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jeudi 9 juillet 2020

Que devient la plainte pour viol accusant Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur?


Le Garde des Sceaux Dupont-Moretti va-t-il ou non la faire remonter au sommet de la pile ?

Le promu est apparu bien morose pour sa première sortie officielle de Beauvau

Non seulement la droite le considère comme un traître au parti Les Républicains, mais les faveurs sexuelles qu'il aurait exigé d'une femme ont fait monter les associations féministes au créneau, dès l'annonce de sa nomination, vécue comme une insulte.


Les associations féministes, rappellent qu’il est toujours visé par une plainte pour "viol", " harcèlement sexuel" et "abus de faiblesse"Celui qui est aussi maire de Tourcoing (Nord) est visé, depuis 2017, par une plainte pour "viol", "harcèlement sexuel" et "abus de faiblesse". 

Après deux ans de bataille procédurale, la cour d’Appel de Paris a, pour des raisons de procédures, ordonné la reprise des investigations par un juge d’instruction en juin dernier. 

A Marseille : "Remaniement de la honte."
A Lyon : "Au demeurant, mon violeur est un excellent ministre." 
A Paris : "Gouvernées par la culture du viol."

Deux jours après l’annonce du gouvernement de Jean Castex, les collages féministes ont fleuri sur les murs de plusieurs villes de France pour appeler à la démission de Gérald Darmanin, tout juste nommé ministre de l’Intérieur. 

Conscient que l'exercice de sa position dominante contredit son discours de "République exemplaire", Macron a néanmoins fait savoir, par son entourage, que cette plainte ne constitue nullement "un obstacle" à la nomination de Gérald Darmanin au poste qu'il convoitait de "premier flic de France". 
En 2014, quatre policiers parisiens étaient en garde à vue, vendredi 25 avril au matin, dans le cadre d’une enquête sur un viol présumé commis sur une Canadienne, âgée de 34 ans, dans les locaux du 36, quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire parisienne. Les quatre fonctionnaires, deux gardiens de la paix et deux officiers, sont affectés à la brigade de recherche et d’intervention (BRI), l’ "antigang", prestigieuse unité chargée des filatures et des interpellations complexes et sensibles. Leurs domiciles ont été perquisitionnés vendredi, selon une procédure "assez classique" dans des affaires de viol, et des enquêteurs de l'inspection générale de la police nationale se sont rendus au siège de la PJ parisienne.

Et Jean Castex "a assumé" !
Mais la pression monte.  

Le principe de présomption d'innocence prévaut-il sur la réputation ?
 
L’affaire débute en 2009, quand Sophie Spatz a 37 ans et sort de plusieurs années de dépression à cause d’une histoire qui l’a traumatisée. Ancienne escort-girl, elle a été jugée par défaut et condamnée à une lourde peine pour avoir harcelé son ancien petit ami. Militante UMP, elle tape à toutes les portes pour tenter de faire effacer cette tache sur son casier judiciaire. "Cela peut paraître risible aujourd’hui. Mais elle a écrit à tout le monde. Même à Jean Sarkozy !", claironne Elodie Tuaillon-Hibon, son avocate.

Patate chaude passée de main en main, la jeune femme se retrouve dans le bureau de Gérald Darmanin, qui est alors chargé de mission au sein du service des affaires juridiques de l’UMP. Il promet de l’aider, d’intervenir auprès de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice. 
Selon le récit de la jeune femme, le jeune militant l’invite ensuite à dîner et lui demande, en contrepartie, de l’accompagner aux Chandelles, un club libertin, car "il ne peut pas y entrer seul". Après la soirée, toujours selon sa version, elle l’accompagne dans un hôtel où ils ont eu une relation sexuelle. 

Cette affaire autorise-t-elle cette promotion de Darmanin ? 

L'intérêt de Macron pour l'écologie suscite de forts doutes, mais le respect de la  femme encore davantage. 
Sophie Spatz a d’abord déposé une première plainte pour viol en juillet 2017. Celle-ci a immédiatement été classée sans suite, car la jeune femme ne s’est jamais présentée devant les enquêteurs pour expliquer sa démarche, malgré quatre convocations. "Elle avait peur d’y aller", justifie aujourd’hui son avocate. 
Celle-ci l'incite à déposer une seconde plainte. Mais elle connaît le même sort en février 2018. "Les auditions menées n’ont pas permis d’établir l’absence de consentement [de la plaignante]", notent alors les enquêteurs pour justifier leur décision. 
Comme la procédure le lui permet, la victime présumée saisit alors un juge d’instruction. Mais celui-ci rend à son tour un non-lieu. L’affaire paraît enterrée. 

Mais les associations féministes mènent deux années de bataille procédurale et la cour d’appel de Paris ordonne, le 9 juin, la réouverture des investigations. 
"Pour une raison technique, explique une source proche du dossier. Le juge d’instruction a rendu un non-lieu en se fondant sur le résultat des enquêtes passées. Or, il aurait au moins dû mener un acte d’investigation lui-même avant de prononcer ce non-lieu. Voilà pourquoi on revient au point de départ."
 
Le ministre de la Justice va-t-il se porter au côté de son collègue ?

Le dossier n’a pas encore été transféré à un juge d’instruction. Et sa désignation, une question de jours ou de semaines, sera déterminante. Celui-ci va reprendre l’enquête. "Jusqu’à présent, seul le strict minimum a été fait. Il faut aller plus loin », réclame déjà Marjolaine Vignola, autre avocate de Sophie Spatz. "J’ose espérer que le juge va prendre l’initiative d’organiser une confrontation entre notre cliente et Gérald Darmanin", poursuit de son côté Elodie Tuaillon-Hibon. 
 
La  position du tout nouveau ministre de l’Intérieur est connue et n'a jamais variée, mais il ne s’est pas encore exprimé sur ce dossier précis. Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec Sophie Spatz, assurant que celle-ci était consentante et "à l’initiative". Aujourd’hui, son entourage rappelle qu’il "s’est toujours rendu à toutes les convocations dans cette affaire". Et qu’il continuera à le faire, si besoin. 

Reste à savoir comment les policiers vont pouvoir enquêter sur leur ministre de tutelle. 
"L’accusé se retrouve en position d’avoir à orchestrer l’accompagnement des femmes victimes de violences par les professionnels de police", tempête ainsi l’association Osez le féminisme.
Puisque les policiers doivent pouvoir faire leur métier sans pression et menaces, sans une pétition, l'association  - créée par des militantes du Mouvement français pour le planning familial, du Parti socialiste, d'EELV, du Front de gauche et de l'UNEF -  appelle au "retrait" du ministre de l'Intérieur du gouvernement. 
Mercredi après-midi, elle avait recueilli plus de 6.000 signatures.

2 commentaires:

  1. Ce post a subi plusieurs agressions,
    notamment le rejet du libellé "plainte pour viol"
    et un lien brisé pendant huit heures, entravant l'accès du lecteur...

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  2. Bonjour les gars, contactez deadlyhacker01@gmail.com ou Whatsapp: +1 3478577580 si vous avez besoin d'embaucher un vrai pirate pour surveiller à distance le téléphone portable de votre conjoint

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