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mercredi 1 juillet 2020

Bordeaux a voté écologie punitive: son maire veut aller vers une interdiction de la voiture

Séisme Pierre Hurmic: il a commencé par "dégoûter" les Bordelais qui préfèrent circuler en voiture

Le nouveau maire Vert de Bordeaux veut muscler les jambes des piétons et cyclistes de tout âge, jusqu'à interdire les automobilistes dans sa ville.

Le maire de gauche est prêt pour le vélo sur piste cyclable privatisée 

Les électeurs du Parti socialiste (O. Faure), du Parti communiste (F. Roussel), du Parti radical de gauche (G. Lacroix), de Génération.s (B. Hamon), de Nouvelle Donne (Larrouturou) et de Place publique (R. Glucksmann) ont-ils voté pour relancer l'industrie de la chaussure, et aller "à terme", vers une "interdiction de la voiture" et la mort de l'industrie automobile ? L'écologiste Pierre Hurmic, fraîchement élu à la mairie de Bordeaux dimanche 28 juin, insiste sur la mise en place d'une mesure en douceur, afin de "dégoûter progressivement l'automobiliste d'emprunter ces chaussées".

Le sexagénaire qui aura 71 ans dans six ans a mis fin à 73 ans de gouvernance de la droite à Bordeaux. Avec 46,48% des suffrages, contre 44,12% à son principal adversaire à droite, le Juppéiste Nicolas Florian, cet avocat, un grand bourgeois qui a séduit les bobos du cru, croit-il plaire à son électorat de gauche qui a besoin de la voiture pour aller travailler et à qui il propose le vélo ? Il tente de rassurer en expliquant,  mercredi 1er juillet, qu'il veut commencer par installer des pistes cyclables "continues et sécurisées". 

Volonté de "rééquilibrer les choses"

"Dans les aménagements urbains, 70% de la voirie est consacrée à la voiture. Or, elle représente 29 % des déplacements", constate Pierre Hurmic, mais développer le vélo, c'est juste prendre à la route pour donner à la piste cyclable, sans réduire les frais de voirie."Je ne veux pas interdire la voiture, mais rééquilibrer les choses", raconte-t-il pourtant. 
Et le sournois d'ajouter: "Même si, à terme, je pense qu'on ira vers une interdiction. Mais, pour le moment, on va y aller calmement".

Une interdiction totale sans date d'échéance pour l'instant. 
L'édile a d'ores et déjà "proposé comme solution post-Covid, que l'on mette tout le secteur intra-boulevard en "zone 20", dans lesquelles le piéton et les cyclistes sont prioritaires; le piéton a le droit de marcher au milieu de la route, et la voiture ... s'adapte".

Hurmic illustre déjà la critique qui circule quant à elle, de l'écologie qui n'a rien à proposer.
La gauche pastèque ne fait que s'aligner sur  Paris, où la maire sortante socialiste Anne Hidalgo est pourtant la cible de nombreuses critiques, durant son mandat et en campagne. Lors du dernier débat de l'entre-deux tours, mercredi 24 juin, Rachida Dati (LR) dénonçait par exemple  "l'explosion" de la pollution dans la capitale depuis la politique de "sans voitures" initiée par la maire socialiste.
L'ancien garde des Sceaux a fait valoir qu'il n'est pas souhaitable d'opposer les modes de transports les uns aux autres, comme le fait la sortante, pour des résultats peu probants. "La pollution a augmenté de 118% à Paris.
(...) On n'a jamais eu si peu de voitures à Paris et pourtant la pollution explose. (...) Le plan de mobilité a été fait à la hâte, de manière dogmatique et symbolique." 
Agnès Buzyn avait en outre reproché à l'Andalouse l'ouverture, sans préavis, d'une piste cyclable devant l'hôpital Necker à la place d'un couloir de bus emprunté par les ambulances. "Je trouve ça irresponsable, c'est la méthode sans anticipation et sans concertation."
"Moi, maire de Paris, avait déclarer Dati, je suis pour lutter contre la pollution, mais je n'entrave pas la complémentarité des mobilités à l'échelle du grand Paris."

Hurmic n'entend pas et fait cette première annonce "sans concertation, ni anticipation"...

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