POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 28 novembre 2019

Immigration et santé : des députés LREM veulent maintenir en l'état l’accès aux soins des clandestins

Une quinzaine de députés LREM s’oppose au gouvernement

Ils rejettent la limitation de l’accès aux soins des demandeurs d’asile et des clandestins.

Ils voudront bientôt mutualiser la Sécu avec le Mali, la Somalie ou la Syrie et la Palestine ?
 
Résultat de recherche d'images pour "wonner martine""Où est notre âme?" s'est interrogée l’élue Jennifer de Temmerman sur les bancs des députés La République en marche (LREM). Dans un édifiant réquisitoire contre le volet santé du plan immigration gouvernemental dévoilé , elle lance : "Est-ce que nous allons (...) achever l’humanisme?", a-t-elle demandé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Cette envolée lyrique du 7 novembre intervient alors que le "plan d'urgence" pour les hôpitaux ne prévoit pas plus de 500 millions pendant trois ans (lien PaSiDupes) et que la députée et législatrice LREM Françoise Dumas construit une piscine sans permis et en partie sur un terrain municipal (lien PaSiDupes), probablement au profit des migrants en situation irrégulière... 

La députée du Nord a signé une tribune transmise jeudi à l’AFP, avec dix autres élus de l’aile gauche de LREM, dont Sonia Krimi, une Franco-tunisienne née à Tunis, que notre échelle sociale a favorisée, bien que naturalisée seulement en 2012 (sans parler de son doctorat obtenu à... Toulon, où a été ouverte en 2009 une enquête pour corruption après la vente de centaines de titres et diplômes à des étudiants étrangers), et Martine Wonner (photo 1, ci-dessus) un médecin psychiatre (qui a préféré passer du SAMU social de Paris à un groupe de cliniques privées, comme directrice médicales), toutes deux bien connues pour leurs partis-pris pro-migrants. 

Le sujet de leur prise de parole du jour est la limitation de l’accès aux soins des "demandeurs d’asile" (délai de trois mois avant de pouvoir accéder à la Sécu de base, PUMa) et des clandestins (renfort des contrôles d’accès à l’aide médicale d’Etat, AME), qui sont autant d' appels d'air à l'immigration clandestine. Ces mesures, présentées au Parlement dans "l’urgence", "compliquent l’accès aux soins de personnes en situation de très grande précarité", selon eux. Les cas en question sont-ils prioritaires sur les patients en attente de soins et pourtant en situation régulière et à jour de leurs cotisations ?

Les auteurs de la tribune - quand ils étaient présents jeudi dans l’hémicycle - ont voté contre la baisse de 15 millions d’euros du budget de l’AME (sur un total de près de 1 milliard d’euros) - un amendement du gouvernement au volet santé du projet de loi de finances pour 2020.

Se sont joints à eux six députés non-signataires du texte et membres de l’aile gauche de LREM, comme Stella Dupont et Sandrine Mörch, qui s’étaient abstenues lors du premier passage de la loi asile et immigration à l’Assemblée, en avril 2018. 
Au total, treize députés LREM se sont prononcés contre cette mesure gouvernementale, aux côtés des socialistes, communistes et Insoumis.
Les treize sont : 
    Aude Amadou,joueuse de handball
    Delphine Bagarry, une urgentiste des Alpes-de-Haute-Provence venue du PS à LREM, qui signa en septembre 2019, avec d'autres députés de l'aile gauche du groupe LREM, une tribune appelant à répartir les migrants dans les zones rurales en pénurie de main-d'œuvre. Elle se déclara même "choquée" par le discours de Macron sur l'immigration et expliqua avoir eu "l’impression d’écouter non pas l’homme de la campagne présidentielle mais un responsable du Front national"... Elle est membre du "Collectif social-démocrate".
    Lionel Causse
    Jennifer De Temmerman
    Stella Dupont, qui a traversé la rue du PS vers LREM quand ça commença à sentir le lisier dans le Maine-et-Loir, est membre du "Collectif social-démocrate" : jusqu'alors membre du Parti socialiste, elle avait soutenu Benoît Hamon lors de l’élection présidentielle de 2017 et avait même été investie par le PS pour les législatives...
    Albane Gaillot
    Aina Kuric, franco-malgache élue avec 660 voix d'avance, elle est l'une des rares députées de son groupe à s'abstenir en avril 2018 sur le projet de loi Asile et Immigration lors de sa première lecture. En juillet 2018, elle vota contre la version définitive du texte, malgré l'interdiction qu'ont les députés LREM de voter contre un projet de loi du gouvernement, en raison de l'amendement ajouté qui modifie les conditions d'accès à la nationalité française à Mayotte, se déclarant très sensible à cette question de par ses origines malgaches. Le groupe LREM, après la menace d'une exclusion, lui adressa un avertissement. Elle quitta le parti le 7 juin 2019, mais reste dans le groupe en tant qu'apparentée.  
    Marion Lenne qui vécut une partie de son enfance au Bénin, au Nigéria, puis en Guadeloupe, et qui passa l'essentiel de sa vie professionnelle en Ethiopie, au Pérou, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Ghana ou à Madagascar 
    Jean-François Mbaye, député franco-sénégalais du Val-de-Marne
    Sandrine Mörch, journaliste qui réalisa de nombreux reportages  en collaboration avec Médecins sans frontières, pour alerter l’opinion publique sur les conflits oubliés (Libéria, Rwanda, Sri Lanka, Kurdistan, etc.).
    Bénédicte Pételle, suppléante d’Adrien Taquet, nommé au gouvernement le 25 janvier 2019
    Nathalie Sarles, une infirmière qui commença par enseigner l'anglais pendant dix-huit mois dans un collège du Burkina Faso
    Martine Wonner














L’amendement a toutefois été adopté. Les 'Marcheurs' détiennent encore la majorité absolue à l’Assemblée, avec 304 élus sur 577 députés.

Face aux frondeurs, la ministre de la Santé a défendu une lutte contre le "dévoiement" du système d’accès aux soins des étrangers

Elle a dénoncé les accusations de remise en cause "nos valeurs". "Arrêtons les fantasmes!", a exhorté Agnès Buzyn.
L’argumentaire n’a pas convaincu Jennifer de Temmerman. Opposante habituelle aux orientations de la majorité présidentielle, l’élue du Nord - où les corons sont des lieux à demande forte de soins médicaux - a annoncé jeudi se mettre "en retrait" de LREM, "pour (s)’accorder un temps de réflexion", explique à La Voix du Nord cette fonctionnaire de l'Education nationale, attachée d’administration. Elle promet de trancher la question de son appartenance au groupe d’ici "quelques semaines." Suspens !...

Depuis leur élection en juin 2017, huit parlementaires ont démissionné du groupe LREM et deux en ont été exclus



Ca ne s'est pas vu, ni su, mais Temmerman a finalement mis les voiles.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):