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dimanche 5 juillet 2020

La fresque en souvenir de George Floyd et Adama Traoré vandalisée

La France silencieuse et majoritaire a donné son avis sur la racialisation 

Tolérée par Azzédine Taïbi, maire PCF de la commune de Stains (Seine-Saint-Denis), communiste depuis 1935, la représentation de George Floyd et Adama Traoré associés à des violences policières pourtant dissemblables a été vandalisée dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 juillet. 

Rappel des méfaits du rebelle à l'interpellation de police,
soutenu par le maire communiste de Stains

Cette oeuvre d'art urbain partisan qui insulte la France, au-delà de la République,  avait fait scandale dès son inauguration le 19 juin. Des indignés ont exprimé leur réprobation. 
La peinture représente les visages de George Floyd, Américain noir asphyxié par un policier blanc lors de sa résistance à l'interpellation aux Etats-Unis, et du délinquant Adama Traoré, mort en juillet 2016 après son arrestation par les gendarmes à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).

Les mots "extorsion", "vol", "braqueur de femmes enceinte" et "stop aux Traoré", écrits à la peinture blanche et rouge sur les visages des deux hommes, ont été constatés dimanche matin par la police.

Le maire de Stains n'avait accepté de modifier le texte outrageant
 

La provocation réalisée par un collectif d’artistes locaux anonymes a suscité des réactions graduées, mais faibles.
Le 22 juin, 200 policiers avaient manifesté devant la préfecture de Bobigny à l’appel du syndicat Alliance pour condamner le texte inscrit sous les visages des deux hommes – "contre le racisme et les violences policières". Au même moment à Stains, 150 personnes s’étaient rassemblées devant le mur de la honte à l’appel du Comité Adama Traoré. 

Après avoir reçu une délégation de policiers, le préfet de la Seine-Saint-Denis avait mis en demeure le maire PCF de la ville, qui avait inauguré cette peinture, de modifier le texte.

Elle "met en scène un amalgame honteux entre racisme, violence et forces de l’ordre", a dénoncé  le lendemain (sur Twitter  !) le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, lequel a soutenu "l’initiative" du préfet.

Un maire querelleur: administrateur ou militant ?

"Le seul responsable sera le syndicat de police Alliance," avait menacé le maire, dans l'hypothèse où les graffitis disparaîtraient.  

Et de jouer à l'imbécile : "Monsieur le préfet me met en demeure de supprimer le mot "policières". Cette injonction était celle du syndicat de policiers Alliance. Je ne saisis pas le sens de cette mise en demeure infondée", s'est rebellé jeudi le maire, Azzédine Taïbi, qui a mandaté son avocat "afin d’étudier les suites à donner au préfet". 

"Si cette fresque disparaît, si une lettre disparaît, le seul responsable sera le syndicat de police Alliance", avait dit Assa Traoré, la sœur du délinquant Malo-français, sur des vidéos relayées sur les réseaux sociaux. 

2 commentaires:

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