost, Kevin Staut, Philippe Rozier) de remporter la médaille d’or. Quarante ans après son père, qui avait gagné à Montréal en 1976 dans la même épreuve, Philippe Rozier est lui aussi devenu champion olympique.
Les médailles sont arrivées là où on ne les attendait guère.
Des obscur(e)s se sont hissés au niveau des grands
Emilie Andéol n'est pas la judokate française qu'on attendait le plus, malgré sa 5e place au classement mondial. Elle s'est pourtant hissée jusqu'en finale des plus de 78 kg, battant la Cubaine championne olympique en titre pour s'emparer de la médaille d'or. C'est ce qu'on appelle une belle première participation aux Jeux olympiques qui valait bien des larmes de bonheur sur le podium.
Dans leurs disciplines respectives, tir à l'arc et tir au pistolet, Jean-Charles Valladont et Jean Quiquampoix étaient déjà connus , mais le grand public a fait de belles découvertes à Rio: les deux athlètes récoltent chacun une médaille d'argent méritée.
Estelle Mossely est devenue la première Française championne olympique de boxe.
On attendait une équipe de boxe compétitive, mais six médailles, c'est du jamais vu ! Mention spéciale à Estelle Mossely, qui devient la première Française championne olympique de boxe (poids légers), imité par son compagnon Tony Yoka, sacré en super-lourds. Citons aussi Sarah Ourahmoune (mouches) et Sofiane Oumiha (légers) se sont parés d’argent. Enfin, Souleymane Cissokho (welters) et Mathieu Bauderlique (mi-lourds) ont, eux, gagné une médaille de bronze. Il y a quatre ans à Londres, les boxeurs français n’avaient rien récolté.
Le décathlonien Kévin Mayer termine deuxième battant ou égalant bon nombre de ses records: il écrase le record de France et réussit la sixième meilleure performance de tous les temps. Une précieuse performance dans un athlétisme français, qui rentre avec un total de six médailles, mais sans titre olympique.Loin d'être assuré d'une médaille dans cette course très relevée et négligé des media, Christophe Lemaitre ramène du bronze qui vaut de l'or sur 200 m: il côtoie Usain Bolt sur le podium.
Dans leurs disciplines respectives, tir à l'arc et tir au pistolet, Jean-Charles Valladont et Jean Quiquampoix étaient déjà connus , mais le grand public a fait de belles découvertes à Rio: les deux athlètes récoltent chacun une médaille d'argent méritée.
Estelle Mossely est devenue la première Française championne olympique de boxe.
On attendait une équipe de boxe compétitive, mais six médailles, c'est du jamais vu ! Mention spéciale à Estelle Mossely, qui devient la première Française championne olympique de boxe (poids légers), imité par son compagnon Tony Yoka, sacré en super-lourds. Citons aussi Sarah Ourahmoune (mouches) et Sofiane Oumiha (légers) se sont parés d’argent. Enfin, Souleymane Cissokho (welters) et Mathieu Bauderlique (mi-lourds) ont, eux, gagné une médaille de bronze. Il y a quatre ans à Londres, les boxeurs français n’avaient rien récolté.
Le décathlonien Kévin Mayer termine deuxième battant ou égalant bon nombre de ses records: il écrase le record de France et réussit la sixième meilleure performance de tous les temps. Une précieuse performance dans un athlétisme français, qui rentre avec un total de six médailles, mais sans titre olympique.Loin d'être assuré d'une médaille dans cette course très relevée et négligé des media, Christophe Lemaitre ramène du bronze qui vaut de l'or sur 200 m: il côtoie Usain Bolt sur le podium.
Difficile de crier victoire, donc, mais la presse n'hésite pourtant pas à enfumer les Français
RMC Sports (BFMTV) n'attend pas la fin des épreuves |
L'Equipe fait aussi un faux départ |
L'AFP manipule l'opinion en choisissant ses éléments de comparaison:
il aurait en effet été important pour le pouvoir socialiste de se prévaloir d'un score plus reluisant mais la présence de Hollande, président poisseux, à Rio n'est probablement pas étrangère aux contre-performances des premiers jours.
On arrive clairement à "la fin du cycle" entamé en 2004 par Laure Manaudou: les nageurs français n'ont reçu que deux médailles d'argent et aucun titre olympique, ni individuel, ni en équipe. Quelques règlements de compte en public n'empêchent pas l'encadrement, suivi de certains commentateurs patentés, de trouver un "esprit d'équipe" inégalé aux Bleus de Rio, selon notamment Teddy Riner, valeureux médaillé d'or, mais tacleur de Renaud Lavillenie arrivé dans sa gloire de champion olympique en titre et détenteur du record du monde et hué par le public brésilien venu soutenir son perchiste, Thiago Braz qui a amélioré son record de 10 cm pour s'emparer de l'or.
Au final, "il faut maintenant transformer l'argent en or", lâche Thierry Braillard
Le secrétaire d'État aux Sports -d'abord auprès de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, puis auprès du nouveau ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner - a dressé un bilan satisfaisant de ces Jeux olympiques mais assure cependant qu'il y aura une "profonde réflexion" à mener, alors que certaines fédérations ont déçu.
La presse militante se serait-elle emballée dans son instrumentalisation des Jeux Olympiques au service de la propagande gouvernementale: une démarche digne des régimes totalitaires du passé, nazi ou stalinien ?
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