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samedi 9 novembre 2019

La réforme des retraites fissure le gouvernement

Cet engagement du candidat Macron a du mal à passer dans l'exécutif

"Ils ne sont pas calés" ! Traduire : absence de concertation ou réforme controversée au coeur du réacteur ?

Il est passé le temps des câlins...


Les déclarations péremptoires du Haut-Commissaire à la réforme des retraites provoquent une onde de choc de l'Elysée à Matignon. 
Le secrétaire général de la CFDT appelle pour sa part le gouvernement à "sortir du bois"Laurent Berger estimant que les hésitations de l'exécutif donnent à penser que Macron et Philippe "auraient peur" de lancer la réforme. 

Le Haut-Commissaire est contredit par Macron
Ce jeudi 7 novembre, Jean-Paul Delevoye a rejeté la "clause du grand-père", qui consiste à n'appliquer qu'aux seuls nouveaux entrants la prochaine réforme des retraites. 
La très vive réaction du porteur de la réforme - une fin de non-recevoir catégorique - a fait bondir l'exécutif. En Conseil des ministres, Macron aurait lancé aux membres du gouvernement un appel à ne pas se prononcer sur "ce qui serait une bonne réforme ou pas", rapporte France 3. "Le débat est ouvert. Mon rôle est d'apporter des contributions au débat", a déclaré Jean-Paul Delevoye, plus fuyant, ce vendredi matin .


"Je pense surtout que ça révèle qu'ils ne sont pas calés", a commenté Laurent Bergerce vendredi 8 novembre, au micro de RTL. 
Il n'empêche que des instituts de sondages sortent des chiffres de confiance donnant à penser que la population sait ce qui les attend et maquillent l'inquiétude des Français. Lien PaSiDupes Retraites : près d'un Français sur deux ne marche pas dans la réforme Macron

Au cours de cet entretien, le secrétaire général de la CFDT en a profité pour demander au gouvernement d'
"éclaircir sa position sur la pénibilité, sur les carrières des femmes, sur les régimes particuliers". "Je dis au gouvernement, c'est le moment de donner des gages !", a t-il lancé, mettant le quadra au pied du mur.
"Le gouvernement doit redonner du sens à la réforme qu'il veut porter, en disant 'on veut une réforme juste, qui va réduire les inégalités que subissent les femmes, les carrières précaires, ceux qui ont des métiers pénibles, ceux qui ont travaillé un peu dans le privé et un peu dans le public et qui sont pénalisés au moment de la retraite', en gros, qu'il dise les éléments de progrès qui doivent être contenus dans cette réforme", a souligné le leader syndicat réformiste, jusqu'ici suiveur de Macron. 
"S'il ne le dit pas, il donne à penser que cette réforme serait une punition et si c'est une punition, personne ne l'acceptera", a-t-il mis en garde. 
Or, "aujourd'hui, le gouvernement, par ses atermoiements, donne à penser que cette réforme, ils en auraient peur parce qu'elle serait punitive", a t-il conclu.

"Pas de divergences de ligne", nie Ndiaye

"C'est le premier ministre qui est le chef du gouvernement et qui, à ce titre, met en œuvre la politique qui lui est demandée par le président de la République," a 
déclaré Sibeth Ndiaye, à propos des couacs monumentaux du gouvernement, non seulement en langue de bois, mais pour ne rien dire.

La porte-parole du gouvernement  a prétendu qu'
"il n'y a pas de divergences de ligne à l'intérieur du gouvernement", continuant à se discréditer à chaque prise de parole.

L'exécutif cherche toujours sa voie
Edouard Philippe avait avoué mercredi soir que le gouvernement a "ouvert toutes les pistes s'agissant de la transition" vers un nouveau système.  

Les arbitrages tardent à venir, mais, dans l'attente, les entreprises de sondages jouent leur rôle de manipulation de la population en sortant des appréciations-bidons de sondés qui en sauraient plus sur le sujet, à les en croire, que le premier ministre. 

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