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mardi 2 décembre 2014

Le livre d'Aquilino Morelle qui fait déjà "trembler" François Hollande

Aquilino Morelle a reçu 70.000 euros d'avance pour son livre "dédié" à  Hollande

Viré comme un malpropre de l'Élysée sur
des révélations de Mediapart 
qui - au-delà du cirage de ses bottines dans les salons de l'Elysée -  l'accusent de conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique,
l'ancien conseiller de François Hollande allait se venger dans un livre au vitriol. 

"Il tremble, François", jubilait même l'intéressé, cité par Le Nouvel Observateur fin septembre.
On en sait un peu plus aujourd'hui sur ce livre d'Aquilino Morelle, grâce au Canard Enchaîné, et pas seulement qu'il sera édité par les éditions Grasset. L'ancien conseiller de François Hollande a reçu une avance de 70.000 euros, de quoi éveiller le mépris de Valoche.
On est en effet encore loin des montants reçus par Valérie Trierweiler grâce à Merci pour ce moment. Sur Europe 1 le 19 novembre, son éditeur avait indiqué que l'ancienne compagne du président de la République allait toucher "autour de" 1,3 à 1,7 millions d'euros et ses détracteurs bien en cour à l'Elysée la fustigent déjà pour ne pas avoir encore partagé avec des oeuvres humanitairesCar, on le sait, Action Contre La Faim n'a plus les moyens de venir en aide aux victimes du printemps arabe en Syrie.

Mais, comme Valérie Trierweiler, Aquilino Morelle va viser François Hollande, "l’enfoiré", comme il le désigne désormais, tant sa colère est grande. "Et ça peut saigner", prévenait-il dans L'Obs attirait par l'odeur du sang et donc distrait de celle des sanisettes du patron.

L'ex-conseiller avait alors parlé d'une "purification ethnique"

Cet humble témoignage de l'importance qu'il s'accorde remonte au 11 septembre, une semaine après la sortie du livre de la concubine répudiée, Aquilino Morelle évoquant son éviction de l'Élysée dans Le Point, où il considère qu'il a " été liquidé par la Tcheka hollandienne."

Toujours aussi modéré, ce serviteur de l'Etat dresse un parallèle entre son renvoi, celui d'Arnaud Montebourg et le génocide au Rwanda. Des propos que le petit marquis avait démentis, expliquant s'être fait piégé par la journaliste. 
C'est dire combien son livre de réglements de comptes à venir promet d'être poisseux.

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