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mercredi 6 novembre 2019

FakeNews : les musulmans davantage victimes de discriminations et... d'agressions ?

Un sondage "orienté" de l'Ifop pour  la Fondation Jean-Jaurès : attention la nuance captieuse ! 

Les discriminations et les agressions visant les musulmans en France sont minoritaires au quotidien, mais plus fréquentes que pour le reste de la population

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Discriminés, et pourtant bien intégrés ?
Les Français ne s'attendaient pas à celle-là ! La Dilcrah et la Fondation Jean-Jaurès dont les commanditaires de ce sondage spécieux que l'Ifop a produit - avec le concours de l'Institut Montaigne - et publié mercredi. 
Tendancieux ou mensonger, comme on voudra, mais orienté à coup sûr: la Dilcrah, c'est la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine [sic] anti-LGBT, et la Fondation Jean-Jaurès, c'est une officine du PS, fondée à l'initiative de Pierre Mauroy, non pas un think tank ordinaire, mais une "fondation politique" , autant dire une pompe à fric, comme les socialistes en ont le secret : officiellement elle était dédiée au rayonnement  du socialisme..
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Quant à l'Institut Montaigne, dont le conseil d'orientation est dirigé par l'Américain Ezra Suleiman, 77 ans, caution universitaire, et qui est dirigé par Laurent Bigorgne, 45 ans (ancien UNEF-ID, puis poignet droit de Richard Descoings, patron décédé de l'IEP de Paris (lequel vécut une relation amoureuse avec Guillaume Pépy: l'une de leurs maisons en commun se trouve à Pernes-les-Fontaines, Vaucluse), et "ami de longue date" d'Emmanuel Macron qui l'a placé à la tête du Comité action publique 2022, CAP 22, en juin 2018, en charge de réfléchir à une réforme des missions de l'Etat, après avoir été cité comme potentiel ministre en 2017). Bigorgne est l'auteur d'un rapport identifiant une trentaine de milliards d'euros d'économies possibles : la boucle est bouclée dans le contexte de la réforme des quotas d'immigrés. On part donc sur de bonnes bases !
42% des musulmans  - et non pas arabes - vivant en France - hors critère de (bi)nationalité - affirment avoir fait l'objet d'au moins une forme de discrimination liée à leur religion et ce, au moins une fois au cours de leur vie, rapporte cette commande. Que dire donc des roux et rousses et des albinos... 

L'entreprise de sondage a testé différentes sphères possibles de discrimination 

Si on peine à chiffrer le nombre de musulmans en France, l'IFOP  parvient en revanche à dégager un échantillon représentatif. 
L'entreprise sort des chiffres de discrimination, catégorie par catégorie :"lors d'un contrôle" de police (13%) - comme si la religion était affichée sur le visage - , "lors de la recherche d'un emploi" (17%), d'un logement (14%).

L'IFOP et l'Institut Montaigne parvient même à produire par le menu le détail des idées reçues combattues au moment de la discussion sur le projet d'incitation gouvernementale à l'embauche d'étrangers extérieurs à l'UE, "objectifs chiffrés" ou quotas d'immigration économique. 
L'étude réalisée conjointement pour la  Dilcrah et la Fondation Jean Jaurès - scientifique ou partisane ? - estime que les discriminations toucheraient davantage les personnes de 30 à 40 ans et les femmes (46%, contre 38% chez les hommes). 
En outre, 60% des femmes portant souvent le voile ont été discriminées au moins une fois au cours de leur vie. Mais 44% des femmes qui ne portent jamais le voile l'ont aussi été. Le voile islamique serait plutôt bien intégré par les mécréants, à la différence des Français (ou non) exogènes qui résistent à l'intégration dans le pays d'accueil: CQFD. 
En particulier, les femmes sont nettement plus victimes de discrimination dans la recherche d'un emploi, notamment les femmes voilées, lesquelles représentent une infime minorité de l'échantillon et encore sont-elles alors souvent des mères isolées bénéficiaires des aides sociales consenties par les mécréants  - consentants ou non - décriés par le sondage socialiste.

Autres manipulations de l'opinion en contexte de réforme.
Un musulman sur quatre (24%) a [ou aurait !] été exposé à une agression verbale au cours de sa vie, contre 9% chez les non-musulmans. En outre, 7% de musulmans ont fait l'objet d'agressions physiques (contre 3% dans le reste de la population). Fait notable: 37% des femmes portant le voile ont été exposées à des insultes ou des injures à caractère diffamatoire.

Si l'on ne prend que la période des cinq dernières années, 40% des musulmans estiment avoir fait l'objet de comportements racistes (contre 17% chez les non musulmans). Parmi eux pour 16%, cela était dû à la religion, et pour 15% à leur couleur de peau.

Sondage réalisé par entretien au téléphone, du 26 août au 18 septembre, auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population de religion musulmane (personne s'identifiant elle-même comme musulmane) âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.

L'Ifop précise avoir déterminé ces quotas à partir d'une étude Ifop - Institut Montaigne réalisée au printemps 2016 auprès d'un échantillon de 15.459 personnes. L'institut de sondage a également réalisé un "échantillon témoin" de 962 personnes non-musulmanes.

Une étude qui discrimine les "Blancs" (cf. 'Islamophobie : quand les Blancs perdent leur triple A', par Houria Bouteldja, membre du PIR), sans convaincre de leur "racisme", bien que l'islamophobie soit désormais amalgamée au racisme : les discriminations religieuses contre les musulmans dont le sondage fait état se fondent sur l'apparence au téléphone : un sondage au faciès ? Les converti(e)s sont-ils pris en compte ?

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