L'injuste procès intenté par la gauche au penseur qui l'interpelle
Le faux prétexte à la cabale anti-Zemmour
Le mot "déportation" n'a pas été prononcé durant l'interview avec #Zemmour #ZemmourDeporteMoi http://t.co/MFP3NzxIXa pic.twitter.com/0NiQZuCiaD
— Figaro Vox (@FigaroVox) 17 Décembre 2014
La gauche stalinienne instrumentalise les vrais-faux termes d'un entretien d'Eric Zemmour au Corriere della Sera
Son auteur, Stefan Montefiori, fait les nécessaires mises au point, rétablissant -en vain - la vérité auprès du Figaro.
FIGAROVOX. - L'entretien que vous avez fait avec Eric Zemmour provoque la polémique. Etes-vous surpris?
Stefan MONTEFIORI. - Cet entretien date du 30 octobre. À l'époque, en Italie, il n'a pas fait trop de polémique.
Le mot déportation, à juste titre, scandalise...
Il faut préciser qu'Éric Zemmour n'a pas employé ce mot. Au terme d'une conversation sur Le Suicide français, les échecs de l'assimilation et du modèle multiculturel, je lui ai posé la question suivante: "Mais vous ne pensez pas que ce soit irréaliste de penser qu'on prend des millions de personnes, on les met dans des avions…"; il ajoute: "ou dans des bateaux", et je reprends: "pour les chasser?" Ce que j'ai résumé dans la formule qui fait scandale. Je ne partage pas du tout ses idées, mais en même temps cette interview n'avait pas pour objet de donner un programme politique. Après avoir évoqué les exemples pied-noirs et allemands, Eric Zemmour décrit un chaos tragique. La guerre civile que Zemmour décrit n'est évidemment pas ce qu'il souhaite, mais ce qu'il voit venir. Il pense que c'est possible.
Votre interview est au cœur de l'actualité un mois et demi après sa publication...
Je répète qu'il s'agissait d'un entretien cordial et correct, sans complaisance ni accablement, ce n'est pas mon rôle. Et ce n'était surement pas un guet-apens.
N.B. Ce quotidien italien du soir est généralement classé au centre-droit.
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