Identités et origines "top secret", mais genrées
Une jeune femme de 22 ans est décédée des suites de son agression à coup de tournevis dans la nuit du 22 au 23 décembre à Paris
La jeune femme qui s'est faite agresser rue de Lappe à Paris XIe, dans la nuit de lundi à mardi, à coup de tournevis au cours d'une bagarre, avait été déclarée en état de mort cérébrale mercredi. Dans ce différend qui a opposé la victime, une autre femme et un groupe d'hommes, elle a été frappée "au niveau du front" mardi 23 décembre vers 4 heures du matin à la suite d'une dispute qui a éclaté rue de Lappe, à proximité de l'ex-prison de La Roquette. Il semble que le groupe d hommes aurait importuné les jeunes femmes, ce que la police appelle "une drague".
Le meurtrier a été interpellé. Sous l'emprise de l'alcool, il a été placé en cellule de dégrisement et devait être entendu ensuite sous le régime de la garde à vue, alors que sa victime n'était encore que "grièvement blessée".
Le seul suspect arrêté dans cette affaire, un récidiviste de 25 ans, connu de la police pour 37 affaires, a été incarcéré jeudi. Il a été mis en examen pour "tentative de meurtre" mais ce chef d’accusation a été retenu quelques heures avant le décès de la victime. Il devrait donc, dans la journée, se voir signifier une mise en examen pour "homicide volontaire". Ses trois complices sont toujours activement recherchés par la police judiciaire parisienne.
Des machos mal léchés ?
Alors qu’elle se promenait avec une amie, la jeune femme, âgée de 22 ans, avait été abordée par quatre hommes, qui leur ont fait, semble-t-il, des avances. Les raisons du différend restent à établir clairement mais "il pourrait s'agir d'une drague qui a mal tourné à l'issue d'une soirée", selon la police.
La soi-disant "drague" a dégénéré pour de sombres raisons et un des suspects a alors planté un tournevis qu’il avait sur lui au niveau du front de cette femme. Pour ceux qui, plutôt que des informations sur les agresseurs, préfèrent les détails sordides, le tournevis a été enfoncé de plus de 5 centimètres dans le crâne de la victime. C'est dire la violence de l'agresseur.
Apprendra-on que le meurtrier était bénéficiaire d'une permission de sortie, une autorisation de tuer ? La députée de la (6e) circonscription est Cécile Duflot, qui a bien dû se fendre d'un tweet...
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